Traditionnellement, le didgeridoo est fabriqué à partir d’une branche d’eucalyptus creusée par les termites au nord de l’Australie. Cette branche est ensuite coupée, polie et peinte par les aborigènes.
Grégory est devenu la référence en France de cet instrument, il lui consacre même un site internet sur lequel il distille ses conseils et sa passion.
« En 1999, lors de journées portes ouvertes dans mon ancien lycée, j’ai vu un professeur jouer du didgeridoo et je me suis senti comme appelé par lui », raconte Grégory.
Quelques années plus tard, il décide de prendre un avion pour l’Australie pour aller trouver son propre didgeridoo. Il est alors accueilli par un clan aborigène qui va lui transmettre son savoir au fil des années.
« Le digeridoo est considéré comme le plus vieil instrument du monde. On ne peut pas le dater car c’est du bois. Mais il existe des peintures rupestres en Australie qui illustrent des Aborigènes en train de jouer de cet instrument », s’émerveille encore ce passionné.
PVC ou aspirateur
Pour chercher les didgeridoos, il va dans le bush australien en respectant les règles des Aborigènes. Tout est très codifié et Grégory doit apprendre au rythme de ce qu’il a le droit de faire là-bas. « Une fois que l’aborigène repère un eucalyptus qui est creux il va couper à la hache une branche de l’arbre », explique-t-il.
Grégory, qui adore transmettre et partager son expérience, explique que, pour commencer, il n’est pas nécessaire d’avoir un vrai didgeridoo. Il est possible de s’entraîner avec un tube de PVC ou un tuyau d’aspirateur.