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Alors que Véronique Gonzalez luttait contre un cancer du sein, elle a constaté qu’il existait peu de vêtements adaptés à sa situation. Les vêtements ne répondaient en effet pas aux effets secondaires de la maladie. C’est pourquoi Véronique a imaginé Les Minettes en Goguette. Avec cette marque, elle a développé des vêtements adaptés aux cicatrices et à la peau délicate et fragile.

Les Minettes En Goguette

Ces pièces s’accommodent également aux variations de poids et tentent de prévenir les crises d’eczéma. Chacune des créations de Véronique est par ailleurs écoresponsable et respecte au mieux le corps des femmes. Véronique raconte d’ailleurs essayer elle-même ses vêtements afin de les améliorer continuellement.

Des vêtements confortables et adaptés à tous les corps de femme
La fondatrice Véronique Gonzalez – Les Minettes En Goguette

Aujourd’hui, Les Minettes en Goguette évolue pour s’adresser à toutes les femmes. Au cours de discussions avec des amis, Véronique a compris que les effets secondaires du cancer du sein se retrouvaient également chez d’autres femmes traversant des épisodes de vie compliqués. Motivée à aider le plus de femmes autour d’elle, elle a ainsi élargi sa gamme en proposant des vêtements qui prennent soin de tous les corps.

Selon elle, il est d’ailleurs indispensable que les pièces s’adaptent au corps et non l’inverse. Par exemple, la robe Ingrid répond aux problèmes de transpiration des femmes en pleine ménopause grâce à son tissu déperlant.

Pour faire connaître ses créations et découvrir les nouveaux besoins, Véronique s’est aujourd’hui installée au cœur du passage des Folies Bergères, à Marseille. Elle aimerait d’ailleurs faire de cette boutique un véritable lieu de vie, d’écoute et de partage.

Rien ne prédestinait Liliya Juhel à se retrouver à la tête d’une maison de joaillerie. Après avoir exercé comme interprète, commerciale et dans l’administration, c’est en suivant sa passion pour les bijoux et en reprenant la tradition familiale de sa belle-famille qu’elle a créé, en 2012, Gemografic.

Cette marque de bijoux puise ses origines de son expérience personnelle. « J’ai toujours eu une grande sensibilité pour les bijoux. L’idée est venue le jour où j’ai reçu mon cadeau d’anniversaire de mariage. Mon mari m’a raconté, à ce moment-là, comment il a peiné à trouver le cadeau idéal. Un cadeau qui serait aussi personnel et unique que l’occasion pour laquelle il est destiné. Je songe alors à imaginer le bijou de mes rêves. Ce bijou romantique et personnel qui saura raconter une histoire unique. C’est ainsi qu’est né Gemografic. » Liliya Juhel décide alors de reprendre le flambeau de sa belle-famille issue de joaillers bretons.

Des bijoux personnalisables

Tout a commencé en 1909. Émile Bailleul-Juhel ouvre son atelier dans le centre de Rennes, où il initie son neveu, Louis Juhel, à l’art de la joaillerie. Dans le sillage de Louis ont suivi Guy, Franck et désormais… Liliya, qui représente la cinquième génération de joailliers de la famille. Un héritage au cœur des créations qui puisent leur inspiration au plus profond de la tradition et des pratiques ancestrales des Juhel.

Puis, tel un bijou, le nom de la maison de joaillerie est imaginé de toutes pièces à partir de trois mots : la gemme, l’émotion et la géographie. Le dernier fait particulièrement écho au concept phare de la marque : les bijoux géolocalisés. En parallèle, elle propose aussi des bijoux créatifs à travers ses différentes collections.

La marque contient une sélection de bijoux haut de gamme pour toute la famille (hommes, femmes, enfants). Bracelets, colliers ou bagues, en or, en platine ou en argent massif, elle propose principalement deux types de bijoux dont ceux associés à des coordonnées géographiques. Ces créations personnalisées incarnent une proposition innovante et originale. À partir du site, le client peut choisir la localisation d’un lieu qui compte pour lui et qui sera symbolisé par un diamant. Grâce à un module de personnalisation utilisant Google Map, il peut alors créer un bijou sur mesure et graver sur une pièce unique l’endroit d’une rencontre, d’un mariage ou d’un baptême.

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Une fabrication locale

Au-delà de la personnalisation, Gemografic prône une fabrication 100% française. De la Bretagne, où elle a fait ses débuts, la marque a désormais implanté son atelier sur la rive droite bordelaise, même si la vente se fait essentiellement en ligne. Gemografic met en avant une fabrication locale. Chaque bijou est confectionné à la main et à la commande. Tout est fait sur mesure. La marque fait le choix de ne pas avoir de stock.

Garantir des créations de qualité est aussi une des principales préoccupations de l’entreprise, qui assure créer des partenariats avec des ateliers qui travaillent dans le respect de la tradition joaillière française. Chaque bijou Gemografic est certifié Made in France et respecte les exigences du label Joaillerie de France. Ce label certifie que « les produits qui portent le poinçon ont été réalisés en France dans le respect des dispositifs d’ordre juridique, social, éthique et environnemental ».

De belles histoires

En ce qui concerne l’entrepreneuriat, Liliya ne regrette pour rien au monde son choix qu’elle décrit comme une « école de la vie ». Elle apprécie particulièrement l’émulation permanente d’entreprendre, la polyvalence du métier et est fière de rendre les gens heureux avec un bijou qui leur ressemble et qui renferme de belles histoires.

Ce sont justement ces belles histoires qui la poussent chaque jour à continuer de développer la marque. « Nous avons eu une proposition d’un jeune homme qui nous a demandé de réaliser une bague et d’y inscrire « -25m ». Plus tard, nous avons su, qu’il s’agissait d’une demande au mariage à 25 mètre sous le niveau de la mer. » T

Belleville, dans le XXe arrondissement, est sans doute le quartier le plus multiculturel de Paris. Arméniens, Juifs, Asiatiques, Russes, Maghrébins… “Belleville est un patchwork de mémoire et de culture”, pour citer les mots du chercheur Tania da Rocha Pitta dans la revue “Sociétés”.

C’est dans ce quartier, cher à bon nombre de Parisiens, que Joris Bruneel a ouvert son hôtel-bar-restaurant Babel Belleville. “Le propriétaire des lieux, Joris Bruneel, vient d’ici. Il avait envie d’implanter un lieu de vie dans cette rue. Dans ce quartier, on peut rencontrer tout type de population, de n’importe quel milieu social”, explique Johan Diony, directeur de l’établissement. 

“En trois ans, je suis passé de serveur à directeur” 

Label écotable, société à mission, label Clef verte : Babel belleville est un établissement qui s’engage à respecter l’environnement, mais aussi au niveau social. “J’étais dans la grande distribution pendant 15 ans. Je travaillais dans le quartier. Joris venait faire ses courses chez moi. J’avais envie d’une reconversion professionnelle et il m’a proposé un poste de serveur. En trois ans, je suis passé de serveur à directeur”, sourit Johan Diony. 

“C’est important pour nous de montrer une diversité ethnique et culturelle parmi nos employés. On ne s’appuie pas sur les expériences lors de nos recrutements, mais plutôt sur les qualités de la personne.” Faut-il emmener un CV pour participer à l’aventure ? “Pas forcément. Un CV, c’est le reflet d’une histoire passée. Alors qu’une personne peut être totalement différente à l’instant présent.” 

Pratique.
Babel Belleville, 3 rue Lemon, 75020 Paris. 

“Ai-je bien pensé à prendre mon passeport ?” Cette question vous taraude sur le chemin des vacances, vous obligeant à plonger 18 fois la main dans vos poches ou votre sac. Pour plus de tranquillité d’esprit, il existe des applications permettant de numériser ses documents et de les conserver sur un cloud, à portée de doigts. 

CamScanner, Microsoft Lens… Il en existe plusieurs, plus ou moins payantes selon les options sélectionnées. Et cocorico, l’une des pionnières en la matière est française. Genius Scan est une application gratuite, créée en 2010 par Bruno Virlet et Guillaume Gigaud. Elle est parmi les plus téléchargées de l’Apple Store et de Google Play et comptabilise 25 documents scannés chaque seconde. “Il existe une version payante pour les utilisateurs intensifs”, précise Bruno Virlet. 

Le principe est simple : il suffit de photographier le document de son choix ou de le télécharger dans l’application depuis la bibliothèque d’images. On peut ensuite le numériser soi-même ou faire appel à l’outil de numérisation intelligente qui recadre et blanchit le document. Il est ensuite possible de labelliser les fichiers, les ranger, les trier selon les catégories souhaitées (identité, santé, voyage, domicile…). 

Et la protection des données ? L’application est accessible hors ligne, les documents ne sont donc pas obligatoirement stockés dans un cloud. “On offre aussi une solution de cloud qui respecte les standards du marché. Et on porte une attention toute particulière à la confidentialité, en tant qu’entreprise française et européenne. Nous avons retiré les services qui analysent les données d’utilisation pour que nos utilisateurs ne soient pas traqués. C’est un coût pour nous, mais cela nous paraissait important.”  

Pour comparer les différentes applications, n’hésitez pas à faire un tour sur les sites spécialisés. 

Après la boutique, direction le camion. Ou plus exactement la camionnette. En effet, la Cheaperie prend les chemins de traverse cet été. Basée à Chepy, dans la Somme, la boutique prévoit d’aller tout l’été à la rencontre des villages du département. Le but est d’amener la seconde main dans les endroits où il est difficile de se déplacer, explique Angélique Sarthe, responsable du projet itinérant de la Cheaperie.

L’objectif est triple, explique Angélique. D’abord, il s’agit de rencontrer de nouveaux clients, notamment ceux qui n’ont pas les moyens matériels ou financiers de se déplacer. Le but est également de mettre en avant la seconde main. À la fois pour le côté « bon pour la planète », mais aussi pour l’aspect financier. Car ici les prix sont doux pour le porte-monnaie, rien n’excédant les 5 euros.

Enfin, il offre aussi l’occasion de créer ou de recréer du lien social. En parcourant des villages ruraux, souvent isolés et délaissés par les services à la personne, l’idée est ainsi de remettre un peu d’humain au centre du projet.

Et l’humain, La Cheaperie le connaît bien. En effet, le lieu n’est pas qu’une simple boutique qui vend des vêtements de seconde main. L’humain est au centre de ce projet, qui emploie uniquement des personnes en réinsertion professionnelle.

Pour aller plus loin > Imparfaite, le site de seconde main de vêtements vintage

Selon l’ADEME, l’Agence de la transition écologique, 79% de l’empreinte carbone du numérique provient de nos équipements. Ainsi, avant même d’utiliser un smartphone, un téléviseur ou un ordinateur neuf, ces objets sont déjà responsables de près de 80% des émissions de gaz à effet de serre qu’ils émettront lors de leur courte vie. En 2040, les smartphones et les centres de données auront la plus forte empreinte carbone de l’industrie technique.

Alors, quelle est la solution ? Réparer plutôt que jeter. D’autant que chaque année, par exemple, quelque 5 milliards de smartphones finissent enfouis ou brûlés.  

100 000 tutoriels pour réparer les objets chez soi 

Faire réparer via un professionnel, c’est une chose. Mais la plateforme iFixit, gratuite et participative, va plus loin. “Les 100 000 tutoriels sont traduits en 12 langues et la plateforme française connaît l’expansion la plus importante. Si vous ne trouvez pas votre réponse, vous pouvez aussi proposer vos tutos”, explique Sandra Auboy, chargée de développement France. 

L’entreprise est née dans une chambre étudiante américaine en 2003 et, depuis, est devenue l’une des leaders en la matière. Si bien que les marques y prêtent attention. IFixit s’associe en effet à de grandes marques électroniques et n’hésite pas à disséquer leurs produits pour évaluer leur réparabilité. Elle les accompagne ensuite. 

Fin du partenariat avec Samsung 

C’est pourquoi iFixit a récemment décidé d’interrompre son partenariat avec le géant Samsung. En effet, selon la plateforme, les pièces d’origine étaient vendues à des prix trop élevés. Les composants étaient souvent collés, rendant les réparations plus coûteuses et complexes. 

“Nous ne partageons visiblement pas la même vision que Samsung en ce qui concerne la réparabilité. Malgré nos efforts, ce partenariat ne correspond ni à nos attentes ni à nos valeurs”, conclut Sandra Auboy. 

Des conseils et du matériel adapté

En plus de fournir des tutoriels gratuitement, iFixit propose sur son site des analyses détaillées des modèles de smartphones les plus courant, pour en évaluer la réparabilité. À partir de ses analyses, la plateforme offre son expertise et conseille – ou non – l’achat des nouvelles sorties du marché. Sur iFixit, il est également possible de se procurer des outils adaptés à ses appareils, notamment des tournevis, et des pièces qui correspondront à coup sûr à vos besoins grâce au vérificateur de compatibilité de la boutique. Tout est donc fait pour faciliter et encourager les réparations.

Qu’est-ce qu’iFixit et comment fonctionne cette plateforme ?

iFixit est une plateforme collaborative offrant des milliers de tutoriels gratuits pour réparer soi-même ses appareils électroniques, favorisant ainsi la durabilité.

Quels types d’appareils peut-on réparer avec iFixit ?

La plateforme propose des guides pour une large gamme d’appareils, notamment smartphones, ordinateurs, électroménagers et autres équipements électroniques.

iFixit propose-t-il des outils ou pièces détachées pour les réparations ?

Oui, iFixit vend des kits d’outils de précision et des pièces détachées adaptés à divers appareils, facilitant ainsi les réparations à domicile.

Comment iFixit contribue-t-il à la réduction de l’empreinte carbone ?

En encourageant la réparation plutôt que le remplacement, iFixit aide à diminuer les déchets électroniques et l’impact environnemental lié à la production de nouveaux appareils.

Installée à Villeneuve d’Ascq (59), l’entreprise Anaïk a fêté ses 50 ans en 2023. Spécialisée dans la conception et dans l’approvisionnement de cadeaux pour les grandes marques et enseignes internationales, Anaïk a pris le virage de l’écoconception il y a plus de 15 ans. Consciente de l’impact écologique de ses productions, l’entreprise met en place des solutions vertueuses pour réduire son empreinte carbone.

Séverine Toutain, directrice Achats & Open Innovation

Selon Séverine Toutain, directrice Achats & Open Innovation, Anaïk souhaite innover en conscience afin de commercialiser des solutions novatrices. L’entreprise travaille ainsi à créer de nouveaux écosystèmes de production en Europe pour réindustrialiser les territoires et rapprocher leurs productions. Anaïk ambitionne d’ailleurs de relocaliser 25% de ses productions en Europe d’ici à 2025. Cette action abaisserait alors à 75% la part de sa production en Chine.

L’entreprise Anaïk mise également sur l’écoconception pour améliorer son bilan carbone. Séverine explique vouloir ainsi tourner ses efforts vers les matières régénératives et durables. Ces fibres sont en effet conçues pour minimiser les impacts environnementaux tels que la consommation d’eau ou l’utilisation de produits chimiques. Pour trouver ces matières, Séverine travaille directement avec les fournisseurs de matière et s’assure qu’ils partagent les mêmes valeurs que l’entreprise. Quant aux acheteurs, ils sont pour la majorité diplômée par l’Ecovadis Academy. Cette certification permet aux entreprises de mesurer leur impact environnemental, social et éthique selon les principes de la RSE.

Des pistes d’amélioration sont encore à venir, mais Séverine est ravie de travailler aujourd’hui dans une entreprise engagée sur les plans sociétaux et environnementaux.

D’ici à 2030, les commerces de détail de plus de 400 m² vont devoir consacrer 20% de leur surface de vente aux produits en vrac. C’est ce que dit la loi Climat et résilience. Mayam, une start-up basque basée à Saint-Jean-de-Luz, propose une solution pour faciliter la gestion et la traçabilité de ses produits pour les grandes enseignes. Actuellement, celle qui a l’agrément d’entreprise solidaire d’utilité publique (Esus), collabore avec 300 marques et recense environ 5 000 références. Entretien avec son fondateur, Sébastien Leflond.

AirZen Radio. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est Mayam ?

Sébastien Leflond. Mayam est une application qui va permettre de favoriser le vrac dans les supermarchés, les magasins bio et les épiceries vrac, pour permettre à tout à chacun d’avoir des informations sur les produits qu’il achète. Parce que quand on achète en vrac, par définition, on ne peut pas rapporter d’informations à la maison. On va également favoriser le fait de pouvoir ramener son contenant et de pouvoir le recharger en magasin.

Quelles ont été vos motivations pour lancer cette start-up ?

Il y a eu un long cheminement. Au départ, avec les personnes de mon équipe, on travaillait plutôt pour des associations sur le gaspillage alimentaire. Et on s’est demandé comment favoriser une consommation plus juste, pour ne pas avoir à gaspiller et à jeter. On en est donc arrivé à cette logique-là de consommation responsable, vrac, pour permettre d’adapter les quantités aux besoins.

Ça nous a également permis de travailler sur le déchet et l’emballage pour le réemploi et recharger. On en est arrivé à créer cette entreprise en 2017. Au départ, elle s’appelait Vracoop pour, notamment, contribuer au développement du vrac partout en France. Il y a aujourd’hui plus de 1000 épiceries qui ont ouvert en quelque cinq ans sur tout le territoire.

Concrètement, comment fonctionne l’application pour les clients ?

En tant que consommateur, vous pouvez rapporter des contenants dans les magasins qui sont équipés de l’application. Vous allez les enregistrer avec une étiquette qui est permanente, lavable. Celle-ci va identifier le contenant grâce à un QR Code qui va servir à plusieurs choses. En premier lieu, au moment du passage en caisse, de pouvoir déduire son poids. Le QR Code fournit également la fiche d’informations du dernier produit acheté. Ainsi, si j’ai pris pour la première fois des amandes puis une seconde fois du muesli, j’accède à une information toujours à jour. Ensuite, une fois que vous êtes à la maison, vous allez pouvoir récupérer toute l’information des produits vrac achetés. Enfin, à chaque fois que vous repassez en caisse, vous cumulez des points fidélité.

Du côté des commerçants, comment peuvent-ils utiliser l’application Mayam  ?

Le vrac connaît un regain assez récent. Et finalement, ce mode de distribution évolue dans un secteur qui n’était pas du tout équipé, notamment au niveau numérique pour pouvoir suivre toute la gestion des produits. Un magasin qui utilise notre appli va pouvoir gérer la totalité de son rayon vrac ou de son magasin vrac ainsi que les mises en rayon, les suivis des numéros de lot. Aussi, il va pouvoir savoir si les dates des produits sont courtes, quand les trémies ont été nettoyées ainsi que les usages pour savoir quel produit est le plus utilisé par les clients, dans quel type de contenant, à quelle fréquence.

C’est donc un outil qui va permettre d’adapter son offre au plus juste par rapport aux besoins de sa clientèle dans son magasin et sa zone de chalandise.

Le consommateur ou les grandes enseignes n’auront alors pas les mêmes informations quand ils vont scanner le QR Code…

Effectivement, le QR Code va avoir un double usage. C’est ce qu’on appelle un QR Code dynamique, qui réagit en fonction de l’utilisateur. Par exemple, la personne de l’équipe du magasin qui met en rayon, elle, va avoir accès à des informations de type logistique, suivi de rayon. Le consommateur, quant à lui, va pouvoir scanner ce même QR Code. Ainsi, il va accéder, sans avoir à télécharger une application, à un lien avec toute l’information sur les produits, l’enregistrer dans son téléphone et ainsi accéder à une fiche complète avec la date de la dernière mise en rayon, des idées recettes, des informations nutritionnelles etc. On veut vraiment accompagner le consommateur dans sa consommation vrac. Et on accompagne le magasin dans la gestion du rayon vrac.

En 2020, le groupe Éram réfléchit à se tourner vers la seconde main pour répondre au gaspillage grandissant de chaussures, parfois peu abîmées. L’industrie textile est d’ailleurs la deuxième industrie la plus polluante au monde, derrière le pétrole.

Claquettes Market veut redorer les chaussures de seconde main
Un corner de Claquettes Market

Plus économique et écologique, le marché de la seconde main présente de nombreux avantages. Chaque année, il séduit de plus en plus de consommateurs. Le groupe Éram a ainsi imaginé Claquettes Market, une marketplace 100% française de chaussures de seconde main. Pour Alexandra Gibou, responsable de Claquettes Market, cette plateforme simple d’utilisation s’adresse à toutes celles et ceux qui ne savent pas comment revendre leurs paires de chaussures.

Claquettes Market veut redorer les chaussures de seconde main
Alexandra Gibou – Claquettes Market

Les chaussures déposées et revendues par les consommateurs se retrouvent sur le site Claquettes Market ou directement dans l’un des 60 corners au sein des boutiques Éram et Bocage de France. Une fois posée en magasin, la paire de chaussures est récupérée et revalorisée selon son état.

Alexandra rappelle par ailleurs le processus d’hygiène nécessaire pour une paire revalorisée ou reconditionnée. Certaines sont également envoyées à la Manufacture, un artisan chausseur. Celui-ci s’occupe alors de rénover et de donner une seconde vie aux chaussures.

Selon Alexandra, la transparence de ce processus de revalorisation est indispensable pour changer le regard sur la seconde main. À terme, elle espère ainsi changer les habitudes de consommation des clients afin d’adopter une mode plus éthique et durable.

L’idée de Digital U est née il y a quelques années. Observant à quel point le numérique a infiltré tous les aspects de nos vies, deux étudiants ont décidé de matérialiser cette réflexion à travers la mode. Leur but est ainsi de sensibiliser et d’inviter les gens à réfléchir à cette transformation numérique omniprésente. Chaque processus de réflexion est à l’origine d’un ensemble de symboles graphiques qui se décline en vêtements. 

Le « u », qui apparaît dans le nom de la marque, est l’abréviation de « universe », mais prend également le sens oral de « you ». Il s’agit d’une invitation adressée au lecteur à considérer les dérives représentées sur chaque vêtement. 

Six thèmes sont abordés dans cette collection

Robinson et Pauline ont fait le choix de traiter six thèmes différents : la pensée de groupe, le narcissisme, la sexualité, l’énergie vitale, la mémoire et la fonction imaginative.

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Dans notre univers digital, la mémoire est réduite à une galerie de photos consultable en permanence et sans effort. Cette nouvelle mémoire présente une particularité, puisqu’elle ne sollicite qu’un seul de nos cinq sens : la vue. “Au recto de ce tee-shirt, nous retrouvons l’inscription familière « digital u », entourée d’une forme intrigante. Cette forme représente l’hippocampe cérébral, qui est quelque peu modifié. L’hippocampe a pour rôle de lier les cinq sens de l’être humain pour former un souvenir complet”, explique Robinson.

Au verso du tee-shirt, une photographie d’une scène d’anniversaire. Elle fait ainsi écho à un souvenir universel, auquel le cerveau associe spontanément des émotions agréables, comme la satisfaction, la joie, l’euphorie, le partage, l’amour. 

“Digital U” est bien plus qu’une simple marque de vêtements. C’est un projet passionné qui met en lumière les défis et les opportunités de l’ère numérique. 

Ce n’est plus à prouver : le lait maternel regorge de millier de propriétés. Il évolue avec l’âge et selon les besoins de l’enfant. Le lait participe à la création d’anticorps, réduit le risque de maladies et d’allergies. Il est également parfaitement complet en matière de vitamines, de glucides ou de minéraux.  

Alors, quand Bettina a perdu le sien, cela a été très dur à vivre. “La porte de mon congélateur était mal fermée. J’ai dû jeter des litres de mon lait, car il était impropre à la consommation. C’est difficile pour n’importe quelle maman qui allaite, parce que tirer son lait demande beaucoup d’investissement”, se souvient-elle. 

Les vertus réparatrices et apaisantes du lait maternel

Elle décide alors de sublimer son lait maternel, avec des recettes de cuisine mais aussi de cosmétiques. Elle se lance alors sous les réseaux sociaux avec son compte Milkymum.fr, où elle distille ses bons conseils. Puis elle compile ces derniers dans un livre autoédité, financé par une campagne collective. 

Dans cet ouvrage magnifiquement illustré, des dizaines de recettes de cuisine à base de lait maternel. Flan, pancakes, yaourts, glaces, compotes, soupes… des idées créatives et gourmandes pour donner une seconde vie à cet ingrédient principal. Idéal dans les premiers mois de la diversification alimentaire de l’enfant.  

S’y trouvent également des idées cosmétiques valorisant ainsi les vertus réparatrices, apaisantes et même anesthésiantes du lait maternel. Comme les savons, crèmes, soins lavant pour les cheveux ou la barbe…Car oui, le “lait de boobs”, comme elle l’appelle, peut servir à toute la famille, des petits aux grands. “On peut même offrir des savons maison à ses beaux-parents… Mais c’est vrai qu’il faut avoir l’esprit ouvert”, sourit-elle. 

Le fait d’allaiter fait rire, pose encore question aujourd’hui. Ne serait-ce que l’allaitement en public, qui est mal vu. Le vrai sujet est là-dessus, sur le fait de pouvoir allaiter son enfant quand on veut, où on veut et jusqu’à l’âge qu’on veut.” Pour rappel, l’OMS recommande l’allaitement exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois et la poursuite de l’allaitement (avec une alimentation complémentaire appropriée) jusqu’à 2 ans ou plus.  

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“Ce serait une autre étape de démontrer que le lait maternel en lui-même a énormément de vertus contre les petits bobos du quotidien. J’espère que nous y arriverons”, ajoute-t-elle. Son livre est disponible en version papier ou en e-book. Les différentes recettes sont détaillées directement sur son compte Instagram.  

À Montesson, près de Paris, les consommateurs peuvent désormais déposer tous leurs emballages réemployables dans le Collector. Cette borne de collecte se retrouve aujourd’hui au sein de l’hypermarché Carrefour. Loop et l’entreprise The Keepers ont imaginé ensemble cette solution simplifiant la consigne.

Start-up de l’économie circulaire, Loop a pour ambition de résoudre le problème des déchets à la source. De son côté, The Keepers conçoit des bornes connectées. Ensemble, ils se sont tournés vers le réemploi et proposent une solution facile d’utilisation et clef en main. Cette première borne de collecte universelle permet ainsi d’identifier tout type d’emballages consignés afin de rendre l’expérience de la consigne plus simple.

Le Collector occupe également une mission de sensibilisation des consommateurs dans les grandes surfaces. Reposant sur l’intelligence artificielle, le Collecteur prône la démocratisation du réemploi dans les supermarchés et les hypermarchés. Loop s’occupe de son côté d’opérer la logistique de retour. Les contenants sont alors nettoyés, remplis à nouveau et remis en vente. Un produit consigné Loop permet ainsi de réduire jusqu’à 45% les émissions de gaz à effet de serre.

Avec le Collector, les consommateurs choisissent leur mode de remboursement privilégié. Que ce soit par bons d’achat, par carte bancaire ou encore en faisant don à une association, la transaction est effectuée instantanément. Les retours encourageants de cette borne poussent aujourd’hui The Keepers et Loop à déployer leur solution à travers la France.

Au Fast Phone, rien ne se perd, tout se répare ! Enfin, dans la limite du possible. Dans sa boutique du centre-ville de Strasbourg, Lucas Grewis a toujours la même passion et patience pour réparer téléphones, consoles et autres tablettes. Le jeune entrepreneur souhaite ainsi installer le réflexe de réparer plutôt que de jeter auprès de ses clients. Il a entamé cette aventure il y a une dizaine d’années, alors qu’il démontait un téléphone pour le bricoler.

Fasciné par les composants et leur fonctionnement, il apprend alors comment les changer. Après avoir proposé ses services à son entourage, il se lance dans la réparation pour particuliers et professionnels. Au-delà de cette passion, Lucas espère aussi agir à son échelle contre la surconsommation. Il réalise la plupart de ses réparations devant le client pour montrer un maximum d’aspects techniques et ainsi créer de l’échange.

Cette année, le Fast Phone a été été labellisé QualiRépar. Ce label permet aux clients se rendant dans sa boutique de bénéficier d’un bonus de 25 euros pour réparer des appareils qui ne sont plus sous garantie. Cette mesure a été prise dans le cadre de la loi AGEC (Anti Gaspillage et Économie Circulaire), promulguée en 2020. Une fierté pour Lucas qui espère que cela encouragera à la réparation.  

L’inauguration a eu lieu début juin bien qu’il soit déjà en activité depuis le mois de mars. Le Pachamama’s est le dernier-né des tiers-lieu strasbourgeois. Restauration, artisanat ou encore ateliers thématiques… Cet espace de 300 m² a pour objectif de promouvoir une consommation durable et raisonnée. Derrière le projet se trouve trois entrepreneuses : Andrea Mendizabal, Fanny Diverchy et Émilie Troppi.

Elles ont donc décidé de s’unir pour faire cohabiter leurs projets personnels dans ce tiers-lieu. Et chacune a sa spécialité. Émilie est la pâtissière du groupe. Elle prépare notamment des pâtisseries avec moins, voire sans sucre, des produits locaux et proposant des alternatives pour convenir aux différents régimes alimentaires. Andrea, elle, met en avant un service traiteur avec lequel elle s’amuse à proposer de la cuisine végétale, bio et sans gluten. Enfin, Fanny est cosmétologue et créatrice de Mélisse et Malice, une marque de crèmes pour le visage et de sérums. Elle veille à fabriquer des produits zéro déchet, bio, sans allergènes et 100% français. Autant de façons de sensibiliser à une consommation plus écologique.

Ce tiers-lieu chaleureux sur deux étages accueille également divers ateliers. Comme, par exemple, des cours de yoga, des ateliers théâtre, de massages ou encore de la sophrologie. Les trois amies s’apprêtent par ailleurs à lancer une campagne de financement participatif pour aider au développement du tiers-lieu.  

Faire du bien à la planète, tout en faisant des économies et en se faisant plaisir. Voilà l’idée de Rejouis. L’entreprise normande, basée dans l’Orne depuis 2023, propose de racheter, nettoyer et de revendre les sex toys qui dorment dans les tiroirs. Si l’entreprise a noué des partenariats avec des géants du secteur, elle propose aussi aux particuliers de participer à rendre ce monde plus vert.

Rejouis rachète donc des jouets intimes, les désinfecte et les met en vente sur son site Internet. Cette alternative permet notamment de limiter les longs transports polluants, sachant que 70% des jouets intimes sont fabriqués en Chine.

Bénoni Paumier / Rejouis

La boutique en ligne ne concerne pas tous les types de sex toys. En revanche, tous ceux qui sont sélectionnés passent par le même protocole. Les produits sont lavés avec du savon, puis avec un produit chimique respectant l’hygiène intime, la santé et l’environnement. Mis en quarantaine pendant 48 heures, les jouets sont ensuite placés sous une lampe UVC qui détruit le moindre germe. Tout est suivi de bout en bout par un médecin, consultant en centre de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST).

Bénoni Paumier / Rejouis

Si Rejouis séduit ses clients en les rassurant sur l’hygiène, l’entreprise les séduit aussi sur les prix. En effet, les sex toys vendus sur le site sont entre 20 et 30% moins chers que leurs alter égo neufs.

Le marché est là, car selon un sondage Ifop récent, 51% des Français reconnaissaient avoir déjà utilisé un objet intime. Selon Statista, en 30 ans, l’utilisation des sex toys a même été multipliée par 7, atteignant en 2020 50% chez les Français et 52% chez les Françaises.

Pour aller plus loin > Sexualité : elles veulent faire du sextoy un objet positif et responsable

Bénoni Paumier / Rejouis

Vous êtes déjà sur le chemin du départ, pour des vacances estivales bien méritées. Si tel est le cas, il y a peut-être un critère que vous avez regardé de plus près. Celui de l’engagement écologique et social du lieu où vous vous rendez. Ce critère se matérialise sur le terrain par le label Pavillon Bleu.

Depuis 1985, le programme, initié par Teragir, distingue les plages et les ports particulièrement vertueux dans leur gestion environnementale et sociale. Propreté des plages, respect des normes de l’assainissement collectif, gestion des déchets, accueil des personnes à mobilité réduite… Font partie des critères pris en compte par le programme Pavillon Bleu pour délivrer le fameux label.

En 2024, 398 plages – dont celles de lacs –, 106 ports de plaisance et, pour la première fois, un bateau ont reçu le label Pavillon Bleu en France. Sur le podium, on retrouve ainsi l’Occitanie à la première place avec 107 plages primées et 20 ports de plaisance. La région PACA, avec 91 plages labellisées et 28 ports de plaisance, prend la deuxième place. La Nouvelle-Aquitaine clôt le podium avec 55 plages labellisées et deux ports de plaisance. Onze nouvelles plages et six ports de plaisance ont fait leur apparition dans le palmarès 2024.

Le seul bateau primé ne figurait par ailleurs pas dans le palmarès précédent. Basé à Hendaye, dans les Pyrénées-Atlantiques, l’Explore Océan a été distingué en raison de sa politique respectueuse de l’environnement.

Pour aller plus loin > Safer Plage, un dispositif pour lutter contre le harcèlement sexuel

Sur Air Zen Radio et/ou sur les pages de notre site, nous évoquons régulièrement la fameuse « transition alimentaire ». Si l’idée première date d’il y a une vingtaine d’années, c’est véritablement depuis peu que le grand public s’y intéresse. En France, plusieurs sociétés, souvent jeunes, mettent cette fameuse transition alimentaire en avant, en faisant une véritable ligne créatrice.

Bio, anti-gaspillage alimentaire, valorisation des coproduits, végétalisation des assiettes, même les grosses entreprises de l’industrie alimentaire commencent à s’y mettre doucement. En attendant, ce sont les petites qui sont réellement dedans. Et, chaque jour, de nouveaux projets naissent. Afin de tous les mettre en avant, Freddy Thiburce, consultant spécialisé dans l’alimentation et avec une expérience de plus de 30 ans dans l’agroalimentaire, a créé le site Manger du sens.

Sa suite logique est de mettre en place le prix « Les Lauriers de la transition alimentaire », un appel à projets qui « réinvente les modèles ». « Les lauriers de la transition alimentaire » sont avant tout un Top 100 des initiatives positives dans le domaine. Il n’est pas ouvert uniquement aux sociétés, mais également aux initiatives d’agriculteurs ainsi qu’aux projets territoriaux. 2024 signe ici la deuxième édition de ces « Lauriers » et Manger du Sens a déjà reçu plus de 118 projets.

Pour suivre l’avancée et découvrir les projets proches de chez vous, rendez-vous sur leur site Internet.

Après la cabane, la pomme de terre et le vélo, le magazine “Ut!le” a donc décidé de consacrer son dernier numéro à l’eau douce, ressource naturelle indispensable. La connaissance de ses origines, de ses cycles, de ses flux et de ses milieux est utile, explique Victor Branquart, rédacteur en chef du magazine dans son édito. Utile pour l’employer à bon escient et en user avec soin.

De son grand cycle sur la Terre à sa consommation en agriculture. De ses origines, lors de la formation du système solaire, à la diversité des milieux et des espèces aquatiques. Du rôle des marais et de la fonte des glaciers à sa gestion et sa gouvernance. Le magazine tente de monter comment et pourquoi l’eau douce imbibe tant de disciplines, d’usages et d’environnements.

Le magazine met également en avant un long entretien avec le cinéaste Dominique Marchais. Le réalisateur vient de sortir son quatrième film « La Rivière ». Dans ce long-métrage, il raconte l’eau qui coule des sommets des Pyrénées jusqu’à l’océan Atlantique. Mais aussi des bassins versants, des territoires qu’elle traverse, de ceux qui la connaissent et la protègent.

L’eau douce est aussi présente sous des aspects plus pratiques : des façons d’en trouver dans la nature à la connaissance des nuages et des vents. Mais aussi de la manière de préparer de l’eau-de-vie. Ou encore à celle de creuser une mare pour favoriser la beauté et le vivant.

“Ut!le” est une revue pour satisfaire sa curiosité, affûter son esprit critique, créer et bâtir soi-même. Dans chaque numéro, un nouveau thème est abordé de manière transversale, par le prisme de l’utilité et à travers différents formats d’articles et de contenus. Vous y trouverez ainsi un grand dossier, mais aussi une rencontre. Ou encore des conseils et ressources. Et, pour finir, un espace Do It Yourself. Pour retrouver ce numéro 4 du magazine – et les numéros précédents – vous pouvez les commander en ligne au prix de 11 euros.

Pour aller plus loin > “Ut!le” : le vélo est une bonne alternative locale à la voiture

Vhélio est un projet original et inspirant mené par Grégory Barrier depuis quelques années. Il s’agit d’un projet non lucratif, collaboratif et solidaire. Il existe deux modèles, le vhélioriginal, qui s’achète, et le vhéliotech, qui est à construire soi-même. Pour cette deuxième version, il a semblé évident et naturel à Grégory de ne pas déposer de brevet. « C’est le terreau du projet », explique-t-il.

«. J’ai donc décidé de créer quelque chose qui correspondait à mes attentes. Il s’avère que ça ne correspond pas que à mes attentes. Il y a beaucoup de personnes qui ont été interpellées par mon vélo. Je me suis ensuite posé la question de savoir comment partager cette idée, ce concept », explique Grégory.

Vhélio, un vélo solaire, solidaire et solide

« Il s’agit de pouvoir transporter deux adultes avec des enfants et des bagages, de manière aussi autonome et confortable que possible. Et ce, pour un coût global raisonnable. Le véhicule Vhélio est un utilitaire solaire à trois roues, conforme à la réglementation en matière de sécurité, qui se veut efficace en matière de sobriété, de coût et de performances », explique l’association.

De nombreux bénévoles se sont laissé embarquer dans cette belle aventure de l’association Vélo Solaire Pour Tous.  Chacun peut y apporter sa contribution et les décisions sont prises collectivement.

Un sorbet peut être aussi calorique qu’une crème glacée. Une première mention historique de la glace aurait été faite en 500 avant JC, dans l’Empire achéménide (l’ancienne Perse et l’actuelle Iran). Les Perses préparaient alors une sorte d’aliment réfrigéré appelé « faludeh ». Composé d’eau de rose, de vermicelles, de safran et de fruits, ce mets d’exception était réservé aux grandes occasions et aux tables royales. Alexandre le Grand aimait quant à lui manger de la glace aromatisée au miel. Le grand Hippocrate, père de la médecine, encourageait même ses patients à en manger. Elle fortifiait, selon lui, le « jus de la vie et le bien-être ».

La Bible mentionne aussi le roi Salomon mangeant des fruits glacés. Mais c’est bien plus tard que le vénitien Marco Polo rapporta de l’un de ses voyages en Chine un mélange congelé de riz et de lait. En somme, l’ancêtre du sorbet. Le mot sorbet viendrait du turc « chorbet » ou « sharbet », lui-même dérivé de l’arabe « chourba » (à traduire par boisson aux fruits ou sirop).

La crème glacée est à éviter si on est intolérant au lactose.

Leur composition

Certaines glaces fournissent du calcium (75 à 100 mg pour deux boules), des protéines et des vitamines du groupe B. C’est le cas de la crème glacée aux œufs, vendue chez les artisans glaciers. Mais la plupart du temps, c’est surtout la teneur en sucre des glaces, crèmes glacées et même sorbets, qui peut poser problème (jusqu’à 20g pour deux boules). L’idéal serait de les faire maison pour contrôler la dose de sucre.

Autre ingrédient à lire sur les étiquettes : les additifs, dont la liste peut parfois être longue. Pour les enfants, on opte plutôt pour des petits suisses aux fruits à planter sur des bâtonnets et à congeler. Le sorbet peut être fait maison avec une bonne teneur en fruits rouges. Il est alors source d’antioxydants et n’apporte pas de matières grasses.

Céline Richonnet est diététicienne nutritionniste pédiatrique et ingénieure nutrition à Paris. Elle est l’auteure de deux livres : « Bien nourrir votre enfant pour un microbiote au top » et « Le Grand Livre des recettes de mon bébé », paru aux éditions Marabout.