C’est un sacré challenge que s’apprête à relever Fabien Devilliers. En effet, le jeune homme a décidé de se lancer dans L’Aventure Mémorielle.
Un défi sportif de 3 000 kilomètres à vélo à travers l’Europe, de Gurs, dans les Pyrénées-Atlantiques en France, jusqu’à Auschwitz en Pologne, en passant notamment par Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), le plateau des Glières (Haute-Savoie), Strasbourg ou encore Berlin.
“Un devoir d’idéalisme”
« L’Aventure Mémorielle », c’est aussi et surtout un moyen de rendre hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale et d’entretenir le souvenir. Un engagement citoyen pour contribuer au devoir de mémoire, en partageant et en échangeant aussi avec les jeunes générations. Car Fabien va s’arrêter au cours de son périple pour rencontrer les élèves dans les écoles primaires, les collèges et les lycées.
« Le devoir de mémoire, explique Fabien Devilliers, c’est une obligation de se souvenir de ce qui s’est passé, pour éviter que ça se reproduise. Et c’est peut-être, aussi, perpétuer des valeurs, et un idéal. En ce sens, j’aime bien la phrase de Stéphane Hessel, ancien résistant d’origine allemande et diplomate français, qui disait “Il fallait être idéaliste”. Et je pense qu’au-delà du devoir de mémoire, c’est un devoir d’idéalisme que nous avons aujourd’hui et surtout dans ces périodes les plus sombres. Pour moi, c’est quelque chose qui est tourné vers le passé et le souvenir, mais aussi tourné vers l’avenir pour se dire : on ne veut plus jamais ça. »