Lorsqu’on se sent redevable envers ses parents, c’est souvent parce que l’on croit qu’un contrat moral tacite a été passé. Mais ce contrat invisible empêche parfois de se libérer et d’être tout à fait soi-même.
« Quand tu seras médecin », « quand tu auras des enfants », « quand tu feras ton droit »… Ces attentes et ambitions que nos parents peuvent projeter sur nous sont parfois sources de conflits. Conflits, si l’on a le courage de ses convictions et de mener sa vie à sa manière. Mais cela peut aussi engendrer de la frustration si l’on tait ses vraies envies et désirs.
Il faut comprendre, tout d’abord, que même si nous sommes reconnaissants à nos parents de nous avoir élevés, de nous avoir soutenus moralement et souvent aussi financièrement, nous ne leur devons rien. Ce n’est pas péjoratif, c’est un constat. Devenir adulte, c’est assumer qui l’on est et ce que l’on veut. Il est peut-être utile, en cas de conflit, d’en parler simplement avec ses parents.
Lorsque l’incompréhension est trop importante, on peut se faire aider par un coach de vie ou un psychologue. Dans certains cas, lorsque la relation est dite toxique, c’est-à-dire dévalorisante pour l’enfant (qu’il soit adulte ou pas, il reste l’enfant de ses parents), il peut être difficile de communiquer au sein de la famille.
Roxane Régnier, coach certifiée en reconversion professionnelle, est notre invitée.
Qu’est-ce que le burn out ? C’est un épuisement physique, mental, psychologique et émotionnel. C’est par un long, profond et subtil processus que se déclenche le phénomène du burn out. Il survient généralement lorsque l’on n’arrive plus garder la tête hors de l’eau, à gérer tous les tracas du quotidien, à supporter la pression du travail, les factures. Parfois, le conjoint et les enfants.
Au début, cela commence par une perte d’envie, de goût. On est démotivé au travail. Le lundi matin est une corvée. On appréhende de se lever et d’effectuer ses tâches. La simple déprime ou la dépression plus profonde sont des signes d’un burn out probable. Alors, que faire ? Consulter son médecin traitant, se mettre ou se remettre au sport, se confier, relativiser… Chacun doit trouver son remède. Mais lorsque l’on n’y arrive plus seul, il y a des solutions.
Il existe des coachs professionnels qui vous aident dans une démarche de reconversion. Il pourra vous être proposé, par exemple, de faire un bilan de compétences. Édith Stalter a connu le burn out : le trop-plein, le manque de motivation, l’envie d’autre chose. Non seulement, elle a su rebondir, mais elle a également créé La Maison Papillon, un havre de paix, une bulle de reconstruction dans le Lot-et-Garonne. Un lieu non médicalisé où sont proposés des stages et des cours individuels ou collectifs. Elle nous raconte son parcours et partage avec nous son expérience de vie.
Édith Stalter, formatrice spécialisée dans la prévention des risques psychosociaux et la remobilisation professionnelle après un burn out, est notre invitée.
On n’a pas toujours la possibilité ni les moyens de faire une pédicure régulièrement dans un institut ou chez un podologue. Alors, quels sont les gestes simples à réaliser à la maison pour prendre soin de ses pieds ?
Pensez tout d’abord à faire un gommage (deux fois par semaine), à base d’huile d’amande douce et de sucre, par exemple. Massez bien vos pieds surtout le talon. En cas de corne, il existe des petites râpes à acheter en pharmacie. Mais pour éviter de se blesser ou en cas de diabète, mieux vaut faire appel à un professionnel. Massez vos pieds avec une crème spéciale, lait ou huile hydratante. Faites rouler une balle sous votre voûte plantaire pour favoriser la circulation sanguine. En cas de pieds échauffés, pendant de grosses chaleurs ou de marche prolongée, pensez au bain de pieds.
Les bains de pieds sont idéals pour traiter des pieds et chevilles gonflés, rhumatismes, arthrose, œdème, ampoules ou mycoses. Pour ce faire, mettez environ 5 litres d’eau à 37° dans une bassine à hauteur de chevilles. En cas de varices, 32° suffisent. Versez alors, au choix, du jus de citron, du bicarbonate de sodium, du chlorure de magnésium, du gros sel ou du vinaigre de cidre.
S’il y a démangeaisons, quelques gouttes d’huiles essentielles peuvent être ajoutées. HE de menthe poivrée, tea tree, lavande ou eucalyptus citronné. Et par grosses chaleurs ? Optez pour un bain de pieds froid avec quelques glaçons pour vous rafraîchir et décongestionner vos chevilles.
Xavier Fresnel, podologue est notre invité.
L’hypnose régressive est une forme de méditation d’idées qui repose sur la capacité d’accéder à d’autres niveaux de conscience. C’est un voyage, sans notion de temps ni d’espace. Ce voyage intègre une dimension spirituelle dans l’exploration de l’inconscient.
La conscience quitte alors le corps physique pour aller explorer d’autres lieux, époques et contextes. Elle permet aussi d’agir sur le passé en désactivant le vécu traumatique.
L’hypnose « classique » ou thérapeutique met en pause le mental de façon à laisser la personne accéder à des émotions ou des souvenirs enfouis que le cerveau a préféré occulter, souvent pour des raisons de survie. Elle fonctionne par le biais de suggestion mentale directe, dans le but de modifier un comportement.
La technique dite régressive, quant à elle, utilise différentes techniques d’hypnose. Elle considère que l’être humain est avant tout un être spirituel incarné dans un corps et vit des expériences terrestres multiples. La personne est donc amenée en état de conscience modifiée (entre veille et sommeil). La cause d’un trouble ou d’un mal-être inexplicable peut ainsi être parfois révélée. Cette technique doit être pratiquée par un professionnel spécifiquement formé et ne saurait en aucun cas se substituer à un traitement en cours ni remplacer une visite chez un médecin.
Rappelons qu’une personne sous hypnose ne peut absolument pas être amenée ou forcée à faire quelque chose qu’elle ne ferait pas en état de veille.
Sandra Caussé, relaxologue, est notre invitée.
Sophie Gidrol a suivi un cursus d’infirmière. Elle s’est tournée ensuite vers les soins palliatifs et la palliatothérapie. Aujourd’hui, elle est palliatothérapeute et référente en santé spécialisée dans des situations de fin de vie et de deuil. Elle est accompagnatrice en santé depuis 2001. Elle est diplômée en Soins palliatifs de la faculté de médecine de Paris VI (depuis 2004), de la faculté de Médecine d’Amiens concernant le deuil (2018).
Sophie travaille évidemment avec les familles, mais aussi les proches durant la fin de vie. Ses domaines de compétence sont la préparation à la séparation, le décès puis le chemin de deuil.
Exercer ce métier de palliatothérapeute demande de fortes valeurs humaines : sens de l’écoute, empathie, respect, discrétion et bienveillance. Récemment, elle a ouvert la première unité de soins palliatifs de l’Ile Maurice.
Cet accompagnement de palliatothérapie ne se substitue en aucun cas à un avis ou à un traitement médical. Il s’agit d’une complémentarité.
Pour contacter Sophie Gidrol : séances possibles par WhatsApp au +33 6 51 15 63 32.
Le chlorure de magnésium est un sel alimentaire non raffiné et naturellement présent dans l’eau de mer. Aussi appelé sel de Nigari, il se présente sous la forme de cristaux à diluer dans un litre d’eau. À boire à raison d’un verre le matin ou le soir, il peut avoir un effet légèrement laxatif. Le plus « pratique » est donc de le prendre plutôt au coucher.
Un conseil : si c’est légèrement laxatif, c’est que le chlorure fait correctement son travail de nettoyage et de purification des intestins. C’est donc plutôt bon signe.
Vendu en petits sachets de 20 g en pharmacie ou parapharmacie sous forme cristallisée, il se dilue dans un litre d’eau ou dans du jus de fruits. Son goût particulièrement amer sera un peu atténué avec un jus de citron. Si vous prenez des médicaments, il ne faut pas en consommer sans l’avis de votre médecin traitant.
Et si la prise de chlorure vous provoque des diarrhées trop importantes, remplacez le par des gélules, comprimés ou ampoules, mieux tolérés. Il n’y a que deux contre-indications absolues à consommer du chlorure de magnésium : avoir une insuffisance rénale ou une hypertension artérielle en raison de la présence de sels minéraux.
Le chlorure de magnésium présente de nombreux avantages : il agit rapidement, a une action préventive, se trouve facilement et est très économique. Il est également facile à utiliser et est très efficace contre les infections, les germes, les bactéries. Le chlorure magnésium est aussi idéal contre la fatigue, les crampes. En externe, il peut aider à la cicatrisation de certaines plaies légères.
Attention, le chlorure de magnésium ne saurait en aucun cas remplacer un traitement médicamenteux en cours ni une visite chez son médecin traitant. Il faut signaler toute prise de médicament à son médecin ou pharmacien avant d’en prendre.
Nathalie Cvetkovic naturopathe est notre invitée
Une consommation d’alcool répétée, excessive, régulière et incontrôlable est jugée addictive. On parle d’habitude ou de consommation « à risque ». Ces risques nuisent à la santé physique, bien sûr, mais aussi psychique. Une alcoolodépendance peut avoir de multiples conséquences : sociales, familiales, professionnelles, métaboliques, psychologiques, comportementales. Certaines personnes sous l’emprise de l’alcool peuvent par ailleurs surréagir, se mettre en danger par des propos ou des actes violents.
Évidemment, une règle de prudence absolue est à respecter : on ne prend jamais le volant lorsque l’on a bu, même modérément. Les conséquences peuvent être dramatiques. Inutile de rappeler que chez la femme enceinte ou allaitante, c’est zéro alcool pour sa santé et celle du bébé.
Arrêter de boire, sortir de l’alcoolodépendance, c’est comme arrêter de fumer ou arrêter de jouer, c’est souvent très difficile. Être soutenu par son entourage, ses amis et sa famille est déjà un bon point. Mais se faire aider par un professionnel de santé, tel un thérapeute, addictologue, tabacologue ou son médecin traitant, est une bonne démarche.
Évitez cependant les situations « à risque » comme les sollicitations, où la tentation sera forte. Éloignez-vous un temps des personnes qui peuvent vous faire « replonger ». Des solutions existent en plus de sa propre volonté et désir de changement.
Le Dr Géraldine Vandersnickt, addictologue, est notre invitée.
Le corps humain est fait pour bouger, marcher, sauter, s’étirer, courir. La sédentarité se caractérise par des postures assises ou allongées fréquentes. Elles sont parfois le risque de développer certaines douleurs, voire maladies, comme des cancers colorectaux.
Qu’il s’agisse d’un enfant, d’un adolescent ou d’un adulte, avoir une activité physique ou sportive doit être une habitude, un réflexe quotidien. Les autorités de santé recommandent ainsi trente minutes par jour. Mais en réalité, il faudrait une heure complète pour bien faire.
Rien d’exceptionnel, mais pour éviter la sédentarité, pensez comme toujours à marcher plutôt qu’utiliser votre voiture pour acheter le pain, le journal ou faire une course. Descendre une station de bus ou de métro avant sa destination et finir à pied est donc une bonne idée. Aller promener le chien, jouer au ballon avec son enfant ou pédaler sur un vélo d’appartement sont des choses simples à faire.
Certaines postures peuvent également déclencher des douleurs. Par exemple, rester debout et piétiner de longues heures, conduire sur de longs trajets, porter des charges lourdes, etc. C’est pourquoi, faire des exercices d’échauffement ou de renforcement musculaire est souvent une bonne idée pour ne pas traumatiser son corps.
Et attention aux talons hauts qui fragilisent le bassin, les hanches, les lombaires, les chevilles, les genoux et les pieds. Cyrielle Payet Revest, kinésithérapeute, est notre invitée.
La beauté et la santé de la peau passent par des soins appropriés, des gestes délicats et des produits adaptés mais pas seulement.
Notre hygiène de vie, alimentation, activité physique sont des éléments essentiels pour préserver notre épiderme.
Soyez attentif à la composition des crèmes, masques, gommages, shampoings, savons et gels douche que vous achetez. Privilégiez des produits à base lavante neutre, sans parfum ni additifs, pour éviter d’éventuelles réactions. Se nettoyer le visage matin et soir avec un lait ou une lotion tonique est aussi un bon réflexe.
Si votre peau est particulièrement sensible, pensez à des marques hautes tolérances ou à des produits faits maison (à base de miel, argile, citron, etc.). Si vous les fabriquez vous-même, veillez à leur parfaite fraîcheur.
Que l’on se maquille ou pas, on fera attention de ne pas frotter sa peau pour ne pas l’agresser lors du nettoyage matin et soir. On fera attention à l’exposition au soleil qui a deux inconvénients majeurs. Elle est à l’origine du vieillissement prématuré de la peau et peut aussi déclencher des cancers (mélanomes). Mieux vaut donc éviter de s’exposer entre 12 et 16 heures. C’est à ce moment-là que les rayons ultraviolets sont les plus intenses, donc les plus dangereux.
En cas d’exposition, couvrez-vous la tête, les bras et portez des lunettes de soleil de qualité qui répondent aux normes européennes. N’oubliez pas également de vous enduire de crème solaire.
Le Dr Laurence Netter, dermatologue, est notre invitée.
Vous êtes plus émotif que la moyenne ? Il vous arrive de pleurer facilement ? Vous avez l’impression d’être différent ? Votre instinct est aiguisé ? Vous êtes parfois sans filtres ? Peut-être êtes-vous hypersensible sans le savoir. Pour autant, pas de panique. L’hypersensibilité n’est pas une maladie.
C’est en effet une caractéristique de la personnalité qui présente également des avantages. On l’appelle aussi HPE (haut potentiel émotionnel).
Qu’il s’agisse d’un enfant, d’un ado ou d’un adulte : avoir une imagination débordante ou être gêné par des stimuli extérieurs comme le bruit, la foule, la lumière vive. La maladresse peut aussi trahir une émotion extrême.
Une personne hypersensible pleure facilement. Son instinct est aussi décuple car elle plus attentive à ce qui l’entoure. Elle saisit souvent très rapidement ce que les autres ne détectent que plus tardivement.
En tant que parents, soyez attentifs à votre enfant ou adolescent plus sensible que la moyenne. L’adolescent aura peu d’amis et aimera la solitude. Il pourra avoir des troubles de la concentration ou du sommeil. En revanche, il sera attiré et touché par les arts et il éprouvera de l’amour et de la compassion pour les animaux. Ce sont des signes d’hypersensibilité.
En cas de doute, discutez-en avec votre enfant et proposez-lui d’aller se confier à un psychothérapeute s’il en ressent le besoin.
Sarah Vivier psychothérapeute est notre invitée. Plus d’informations sur son internet.
Notre corps contient de nombreux liquides colloïdaux. Parmi eux, on retrouve la lymphe, le sang et les liquides intra et extracellulaires. On trouve de l’argent colloïdal sous plusieurs concentrations selon l’usage recherché. L’appellation « PPM », indiquée sur les bouteilles, signifie « parties par millions ». Portez votre choix sur 15 à 25 PPM maximum.
On fabrique aujourd’hui l’argent colloïdal par électrolyse. C’est-à-dire qu’on envoie un courant de faible intensité à travers des électrodes d’argent plongées dans une eau très très pure. Cela permet de dissoudre les ions d’argent et de charger l’eau positivement
Il est interdit en usage interne. Boire de l’argent colloïdal (tous les jours et à fortes doses) peut en effet teinter la peau en bleu (risque d’argyrisme). Mais il est particulièrement efficace en usage externe et local comme désinfectant. Pour une coupure, une griffure ou une brûlure modérée, vaporisez la version spray avant d’aller consulter votre médecin peut être intéressant pour ralentir une possible infection bactérienne. Utile aussi sur un eczéma : appliquez une compresse imbibée de la solution d’argent sur les lésions et renouvelez autant que nécessaire.
Il existe également des dérivés comme des ovules pour lutter contre les mycoses vaginales. Demandez à votre médecin ou pharmacien.
L’argent colloïdal ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte ou allaitante. Ne pas mélanger avec un autre traitement externe (pommades). Pour en savoir plus, demandez conseil à votre médecin traitant.
Mélanie Aimée naturopathe est notre invitée. Plus d’infos sur aimee-naturopathe.fr
Arrêter de fumer ne présente que des avantages : on respire mieux, on retrouve le goût et les cheveux et les doigts ne sentent plus le tabac froid, entre autres. On épargne aussi nos proches du tabagisme passif, et on économise de l’argent.
Et surtout, on diminue le risque de développer des maladies graves : de nombreux cancers, des AVC, des troubles cardiovasculaires, notamment.
Qu’est-ce qui freine cette décision d’arrêter de fumer ? Parfois, une volonté fragilisée par un conjoint ou une conjointe qui fume. Souvent, l’émulation au travail avec les collègues et aussi le goût de la cigarette qui nous plaît. Mais pour beaucoup, il y a aussi la crainte de prendre du poids.
Sachez que grossir après l’arrêt de la cigarette n’est pas une fatalité. Tout dépend de l’organisme de chacun mais aussi du grignotage qui va palier la cigarette. Tenir une cigarette permet d’avoir de l’assurance, d’occuper ses mains ou d’avoir une posture. Privé de cette « béquille », on compense avec de la nourriture, souvent des saveurs sucrées. On se réconforte.
Si votre décision est prise, faites-vous accompagner par un médecin addictologue/tabacologue qui vous proposera des techniques cognitives pour résister à l’envie de fumer. Sachez que dans cette démarche, l’hypnothérapie médicale est plutôt efficace. Cela coupera votre envie de fumer et surtout de reprendre la cigarette.
Une pratique sportive régulière peut aussi être une bonne idée.
Isabelle Torres, diététicienne nutritionniste et professeure d’éducation physique et sportive, est notre invitée.
Les micronutriments se composent de vitamines, minéraux, oligoéléments, d’acides gras essentiels, d’acides aminés et de phytothérapie (usage des plantes). En cas de carences avérées, aller voir un diététicien nutritionniste formé à la micronutrition peut être utile. Pour évaluer un manque de fer, calcium ou magnésium, il faut aller consulter son médecin traitant, qui prescrira une prise de sang.
Sachez que prendre des vitamines, minéraux ou oligoéléments en automédication, sans avoir d’idées précises de ses carences n’est pas judicieux. Hormis le magnésium qui ne présente pas de risque de surdose, même pris en excès, ce n’est pas le cas du fer ou du calcium par exemple. Demandez conseil à votre médecin si vous suivez un traitement chimique afin d’éviter de potentielles interactions.
Pour comprendre l’importance des vitamines, voici quelques exemples : la vitamine A améliore la vision et l’immunité. On la trouve dans les légumes verts, œufs et fruits de couleur. La vitamine C est antioxydante et lutte contre le vieillissement. Elle est présente dans les fruits et légumes frais.
Solène Béniméli, diététicienne nutritionniste formée à la micronutrition, experte en amincissement et rééquilibrage alimentaire, est notre invitée.
Plus d’infos sur sa chaîne Youtube « So Fresh & Diet »
Contrairement à une idée reçue, cette pratique holistique n’est pas chinoise. L’auriculothérapie est en effet d’origine française. C’est à un médecin homéopathe et acupuncteur lyonnais, le Dr Paul Nogier, qu’on la doit.
Le principe est de voir l’oreille comme le siège de tous les organes. C’est une cartographie du corps humain et de notre organisme. On retrouve ce même schéma en réflexologie plantaire et palmaire.
Comme pour l’acupuncture, l’auriculothérapie utilise des aiguilles stériles à usage unique. Elles sont posées de 30 minutes à une heure. Mais d’autres techniques sont possibles : l’électrostimulation (léger courant électrique), le massage auriculaire (à l’aide d’un petit bâton en verre), la stimulation fréquentielle (fréquences qui entrent en résonance avec les organes) ou encore les aimants.
Pour les phobiques des aiguilles, il est possible d’utiliser la cryothérapie auriculaire (on utilise une température de -40° pour anesthésier la zone de l’oreille à traiter).
En complément d’un traitement médicamenteux, l’auriculothérapie peut agir efficacement sur les douleurs chroniques (arthrose, tendinites, inflammations). Elle est ainsi utile sur les migraines et céphalées et peut aider les personnes sujettes aux addictions (tabac, troubles alimentaires, etc.).
Cette technique est à ne pas négliger en cas de problèmes de sommeil, stress et anxiété. En revanche, elle est à proscrire pendant la grossesse et chez les patients qui prennent des anticoagulants (si utilisation d’aiguilles).
Mélanie Aimée, naturopathe, est notre invitée.
Les reins sont des organes finalement assez méconnus de notre corps. S’ils ne nous font pas souffrir, on a tendance à les oublier.
Et pourtant, les reins peuvent développer des pathologies silencieuses, c’est-à-dire sans alerte, aucune douleur ni symptôme particulier.
Pour prendre soin de ses reins, mieux vaut privilégier les aliments contenant du potassium : banane, pomme de terre, tomate, céréales, haricots, noix, etc. Il est également préconisé de réduire le sel, le sucre et les aliments très gras ou frits.
Par ailleurs, l’excès d’apports en protéines (viande, œuf, poisson) fatigue cet organe et les abîme. Méfiez-vous également des régimes hyperprotéinés.
Il est conseillé de boire suffisamment d’eau en veillant à ce qu’elle ne soit pas trop minéralisée. En effet, une dose excessive de minéraux peut fatiguer nos reins. Arrêter de fumer est bénéfique à tout l’organisme, tout comme la perte de poids.
C’est au Dr George Joseph Goodheart (1918- 2008), chiropracteur américain dans les années 60, que l’on doit la kinésiologie appliquée. Il a établi une relation entre un muscle faible et un déséquilibre physique ou psychologique. Grâce à une batterie de tests musculaires, les organes en souffrance sont identifiés et peuvent ainsi être traités. Ces tests associent des techniques occidentales traditionnelles à des pratiques manuelles douces. On utilise ici l’acupression, la médecine chinoise et la chiropraxie.
Le kinésiologue s’intéresse ainsi en particulier à la fonction neuromusculaire et ses interactions avec le reste du corps et du mental. Il existe plus de 80 formes de kinésiologies différentes.
Très prisée par les sportifs pour l’action sur les muscles, elle peut en effet être un complément de soins dans le cas de certaines pathologies. Attention, elle ne saurait se substituer à un traitement médical. La kinésiologie est aussi très intéressante pour les troubles du sommeil, alimentaires, la gestion du stress, entre autres.
Pour trouver un bon praticien, il est possible de se renseigner auprès de la Fédération française de kinésiologie (FFK). La pratique n’étant pas reconnue officiellement par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), il faut se méfier des possibles « charlatans » et dérives sectaires. Un praticien en kinésiologie appliquée devra avoir minimum 3 500 heures de formation à son actif.
Christelle Buffo, kinésiologue, est notre invitée. Pour la contacter moulin-samsara.fr ou escale-en-soi.fr
La respiration, grâce au travail des poumons, comme la circulation sanguine, a lieu en continu. C’est un réflexe si habituel que nous n’y faisons même plus attention. Ceci dit, respirer correctement demande un peu d’entraînement.
La respiration ventrale notamment, réalisée correctement, peut aider dans des cas de stress, de peur panique ou de malaise vagal sans gravité.
Certaines règles sont à respecter pour protéger ses poumons. La première est la plus évidente : ne pas fumer. Si c’est le cas, sachez qu’après quelques heures d’arrêt, les poumons se purifient déjà et qu’après un an, ils ont quasiment retrouvé leurs pleines capacités.
N’hésitez pas à vous faire aider d’un thérapeute (addictologue, tabacologue et à pratiquer l’hypnothérapie en complément).
Pour prendre soin de vos poumons, pensez aussi à aérer votre domicile matin et soir pendant 10 minutes minimum. N’abusez pas des aérosols, déodorants et autres produits ménagers qui propagent des émanations toxiques. Pratiquez une activité physique qui entretient et améliore le souffle, le cœur et tout le système respiratoire. Les meilleurs sports sont le fitness, la marche nordique, le footing, le vélo, la natation. Idéalement, il faut les pratiquer 30 minutes à raison de cinq fois par semaine est régulièrement.
Côté nutrition, privilégiez les céréales complètes, les fruits frais pleins de vitamine C, le thé. Limitez également la viande rouge et les aliments ultra-transformés. Le régime méditerranéen (légumes, poisson, fruits, Omega-3) est excellent pour la santé de nos poumons.
Dr Juliette Hazart, médecin nutritionniste et addictologue est notre invitée.
Que ce soit le collègue qui apporte des croissants, un paquet de gâteaux que l’on va engloutir après le dîner ou une tablette de chocolat avalée devant un film, grignoter est avant tout une compulsion.
Il peut être lié à un trouble psychologique profond, comme la peur de l’abandon, le harcèlement professionnel ou un choc émotionnel. Manger rassure, réconforte, apporte du plaisir. Mais cela devient problématique lorsque c’est fréquent, qu’il y a prise de poids et notion de culpabilité. L’une des solutions est de rééquilibrer ses repas pour éviter les fringales et prévoir des collations à 10 heures ou 16 heures.
Si le grignotage est fréquent, c’est peut-être que les repas sont pauvres en nutriments, que l’on ne mange pas à sa faim ou que l’on a sauté un repas. Quelques amandes et un carré de chocolat noir constituent une parfaite collation. Sinon, optez pour une tisane pour calmer la sensation de faim. Une des solutions est de prévoir une activité sportive ou un loisir afin de détourner le cerveau de son envie de manger. Et mieux vaut éviter les tentations dans les placards.
Si toutes ces astuces ne fonctionnent pas, faites-vous aider d’un thérapeute pour découvrir la cause profonde du grignotage.
Solène Béniméli, formée à la micronutrition et experte en amincissement, est notre invitée.
La ménopause débute en principe avec l’arrêt des règles, des sécrétions hormonales ovariennes stoppées et plus aucune production d’ovules. Elle a lieu généralement entre 45 et 55 ans. Mais elle peut être précoce (avant 40 ans) ou tardive (après 60 ans).
La périménopause encadre l’avant et l’après arrêt des règles. C’est une étape qui peut durer de 2 à 5 ans avec des troubles comme des règles irrégulières, espacées ou rapprochées, des seins douloureux, de l’irritabilité, des bouffées de chaleur ou encore des suées nocturnes. Signalons cependant que l’arrêt des règles ne signifie pas forcément l’arrivée de la ménopause.
10 à 20% des femmes n’ont effectivement aucun signe mais cela n’écarte pas la possibilité de développer par la suite des pathologies plus ou moins graves.
Le traitement hormonal de la ménopause (THM) est une prise en charge médicale qui, commencée en début de ménopause, peut réduire de nombreux troubles.

L’ostéoporose, notamment, pourrait être améliorée avec un THM associé à une prise de vitamine D et de l’exercice physique régulier. Le THM ralentit la perte de densité osseuse, les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, de légères dépressions. Quant à la prise de poids, elle n’est pas inéluctable et peut être évitée en ayant une alimentation équilibrée, de bonnes sources de protéines animales et végétales et en bougeant quotidiennement.
Le Dr Michel Mouly, gynécologue obstétricien chirurgien et cancérologue, est notre invité. Il est notamment l’auteur de « Ménopause : tout peut changer », publié aux éditions Robert Laffont.
Le cœur se trouve à gauche de notre cage thoracique, protégé par les côtes et le sternum. Il bat en moyenne 100 000 fois par jour. À chaque battement, il pompe du sang et le véhicule dans le corps via les artères et les veines.
Comme tous les organes, le cœur a besoin de sang oxygéné pour bien fonctionner. D’où l’importance de la qualité de l’air que l’on respire, de la nourriture qu’on lui donne et de l’exercice physique que l’on fait.
Inutile de rappeler que le tabac, l’alcool et la sédentarité sont ses principaux ennemis. Mais une alimentation industrielle, avec trop de graisses saturées (fritures et panures surtout), de sucre et de sel lui est également néfaste. Le cœur est friand d’Omégas 3. On peut lui en fournir d’excellents en privilégiant les huiles de noix, olive, colza et lin pour assaisonner nos crudités. Les poissons tels que la sardine, le maquereau et le saumon en sont également de très bonnes sources. Le cœur adore tous les fruits et légumes frais. La présence de bêta-carotène, antioxydants et de fibres lui est bénéfique.
Mieux vaut aussi privilégier les viandes maigres (poulet, dinde) et les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots blancs…). Boire de l’eau de source l’aidera par ailleurs à purifier ses toxines et clarifier le sang. N’oublions pas de faire une heure d’activité physique par jour : marche, danse, vélo, yoga etc… sans forcer ni ressentir de gêne ou de douleur. Si c’est le cas, consultez sans attendre.
Mallaury Vilmen, spécialiste en micronutrition, est notre invitée