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L’abricot est très digeste, rafraîchissant et parfait pour les enfants. C’est par sa richesse en vitamine A que l’abricot se distingue. Indispensable au bon fonctionnement de la peau, des muqueuses, du système immunitaire et de la vue, cette vitamine intervient dans bien d’autres fonctions organiques importantes.

Il est parfait dans une tarte, un clafoutis ou comme confiture. Mais l’abricot peut aussi se cuisiner avec du magret de canard, un tartare au chèvre ou avec de la mousse de thon par exemple.

Recommandation

L’huile de noyaux d’abricot est excellente pour hydrater la peau. Mais elle peut être toxique en usage culinaire si elle est consommée en grandes quantités. Et ce, en raison de la présence de cyanure.

Les abricots secs sont par ailleurs une source d’énergie. Il est ainsi conseillé si on souhaite avoir un coup de boost. Associez-les avec des amandes ou noix. Attention, c’est assez calorique.

Dans l’Antiquité, l’abricot était associé à Vénus, déesse de l’Amour. Il a encore aujourd’hui une connotation coquine.

Giulia Flores, diététicienne nutritionniste, est notre invitée. Pour plus d’infos sur Diétôdélices, rdv ici.

Les carottes se prêtent à bien des recettes : râpées, crues en salade, cuites en accompagnement et même en gâteau. Ce légume regorge de phytonutriments. On trouve ainsi dans les carottes du phosphore, du calcium, du fer, du sodium, du potassium, du soufre, du manganèse, du fer, du bêta-carotène et de la vitamine A, B9 (acide folique), C, de la provitamine A (carotène)… La liste est longue.

Les carottes régulent la fonction digestive et soulagent les intestins.

Comment les consommer ?

Les carottes peuvent se déguster en jus, avec une centrifugeuse. Également simplement râpées avec un filet d’huile de noix ou d’olive. Elles se dégustent avec de la viande (pot au feu, bœuf bourguignon…), du poisson, d’autres légumes en poêlée mais aussi en dessert. Très prisées dans la cuisine maghrébine, elles sont succulentes avec du cumin, de la coriandre ou dans un tajine.

La carotte est par ailleurs un légume de choix pour la peau. Elle donne notamment bonne mine. Elle est aussi excellente pour la vue et renforce les défenses immunitaires. Mais attention, trop en manger peut colorer la peau en teinte orangé/jaunâtre.

Chrystelle Devers, diététicienne nutritionniste, est notre invitée. Plus d’infos sur son site Internet.

Légumes et fruits d’automne

La betterave se prête à bien des recettes : râpée crue en salade, cuite en accompagnement ou même marinée. Elle regorge de phytonutriments. On trouve dans la betterave du phosphore, calcium, magnésium, acide folique (Vit B9), potassium, zinc, manganèse, fer, bêta-carotène et de la vitamine A, B1, C, PP…

Injustement mal-aimée, surtout des plus petits, elle amuse toujours car elle colore l’urine en rouge.

Comment la consommer ?

Elle peut se déguster en jus avec une centrifugeuse. Tout simplement râpée avec un filet d’huile de noix. Contrairement à une idée reçue, elle se marie très bien avec beaucoup d’autres saveurs. Idéale avec du citron, de la coriandre, de l’estragon, de la carotte et plus étonnant : du cacao. Elle est l’ingrédient de base d’une soupe traditionnellement servie dans les pays slaves sous le nom de bortsch. Elle est préparée avec du bœuf, des oignons, des carottes, des pommes de terre, de la crème fraîche et des épices.

La betterave est l’aliment qui contient le plus de potassium après la levure de bière.

Corinne Hucteau, diététicienne nutritionniste à La Roche-sur-Yon, est notre invitée.

Légumes et fruits d’automne

Le citron appartient à la famille des rutacées, comme l’orange, la mandarine et le pamplemousse. Il est une source précieuse de vitamine C mais aussi de bioflavonoïdes, dont la rutine notamment, qui fortifie les vaisseaux sanguins appelés capillaires.

Ces antioxydants puissants luttent contre les radicaux libres néfastes à notre santé et sources potentielles de pathologies sérieuses. Usons et abusons donc du citron.

Les propriétés du citron pour l’organisme

Même s’il est acide au goût, le citron a plutôt un effet alcalin sur notre corps. Contrairement à une idée reçue, il vaut mieux éviter d’en mettre dans une boisson trop chaude : cela détruirait la précieuse vitamine C, sensible à la chaleur. Une eau tiède est alors préférable, surtout si on la boit le matin au réveil.

Le citron est un allié du système cérébral et nerveux, un fluidifiant sanguin et un tonique du système cardiaque. Il reminéralise en cas de fatigue passagère. Attention, en raison de l’utilisation de beaucoup de pesticides, choisissez-le impérativement bio.

Usage écologique

Découpé en deux, le citron est idéal pour désinfecter toute surface (sauf le marbre). Ajoutez-y du sel fin et frottez.

Margot Hecktor, diététicienne nutritionniste, est notre invitée. Pour prendre rendez-vous : madietenligne.fr

Le pamplemousse appartient à la famille des rutacées, comme l’orange, la mandarine et le citron. On l’appelle communément pamplemousse, mais en réalité on devrait dire pomelo ou pomélo. Comme tous les agrumes, il est riche en vitamine C, bien sûr. Mais il renferme également du potassium, des bioflavonoïdes, du lycopène et bêta-carotène (deux antioxydants majeurs qui freinent les radicaux libres).

Riche en pectine et en fibres, le pamplemousse pourrait être utile en cas de constipation. Il est peu calorique : 43 pour 100g. Ce serait donc une boisson intéressante pour aider à perdre du poids dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire. Les variétés rose et rouge sont les plus gorgées d’antioxydants. Elles sont donc à privilégier.

Recommandation importante

Si vous suivez un traitement, ne buvez surtout pas de jus de pamplemousse avec vos médicaments. Une interaction dangereuse est possible avec les antidépresseurs et immunosuppresseurs, notamment. Demandez impérativement conseil à votre médecin traitant ou pharmacien.

Giulia Flores, diététicienne nutritionniste, est notre invitée. Pour plus d’information sur son site Internet.

L’orange était autrefois symbole de richesse et d’abondance. Son écorce ou zeste est formée de deux couches : une externe, mince, colorée et recouverte de glandes qui contiennent une huile volatile mais inflammable. Une interne, blanche et amère, qui conserve la vitamine C qui se trouve ainsi protégée.

La vitamine C est très fragile et perd ses propriétés au contact de l’air. Il est donc important de consommer le jus immédiatement après avoir pressé l’orange. En plus d’être gorgée de vitamine C, l’orange est une bonne source de magnésium, potassium, calcium, fibres et pectine. Toutefois, pour profiter au mieux de son apport en fibres, il est conseillé de la manger entière, donc en quartiers plutôt qu’en jus.

Jus du commerce ou fait maison ?

D.R.

Il y a du choix en matière de jus de fruits. 100% de teneur en fruits, sans pulpe, avec pulpe, réduits en sucres, sans arômes artificiels, sans conservateurs. Il y a aussi les purs jus, les nectars ou les concentrés. Alors, quel est le meilleur choix ? Cela dépend des goûts de chacun et de la tolérance intestinale à certains jus d’orange.

Il est également important de bien lire les étiquettes pour vérifier s’il y a ou non des sucres ajoutés.  Évidemment, comme souvent, rien ne vaut le fait maison. Mais il existe de bons produits en grandes surfaces. Au consommateur de faire son choix.

L’orange, une alliée pendant l’hiver

Consommer des oranges l’hiver pourrait être un moyen efficace pour renforcer son immunité et lutter contre les coups de froid.

Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste, est notre invité. Plus d’informations sur son site Internet.

Appelé en Amérique du Sud « l’arbre aux testicules », l’avocatier à l’écorce grise peut atteindre 15 mètres de hauteur.

L’avocat est riche en lipides mais surtout en acides gras mono-insaturés, donc excellent pour notre système cardiovasculaire.

Avec ses 220 calories aux 100g, il peut rebuter les adeptes des rééquilibrages alimentaires. Pourtant, il faudrait intégrer l’avocat plus souvent à nos menus. Il contient de la vitamine E, des vitamines B, vitamine C, du potassium, du magnésium, de soufre, du cuivre et du phosphore. Il est riche en acides aminés et en bêta-carotène.

Bien le choisir

Vous avez du mal à bien choisir votre avocat sur l’étal du marché ou supermarché ? Ne vous fiez pas à sa couleur. Tâtez-le doucement : s’il est trop ferme et sans aucune tâche, c’est qu’il n’est pas encore mûr. À la maison, pour accélérer sa maturation, placez l’avocat dans une corbeille de fruits à côté d’une pomme.

Soins cosmétiques 

Aux Antilles et en Amérique du Sud, l’avocat fait partie intégrante de la cuisine locale mais pas que. On s’en sert aussi sur la peau, réduit en purée pour la protéger du soleil. On en fait également un soin cheveux. Et bien entendu, on utilise dans le monde entier l’huile d’avocat pour l’hydratation du visage (en crème ou masque), du corps et des cheveux.

Chrystelle Devers, diététicienne nutritionniste est notre invitée. Plus d’infos sur son site.

Une poignée d’oléagineux que ce soit amandes, pistaches, noix, noisettes ou noix de cajou (ou un mélange) constitue une bonne collation à 11 ou 16 heures.

Les oléagineux contiennent de bonnes graisses, des protéines végétales, des fibres, des vitamines (E, B1 et B2) et minéraux (calcium, magnésium, phosphore et potassium), des caroténoïdes et des phytostérols (de puissants antioxydants). Leur apport en Oméga 3 est essentiel, entre autres, pour la vue, le cerveau et le système nerveux.

Même s’ils sont caloriques, les oléagineux apportent de l’énergie à l’organisme. Idéal pour les enfants, adolescents et sportifs. Mais aussi les personnes âgées à raison d’une poignée par jour et à condition que ce soit la version nature (ni salée ni grillée).

Excellents à croquer en collation ou encore ajoutés à une salade verte, les oléagineux peuvent être intéressants en cas de rééquilibrage alimentaire (mais en dose raisonnable).

Quelques précautions à prendre

Il existe des allergies aux oléagineux. On pense aux cacahuètes mais en réalité, elles appartiennent à la famille des arachides. En revanche, les noix, amandes, noix du Brésil et noisettes peuvent entraîner des réactions plus ou moins graves. Lisez bien les étiquettes de tout produit transformé et attention à la mention : « peut contenir des traces de fruits à coque ».

Giulia Flores est notre invitée. Plus d’infos sur son site Diêtodélices. Diêtodélices est une association. Elle propose du coaching en diététique en fonction des revenus : de 1 à 45 euros. Coachings en ligne dans toute la France.

Il existe de nombreuses variétés de tomates : cœur de bœuf, Green Zebra, Saint Pierre, Noire de Crimée, cerise, etc…

Ses atouts nutritionnels

Elle regorge de lycopène (cf son nom latin), un puissant antioxydant qui lutte contre les radicaux libres. Pour en profiter pleinement, mieux vaut d’ailleurs consommer la tomate en coulis plutôt qu’en morceaux. Évidemment, privilégiez le fait maison car les sauces du commerce contiennent du sel, un peu de sucre et des conservateurs. 

On trouve dans la tomate du phosphore, calcium, magnésium, soufre, potassium, zinc, cuivre, fer, iode et de la vitamine A, B1, B2, B6, PP, E et K. La tomate apporte également de la vitamine C.  Sachez que trois tomates par jour couvrent nos besoins quotidiens.

Avec 90% d’eau et donc pauvre en calories, elle constitue un ingrédient de choix dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire.

Quelques idées pour la consommer

En rondelles avec un peu de thym ou du basilic frais et de la mozzarella. En gratin avec des courgettes ou à la poêle avec un filet d’huile d’olive. Excellentes aussi (mais plus caloriques) séchées pour accompagner un plat de pâtes. En tarte avec un peu d’oignons. Et bien sûr, en coulis dans toutes les préparations salées comme les lasagnes, bolognaises, pizzas, etc.

Corinne Hucteau, diététicienne nutritionniste à La Roche-sur-Yon, est notre invitée.

Manger de la laitue le soir aurait des vertus apaisantes et pourrait même favoriser le sommeil. Pauvres en calories mais riches en fibres, les salades contiennent aussi des antioxydants, des vitamines dont la provitamine A, vitamines B et C et du bêtacarotène.

Les salades vertes fournissent également du fer et du calcium. Avec 95% d’eau, elles sont l’alliée des rééquilibrages alimentaires. Attention, certaines fibres sont difficiles à digérer pour les estomacs fragiles.

Quelques idées d’assaisonnements

Laitue, scarole, batavia, frisée, romaine, chêne rouge et verte, sucrine, cresson, roquette, mâche, pousses d’épinard, il y a tellement de variétés.

Hormis la vinaigrette classique, essayez celle au yaourt, à l’orange, au jus de framboise, au citron, aux herbes ciselées ou encore au curry.  Pour un plat équilibré, ajoutez quelques oléagineux (amandes, noix, noisettes, pistaches, etc.).

Attention avec le cresson

Attention, le cresson peut contenir des parasites et provoquer une maladie : la fasciolase aussi appelée « douve du foie ». Pour éviter une possible contamination, bannissez absolument le cresson sauvage cru. Rincez bien toutes les autres salades.

Giulia Flores est notre invitée. Plus d’infos sur son site Diêtodélices . Diêtodélices est une association, qui propose du coaching en diététique en fonction des revenus : de 1€ à 45€. Coachings en ligne sur toute la France.

Si vous aimez les olives, soyez mesuré car elles contiennent 12 à 30% d’huile tout de même ainsi que beaucoup de sel. Rincez-les.

L’olive fournit des acides gras mono-insaturés sous forme d’acide oléique ainsi que de la vitamine E, de nombreux phytostérols et des fibres. Tout cela est bénéfique, entre autres, au système cardiovasculaire.

La récolte des olives

L’huile d’olive est un pur jus de fruit car elle résulte de la compression mécanique du broyat d’olives obtenu par le concassage des fruits. Il existe beaucoup de variétés d’olives dont les vertes, les noires et les violettes. Leur couleur dépend du moment de leur cueillette. Les vertes sont récoltées encore immatures, en début de l’automne, tandis que les noires sont récoltées plus tard, à complète maturité.

Ce sont des vertes dont on extrait l’huile. Les olives noires préparées « à la grecque » sont désamérisées (débarrassées de leur amertume) puis gardées en saumure aromatisée. Les olives noires du Maroc sont quant à elle séchées au soleil, légèrement salées et recouvertes d’huile d’olive.

Recette de la tapenade

Vous voulez préparer une vraie tapenade du Sud ? Prenez des olives noires dénoyautées, des filets d’anchois, une gousse d’ail hachée, des herbes de Provence, du jus de citron et de l’huile d’olive. Attention, c’est plutôt calorique. À consommer modérément.

Margot Hecktor, diététicienne, est notre invitée.

Les champignons sont des alliés si vous faites attention à votre ligne. Ils sont parfaits en cas de rééquilibrage alimentaire.

Les champignons stimuleraient le système immunitaire (surtout les blancs). Les champignons de Paris, souvent accommodés farcis, en fricassée, tarte ou salade sont ceux qui contiennent le plus de potassium. Ce minéral est indispensable pour entretenir le système nerveux, les fonctions musculaires et la pression sanguine. Les champignons contiennent également de la Vitamine D, précieuse pour aider à l’absorption du calcium et du phosphore dans l’organisme. L’apport de Vitamine D étant important à partir de 50 ans, il est conseillé de consommer des champignons régulièrement.

Comment les déguster

Ils se prêtent à bien des préparations et se dégustent chauds ou froids : sautés, en tourte, quiche, farcis ou pour agrémenter des pâtes.

Sans oublier qu’ils relèvent bien des plats comme le bœuf bourguignon, la blanquette de veau ou un risotto.

Champignons et compléments alimentaires

En médecine chinoise, les champignons sont de véritables trésors et des alliés santé. Le shiitaké est très utilisé en cuisine mais aussi en pharmacopée. Citons également le maïtaké et le reishi. Tous trois sont les champions de l’immunité en renforçant nos défenses naturelles. À prendre au naturel ou en gélules.

Chrystelle Devers est notre invitée. Plus d’informations sur son site chrystelledevers.wixsite.com

Légumes et fruits d’automne

Beaucoup de centenaires affirment que l’un des secrets de leur longévité est la consommation quotidienne de fraises.

Idéalement, on devrait consommer 50 à 100g de fraises natures, à jeun, 3 ou 4 fois par semaine. On dit qu’avec un peu de menthe et un filet de citron, elles sont encore meilleures. Certains esthètes et gastronomes conseillent de boire une coupe de champagne (avec modération) pour accompagner des fraises. Un mariage gustatif réussi (on dit même que cette association serait aphrodisiaque).

Pour éviter de perdre sa précieuse vitamine C, on dégustera la fraise crue plutôt que cuite. Elle contient des antioxydants appelés flavonoïdes qui seraient de puissants protecteurs du système immunitaire. C’est le lycopène, un de ces antioxydants qui lui donne sa belle couleur rouge. Lycopène que l’on retrouve d’ailleurs dans la tomate. Très peu calorique (35 kcal pour 100g), elle est parfaitement adaptée dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire. Mais il vaut mieux la manger loin des repas, comme en-cas par exemple.

Fraises : quelques précautions

Gustativement, n’équeutez pas les fraises avant de les faire tremper ou de les rincer. Elles se gorgeraient d’eau et cela risquerait d’endommager leur chair et donc leur goût.

Attention à l’urticaire, qui peut se déclencher après avoir mangé une fraise. Des démangeaisons cutanées et des petites cloques pourraient apparaître. Si c’est le cas, bannissez les fraises de vos menus.

Margot Hecktor, diététicienne nutritionniste, est notre invitée. Pour prendre rendez-vous : madietenligne.fr

En Gascogne, on baptise les enfants en leur frottant la langue avec une gousse d’ail. C’est ainsi que le roi Henri IV fut baptisé. Il garda toute sa vie l’habitude quotidienne d’en manger.

Cela lui donnait une haleine épouvantable et une odeur corporelle tenace. Mais le condiment lui donnait aussi une force virile très appréciée de la gent féminine.

Comment le déguster ?

L’idéal est de consommer l’ail cru. Cuit, il perd beaucoup de propriétés. Pour en profiter au maximum, écraser des gousses d’ail et laissez reposer au moins une à deux heures. C’est le temps nécessaire pour développer ses actifs, dont l’allicine. Si vous êtes gourmand, vous pouvez cuisiner un aïoli, délicieux avec des crudités ou du poisson. Ou frottez d’ail des toasts. Pour profiter de ses bienfaits, incorporez-le, une fois écrasé, à une vinaigrette maison pour assaisonner la salade.

Pour en avoir toute l’année, mettez de l’ail épluché en bocal avec de l’huile d’olive. Veillez à bien stériliser le bocal et à conserver le tout au réfrigérateur.

Quelques conseils

L’ail est très efficace pour expulser des vers intestinaux, acaris ou oxyures. Mangez une ou deux gousses crues par jour. Et pour éviter l’haleine fétide, croquez quelques grains de café ou mâchez des brins de persil. En externe, un morceau d’ail peut ronger une verrue ou désinfecter une plaie légère (avant d’aller consulter).

Le Dr Corinne Chicheportiche Ayache est notre invitée.

Légumes et fruits d’automne

L’oignon regorge de bienfaits pour la santé. Il contient de la vitame A, B et C mais aussi des sels minéraux en quantité : sodium, potassium, soufre, iode, fer et silice. On lui prête de grandes vertus, et ce, depuis Hippocrate, le père de la médecine. Il serait ainsi considéré comme un fortifiant et un stimulant du système nerveux et rénal.

L’oignon aurait par ailleurs des vertus antiseptiques et antibactériennes. Il aiderait aussi à une meilleure digestion et aurait pour propriété d’expulser les parasites intestinaux (oxyures, vers, etc.). Ce légume serait même aphrodisiaque.

Comment déguster l’oignon

Il se prête à bien des préparations et se déguste chaud ou froid. Il est parfait dans une tarte salée, comme une pissaladière. Et idéal l’hiver avec la recette de la soupe à l’oignon, mais aussi très goûteux cru, dans une salade verte.

Il peut être utile en cas de piqûre de guêpe. Il suffit alors de frotter un bout d’oignon sur la plaie. Il est aussi efficace pour faire diminuer une verrue. Utiliser de la purée d’oignons légèrement tiède peut par ailleurs faire mûrir un abcès ou un furoncle.

Chrystelle Devers est notre invitée.

Légumes et fruits d’automne

Les légumineuses, appelées aussi légumes secs, sont riches en glucides, ce qui en fait des aliments rassasiants. Ces glucides sont une nourriture de choix pour le cerveau et les muscles. Quant à leur index glycémique, il est bas, en dessous de 50. Idéal donc pour les sportifs mais aussi pour les personnes qui font attention à leur ligne.

100g de légumineuses cuites équivalent à 50g de viande ou de poisson. Pour les végétariens, associer des légumes secs avec du riz, du quinoa ou de la semoule est une bonne idée. Côté vitamines et minéraux, on trouve une bonne quantité de vitamine B, du fer, du zinc, du potassium et du calcium.

Quelques idées de recettes

Pourquoi ne pas remettre au menu le petit salé aux lentilles, le couscous avec ses légumes et ses pois chiches ou encore le chili con carne ? Un conseil : préférez la cocotte minute à la cuisson à l’eau. Cela réduira le temps de cuisson. Rincez bien vos légumes secs avant de les cuisiner. Et mangez les entiers plutôt qu’en purée. Cela augmente leur index glycémique, tout comme pour les pommes de terre.

Les légumineuses sont parfaites si vous devez éviter le gluten. Concernant les troubles digestifs et intestinaux, il convient de tester celles qu’on supporte le mieux. En cas de ballonnements, renvois ou flatulences, mieux vaut en limiter la consommation.

Giulia Flores est notre invitée.

Légumes et fruits d’automne

Quelles sont les épices plus utilisées ? L’anis, le basilic, la ciboulette, la coriandre, le curry, le curcuma, la cannelle, le cumin, le gingembre, l’origan, le paprika, le piment, le poivre noir et blanc, le romarin, le safran, le thym. Citons aussi l’aneth (un délice en sauce pour le poisson).

Des atouts santé indéniables

Les épices et aromates ont un fort pouvoir antioxydant. Ils protègent notre organisme des virus et renforcent notre immunité. Antiseptiques, antifongiques, elles facilitent aussi la digestion. Pour ce faire, choisissez plutôt le gingembre ou la coriandre. Le gingembre est aussi excellent contre le mal des transports. Le curcuma, parfait avec des légumes, contient de la curcumine. Mélangée à du poivre noir et de l’huile d’olive, la curcumine est mieux assimilable par le corps. Très efficace contre les douleurs articulaires, il convient d’en manger quotidiennement. Le mieux est d’acheter de la poudre bio et d’en parsemer ses plats. On lui prête également des vertus anticancérigènes.

Les épices sont également à déguster en infusions. Le thym et le romarin sont des agents anti-infectieux, à prendre en cas d’état grippal. La sauge est une alliée des femmes en période de ménopause. Elle soulage des bouffées de chaleur notamment.

Précautions d’emploi

Attention en cas de traitement médicamenteux. Par exemple, le curcuma utilisé comme épice ou colorant, peut augmenter l’action des antidiabétiques pris par voie orale et provoquer un risque d’hypoglycémie.

Élodie Sanz, diététicienne, est notre invitée. Plus d’infos sur elodie-sanz.fr

Qui n’a jamais ouvert une boîte de petits pois, de haricots verts ou de concentré de tomate pour concocter un plat ?

Les aliments sont d’abord blanchis (ébouillantés) puis soumis à un traitement appelé appertisation. 

L’appertisation, une découverte française

Soixante ans avant Louis Pasteur, c’est Nicolas Appert qui a inventé le procédé de conservation des aliments. Autodidacte et fils d’aubergiste, il travaille dans une confiserie. C’est là qu’il a commencé à faire des recherches sur les saveurs et la façon de conserver le sel, le sucre, les acides, le gras.

En 1795, il a mis de la viande et des légumes dans des bouteilles fermées hermétiquement avec du liège. Puis, il a chauffé ces bouteilles au bain-marie. En 1804, il a ouvert une conserverie à Massy. Malgré ses nombreuses inventions, il meurt en 1841 dans la misère et son corps est jeté à la fosse commune.

Quelques conseils pratiques

Préférez les conserves en bocaux que celles en aluminium. L’aluminium étant un métal lourd, des particules peuvent migrer dans certains aliments, notamment ceux acides comme la tomate. Mais en consommation occasionnelle, l’aluminium ne pose pas de problème. Mieux vaut égoutter et bien rincer les légumes en conserves. Cela éliminera pas mal de sel. Évitez aussi d’acheter des boîtes de conserves cabossées ou rouillées, même légèrement. Cela peut endommager le contenu. Des intoxications alimentaires sont également un risque.

Ne laissez pas d’aliments dans une boîte de conserve ouverte au réfrigérateur. Respectez la date limite de consommation. Jetez toute boîte dont le contenu sent fort ou a un aspect peu engageant.

Anne-Laure Possard, diététicienne nutritionniste, est notre invitée.

La différence entre la congélation et la surgélation est avant tout règlementaire : c’est la rapidité de l’abaissement de la température des produits. Le procédé de surgélation est un mode rapide de refroidissement avec une température très basse. C’est un process industriel qui accélère la prise au froid de façon à ce que l’aliment soit refroidi à cœur très rapidement. A -30° minimum.

Pour ce qui est de la congélation, le procédé d’abaissement de la température est plus lent. C’est un procédé plutôt domestique. Le congélateur est à environ -18°. La congélation permet de conserver les aliments à basse température avant leur consommation. Cela crée une réaction chimique conduisant à la cristallisation de l’eau contenue dans les aliments. Cela stoppe le développement des microbes et bactéries dangereuses pour la santé. La congélation ou la surgélation n’entraîne aucune dégradation des vitamines et minéraux, notamment des légumes bruts (non préparés).

Quelques conseils pratiques

Pour votre santé, évitez la consommation excessive de plats industriels ultra-transformés. On y trouve souvent trop d’additifs, de conservateurs, d’exhausteurs de goûts, de sel et aussi de sucre. Il est nécessaire ainsi de bien lire les étiquettes. Plus la liste est longue, plus il faut se « méfier ».

Optez plutôt pour des légumes bruts bio. Cela évite la présence de pesticides. Évitez absolument de recongeler un aliment décongelé. Casser la chaîne du froid, c’est le risque de développer des bactéries dangereuses et de s’intoxiquer.

Isabelle Torrès, diététicienne nutritionniste, est notre invitée.

Le principal souci des biscuits industriels, c’est qu’ils se composent de farine blanche, de conservateurs, d’édulcorants, d’huiles hydrogénées, de sucre ou fructose et de sel. L’idéal est de choisir des biscuits à la farine complète et avec une liste d’ingrédients limitée. Un conseil : lisez bien les étiquettes et comparez avant de choisir un paquet de biscuits.

Zéro sucre, à base de fruits, au chocolat noir, au lait, blanc, avec noisettes, au caramel, etc. Il y a tellement de choix que l’une des solutions pour contrôler les composants est de pâtisser ! Et, contrairement à une idée reçue, acheter des biscuits artisanaux n’est pas forcément synonyme d’aucune transformation. Car il arrive que les préparations basiques (dites « avant-produits ») comme les fonds de tartelettes, les coques ou poudres de farine et de sucre, fruits secs et au sirop soient d’origine industrielle.

Apports glucidiques conseillés

Il existe néanmoins une situation où manger quelques biscuits va permettre de recharger les batteries : lors d’une activité sportive. Un biscuit sec accompagné d’une boisson saine à la fin d’un effort physique intense peut en effet être une bonne idée. 

Évidemment, les biscuits industriels sont à limiter en cas de diabète et d’obésité. Pour les jeunes enfants, une tranche de bon pain complet avec du miel ou un ou deux carrés de chocolat noir peut être une bonne alternative.

Anne-Laure Possard, diététicienne nutritionniste, est notre invitée. Plus d’infos sur son site Internet.