AirZen Radio – 1ère radio 100% positive
EN DIRECT
AirZen Radio
1ère radio 100% positive

Une équipe de chercheurs suisses a démontré qu’il était possible de transformer des cauchemars en rêves agréables avec un simple accord de piano.

La capacité de la musique à influencer nos émotions et notre bien-être a ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine du sommeil. Cette découverte fascinante révèle ainsi l’impact positif d’un accord de piano spécifique sur nos expériences nocturnes.

Les cauchemars, des phénomènes courants et troublants

Les cauchemars peuvent perturber le sommeil et le bien-être émotionnel. Cependant, cette découverte propose une intervention musicale simple pour atténuer leurs effets négatifs. Des chercheurs de l’Université de Genève ont en effet identifié un accord de piano spécialement composé. Lorsque celui-ci est joué pendant la phase de sommeil paradoxal, il a le pouvoir de transformer les cauchemars en rêves plus agréables.

Les chercheurs ont mené cette étude auprès de participants qui rapportaient des cauchemars récurrents et intenses. Ils ont alors joué un accord de piano pendant le sommeil des participants. Résultat : une diminution significative de l’intensité émotionnelle des cauchemars. Cela a permis aux participants de vivre des rêves plus positifs et apaisants.

Une découverte prometteuse

Cette découverte est particulièrement prometteuse car elle offre une approche non pharmacologique pour traiter les cauchemars. La musique a le pouvoir d’agir sur nos émotions et notre subconscient, ce qui ouvre des perspectives fascinantes dans le domaine du sommeil et de la gestion des troubles liés aux cauchemars.

L’influence de la musique sur notre bien-être va bien au-delà du sommeil. Écouter de la musique peut avoir un impact positif sur notre humeur, réduire le stress et favoriser la relaxation.

La musicothérapie peut nous aider

La musique est également utilisée dans le domaine de la musicothérapie, une approche thérapeutique qui exploite les bienfaits de la musique pour améliorer la santé mentale et émotionnelle.

Entretien avec Coralie Danlos, musicothérapeute.

L’aquarium de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) est bien plus qu’un simple aquarium. Le lieu propose une approche tournée vers la protection de la biodiversité, avec une vocation pédagogique. Le Biodiversarium se distingue des autres installations du même genre.

Dès l’instant où vous franchissez ses portes, vous êtes transporté dans un monde sous-marin incroyable. La mise en scène ingénieuse crée une atmosphère immersive. Les visiteurs se sentent comme des explorateurs marins, prêts à découvrir les secrets cachés dans les profondeurs de l’océan. Cette approche ludique stimule l’imagination, suscitant l’intérêt pour la science marine dès le plus jeune âge.

Plus qu’un simple divertissement

Le rôle de l’aquarium scientifique est très important. Il est en effet un centre de recherche et d’éducation, ce qui en fait une véritable institution scientifique. Les biologistes marins, les océanographes et les chercheurs s’y retrouvent pour étudier de près la vie marine locale. Des projets de recherche novateurs sont menés dans ses laboratoires, contribuant à l’enrichissement des connaissances scientifiques mondiales.

L’aquarium affiche aussi aussi son engagement et ses actions pour protéger la biodiversité. À travers des programmes de conservation ciblés, l’équipe du Biodiversarium œuvre pour la préservation des espèces marines menacées et la restauration des écosystèmes fragiles. Les visiteurs sont par ailleurs invités à devenir des acteurs de la protection de l’environnement en comprenant les enjeux et en participant à des initiatives de sensibilisation. Des ateliers scientifiques comme la Pêche au plancton sont aussi organisés pour ensuite procéder à des observations au microscope.

Restaurer les récifs coralliens

Le Biodiversarium participe aussi activement à la restauration des récifs coralliens. En collaboration avec des organismes de recherche et des ONG, l’aquarium a ainsi développé des techniques novatrices pour la culture de coraux en laboratoire, contribuant à la régénération des écosystèmes coralliens menacés.

Outre son engagement dans la conservation, le Biodiversarium se veut un lieu d’apprentissage accessible à tous. Les expositions interactives, les ateliers éducatifs et les conférences publiques favorisent la transmission des connaissances scientifiques au grand public. Cette démarche éducative permet de sensibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux actuels et d’encourager leur engagement en faveur de la biodiversité.

L’aquarium scientifique de Banyuls joue également un rôle crucial dans la sensibilisation à la préservation des espèces locales. En mettant en valeur les espèces marines indigènes de la Méditerranée, il attire l’attention sur la richesse et la fragilité de ces écosystèmes uniques. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir et apprécier la faune et la flore locales, tout en prenant conscience de leur rôle essentiel dans l’équilibre écologique.

Chaque jour, des astronomes passionnés scrutent l’univers avec dévouement et ingéniosité. Et ils vienennt de faire d’étonnantes découvertes. Une seconde « Lune » serait en orbite autour de la Terre. Et un trou noir, plus proche de nous, que ce que nous le pensions.

Des chercheurs ont découvert une quasi-Lune en orbite autour de la Terre depuis des millénaires. Cette quasi-Lune est en réalité un astéroïde qui a été capturé par notre planète. Sa taille est estimée à quelques dizaines de mètres de diamètre. Les scientifiques pensent que cette quasi-Lune pourrait rester en orbite autour de la Terre pendant plusieurs siècles encore. Cette découverte offre une opportunité unique d’étudier de près un astéroïde et d’en apprendre davantage sur notre système solaire. Cependant, les chercheurs soulignent qu’il s’agit d’un phénomène rare et que cette quasi-Lune n’est pas visible à l’œil nu.

Une découverte importante pour l’histoire du système solaire

L’astéroïde 2023 FW13 pourrait permettre aux scientifiques d’en apprendre davantage sur l’histoire de notre système solaire et sur les objets qui l’ont traversé au fil du temps.

Une occasion unique d’étudier les caractéristiques de cet astéroïde de près, ce qui pourrait nous aider à mieux comprendre la composition des astéroïdes en général.

Découverte du trou noir le plus proche de la Terre

En parallèle, une autre équipe de chercheurs a annoncé la découverte d’un trou noir situé à proximité de la Terre. Ils ont pour ceci analysé des observations minutieuses du télescope spatial Hubble. Ce trou noir, “TB-1”, se trouve dans la constellation d’Ophiuchus de la Voie lactée. Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient que les trous noirs étaient principalement situés au centre des galaxies, mais cette découverte remet en question cette théorie.

TB-1 est un trou noir de taille modeste, avec une masse estimée à environ quatre fois celle de notre Soleil. Il est situé à environ 1 500 années-lumière de la Terre, ce qui en fait l’un des trous noirs les plus proches jamais détectés. Les astronomes sont fascinés par cette découverte car elle offre une occasion unique d’étudier de près les caractéristiques et le comportement d’un trou noir. De plus, la proximité de TB-1 pourrait permettre de développer de nouvelles méthodes pour observer les trous noirs et approfondir notre compréhension de ces objets célestes énigmatiques.

Deux découvertes surprenantes

Ces deux découvertes démontrent l’importance de l’exploration de l’univers. Et l’impact que cela peut avoir sur notre compréhension de l’espace et de notre place.

En effet, l’exploration spatiale et l’observation astronomique permettront sans aucun doute de faire de nouvelles découvertes passionnantes dans les années à venir. Explications avec Olivier Sanguy de la Cité de l’espace.

Avec les progrès technologiques et la multiplication des missions spatiales prévues dans les années à venir, le retour sur la Lune est plus proche que jamais. Le retour de l’homme sur notre satellite n’est plus qu’une question de temps.

Depuis les temps anciens, la Lune a été le sujet de mythes, de légendes et de nombreuses recherches scientifiques. Mais après les missions Apollo, dans les années 1960 et 1970, l’exploration lunaire a pris un peu de recul. Laissant place à des missions spatiales plus lointaines.

Retour sur la Lune

Plusieurs pays, dont les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Inde, ont exprimé leur volonté de retourner sur la Lune. La NASA, l’agence spatiale américaine, a annoncé son programme Artemis, qui vise à envoyer des astronautes sur la Lune d’ici 2025. La Chine a également fait d’énormes progrès dans son programme spatial et a déjà réussi à atterrir un rover sur la face cachée de la Lune en 2019.

Ces initiatives démontrent un intérêt renouvelé pour l’exploration lunaire et une course vers la conquête de notre satellite naturel.

Qu’est-ce qui motive ce retour en force sur la Lune ?

Tout d’abord, la Lune offre un terrain d’entraînement idéal pour les missions spatiales à long terme. Étant si proche de la Terre, elle permet des communications quasi en temps réel et facilite les opérations de secours en cas d’urgence. De plus, la Lune pourrait servir de base pour des missions futures vers Mars et au-delà. Établir une présence humaine permanente sur la Lune permettrait de développer les technologies nécessaires à l’exploration spatiale lointaine. Et d’ouvrir de nouvelles possibilités pour l’avenir de l’humanité dans l’espace.

Outre les motivations scientifiques et technologiques, l’exploration lunaire suscite également un fort intérêt économique. Les ressources présentes sur la Lune, telles que l’hélium-3, qui pourrait être utilisé comme carburant pour la fusion nucléaire, ou les minéraux rares pourraient ouvrir de nouvelles perspectives industrielles. De nombreuses entreprises privées, comme SpaceX d’Elon Musk, ont également manifesté leur intérêt pour l’exploitation des ressources lunaires et la création d’une économie spatiale.

Une simulation de décollage vers la Lune pour le public

Dans cette perspective d’un retour sur la Lune, la Cité de l’Espace, à Toulouse, se prépare à jouer un rôle essentiel. Avec son nouveau projet ambitieux, LuneXplorer.

Une exposition interactive qui permettra aux visiteurs de découvrir les missions passées et futures sur la Lune. Mais également d’embarquer à bord d’un simulateur de décollage et de voyage vers la Lune.

BathyBot est le premier robot des profondeurs de la Méditerranée. Il vient de débuter sa longue mission depuis le 19 avril dernier à 2400 mètres sous la surface.

Cette avancée technologique majeure ouvre de nouvelles perspectives dans l’exploration des fonds marins et la compréhension des écosystèmes méconnus.

Les missions de BathyBot

Ce robot sous-marin est accompagné d’un récif artificiel et d’une batterie d’instruments scientifiques. Grâce à eux, il étudiera la biodiversité, la bioluminescence et les processus biogéochimiques de cette région encore largement inexplorée.

BathyBot est le fruit d’une recherche scientifique approfondie et d’une expertise technique de pointe. Ses capteurs sophistiqués lui permettent de mesurer une multitude de paramètres. La température, la salinité, la vitesse du courant, la concentration en oxygène. Grâce à une caméra hyper-sensible, il peut également analyser la bioluminescence environnante. Et offre ainsi un regard inédit sur les organismes vivant dans ces profondeurs obscures.

L’objectif principal de BathyBot est d’étudier la biodiversité des grands fonds marins et d’observer l’impact des mouvements d’eau sur ces écosystèmes fragiles. De plus, le robot contribuera à mieux comprendre le cycle du carbone et son évolution. Mais aussi l’acidification des eaux profondes. Grâce à sa connexion haut-débit, il transmettra les données collectées en temps réel.

Un récif embarqué

Une des particularités de la mission de BathyBot réside dans la présence d’un récif artificiel baptisé BathyReef, placé aux côtés du robot. Ce récif offre une large surface colonisable pour les organismes marins. Grâce à cette structure complexe et bio-inspirée, les scientifiques espèrent observer la colonisation progressive du récif par une variété d’espèces. Ce suivi de la colonisation d’un récif artificiel immergé volontairement à de telles profondeurs constitue une première mondiale.

En résumé, BathyBot marque une avancée majeure dans l’exploration des fonds marins de la Méditerranée. Ce premier robot scientifique installé de façon permanente à 2400 mètres de profondeur permettra aux chercheurs d’observer la biodiversité, la bioluminescence et les processus biogéochimiques de cette région encore largement méconnue.

BathyBot fournira ainsi des données précieuses pour mieux comprendre et préserver ces écosystèmes fragiles. Cette mission ouvre la voie à de nouvelles découvertes. Et contribue à l’expansion des connaissances sur les fonds marins.

Le 3 mai 2023 restera une date importante dans l’histoire de l’exploration spatiale. En effet, ce jour-là, une équipe de scientifiques a annoncé avoir réussi à percer un mystère de la Lune qui durait depuis des décennies : sa structure interne.

Grâce à des techniques de pointe, ils ont enfin réussi à déterminer que la Lune possède un noyau solide et un noyau fluide, comme la Terre.

Une avancée majeure dans notre connaissance de la Lune

Cette découverte majeure ouvre la voie à de nouvelles recherches sur notre satellite naturel et permettra de mieux comprendre son évolution.

La Lune a toujours fasciné les êtres humains et sa découverte a été un moment clé de l’histoire de l’humanité. Mais, malgré les avancées technologiques et les missions spatiales, il reste encore beaucoup à apprendre sur ce satellite naturel. La découverte d’un noyau solide représente donc une avancée majeure dans notre connaissance de la Lune. En effet, cela permettra de mieux comprendre son histoire et son évolution, ainsi que l’impact que cela a eu sur le système solaire dans son ensemble.

Une découverte qui explique la présence de fer

Mais cette découverte n’est pas la seule à avoir été faite par l’équipe de scientifiques. En effet, ils ont également pu mettre en évidence des données qui permettent d’expliquer la présence de matériaux riches en fer dans la croûte lunaire. Cette découverte est également très importante, car elle ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation de ces ressources en vue de missions spatiales futures.

La découverte de la structure interne de la Lune représente une avancée majeure dans notre connaissance de notre satellite naturel. Elle permettra de mieux comprendre son histoire et son évolution, ainsi que l’impact qu’elle a eu sur le système solaire dans son ensemble. Cette avancée ouvre également de nouvelles perspectives pour l’exploitation des ressources de la Lune dans le futur.

Voici quelques explications d’un des chercheurs de l’équipe qui a fait cette découverte : Arthur Briaud, au CNRS.

Le projet HARP de la NASA est un projet de recherche participatif, visant à impliquer le public dans la recherche en héliophysique. Cette branche de la physique étudie le comportement du Soleil, de l’espace interplanétaire et de l’environnement spatial de la Terre. Le projet HARP utilise la musique et l’art sonore pour rendre la science plus accessible et impliquer le public dans la recherche scientifique.

Le projet HARP se compose d’une série d’expériences en laboratoire et de missions spatiales. Le but de ce projet est de mieux comprendre les ondes électromagnétiques qui se propagent dans l’espace. Et d’étudier les interactions entre ces ondes et les particules chargées qui composent l’environnement spatial. Les résultats de ces études pourraient aider à prédire les perturbations dans les communications spatiales. Et, peut-être, de mieux comprendre l’impact des éruptions solaires sur l’environnement terrestre. Le public est invité à participer à ce projet en écoutant et décrivant les ondes sonores collectées par les missions spatiales de la NASA. Le son est à écouter ici.

Le projet HARP est l’opportunité pour le public de participer à la recherche scientifique en utilisant l’art et la musique pour explorer des sujets complexes en héliophysique. Il offre également une occasion pour les écoles et les communautés de s’engager dans des projets scientifiques passionnants et éducatifs.

Comment fonctionne le projet HARP ?

Le projet HARP utilise une technique appelée audification pour transformer les données scientifiques en sons musicaux. L’audification consiste à prendre des données scientifiques et à les convertir en un son audible. Cette technique a été utilisée pour transformer des données de la NASA en musique qui peut être écoutée par le public.

Si vous êtes intéressé pour participer, rendez-vous sur le site de la NASA, tendez l’oreille pour écouter ces sons. Et vous pourrez peut-être aider les chercheurs à repérer des caractéristiques intéressantes contenues dans ces ondes. Et pourquoi pas même déceler des nouvelles sonorités que personne n’aurait pu entendre.

Voici quelques explications avec le spécialiste de l’actualité spatiale à la Cité de l’espace, Olivier Sanguy. 

Rendre la vue aux personnes atteintes de cécité : c’est désormais possible, grâce à la technique innovante de la « sonogénétique ». Serge Picaud et son équipe de recherche internationale viennent de développer cette méthode dans leur laboratoire.

La thérapie sonogénétique se décompose en deux temps. Elle consiste d’abord à modifier génétiquement certains neurones afin de pouvoir les activer à distance par des ultrasons. Puis, convertir les images de l’environnement en ondes ultrasonores pour stimuler le cortex visuel et restaurer la vue chez les patients atteints d’atrophie du nerf optique.

Une méthode efficace

Les résultats des tests montrent que cette méthode est efficace pour induire une réponse comportementale associée à une perception lumineuse. Cette découverte offre de nouvelles perspectives de traitement pour les personnes aveugles atteintes d’atrophie du nerf optique.

La thérapie sonogénétique est une solution pour redonner la vue aux patients qui ont perdu la connexion entre leurs yeux et leur cerveau lors de pathologies telles que le glaucome, la rétinopathie diabétique, les neuropathies optiques héréditaires ou alimentaires.

Les ultrasons peuvent accéder à des tissus en profondeur, cibler des zones très précises et stimuler uniquement les neurones porteurs du canal mécano sensible. Cette méthode offre une haute résolution spatiotemporelle et n’exige aucun contact physique avec le cerveau. Les résultats prometteurs de cette méthode donnent de l’espoir pour les personnes atteintes de cécité. Et peut-être même dans d’autres applications localisées.

La start-up toulousaine EyeLights est spécialisée dans les technologies de réalité augmentée. Elle s’inspire notamment de technologies militaires, qu’elle met au service de la sécurité des usagers de la route. Elle vient d’ailleurs de développer une technologie novatrice, EyeRide, qui consiste en un système de projection adaptable sur tous les casques de moto. EyeRide est un système de réalité augmentée pour la sécurité des motards.

Ce système de projection, également appelé tête haute, peut directement s’intégrer dans tout type de casque. Il permet de projeter des informations de navigation, telles que le GPS, ainsi que toutes les fonctionnalités de votre smartphone, directement à hauteur d’œil sur un prisme transparent. Ainsi, il n’est plus nécessaire de baisser la tête pour regarder le guidon ou votre téléphone portable.

Une technologie innovante

Cette technologie innovante permettra aux motards de suivre plus facilement les instructions de navigation. Sans avoir à quitter la route des yeux. Elle leur permettra également d’avoir accès à leurs applications favorites. Par exemple le GPS, les appels, la musique, sans avoir à sortir leur téléphone portable.

Cela représente une avancée considérable en matière de sécurité routière, car elle réduit les risques d’accident causés par la distraction. La sécurité routière a d’ailleurs validé ce dispositif, qui est également homologué aux normes européennes.

Pour en savoir plus sur cette technologie, nous avons interviewé Thibaut Aglioni, de la start-up EyeLights. Selon lui, EyeRide est le fruit de plusieurs années de recherche et de développement. Il estime que cette technologie représente un tournant majeur dans l’histoire des casques de moto, car elle permet d’augmenter la sécurité des motards tout en leur offrant une expérience de conduite inégalée.

Cette technologie EyeRide d’EyeLights représente une avancée considérable en matière de sécurité routière pour les motards. Elle leur permet d’avoir accès à des informations cruciales sans avoir à quitter la route des yeux. Cette innovation pourrait bien changer la façon dont nous conduirons nos motos dans le futur.

La science et l’univers du jeu, travaillant main dans la main, dans un but thérapeutique. C’est la mission de Game In Lab. Un laboratoire de recherche scientifique créé par Asmodee : société créatrice de jeux de société. Ce laboratoire a pour mission de mener des études sur les jeux, en se concentrant sur les aspects scientifiques et cognitifs liés à leur pratique. Les chercheurs du Game In Lab cherchent à comprendre comment les jeux de société peuvent améliorer les fonctions cognitives des joueurs, ainsi qu’à développer de nouveaux jeux qui permettent de travailler des compétences spécifiques. Les résultats des recherches menées au Game In Lab sont utilisés pour améliorer la conception des jeux et pour promouvoir les bienfaits des jeux sur la santé mentale et cognitive.

Car leur pratique régulière aurait de nombreux bénéfices selon la science. Par exemple, ils amélioreraient la mémoire, la concentration, l’analyse, la flexibilité mentale ou encore la créativité. Léa Martinez, doctorante à l’université de Poitiers, et chercheuse au laboratoire Game In Lab chez Asmodee, se concentre sur la recherche de ces avantages.

Socialisation par le jeu

En plus des avantages cognitifs, les jeux de société favorisent la socialisation, la communication et l’entraide. Ces activités peuvent également renforcer les liens sociaux et améliorer l’estime de soi. Les jeux de société sont donc une activité très bénéfique pour tout le monde, quels que soient l’âge et les capacités cognitives.

Les jeux de société sont également utilisés comme outil éducatif pour les enfants et comme moyen de maintenir les fonctions cognitives chez les personnes âgées. Par exemple, les échecs peuvent aider à développer la pensée critique, la planification et la prise de décisions rapide, tandis que le Scrabble peut améliorer la mémoire, la créativité et la communication. Le Bridge et le Poker sont également utiles pour développer la concentration, la flexibilité mentale et la pensée rapide.

Finalement, jouer à des jeux de société est une activité amusante et bénéfique pour tous. Cela peut aider à améliorer son cerveau, renforcer les liens sociaux et améliorer sa qualité de vie. Alors, la prochaine fois que vous cherchez une activité amusante, pensez à sortir un jeu de société : c’est bon pour la santé !

Capté par plusieurs satellites, le 9 octobre 2022, le sursaut gamma GRB 221009A passionne les astrophysiciens. Pour quelle raison ? Car il s’agit d’un des plus proches et d’un des plus intenses sursauts gammas jamais captés. Un sursaut gamma est une libération colossale d’énergie et de lumière, souvent provoquée par une explosion d’étoile.

Depuis, les scientifiques travaillent sans relâche à analyser toutes les données. Et parmi ces scientifiques, Thomas Hussenot du laboratoire de physique des 2 infinis et Pierre-Alexandre Duverne, chercheur en astroparticule et cosmologie. Ils nous expliquent les enjeux de cette passionnante découverte qui permet aux scientifiques du monde entier de travailler main dans la main.

Un événement extrêmement lumineux

Les premières analyses indiquent que GRB 221009A est l’un des sursauts gamma les plus lumineux jamais observés. Ce phénomène est généré par l’explosion d’une étoile massive, appelée supernova. La quantité d’énergie libérée lors de cette explosion est phénoménale. Les scientifiques estiment que l’énergie libérée était supérieure à celle émise par des milliards de soleils en une seule seconde.

Les données recueillies par les satellites ont également révélé que le sursaut gamma provenait d’une galaxie lointaine, située à plus de 10 milliards d’années-lumière de la Terre. Cette découverte est d’une importance capitale pour comprendre l’histoire de l’univers.

D’après les astrophysiciens, cette découverte pourrait avoir des implications importantes pour notre compréhension de l’univers. D’ailleurs, l’analyse de ce sursaut gamma pourrait aider à comprendre comment les premières étoiles se sont formées dans l’univers.

Le sursaut gamma est un phénomène rare, mais extrêmement important pour la recherche en astrophysique. Il peut fournir des informations cruciales sur l’histoire de l’univers et les processus qui ont conduit à la formation des galaxies et des étoiles. Les scientifiques continueront à travailler sur les données recueillies par les satellites pour mieux comprendre ce phénomène fascinant.

La découverte de GRB 221009A est ainsi un événement majeur pour la communauté scientifique. Les mystères de l’univers sont loin d’être résolus, mais cette découverte représente un pas important dans la bonne direction.

Des scientifiques de l’institut américain Johns Hopkins ont peut-être trouvé la clé contre les piqûres de moustiques. Grâce à leur étude publiée dans la revue “Cell Reports“, ils ont réussi à « cartographier » des récepteurs présents sur les antennes des moustiques. Ces récepteurs leur permettent de détecter des odeurs « accueillantes » sur notre peau.

Ces découvertes pourraient aider à développer de nouveaux répulsifs puissants contre les moustiques, ce qui est essentiel pour protéger les populations des maladies transmises par ces insectes. Cela pourrait également nous aider à les dégoûter de notre peau.

Le professeur Claudio Lazzari est spécialiste des moustiques et membre de l’institut de recherche sur la biologie de l’insecte. Il explique que les moustiques ont des cibles favorites en raison de ces récepteurs. Les chercheurs de l’Institut John Hopkins ont identifié certains de ces récepteurs présents sur les cellules des moustiques.

Ces découvertes sont d’une grande importance car elles pourraient nous aider à mieux comprendre comment les moustiques choisissent leurs victimes. Mais également comment nous pourrions nous en protéger. Cela pourrait également permettre de prévenir la transmission de maladies dangereuses, telles que la dengue, le virus Zika et le paludisme, transmis par les moustiques.

Cette avancée scientifique est une très bonne nouvelle pour la santé publique et pourrait sauver des milliers de vies chaque année.

La bactérie Bordetella Pertussis est responsable d’une des maladies infectieuses les plus dangereuses, chez le nourrisson et les personnes fragiles : la coqueluche. Elle fait d’ailleurs partie des maladies les plus contagieuses au monde, bien loin devant le Covid-19. Cependant, la coqueluche bénéficie d’un vaccin pour prévenir la maladie et notamment éviter sa transmission aux nourrissons très à risque. Malgré tout, la bactérie continue de circuler car la vaccination ne protège pas à vie contre l’infection. Mais des scientifiques viennent de mettre au point un vaccin nasal plus efficace contre la coqueluche.

Cette équipe de recherche internationale est dirigée par Camille Locht, directeur de recherche Inserm au sein du Centre d’infection et d’immunité de Lille (Inserm/Institut Pasteur de Lille/Université de Lille/CHU de Lille/CNRS). Dans un essai clinique de phase 2, l’équipe vient de démontrer l’efficacité et la sûreté chez l’adulte d’un nouveau vaccin nasal contre la coqueluche. Ce nouveau vaccin, capable d’empêcher la colonisation bactérienne des voies respiratoires, permettrait de briser les chaînes de transmission épidémiques de la maladie.

Ce vaccin nasal permet ainsi d’agir au plus près du site d’entrée de la bactérie responsable de la coqueluche, en lui claquant la porte au nez.

En attendant les dernières phases de test et la mise à disposition sur le marché de ce nouveau vaccin, les scientifiques recommandent vivement de continuer à se faire vacciner avec les vaccins existants qui sont très efficaces contre la maladie.  

L’asthme allergique touche des millions de personnes à travers le monde. Et les chiffres sont en constante augmentation, en même temps que l’industrialisation se développe. Mais une équipe de scientifiques (Inserm, CNRS, université Toulouse III-Paul Sabatier, Institut Pasteur, NEOVACS) développent et testent un nouveau vaccin qui serait particulièrement efficace.

Alors, bientôt un vaccin contre l’asthme allergique ? Dans leur dernière étude, les équipes ont montré que ce vaccin permettait la production d’anticorps capables de neutraliser des protéines immunitaires humaines, les cytokines IL-4 et IL-13. Ces protéines sont les clés du déclenchement de l’asthme allergique. On peut d’ailleurs retrouver les résultats dans la revue “Allergy“.

L’équipe de chercheurs doit désormais lancer des essais cliniques, mais le vaccin s’annonce déjà très prometteur. Car il pourrait également permettre de lutter contre les allergies alimentaires, de plus en plus fréquentes, et ainsi désensibiliser les personnes atteintes.

Alors, allergies au pollen, aux acariens, au gluten, aux arachides… Bientôt de l’histoire ancienne ? Voici les réponses de Laurent Réber, directeur de recherches de l’équipe qui a développé ce vaccin.

L’INRAE joue un rôle crucial dans la recherche sur l’alimentation du futur. En se basant sur les recommandations actuelles, à retrouver sur le site mangerbouger.fr, les scientifiques réfléchissent aux options qui nous permettront de végétaliser nos assiettes. Pour ceci, nous devrons réduire notre consommation de viande.

Parmi les différentes options pour nourrir la planète, les insectes. Ils sont naturellement riches en protéines, lipides, acides gras, fibres, et oligo-éléments. Autre atout non négligeable, est qu’ils ont besoin de beaucoup moins d’eau pour leur élevage que le bétail.

Autre piste également, les aliments fermentés présentent énormément d’avantages : goût, conservation, atout santé. Comme l’explique Monique Axelos, directrice scientifique alimentation et bioéconomie, les aliments fermentés sont « un atout majeur pour une alimentation plus durable et pour accompagner les transitions alimentaires ».

Une prise de conscience

Les scientifiques travaillent également à la recherche sur la viande de culture. Elle permettrait de ne plus tuer d’animaux et ainsi de limiter l’impact de leur élevage.

Dans tous les cas, le but est donc de végétaliser notre assiette. Réduire notre proportion de viande aura un effet bénéfique sur notre santé et sur celle de notre planète. 

Benjamin Allès, chercheur en nutrition pour l’INRAE, constate d’ailleurs une prise de conscience chez les consommateurs sur la végétalisation de l’alimentation. « On voit cette prise de conscience dans nos études. L’environnement devient la motivation numéro 4 après la première motivation qui est le goût […] L’environnement, qui n’était pas souvent cité jusqu’il y a encore quelques années, l’est de plus en plus dans les motivations des gens. »

Il y a quelques semaines, à Paris, se tenait le Salon international de l’agriculture. Une véritable vitrine des innovations et des produits de la ferme en France. L’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture l’alimentation et l’environnement) y tenait un stand pédagogique sur le thème de l’alimentation saine et durable.

Ainsi, l’INRAE présentait ses recherches actuelles en matière d’alimentation. Une alimentation qui doit être rééquilibrée, car les protéines animales sont encore beaucoup trop présentes dans nos assiettes. Pour améliorer notre santé et notre impact sur la planète, nous devons baisser notre consommation de produit animal. En réduire les proportions, en l’alternant avec des protéines végétales.

Insectes, aliments fermentés…

Selon Benjamin Allès, chercheur en nutrition, le but n’est pas de tout arrêter et de se passer de viande, mais bien de réduire et rééquilibrer notre consommation. «. C’est déjà quelque chose qui peut être très bénéfique pour notre propre santé, mais aussi pour celle de la planète. »

Végétaliser notre assiette est donc l’enjeu de l’alimentation du futur. Les chercheurs travaillent ainsi à la recherche pour une alimentation du futur, meilleure pour la santé et plus durable. Parmi les solutions : augmenter les protéines végétales et leur forme pour séduire à nouveau le public. Parmi les pistes envisagées par les chercheurs : l’augmentation des protéines végétales, la consommation d’insectes, mais également donner plus de place aux aliments fermentés. Toutes les informations sur les recommandations alimentaires actuelles sont sur le site mangerbouger.fr.

Comme dans un film ou une série prenante, on pourrait dire « inspiré d’une histoire vraie ». Car cette BD “La Cerise dans le Labo” (EDP sciences) est en effet la véritable histoire de 13 femmes de science inspirantes.

L’occasion de mettre en lumière des destins de scientifiques, et peut-être de créer de futures vocations chez les jeunes femmes. Le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) a eu l’idée de cette bande dessinée. Le CEA est un centre de recherche scientifique majeur dans divers domaines. Comme, par exemple, l’énergie bas carbone, le numérique, les sciences de la vie et de la santé. Mais également les technologies pour la médecine du futur, la défense, la sécurité, et bien d’autres.

La cerise dans le labo couverture

Les rôles du CEA sont donc tournés vers l’avenir. Tout comme sa façon de mettre ici en lumière ces femmes scientifiques. Une bande dessinée que l’on retrouve également en podcast, sur les plateformes de streaming.

La Cerise dans le Labo est l’occasion de découvrir les histoires passionnantes de 13 femmes scientifiques. Le tout avec le coup de crayon de 13 illustratrices différentes. Pour partager avec nous le droit de se tromper, de douter, mais aussi la joie de réussir et de découvrir !

Marie Ange Folacci, porte-parole du CEA, nous parle de cette BD.

Exploration spatiale, découverte de l’univers, recherche de vie extraterrestre, développement de l’habitation sur Mars et sur la Lune… La NASA vient de dévoiler quatorze idées visionnaires, quatorze projets futuristes et insolites. Ces idées novatrices viennent de lui être présentées, lors d’un appel à projets. Ces nouveaux concepts futuristes pourraient bien changer notre avenir, s’ils venaient à voir le jour.

Cette opération s’appelle la NIAC, pour Nasa Innovative Advanced Concept. Ce qui signifie en français : les concepts innovants avancés de la NASA. Ils sont, en quelque sorte, le moyen pour la NASA de ne pas s’enfermer dans ses propres domaines de recherche. Et d’ouvrir sa réflexion à d’autres domaines, en s’entourant d’équipes de recherche et de sociétés extérieures.

Parmi ces 14 idées, la NASA n’en sélectionnera qu’une seule, pour lui fournir un financement et la développer. Pour citer quelques exemples de ces projets fous : un gazoduc pour véhiculer l’oxygène sur la Lune. Mais aussi une sonde chauffée à énergie nucléaire pour percer les calottes des planètes glacées. Un nouveau système de propulsion par faisceaux de particules microscopiques pour voyager plus loin dans l’espace. Ou encore des bâtiments qui se construisent seuls, grâce à des champignons et des cyanobactéries.

Des projets, plus futuristes et insolites les uns que les autres, dont nous parlons avec le spécialiste des questions spéciales à la Cité de l’espace de Toulouse, Olivier Sanguy.

2022 a été l’année record pour le nombre de décollages vers l’orbite terrestre, avec pas moins de 186 lancements ! Soit 40 de plus qu’en 2021. La raison est simple : la multiplication de mises en orbite de satellites, ou leur entretien. Mais également le lancement de sondes d’exploration vers d’autres planètes, ou la mise en service de télescopes. 2023 devrait faire encore mieux et s’annonce comme l’année phare pour la conquête spatiale.

L’espace est un moyen pour l’humanité d’en savoir plus sur nos origines et l’univers qui nous entoure. Mais également de mieux comprendre notre propre planète Terre pour en relever les défis qui se présentent à nous. C’est un des principaux enjeux de la conquête spatiale.

Des missions inédites

Parmi les principales missions que l’on suivra de près cette année, le vol du monumental Starship, avec ses 5 000 tonnes au décollage ! On s’enthousiasmera aussi du départ de plusieurs missions d’exploration, dont JUICE (JUpiter ICy moons Explorers) de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). La première mission européenne vers la plus grosse planète du système solaire.

La NASA enverra également sa sonde, en octobre vers l’astéroïde Psyche. 2023 verra par ailleus le retour d’échantillons réalisés sur l’astéroïde Bennu, de la sonde américaine OSIRIS-REx qui larguera sur Terre une capsule contenant des prélèvements.

Tour d’horizon avec le référent des sujets spatiaux à la cité de l’espace de Toulouse : Olivier Sanguy.

Qui est arrivé le premier : l’œuf ou la poule ? Les martiens ont-ils déjà existé ? Vaut-il mieux marcher ou courir sous la pluie ? Toutes ces questions nous ont un jour traversé l’esprit. Et les réponses se trouvent dans les explications d’un petit bonhomme bleu, sur la chaîne YouTube Norbert explique nous. Norbert est une marionnette, un petit homme bleu qui explique la science.

Marionnette Norbert
Norbert explique nous

Son créateur, Norédine Benazdia, journaliste de formation, se passionne pour ces sujets scientifiques. Il intervient également dans de nombreuses revues jeunesse, pour des articles scientifiques.

« Norbert est mon avatar. Il est curieux, il s’émerveille de choses assez simples qui nous entourent. Et cherche à expliquer ces différentes choses qui peuvent paraître étranges… En trouvant ces réponses, il va s’émerveiller et partager cet émerveillement. »

Sur cette chaine YouTube, il y a également des vidéos très courtes intitulées La Minute science : des expériences faciles et étonnantes réalisables avec des enfants.

« L’idée m’est venue pendant le confinement. Beaucoup d’enfants étaient chez eux à la maison et les parents ne savaient pas trop que faire de leurs journées, comment les occuper de façon un peu intelligente. Et je me suis dit que c’était pas mal de faire des petites vidéos un peu scientifiques avec des expériences faciles à réaliser, avec le matériel de la maison. J’en ai fait moi-même avec mes enfants. Et on a vraiment passé de très bons moments. »