Rendre ses lettres de noblesse au chocolat. C’est la motivation première d’Hasnaâ Ferreira dans son métier d’artisan chocolatier. Installée en Gironde, cette chocolatière franco-marocaine s’impose par sa rigueur à sublimer à chaque instant le cacao, avec son entreprise Hasnaâ Chocolats Grands Crus.
Ses efforts et celle de son équipe payent, puisque Hasnaâ a été à plusieurs fois primée. En février, elle a notamment reçu la médaille d’or mondiale de l’International Chocolate Awards pour sa tablette de chocolat noir bio du Pérou Qori Inti 75%. Une voie vers le chocolat qui lui réussit et qu’elle a empruntée à l’âge de 30 ans, après une reconversion professionnelle. Passionnée par le travail de ce végétal, Hasnaâ met un point d’orgue à le respecter au mieux.
AirZen Radio. Vous avez pour particularité de pratiquer le « bean to bar ». En quoi cela consiste ?
Hasnaâ Ferreira. C’est tout simplement “de la fève à la tablette”. Derrière cette phrase, il y a une philosophie. Elle consiste à choisir les fèves de qualité, de bonne variété, d’un bon terroir et surtout ne pas laisser le producteur derrière. On se pose la question de sa rémunération. On fait en sorte de ne pas travailler dans un endroit où est pratiqué le travail des enfants.
Tous ces critères sont parfois sous l’égide d’un label. Or nous, on n’a pas à payer un label pour ça. On s’engage parce qu’on a une conscience là-dessus en tant qu’artisan. Et on ne souhaite pas participer au malheur des autres alors que le chocolat est censé contribuer au bonheur des gens.
Comment cela se met en pratique dans votre atelier ?
Dans notre atelier, à Canéjan [en Gironde, NDLR], on travaille les fèves. Mais on n’en est pas encore autonomes à 100 % dans la fabrication de notre chocolat. Donc j’achète pour le moment des chocolats de couverture. Comme son nom l’indique, il doit être fin pour pouvoir couvrir des bonbons en chocolat. On va donc y ajouter de la matière grasse, qui est du beurre de cacao. C’est ce qui va lui donner beaucoup de fluidité. Ça va être un chocolat, je ne veux pas dire lambda, mais il va être bien correct. Mais il va s’effacer pour laisser transparaître d’autres saveurs.
En revanche, dans une tablette « bean to bar », comme on veut la pureté du produit, on ne va pas ajouter de beurre de cacao. On veut garder les fèves et le sucre. C’est donc un chocolat qu’on ne peut pas utiliser pour l’enrobage, parce qu’il va être épais. Cependant, au niveau du goût, il va avoir une longueur en bouche assez exceptionnelle.
Torréfiez-vous vous-même les fèves ?
On torréfie les fèves qui sont juste fermentées et séchées, puis on les fait refroidir immédiatement. Ensuite, on va les concasser, les passer dans une machine qui va enlever les déchets, que sont la peau et les germes. On va récupérer ce qu’on appelle le grué de cacao ou les éclats de fève. C’est la matière première noble, avec laquelle on va travailler. On donne les peaux de fèves aux gens qui ont un potager, puisque c’est un produit riche en azote. Il peut être utilisé comme tisane.
Donc ce grué de cacao va dans une machine, la pré-broyeuse, qui ne va pas l’agresser pour atteindre la granulométrie de 200 microns. On est dans les prémices d’une pâte qu’on récupère pour mettre dans une broyeuse. Celle-ci va travailler, malaxer et affiner cette pâte, à laquelle on a rajouté du sucre. Sinon, on ne peut pas appeler ce produit chocolat. Ce procédé va durer deux ou trois jours selon les recettes et l’acidité qu’il y a dans la fève.
D’où viennent ces fèves ?
De pas mal de pays. Brésil, Nicaragua, Pérou, Inde, Philippines, Tanzanie, Ouganda et Congo. On les choisit grâce à une sourceuse, Catherine. Son métier consiste à aller chercher des fèves de qualité. Elle va surtout former les gens sur place pour qu’ils puissent bien les travailler. Parce qu’on ne peut pas avoir des fèves de qualité si elles ne sont pas bien travaillées.
Catherine est une réelle valeur ajoutée parce qu’elle va sillonner le monde pour trouver ces fèves de qualité. Et on lui fait énormément confiance. Quand on la rejoint sur place, on s’imprègne du terroir et du travail des gens. Ainsi, on ne travaille plus le chocolat de la même façon. Et elle nous aide à faire cela. Puis, elle répond déjà aux 17 normes de l’ONU depuis des années. Elle est aussi ingénieure spécialisée en reforestation. Elle va donc aller dans des endroits qui ont une valeur humaine, sociale et environnementale.
Mais cette pratique du « bean to bar » n’est pas mise en place par tous les artisans chocolatiers…
Tout à fait. En France, on est plus de 4 000 chocolatiers. Il y a vraiment moins d’1% qui effectuent le travail de la fève à la tablette. Ça commence à revenir à la mode. J’espère que ce n’est pas juste une simple mode, mais une autre manière de voir les choses.
Pourquoi cette pratique s’est perdue, selon vous ?
Je dirais que c’est une bonne chose que ça se soit perdu. Pendant une période, l’industriel s’est approprié ce travail, et ça a un peu aidé le chocolatier, car il faut savoir que c’est de la trésorerie qui dort. C’est du travail supplémentaire. Le chocolatier a ainsi pu améliorer son processus de fabrication au niveau des recettes. Les Français sont réputés pour leurs chocolats raffinés puisqu’ils ont justement eu le temps et la trésorerie et la capacité de se concentrer sur ça. Donc, ça a eu des effets positifs.
Le point négatif, c’est le savoir-faire, qui s’est un peu perdu. Le parc machine n’existait plus. Pour acheter des machines, il a fallu glaner un peu dans le monde entier. Il n’y a aucun fabricant français qui fait des petites machines pour les petits artisans. Mais c’est en train de changer, puisqu’il y a de plus en plus de chocolatiers qui veulent travailler la fève.
Et vous, que recherchez-vous quand vous produisez toutes ces tablettes ?
Honnêtement, je cherche à donner ses lettres de noblesse au chocolat. Je cherche à le sortir de son carcan d’une simple confiserie, parce que c’est un produit végétal au même titre que le raisin qui donne le vin. Le vin, on peut le déguster lors de grandes tablées. Et le chocolat a souvent été cantonné aux barres chocolatées, aux pâtes à tartiner. On ne le connaît pas vraiment.
Je rencontre beaucoup de gens qui n’aiment pas le chocolat noir, pensant que ce qu’ils ont goûté est la référence. C’est malheureux parce qu’il y a plusieurs sortes de chocolat noir. Cest dommage de passer à côté de ça. C’est vraiment mon objectif principal.
À lire aussi : Chocolat : la Maison Saunion nous ouvre ses portes pour Pâques
Un décrochage préoccupant de la lecture chez les jeunes. C’est pour résumer la conclusion de la dernière étude du Centre national du livre, dévoilée en avril 2024. Ce travail portait sur le rapport aux livres des 7-19 ans. Et les chiffres dévoilés sont éloquents. 19. C’est le nombre de minutes que les jeunes passent par jour à lire dans le cadre de leurs loisirs. Soit 4 minutes de plus qu’en 2022. Mais ce chiffre reste très largement en dessous des 3h11 passées quotidiennement sur les écrans.
Il faut dire que pour leurs loisirs, la lecture est loin d’être la priorité numéro 1 chez les jeunes. Plus d’un sur trois préfère ainsi faire autre chose de son temps libre. Pire, 19% des jeunes sondés affirment ne pas aimer lire, en particulier les 16-19 ans.
Mais cette étude met en avant quelques points positifs. En effet, près de la moitié des jeunes interrogés ont déjà lu un livre, notamment numérique. Une donnée encourageante, et ce, même si la majorité d’entre eux préfèrent lire une bande dessinée ou un manga. Bilan : le décrochage à l’adolescence se confirme, précise l’étude. Fortement à partir de 16 ans pour les lectures dites obligatoires. Et dès 10-12 ans pour les lectures personnelles dans le cadre des loisirs, en particulier chez les garçons.
Alors, comment inverser la tendance ? Comment redonner le goût de la lecture aux plus jeunes ? De quelle lecture d’ailleurs parlons-nous ? Numérique ou papier ? Et de quel livre ? Roman, bande dessinée, manga… Nous avons posé ces questions à Magali Fourmaintraux, secrétaire générale de l’association des petits champions de la lecture.
Pour aller plus loin > Les Petits Champions de la lecture : promouvoir la lecture plaisir
Rendre les événements plus écoresponsables. C’est la philosophie de l’entreprise Tcheen, créée par Julie de Courrèges et Carole Bichot, en janvier 2020. Un nom qui est un mélange de “tchin” et de “green”. « Notre but est de permettre à tout le monde – entreprises et particuliers – d’organiser le plus facilement possible leur événement. Et, qui plus est, de façon écoresponsable », explique Julie.
Les deux amies, ingénieures en mécanique de formation, se sont connues en 2016 alors qu’elles étaient collègues dans l’industrie aéronautique pour une filiale d’Airbus. Voisines, elles avaient pris l’habitude de faire du covoiturage. C’est lors de ces trajets que Carole a évoqué son envie de devenir wedding planner. De son côté, Julie était en train de préparer son mariage. Elle avait alors le souhait, avec son compagnon, que cet événement soit en accord avec leurs convictions écologiques. Après une année de brainstorming, Tcheen est née.
Sur leur plateforme, plus de 1 000 prestataires sont référencés en fonction des besoins : le lieu, la nourriture, la boisson, les activités, les services. « On les évalue tous selon des critères environnementaux et sociaux. Et on a des critères de sélection minimum pour garantir un événement le plus écoresponsable possible. Tout est très transparent. Pour établir les critères, on s’est basée sur beaucoup de bons sens et des ressources disponibles, notamment sur le site de l’ADEME (l’agence de la transition écologique, NDLr). Par exemple, pour les lieux de réception, on regarde le niveau de la biodiversité. Ce qui est fait au niveau de l’entretien des espaces extérieurs. S’il y a des abris à oiseaux mis à disposition. On regarde les produits d’entretien utilisés, si les produits sont faits maison, locavores, savoir comment sont utilisés les restes, etc. », précise la cofondatrice.

Quant à savoir ce que représente l’impact environnemental d’un événement, Julie de Courrèges le concède : « C’est assez compliqué d’avoir des chiffres un peu factuels. Sinon, un chiffre bien connu a été partagé par l’ADEME, c’est que lors d’un événement de 100 personnes en moyenne, chaque participant a un impact environnemental double par rapport à une journée classique de son quotidien. Autre exemple : un cocktail écoresponsable pour 100 personnes permet de réaliser une économie d’environ 1,3 tonne d’équivalent CO2 par rapport à un événement classique. Cela équivaut à un aller-retour Paris-New York en avion. »
Alors, pour aider à adopter les bonnes pratiques et limiter cet impact, la cheffe d’entreprise prodigue quelques conseils. « Un des points les plus importants va être sur la mobilité. Donc, forcément, choisir un lieu qui soit facilement accessible en transports en commun. Ensuite, au niveau du traiteur, certains proposent des formules végé. Mais il y a encore parfois des freins pour des événements. Un des points importants est l’utilisation des restes après l’événement. Même si on a tendance à bien s’amuser, il ne faut pas hésiter à faire confiance au traiteur sur les quantités, ne pas le challenger. L’autre point est de prévoir des contenants si jamais il y a des restes, pour vous les répartir. »
À l’avenir, Julie et Carole souhaitent faire grandir Tcheen. L’entreprise est actuellement en pleine levée de fonds et recherche 400 000 euros. «. On veut donc se faire connaître davantage. Et on souhaiterait intégrer un calculateur carbone sur le site pour aller plus loin et aider davantage les organisateurs d’événements. »
Il existe plusieurs variétés de pastèque : rouge, rosé, blanche ou jaune. Ce fruit est surtout intéressant pour son apport important en lycopène, un caroténoïde important et un puissant antioxydant que l’on trouve dans sa chair rouge. Les antioxydants luttent contre les radicaux libres, destructeurs de nos cellules et ennemis de l’épiderme. La pastèque apporte 38,90 kcal pour 100g, des fibres (0,5 g/100g), 4,26 mg de Vitamine C, 1220 µg de provitamine A (bêta-carotène). Elle est riche en l-citrulline, un acide aminé qui aurait une incidence sur la baisse de la pression artérielle.
Dans la liste des bienfaits de la pastèque, citons la vitamine B9 (acide folique), en grande quantité (36,9 µg). Cette dernière est fortement recommandée aux femmes enceintes. Mais également le calcium (la pastèque est donc intéressante avec ses 6 mg au 100g ), le magnésium (11 mg) mais surtout sa teneur en potassium (100 mg) et en phosphore (9,7 mg). Ces substances sont indispensables au bon fonctionnement du système nerveux en particulier, et de l’organisme en général. S’y trouve également, mais en doses plus infimes, du zinc, du sélénium, du manganèse, du fer, du cuivre, de l’iode et même du sodium.
Un jus de pastèque avant ou après le sport est une bonne idée. Cela contribue en effet à la récupération après l’effort.
Avec 92% d’eau, usez et abusez de la pastèque si vous suivez un régime alimentaire. Faible en calories et peu sucrée, elle désaltère tout en apportant son lot de vitamines et minéraux. Attention cependant si vous êtes sensible des intestins.
Les pépins de pastèque sont comestibles et fournissent un apport intéressant en vitamine C. Broyez-les en mâchez-les de temps en temps.
Mieux vaut évidemment privilégier une pastèque biologique. Il est par ailleurs possible de fabriquer un masque de beauté avec la fine pellicule blanche à l’intérieur de la peau de la pastèque.
Notre invitée est Nathalie Cvetkovic, conseillère en nutrition et formatrice à Montpellier. Pour plus d’infos rdv sur nathalie-cvetkovic.fr
À Paris, les établissements culturels qui investissent des friches pour les transformer en lieux de vie conviviaux sont nombreux. En témoigne la petite ceinture, une ancienne voie de chemin de fer qui encercle Paris. Sur ses différentes parties, elle est parfois transformée en parc, parfois en lieu festif. Dans le 20ᵉ arrondissement, un terrain de 900 mètres carrés accueille le 88 Ménilmontant. Ce bar en plein air, tenu par les équipes de la Bellevilloise, propose des jeux et activités ouverts à tous. Cet établissement culturel, bien connu des habitants du quartier, a eu plusieurs vies depuis son ouverture en 1877.
“On exploite cette friche en attendant les futurs travaux de Paris Habitat, car des logements étudiants vont être implantés ici. En 2014, il y avait ici la Miroiterie, un squat artistique qui a dû fermer ses portes à la suite d’un accident. Nous nous occupons de cette friche depuis 7 ans,” raconte Marin de l’équipe du 88 Ménilmontant. Plantes vertes, arbres, jeux en plein air, transats… Les équipes de la Bellevilloise ont transformé la friche en un espace vert où flâner et prendre un verre le soir ou en journée.

“J’habite dans le 20ᵉ arrondissement depuis des années, mais les espaces verts se font rares. Près de chez moi, pendant un moment, il y avait un jardin. Mais la ville a construit un immeuble à la place. Il y a un réel besoin de nouveaux logements à Paris, c’est certain. Avec mes enfants, en matière d’espace vert, on a peu de choix : le parc de Belleville ou les Buttes Chaumont, plus loin… C’est aussi pour ça que j’aime venir au 88 avec eux”, conclut Marco, un habitué des lieux.
« Nous faisons le pain de la façon dont on pense être la mieux, la meilleure, sur le côté humain et environnemental. C’est aussi notre manière de dédiaboliser le pain à l’heure où on entend beaucoup de choses sur le gluten notamment. C’est en fait la manière de fabriquer le pain qui n’est pas bonne et les matières premières. Et nous prouvons avec nos méthodes que le pain ne fait pas mal au ventre. »
Avec sa femme Elaine Carloni, Paul Le Guennec a ouvert une boulangerie bio artisanale en novembre 2022, à Eysines, près de Bordeaux. Plus précisément une boulangerie-meunerie, car la farine est moulue sur place à partir de variétés anciennes de blé. « Des variétés qui n’ont pas été modifiées génétiquement », précise Paul Le Guennec, qui n’utilise pas de levure mais du levain naturel.
« Notre pâte à pain repose entre 16 et 18 heures. Pendant ce temps de fermentation naturelle, les chaines de gluten vont être découpées. Cela donnera, au final, un pain plus facile à digérer », explique Paul Le Guennec. En revanche, ici, pas de baguettes ni de chocolatines. « Nous ne sommes pas des anti-baguettes, loin de là. Mais notre matière première ne nous le permet pas. La farine est semi-complète et pauvre en gluten. Du coup, nous n’obtiendrons jamais la même légèreté qu’avec une farine conventionnelle. Nous avons décidé de nous adapter à la matière première et non l’inverse. »
Le principe est identique avec le four à bois. « Nous nous adaptons à lui. Le matin, quand il est très chaud, nous cuisons la pizza, puis le pain, les ciabatta, les gâteaux et les biscuits. À chaque température correspond la cuisson de tel ou tel aliment. Cela signifie que l’organisation se fait autour du four à bois. C’est précisément ce que faisaient les anciens. Le choix du four à bois nous permet, dans le même temps, d’économiser de l’énergie même si ce n’était pas le but recherché », reconnaît Paul.
Et le bio dans tout ça ? Car à la boulangerie Padoca, le pain est bio, la farine aussi. Ce label, Paul Le Guennec le met en avant, mais sans trop. « Pour nous, le bio devrait être la normalité. À partir de là, ce sont plutôt les produits qui ne sont pas bio qui devraient être signalés. De la même façon, alors que nous avons des frais supplémentaires pour travailler des produits qui n’ont reçu aucun traitement chimique, ce serait plutôt à ceux qui ne sont pas bio de payer ! Ce que l’on mange, c’est la santé. C’est l’une des choses les plus importantes. »
Au-delà des produits, Padoca est aussi un café, un salon de thé. « Tout a été pensé pour faire de la boulangerie un lieu convivial. Nous voulons casser cette image de la personne qui se gare devant la boulangerie, rentre vite et en ressort aussi vite. L’idée est de reprendre le temps de discuter. De prendre son temps et apprécier les bonnes choses. »
Même si chacun a sa pizzeria préférée dans telle ou telle ville, il existe des classements officiels qui n’ont de valeurs que celle qu’on veut bien leur donner. Pourtant, le site italien extrêmement influent 50toppizza.it, qui classe les pizzerias de par le monde, reste tout de même un bon indicateur du respect traditionnel que l’on attend d’une pizza : une pâte qui a poussé pendant de longues heures, des produits bien choisis et un résultat dont le prix n’est pas délirant. Ici, point de pizza marseillaise à l’emmental, point de pan pizza américaine qui dégouline, seule la pizza napolitaine est mise en avant, l’Italie n’apprécie pas que l’on déroge à la règle qu’elle a édictée.
Dans le dernier classement Europe, c’est Imperfetto, une pizzeria de Puteaux (Hauts-de-Seine), qui arrive à la 7ᵉ place. Pas de podium, mais si l’on ne fait que le classement métropolitain (un peu de chauvinisme n’a jamais tué personne), Imperfetto se retrouve ainsi première pizzeria de France. Créée par Tonino Cogliano, le pizzaiolo, originaire de Campanie, et Simone Lombardi, le directeur de salle, originaire du Latium, Imperfetto vise l’excellence… mais sait qu’il ne l’atteindra jamais, d’où son nom (“imparfait”, en italien).
Tonino Cogliano n’est pas un petit nouveau dans les concours. Déjà en 2015, il remportait le titre de « Champion du monde de la pizza napolitaine » à Las Vegas.
Quand on leur demande ce qui a fait pencher la balance pour obtenir cette 7ᵉ place européenne, les restaurateurs n’hésitent pas à invoquer la pizza Tributo, un hommage gourmand à leurs deux régions d’origine. Elle est composée d’un pesto de friarielli (sorte de brocoli napolitain), de mozzarella fior di latte, de stracciatella, d’anchois et d’olives Taggiasca. Deliciosa !
« La teinture a vraiment ce côté magique, quand le tissu sort du bain coloré », témoigne Marion. Installée en Bourgogne, sur la terre de son enfance, Marion ne se facilite pourtant pas la tâche.

Elle prouve pourtant qu’en Côte-d’Or, il est également possible de fabriquer de la teinture végétale de façon artisanale et locale. « J’ai fait le choix de travailler avec des plantes qui poussent ici ou que je peux faire pousser dans mon jardin. Feuilles de noyer, feuilles de pommer, verge d’or… », détaille Marion.
La palette de couleurs reste variée :
Mais son engagement va plus loin, en ne travaillant qu’avec des produits de seconde main. « J’ai découvert la couture au lycée, mais je me suis rendu compte qu’utiliser des tissus faits à l’autre bout du monde, ce n’était pas mieux que d’acheter des vêtements faits à l’autre bout du monde », poursuit l’artisane.
Depuis, elle partage des kits pour apprendre la teinture végétale et la pratiquer chez soi. Une activité vertueuse et accessible qui revient à la mode avec celle du Do It Yourself.
C’est en plein cœur de Fontainebleau, en Seine-et-Marne, que Manu et son équipe accueillent les Bellifontains et touristes de passage. Ils œuvrent chaque jour avec cœur à la réparation de plusieurs vélos. Ces passionnés conseillent sur le choix des vélos les plus adaptés à leurs clients. Ils questionnent, se renseignent et réussissent toujours à trouver les solutions les plus adéquates.
Il faut dire que l’équipe de la Petite Reine est portée par l’âme du lieu. Cette boutique aux allures rétro existe depuis plus de 40 ans. En plus de l’authenticité, la proximité est l’un de ses nombreux atouts. Située dans le centre historique de Fontainebleau, elle permet aussi aux touristes de venir y louer des vélos à la journée pour visiter la région.
Manu a racheté la boutique il y a peu de temps. Après avoir travaillé 30 ans dans le milieu de la banque, il a décidé d’enclencher un changement de voie professionnelle. Passionné de cyclisme, il a eu un coup de cœur pour ce magasin chargé d’histoire. Il a gardé toute l’équipe et sait qu’il peut compter sur elle. L’un de ses employés connaît La Petite reine depuis ses débuts. Il est un peu la mémoire du lieu. « On peut toujours compter sur lui pour nous trouver les pièces qu’il nous manque, il en a toute une collection », raconte Manu.
Les clients sont nombreux à venir chercher des conseils auprès de ces professionnels aguerris.
La Petite Reine
14 r Paroisse, 77300 Fontainebleau
Maeva Courtois est la directrice d‘Helios, banque engagée dans la transition écologique, partenaire d’AirZen Radio. Elle propose des comptes courants, joints ou d’épargne écoresponsables et lance dans l’assurance-vie durable.
AirZen Radio. Qu’est-ce qu’une assurance-vie durable ?
Maeva Courtois. L’assurance-vie permet d’investir pour obtenir des rendements sur le moyen et long terme. Avec Helios, nous proposons une assurance-vie écoresponsable. Tous les projets financés se trouvent dans des secteurs clés de la transition écologique. Les clients peuvent d’ailleurs choisir les thématiques qu’ils souhaitent soutenir : énergies renouvelables, eau, reforestation, solutions technologiques pour le climat. Ainsi, le client investit dans des champions de la durabilité de demain.
Contrairement aux supports traditionnels, nous avons une liste d’exclusion stricte. Nous n’investissons pas dans les entreprises à risque pour le climat et la biodiversité, comme les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). En ouvrant une assurance-vie chez Helios, on sait où va son argent : uniquement dans des entreprises à impact.
Quel rendement peut-on attendre ?
Les rendements de notre assurance-vie durable sont similaires à ceux des assurances-vie classiques. Ils dépendent de l’évolution des marchés financiers. La différence réside dans les secteurs exclus. Par exemple, le pétrole. Certaines années, le pétrole surperforme, d’autres, il sous-performe, créant des différences de rendement.
En 2023, selon le profil de risque, la performance annuelle était de 12 %. Comparativement, le livret A offre 3 %, soit quatre fois moins. Nos rendements ont surpassé ceux des assurances-vie classiques, autour de 10 %. Cependant, la performance varie chaque année. L’historique ne garantit pas les résultats futurs. Tout dépend des marchés financiers.
Aux portes de la ville, à Bruges, près de Bordeaux, c’est le dépaysement. Des limousines paissent sur 150 hectares de prairies naturelles. La ferme Fourcade appartient à Jean-Denis Dubois, qui a repris l’exploitation familiale en 1983. Il a transformé le cheptel laitier en cheptel viande puis s’est converti à l’agriculture biologique en 1997. La première crise de la vache folle, en 1996, a été le déclencheur. « Tout le monde s’est retrouvé dans le même panier. J’ai estimé qu’il fallait un signe de qualité et de reconnaissance pour la sécurité alimentaire et pour préserver la planète. » Et pour lui, le top c’est le bio.
« Globalement, concernant les bovins, en France, il n’y a pas vraiment d’élevage industriel. En revanche, le bio est un plus. C’est le pilier de la transition. C’est le modèle. Tout le monde ne pourra peut-être pas être en bio, mais il faut essayer de s’en approcher pour avoir des sols vivants, des vers de terre, des insectes pollinisateurs. La biodiversité est importante ! Il ne faut pas oublier que l’homme est un vivant parmi les vivants, c’est tout. Pas plus », assure Jean-Denis Dubois. « La bio, c’est la vie, cide c’est la mort. Donc, vous voyez pesticide, c’est la mort. Tous les scientifiques sont d’accord là-dessus. J’ai comme ami le professeur Gilles Boeuf, et il me dit toujours “la science n’est pas une opinion. »
Il n’utilise donc pas de produits chimiques ni de produits de synthèse. Ses animaux paissent sur des prairies naturelles. « Cela permet de capter du carbone. Je n’ai jamais retourné une terre », précise Jean-Denis Dubois. Il produit sa nourriture ou en achète pour compléter le cas échéant, mais en bio. « Nous faisons également attention au chargement à l’hectare, au bien-être animal qui est une priorité. »
Jean-Denis Dubois fait donc sa part. Mais pour lui, « la transition agroécologique ne se fera pas sans le consommateur. J’estime qu’il faut aider les personnes en difficulté à acheter de la nourriture de qualité. En revanche, les autres vont devoir s’habituer à payer l’alimentation plus cher. L’alimentation a un prix, elle ne tombe pas du ciel. Il y a des productions. » Il aimerait aussi que la Politique agricole commune (Pac) soit plus verte. «;», explique-t-il.
Parmi les choix qu’il a également fait, celui de la vente directe. Cela fait une vingtaine d’années désormais. « C’est agréable de produire quelque chose de qualité et de la vendre soi-même », explique Jean-Denis Dubois, par ailleurs critique vis-à-vis du système coopératif « qui s’est dévoyé » et de la grande distribution. « On n’a fait que tirer les prix vers le bas. Voilà où on en est aujourd’hui ! Au lieu de la surproduction, il valait mieux créer un peu de rareté, selon moi. La vente directe est une solution et elle peut encore se développer. Il y a aussi des magasins de producteurs. Il y a des choses intéressantes pour demain. »
“J’ai remarqué qu’on accumulait beaucoup d’objets tout au long de nos vies, que l’on utilise que sur des périodes très courtes. Le don permet d’offrir une seconde, voire une troisième vie à ces objets, de les faire circuler, mais surtout d’éviter la surconsommation”, détaille Sabine Salvadori, une habitante du Jura.
Engagée dans la préservation de l’environnement, Sabine a eu l’idée de lancer une boutique du gratuit, où les gens peuvent partir avec ce qu’ils souhaitent. Cette boutique est installée dans un local de 60 mètres carrés à Sellières (Jura), mis à disposition par la mairie. Elle ouvre une fois par mois grâce à la quinzaine de bénévoles de l’association Le cercle du partage.

Pour aller plus loin, l’association souhaite étendre les dons à des services sociaux, mais aussi à des échanges de savoirs et de connaissances. “Dans la boutique, nous proposons du café gratuit. C’est un lieu où les personnes peuvent se retrouver et discuter. On aimerait aussi mettre en place des actions d’échange de connaissances. Les personnes pourraient partager leur savoir-faire en couture, bricolage… “Dans notre secteur géographique, il y a pas mal d’initiatives similaires qui sont en train de se mettre en route. Je suis aussi prête à m’investir pour aider des associations ou des particuliers à mettre en place des projets comme le nôtre.”
Depuis plus de 120 ans, le concours Lépine, à la Foire de Paris, permet d’entrer en contact avec le futur de nos objets du quotidien. S’ils sont présents au moment de la foire, il est très possible, qu’avec le temps, ces nouveaux objets se retrouvent chez nous comme des indispensables. À l’instar du lave-vaisselle, en 1912, du four électrique, en 1928, du presse-purée, en 1931, de la cocotte-minute, en 1952, et bien d’autres… Toutes ces inventions sont passées par le concours Lépine. Pour paraphraser un titre de série télé, dans l’Histoire des objets : « Ici, tout commence… »
Lors de la dernière foire de Paris, quatre inventions nous ont interpellés.
Chaque mercredi soir, à 19h15, c’est l’effervescence dans la Maison des projets d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Les membres de l’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) Graines d’Issy installent des nappes pour protéger les tables qui seront, bientôt, recouvertes de légumes frais.
Aujourd’hui, Maxime, agriculteur de 22 ans, livre de la rhubarbe, des concombres, des courgettes, de belles salades vertes, des épinards… Ces légumes viennent de son exploitation familiale, située à une trentaine kilomètres d’Issy-les-Moulineaux. “Je livre deux Amap, soit 500 kilos de légumes chaque semaine. Les salades et les épinards sont ramassés le matin même. Puis je compose les paniers l’après-midi et les livre directement le soir.”
Une Amap est un partenariat sous contrat entre le producteur et le consommateur. Les membres payent en amont leurs paniers de légumes, ce qui permet à l’agriculteur d’être soutenu tout au long de l’année. Et ce, peu importe les problèmes de récolte ou de production.
Maxime, l’agriculteur sélectionné pour l’Amap Graine d’Issy, produit des légumes locaux et bio. Il propose deux paniers : un à 10 euros, l’autre à 20 euros. Son partenariat avec deux Amap occupe l’intégralité de son temps. Il vend ainsi entre 95 et 100 paniers chaque semaine.
“L’avantage dans ce système d’Amap, c’est qu’il n’y a pas d’intermédiaire. Pas de grande surface ou de centrale d’achat qui prend un pourcentage sur la tête du producteur. Ces intermédiaires prennent beaucoup de marge. Nous préférons donc vendre directement au consommateur. Le consommateur est gagnant : il reçoit des paniers ultra-frais, variés toute l’année, bio, français et sans hors sol pour ma part”, appuie l’agriculteur.
Que privilégier s’il n’y a pas d’Amap près de chez soi ? “Le mieux, pour moi, c’est la vente à la ferme. Le consommateur voit directement ce qui pousse chez le producteur en saison. C’est ce qui a de meilleur en matière de traçabilité. Dans les marchés, bien souvent, il y a de l’achat-revente, même si le mot “producteur” est affiché. Alors que nous, les producteurs, on ouvre nos serres.”
Depuis le 8 mai, la flamme olympique continue ses pérégrinations à travers les différents territoires de France. Sa destination finale : la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (le 26 juillet) et paralympiques (28 août) à Paris cet été. Ecologic a choisi cette occasion pour organiser, lors de 47 étapes du parcours, des animations.
Elle souhaite ainsi sensibiliser les différents publics au tri et au recyclage des équipements sportifs et de loisirs. En effet, cet éco-organisme est agréé par l’État pour « gérer des filières opérationnelles de prévention, de collecte et de recyclage de produits usagés ou en fin de vie issus […] du sport et des loisirs ».
« Cette animation s’appelle « Entrez dans l’arène avec trois R, pour réparer, recycler et réutiliser son matériel de sport et de loisirs ». On va alors, par exemple, proposer de fabriquer un objet à partir de pneus usagés. Ce qui ne se sait peut-être pas, c’est qu’il se trie. Il faut le ramener sur un point de collecte ou le donner à une association pour une seconde vie ou le recycler si ce n’est pas possible », explique Vanessa Montagne, directrice Nouvelles filières chez Ecologic.
Cette dernière précise que chaque année 150 000 tonnes de matériel de sport et de loisirs sont vendues, soit l’équivalent de quinze tours Eiffel. L’année dernière, Ecologic a collecté l’équivalent d’une tour Eiffel. Les articles les plus récupérés étaient des vélos et des paires de ski. Selon l’Ademe, 100 000 tonnes de ces objets sont jetés tous les ans. “Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir”, souligne Vanessa Montagne.
Par ailleurs, parmi les articles de sports et de loisirs, on retrouve les raquettes, les planches de surf et de voile, les skateboards, les combinaisons néoprènes, les ballons, les tables de ping-pong… Mais tous ne pourront pas avoir une seconde vie. «. La matière, elle, sera réutilisée pour fabriquer de nouveaux objets. On ne peut en effet pas donner son casque parce qu’il peut avoir une petite fêlure. Et il ne protégera alors plus la personne à qui on va le donner. Donc tout ce qui est matériel de protection n’est pas à donner. En revanche, il faut bien les ramener », tient à préciser Vanessa Montagne.
Ecologic collabore avec 450 associations en France travaillant sur les équipements de sport et de loisirs telles que les ressourceries, des recycleries, Emmaüs, Envie… « Concrètement, ce sont ces associations qui vont récupérer ce matériel dans les magasins, comme dans les déchetteries. Puis elles vont les remettre en état et les vendre à un prix solidaire. Nous, on les met en lumière », explique la directrice Nouvelles filières de l’éco-organisme.
En plus de s’occuper des articles de sports et loisirs, Ecologic se charge du traitement des équipements électriques et électroniques, de bricolage et de jardin thermique.
« Les bancs d’école sont maintenant remplis par ceux qu’on appelle les NIMAs (non issu du milieu agricole) poussés par l’envie d’avoir une vie plus proche de la nature. Ces gens-là n’ont pas grandi dans une ferme. Il faut leur donner la possibilité de prendre de l’expérience avant de s’installer », explique Baptiste Saulnier. Agriculteur engagé dans une pratique plus durable et résiliente, il a fondé avec Vanessa Correa le parcours métier Cultive. Le tout a été inspiré par Jean-Martin Fortier, pionnier du maraichage bio intensif.
En effet, si les formations techniques existent en France, les reprises de fermes intrafamiliales sont de plus en plus rares. Alors, il ne faut pas tomber dans le piège et idéaliser le métier. Les notions de rentabilité, comptabilité, embauches, connaissances techniques du vivant sont en effet primordiales et nécessitent de la pratique.
La rentrée se fera le 4 novembre 2024 pour 25 « élèves ». La formation se déroulera autour de quatre points :
Les prochaines promotions recevront ensuite 50 élèves par an. L’objectif, à terme, est de former 1600 personnes et de trouver jusqu’à 600 fermes pérennisées en 10 ans. Cela représente une goutte d’eau face aux 250 000 agriculteurs qui partiront à la retraite sans garanties de repreneurs d’ici 2030 en France. Mais cela constitue également un espoir, celui d’une agriculture pérenne et soutenable qui passera par le local.
“À Paris, nous sommes les seuls à offrir un service de meubles d’occasion en centre-ville, qui inclut une livraison et de la réparation. Sur des grandes plateformes de revente de meubles entre particuliers, on est confronté à plusieurs problèmes : le transport, la manutention, l’échange d’argent en liquide… Ici, nous nous occupons de tout”, explique le dynamique Bruno Jean, dans sa petite boutique du Marais.
Son entreprise, les Meubles circulaires, se divise en plusieurs activités. D’abord, un site Internet, où les particuliers peuvent enregistrer très simplement les meubles qu’ils vendent. Puis, un magasin avec des meubles de seconde main et un atelier de réparation. Enfin, une livraison gratuite assurée par Bruno lui-même, à l’aide de son vélo cargo.
“L’idée de cette société est née lorsqu’un soir, dans ma cour d’immeuble, j’ai découvert une très belle armoire en bois. Il y avait un petit mot dessus : un voisin s’excusait de la présence du meuble, qui devait être acheté par un particulier via un site de revente. Or la personne en question n’est jamais venue. L’armoire est donc partie aux encombrants. Ça a fait tilt directement.”
En deux ans, Bruno a réparé plus d’une centaine de meubles. “Notre objectif est d’ouvrir d’autres comptoirs similaires dans toute la France. On est en recherche active de porteurs de projets pour répliquer les Meubles circulaires.”
Catherine de Médicis a introduit l’artichaut en France. 100 g d’artichaut contiennent 4,9g de glucides, 3,2g de protéines et 0,2g de lipides. Avec sa grande teneur en eau, il est l’allié des régimes alimentaires. Faites attention cependant à la vinaigrette utilisée, qui peut alourdir la charge calorique.
On trouve du bêta-carotène (8µg), de la vitamine E (0,27mg), excellente pour le renouvellement cellulaire. Ainsi que de la vitamine K1 (14,8 µg), indispensable à une bonne coagulation sanguine. De la vitamine C (11,7 mg), bonne pour le tonus. Ajoutons un nombre non négligeable de vitamine B dont la B9 ou acide folique (68µg), essentielle pour la femme enceinte. Sans oublier une teneur élevée en potassium (387mg), phosphore (81,2 mg), calcium (25 mg), magnésium (47,8 mg) mais également la présence de sodium ou sel (60,5 mg).
L’artichaut conservé dans l’huile d’olive fait un délicieux antipasti.
L’artichaut peut être déconseillé en cas de troubles intestinaux ou de maladie de Crohn. Contenant des FODMAPS (« oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols fermentescibles ») pouvant irriter le colon, restez prudent si avez les intestins fragiles.
L’artichaut est par ailleurs un remède très efficace en phytothérapie pour améliorer les troubles hépatiques (foie) ainsi que la vésicule biliaire. Demandez un avis médical si vous êtes sous traitement.
Attention : ne gardez pas un artichaut cuit trop longtemps. Il faut en effet le consommer dans les plus brefs délais après cuisson sous peine de le voir devenir toxique et impropre à la consommation. Cela est dû à la présence d’inuline. La bonne conservation de l’artichaut et surtout de son cœur (nid à bactéries) est donc primordiale.
Notre invitée est Nathalie Cvetkovic, conseillère en nutrition et formatrice à Montpellier.
Pour plus d’infos rdv sur nathalie-cvetkovic.fr
Les noyades sont la première cause d’accidents de la vie courante chez les enfants. En effet, malgré des mesures de sécurité – telles que l’accès aux piscines protégé par des couvertures, des barrières et des alarmes – ces dernières peuvent parfois être contournées. Par ailleurs, lorsque les enfants vont se baigner, ils sont souvent équipés de brassards, de bouées, de gilets de natation ou même de maillots de bain flottants.
La plupart des accidents surviennent lorsque les enfants se retrouvent dans l’eau de manière imprévue, comptant alors principalement sur la surveillance des adultes. Malheureusement, la vigilance des adultes n’est pas toujours infaillible et, dans la majorité des cas de noyades, un adulte était présent à moins de 20 mètres.
C’est à partir de ce constat que le tee-shirt Floatee a été développé. Ce vêtement anti-UV peut se porter en dehors de l’eau, comme un tee-shirt classique, et se gonfle automatiquement en cas d’immersion dans l’eau, que ce soit lors d’une chute accidentelle ou d’une baignade non surveillée. En moins de 5 secondes, le tee-shirt anti-noyade retourne alors l’enfant sur le dos et maintient ses voies respiratoires hors de l’eau, quelle que soit sa position de chute, et ce, même s’il est inconscient.
Il s’agit du premier produit au monde à assurer ce retournement automatique de l’enfant sur le dos. Breveté et certifié selon un protocole basé sur la norme ISO 12402 des gilets de sauvetage, Floatee est une solution pour les parents en matière de sécurité au bord de l’eau.

Ce tee-shirt à déclenchement automatique est conçu pour les personnes ne sachant pas nager ou ayant une faible autonomie dans l’eau. Similaire au tee-shirt anti-noyade pour enfants, il se gonfle automatiquement en cas d’immersion involontaire dans l’eau. Le dispositif est également bénéfique pour les proches de personnes en situation de handicap, offrant ainsi une tranquillité d’esprit supplémentaire lors des activités aquatiques.
Le tee-shirt à déclenchement manuel, conçu pour accompagner l’utilisateur dans l’eau et le secourir en cas de difficulté (fatigue, crampe, courant, etc.), est adapté aussi bien aux sportifs qu’aux seniors. Il offre une grande liberté de mouvement tout en assurant la sécurité de l’utilisateur en le retournant sur le dos, en moins de 5 secondes.
Benjamin Quiras est depuis mars 2024 le nouveau président de l’Association nationale des épiciers bio (Aneb). Mais il est avant tout directeur associé des 27 magasins du groupe Léopold, présents dans l’ouest et le nord de la France. « Tout est parti d’un projet étudiant, qui s’est concrétisé en 2008 avec la création du premier Marché de Léopold. J’avais la volonté de démocratiser la consommation bio et de la voir comme quelque chose de positif », explique Benjamin Quiras.
Le réseau s’est développé, toujours en propre, selon un même modèle. « Pas de centrale d’achat. Les magasins travaillent en direct avec les fabricants, leurs marques et les producteurs. Pour le reste, il y a un siège social, une centrale de référencement et des services supports à Bordeaux. » Jusqu’en 2020, Benjamin Quiras a ouvert 21 magasins, puis Le Marché de Léopold s’est associé à un réseau de magasins Un Autre Chemin dans le nord de la France (5 points de vente, puis 7 aujourd’hui). Le groupe compte désormais 27 magasins.
Mais dans l’histoire du réseau, un magasin laboratoire, baptisé Léopold, a aussi ouvert fin 2022 à La Rochelle. Il rassemble quatre pôles : le pôle classique alimentaire, un espace pour la poissonnerie, la boucherie, la charcuterie, la fromagerie, un pôle restauration et un pôle esthétique. « Avec ce laboratoire, nous misons sur le conseil, la qualité et le service, l’idée étant de se différencier et de fidéliser les clients. Après plus d’un an de fonctionnement, il s’avère que les pôles restauration et esthétique ont amené une clientèle non bio. »
C’est donc une option pour moderniser ce marché de la distribution bio, même si tous les magasins de l’enseigne ne seront pas transformés. « Les magasins se doivent d’avancer et de se remettre en question pour faire en sorte que la bio se développe. C’est quand même l’objectif ! » rappelle Benjamin Quiras.
Sa vision de la bio ? « J’estime que ce doit être l’avenir de notre production et de notre consommation, témoigne Benjamin Quiras. C’est un modèle durable, qui a fait ses preuves et qui est plein de bon sens. La bio, c’est bien plus que de ne pas mettre d’intrants et de produits chimiques. On parle de rotation de culture, d’agroforesterie, d’agroécologie, de régénération des sols, d’équilibre entre les productions. Et les choses avancent. C’est bien. Nous avons été confrontés à une crise ces deux dernières années. Mais en prenant du recul, nous voyons que la bio ne fait que progresser en France depuis 30 ans. C’est bien. En revanche, il faut faire attention à ce que la crise ne décourage pas nos producteurs, c’est surtout ça l’enjeu. »
Alors positif ? « Positif oui, raisonnablement positif », conclut Benjamin Quiras.