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Direction le pays de Vitré, en Ille-et-Vilaine, à Saint-Germain-du-Pinel plus précisément. Dans ce village, une dizaine de citoyens ont décidé d’unir leur force pour créer de l’énergie renouvelable. Le projet, baptisé Soulaï Watt, consiste en l’installation de 280 panneaux photovoltaïques sur le toit du gymnase de la commune.

Leur volonté est ainsi de montrer qu’il est possible d’agir localement en faveur de l’environnement. L’installation aura une puissance de 100KWc et permettra de couvrir la consommation de 20 foyers hors chauffage. Soulaï Watt entend ainsi créer une énergie citoyenne au travers d’un collectif, sous forme d’association. Soulaï Watt veut porter des projets écoresponsables localement. Pour répondre à l’urgence d’agir pour l’environnement.

Ces unités de production solaire sont financées par un collectif mêlant citoyens, entreprises et collectivités territoriales. Elles sont financées à 50% par les citoyens, le reste par un prêt bancaire. L’action coûte 50 euros. Ce projet a des retombées économiques importantes puisqu’il a recours à des entreprises locales. Il permet également de valoriser les bâtiments et installations des communes.

Au bout de 20 ans, le contrat de revente d’électricité se terminant, les installations photovoltaïques seront cédées à la commune. Les citoyens deviennent donc actionnaires et prennent part aux décisions stratégiques. Ils contribuent ainsi, à leur échelle, à la transition écologique.

Les jardins vont tout doucement se refaire une beauté après l’hiver. Et pourquoi ne pas y installer un moyen d’assainir l’eau que nous consommons dans nos foyers ? Aquatiris, une société bretonne installée à Bréal-sous-Montfort, en Ille-et-Vilaine, propose un mode de traitement des eaux usées grâce à des roseaux.

Ce système se veut une alternative aux fosses septiques. La demande de la part des particuliers est en pleine explosion. Aquatiris vise pour 2023 les 3000 installations. Avec ses jardins d’assainissement, l’entreprise utilise le principe de la phytoépuration. C’est-à-dire qu’elle se charge d’installer un dispositif adapté au paysage de votre jardin. Celui-ci prend en effet la forme de plantes et autres fleurs et roseaux.

La phytoépuration consiste à faire passer les eaux usées du ménage à travers un massif de gravillons, de sable et au travers des racines des plantes. À ce moment-là, les micro-organismes présents dans l’eau vont se nourrir des déchets qui se trouvent dans ce milieu. Une entreprise et un système qui ont germé dans l’esprit d’Edwige Le Douarin lorsqu’elle construisait sa maison de manière écologique.

Elle nous explique comment elle en est venue à concevoir son propre système respectueux de l’environnement, notamment grâce à l’installation de roseaux.

Chaque année, 10 millions de parapluies sont jetés en France. Un constat qui s’explique par la mauvaise qualité des produits vendus à bas prix. S’ils ne sont pas mis à la poubelle, ils trainent à la maison car on ne sait pas comment les recycler. Dans ce cas-là, opter pour un réparateur de parapluie est une solution.

C’est la profession qu’a choisi d’embrasser, il y a six mois, Claire Nizan. Installée à Mordelles, près de Rennes, en Bretagne, elle a créé sa société Réparapluie. « J’ai 40 ans et ça faisait 16 ans que je travaillais dans le paramédical. J’avais besoin de nouvelles expériences. J’ai eu un déclic lorsqu’il a fallu que je répare mon parapluie et que j’ai découvert ce métier », explique-t-elle.

Un coup de cœur

Étant donné qu’il n’existe pas de formation pour ce métier, Claire s’est entourée de professionnels qui lui ont transmis leur savoir. Elle s’est notamment rendue en Corrèze pour rencontrer une réparatrice de parapluie qui partait à la retraite, et lui a racheté son stock de pièces détachées.

Aujourd’hui, la fondatrice de Réparapluie remet en état tous types de parapluie : de ville, de golf, rétractable, canne… Les commandes affluent de toute la France. « J’ai choisi ce métier pour son côté original, manuel et artisanal, se justifie-t-elle. Puis, j’aime donner une seconde vie aux objets. Ma politique, c’est : acheter moins et mieux. Je me suis lancée dans cette aventure parce que ça répondait à mes valeurs. »

Un métier de niche

Pourtant, cette profession se fait rare en France. « Parce que les fabricants de parapluie de bonne qualité ont leur propre réparateur. Sinon, on n’est plus que deux indépendants, il me semble. Pourtant, on était nombreux auparavant. Mais avec l’arrivée des parapluies bas de gamme, ça ne devenait plus intéressant de les faire réparer, notamment à cause du prix de la réparation. » D’où l’intérêt de choisir un parapluie de bonne qualité pour qu’il dure plus longtemps.

Et si vous avez un parapluie irréparable, Claire Nizan se fera un plaisir de le récupérer pour se servir des pièces détachées et pouvoir en réparer d’autres.

Dans le Morbihan, Upcyclink est une entreprise spécialisée dans la valorisation des déchets de la pêche. La start-up, lancée en juillet 2021, cherche à aller plus loin que le recyclage en mettant en avant la démarche du surcyclage. Dans ce cas, cela correspond à récupérer des produits alimentaires inutilisables ou inutilisés pour les transformer afin de leur donner une nouvelle utilité. Cette transformation se fait sans production d’énergie.

Installée à Saint-Avé, dans le Morbihan, Upcyclink travaille avec plusieurs entreprises pour récupérer différentes matières premières issues de l’agroalimentaire. La société collabore notamment avec des biscuiteries pour récupérer les restes de farine ou encore des bouts de biscuits. Elle fabrique ensuite de produits qu’elle propose désormais à des glaciers. Mais ces derniers temps, l’objectif de l’entreprise bretonne est de se spécialiser dans la revalorisation des produits de la mer.

Au-delà de la Bretagne

Pour cela, elle noue des partenariats et contribue à transformer la peau, les viscères, la chaire et autres têtes de poissons en pain fourré surgelé. Upcyclink multiplie les grands projets aussi bien en Bretagne, pour valoriser les coquillages et mollusques, que dans le reste du monde. Notamment en Espagne, où elle permet de donner une autre vie aux poulpes, calamars et seiches.

Des plats préparés permettent ainsi de pas jeter la chair, le cartilage servira à la fabrication de compléments alimentaires. Enfin, avec tout ce qui est coquilles, l’entreprise envisage de faire des biomatériaux.

Sur le marché du cheveu, il y a du naturel, du synthétique, de l’origine animale et un nouveau venu : le cheveu végétal. Cette idée a germé dans la tête d’Anne-Claire Faignot et Marion Bolloc’h qui ont créé, en 2022, Quel Toupet.

« En 2017, quand on habitait au Cameroun, on s’intéressait déjà aux fibres végétales. On collaborait avec une coopérative agricole, Unapac, qui cultivait des bananes et des ananas. On avait un premier projet de papier végétal à partir de tronc de bananier. Le but étant de valoriser l’éco produit de l’agriculture vivrière. Et en voyant toutes ces fibres, en rigolant, on disait que ça ressemblait à des cheveux », explique Marion Bolloc’h.

Photo Quel Toupet

Un processus bien huilé

Ce qui n’était alors qu’une blague s’est finalement concrétisé. « On a fait des recherches pour créer ce cheveu végétal. Ça a été concluant avec les plants d’ananas », explique Marion. Il aura fallu trois ans aux associées pour mettre au point leur processus de transformation, breveté en 2021. « Habituellement, la feuille qui peut faire jusqu’à 90 cm, est détruite. Là, on extrait la fibre, qui est la structure. Le reste, la matière verte, est compostée. Puis, il y a le lavage, le peignage et on applique une teinture végétale qu’on a développée. Tout ça se passe dans notre laboratoire, à Lorient », détaille la cofondatrice de Quel Toupet.

Aussi, afin que le rendu soit similaire à un cheveu humain, souple et brillant, Anne-Claire et Marion ont formulé un traitement de surface pour gainer la fibre. Elles ont pour ce faire utilisé un polymère biosourcé : du chitosan.

À l’assaut du milieu artistique

Photo Quel Toupet

Les fabricantes de cheveux végétaux fournissent principalement le monde du spectacle, notamment les perruquiers.

« Ils créent des perruques, des barbes des moustaches, précise Fanny Lavolé, la directrice commerciale. On a eu des retours positifs sur le confort. Ce produit est trois à quatre fois plus léger que les cheveux synthétiques, qui a ce côté isolant. Les cheveux végétaux sont moins lourds et il y a un côté respirant. Quant aux naturels, il y a une problématique au niveau de la traçabilité. Et puis, là, on donne une seconde vie à ce déchet qui est biodégradable, responsable. On est dans une économie circulaire. »

Développer sa clientèle

Photo Quel Toupet

Si, pour le moment, c’est essentiellement le milieu artistique qui utilise les cheveux végétaux de Quel Toupet, les fondatrices souhaitent à l’avenir proposer leurs produits au milieu médical. « Pour nous, ça a vraiment du sens. Comme on parle de confort et de légèreté, pour les personnes qui souffrent d’alopécie, suivent un traitement chimio, le synthétique est désagréable. Ça irrite le crâne. Actuellement, on collabore avec la marque Les Franjynes, qui crée des franges que l’on vient positionner avec un bandeau. On va développer la première prothèse capillaire végétale », déclare avec enthousiasme Marion.

Cette collaboration flatte Anne-Claire et Marion, qui veulent se faire une place dans ce secteur dominé par les entreprises asiatiques. Quant au prix, la botte de cheveux végétal varie entre 20 et 89 euros, en fonction de la longueur et de la quantité.

Pour la suite, les associées vont approfondir leurs recherches sur les fibres végétales, pour notamment utiliser des plants de bananes pour faire du tressage afro.

Les lycéens d’hier sont les étudiants de demain. Ces deux dernières années, les vidéos de remises de diplômes engagées se sont multipliées sur les réseaux sociaux. Des jeunes ont ainsi par exemple invité leurs camarades à se tourner vers des métiers de sens, à fuir les professions destructrices de la planète. Depuis 1992, une école est à l’avant-garde. Il s’agit du campus UniLaSalle de Rennes, qui forme aux métiers de l’environnement.

« Nos premiers étudiants étaient des défricheurs, des avant-gardistes. Aujourd’hui, nos formations s’intègrent de mieux en mieux au paysage professionnel », explique Philippe Choquet, directeur général d’UniLaSalle.

Un effectif multiplié par deux en trois ans

Le groupe dispose de quatre campus en France qui forment à l’ingénierie. Le site de Rennes est principalement dédié aux métiers de l’environnement et à la transition.

En trente ans d’existence, le lieu n’a jamais connu un tel engouement. Les effectifs ont presque doublé sur les deux à trois dernières.

Métiers de l’environnement : une génération engagée

Selon le directeur général, les profils se diversifient. « Nos étudiants ont un véritable sens de l’engagement. Ils ont envie de participer à la lutte contre la crise climatique », explique-t-il.

Selon une récente étude, au moins la moitié des jeunes Européens disent souffrir d’éco-anxiété. Comme l’explique une autre enquête menée par l’institut Jaurès, cette anxiété se mue bien souvent en action. Et les études sont un bon moyen de la développer.

Le crédo du groupe est le suivant : accompagner toutes les filières industrielles à mettre en place des techniques plus économes en ressources, en énergie notamment. Parmi les formations proposées : l’agronomie et l’agro-industrie, la géologie autour des énergies renouvelables, l’éco-conception, l’économie circulaire ou encore la gestion des déchets.

“On dit toujours non au gaspillage et oui à la solidarité. On sait pourquoi on travaille”, affirme Marie-Laure, co-fondatrice des Robin des bennes. Depuis 2010, Les Robins des bennes s’engagent en tant que recyclerie dans le Morbihan mais aussi refuge. 

“Il y a deux parties à l’association. Les Robins, c’est la partie sociale, nous venons en aide à toutes les personnes dans le besoin qui nous appelle dans la mesure de nos possibilités. Et Les Bennes, comme les bennes d’une déchetterie, pour la récupération des objets du quotidien que les gens ne veulent pas nécessairement mais qui sont encore d’utilité”, indique la co-fondatrice.

Une recyclerie sociale et solidaire 

L’autre fondateur c’est le mari de Marie-Laure qui “est un grand récupérateur”, selon elle. En 2010, sur les conseils de ses amis, le couple s’engage et fonde l’association loi 1901. 

Après une mésaventure, le couple se tourne vers les autres. Très affecté par la condition des personnes dans le besoin et des migrants, les Robins des bennes viennent régulièrement en aide aux plus démunis. “C’est aussi très important pour nous d’accueillir tout le monde, migrants, mais aussi tous ceux qui sont dans la monotonie de la vie”, explique Marie-Laure. 

Pour plus d’informations, rendez-vous ici !

En décembre dernier, le club de football amateur du Sourn dans le Morbihan, le SC Sournais, a créé sa propre section sport adapté. L’équipe accueille ainsi désormais des joueurs en situation de handicap. Le club souhaite en cela montrer l’exemple et ouvrir davantage le monde du football au handicap.

Favoriser l’inclusion, c’est la volonté du président Kévin Boucicaut, qui est également l’un des entraineurs de cette équipe. L’idée est née de la volonté de certains joueurs du club intégré à un ESAT (Établissement et service d’aide par le travail) de jouer en compétition.

Les dirigeants et les entraineurs du SC Sournais ont ensuite tout fait pour créer cette équipe. Ils se sont ainsi rapprochés de la Fédération des sports adaptés pour être accompagnés. Les entrainements sont adaptés au niveau et capacités de chacun. Pour l’instant, l’équipe de football adaptée aux handicaps compte 14 joueurs et espère attirer davantage de personnes.

L’objectif est de pouvoir disputer régulièrement des matchs et participer à des compétitions. Kévin est d’ailleurs impressionné par le niveau de l’équipe et les connaissances de l’actualité footballistique de ces nouveaux licenciés. Mais l’essentiel pour le coach est de permettre de réunir le plus grand nombre autour de la passion du ballon rond, peu importe les différences.

Direction l’Ouest où, tous les jours, un groupe de retraités prend un bain 100% breton. Peu importe la météo ou les saisons, ils se donnent rendez-vous vers 11 heures, à la plage de la grève noire à Saint-Quay-Portrieux, dans les Côtes-d’Armor. Au départ, il y a quinze ans, ils étaient deux. Puis le groupe s’est étoffé et ils sont maintenant une vingtaine à se retrouver quotidiennement.

L’objectif pour eux est multiple : faire du bien à leur corps, leur esprit mais aussi tisser du lien en faisant de belles rencontres.

À 83 ans, Françoise est la doyenne du groupe. Pleine de dynamisme, elle donnerait presque envie à faire de même. Mais attention, car commencer la baignade en eau froide en plein mois de janvier pourrait être dangereux. Il faut y aller petit à petit et surtout prendre son temps.

Un bain quotidien pour se retrouver

Certains choisissent la combinaison, d’autres des gants ou des cagoules pour se couper du froid. Françoise, elle, préfère son maillot de bain.

« On dit qu’il ne faut pas rester plus longtemps qu’une minute par degré. C’est-à-dire que si elle est à 10 degrés, on reste 10 minutes. Généralement, on reste un petit quart d’heure. Sauf quand on oublie de sortir car on discute », explique Françoise.

Il faut dire que l’ambiance est chaleureuse. C’est d’ailleurs ce qui motive ces retraités à se donner rendez-vous chaque jour pour ce bain. La bienveillance et l’entraide sont elles aussi au cœur de ce petit groupe sympathique. Certains matins, il y en a qui apportent le café, d’autres qui font des gâteaux sans oublier les apéros pour continuer à tisser du lien.

Chef d’origine bretonne, et plus particulièrement lorientaise, Nicolas Le Tirrand est revenu s’installer dans sa région de naissance pour ouvrir son propre restaurant gastronomique : Sources.

Après 18 ans à Paris dans les plus belles maisons, dont le Groupe Ducasse et le Pavillon Ledoyen aux côtés du chef Yannick Alleno, Nicolas Le Tirrand s’est totalement investi avec les producteurs locaux du Morbihan.

Sources va ouvrir une première fois entre les deux confinements. Le chef et son équipe vont alors rapidement obtenir une première étoile au Guide Michelin et devenir le seul restaurant lorientais à l’avoir. 

Avec sa cuisine à la fois brute, dans les produits qu’il travaille, et sophistiquée, grâce à une belle maîtrise des techniques, Nicolas Le Tirrand offre un nouveau souffle culinaire à la ville et un nouveau très beau restaurant à la Bretagne.

Pour ce Miam in France, Fred Ricou est allé déguster sa cuisine dans son restaurant et, à la fin du service, le journaliste et le chef ont parlé de son parcours, de produits bretons, de cuisine végétale, de jambons de légumes, de fermentation, et même de burgers…

Un Miam in France à écouter avec un chapeau rond avant d’aller manger un kouign-amann…

À Quimper, dans le Finistère, les salariés de l’entreprise de charentaises Rivalain démarrent leur journée d’une façon originale.

Ici, le bien-être des employés est placé au centre de tout. Et chaque matin, les salariés débutent leur journée par une séance de gym. Pour faire le plein d’énergie avant de se mettre au travail, et réveiller leur corps en douceur, les employés de cette entreprise bretonne ont mis en place un véritable rituel. Ils passent 10 minutes avec les machines éteintes, mais en échauffant les articulations, étirant les cervicales, et en pratiquant une activité physique lors d’un atelier auto-géré. L’objectif affiché est claire : améliorer le bien-être !

Mettre l’humain et l’épanouissement de chacun au cœur de l’entreprise est la priorité du directeur de l’entreprise. Et celui-ci a d’ailleurs constaté que les arrêts maladie se font de plus en plus rare au sein de la société. Certainement une conséquence de cette pratique physique. Mais ce n’est pas tout ! Une fois par semaine, sur leur temps de travail, les salariés se retrouvent autour d’une pause café et confiseries, non pas pour parler de travail, mais pour parler de leur vie quotidienne, apprendre à mieux se connaître, créer du lien. De quoi inspirer d’autres entreprises.  

Le concept est né sur les réseaux sociaux en 2020, après les différents confinements. Les boîtes solidaires de Noël rayonnent aujourd’hui dans toutes les régions de France. Dans le Morbihan, c’est Thérèse Descamps qui tient la barre. Si l’année 2020 a été généreuse, avec 5 000 boîtes déposées, l’engouement s’est affaibli en 2021 avec 3 000 boîtes.

La retraitée, très active, le précise, les boîtes solidaires mixtes sont les plus prisées car elles peuvent correspondre à tous les bénéficiaires. Pour rappel, tout le monde peut y participer. Il suffit de composer la boîte avec à l’intérieur un jeu ou un loisir (livre, cartes à jouer, stylo et carnet par exemple), quelque chose de chaud (un bonnet, une écharpe, des gants), quelque chose de bon à manger, d’un produit d’hygiène et un mot. Les boites seront ensuite déposées dans les grandes surfaces. Attention, ces boîtes sont à destination des adultes en précarité, isolés, ou encore des personnes âgées en Ehpad.

Première récolte de l’année 2022 de bites solidaires de Lorient. Photo Facebook

Lancée le 14 novembre, la collecte de cette année semble plus encourageante. « On vise plus de 4 000 boîtes préparées et c’est bien parti ! L’année derrière, ça a mis du temps à démarrer. Mais là, l’opération a pris tout de suite ! La solidarité, c’est un moteur de vie, c’est le ciment de notre société », insiste Thérèse. Les dépôts sont attendus jusqu’au 17 décembre.

Réparti dans une trentaine de villes, le nombre de points de collecte a augmenté en passant de 77 en 2021, à 102 en 2022. Il ne reste plus qu’à récupérer les boîtes solidaires. Les emballer dans du papier-cadeaux et les distribuer à la trentaine d’associations bénéficiaires.

Cette opération ne peut que fonctionner, si l’on en croit l’enthousiasme de Thérèse. « J’ai toujours essayé d’être là pour les autres. Là, j’ai un collectif derrière moi et on se démène pour booster l’événement », confie cette ancienne directrice d’établissement en Île-de-France, aujourd’hui à la retraite. Accompagnée de Marie, Marie-Laure, Jean-Philippe et Véronique, elle dirige l’association Agir ensemble à Lorient (Morbihan) pour donner un cadre légal à l’opération.

À Saint-Jacques-de-la-Lande, en périphérie rennaise, deux enseignants de CP et le directeur de l’école Suzanne Lacore ont conçu un logiciel de traitement de texte. Celui-ci permet aux élèves de mieux appréhender l’apprentissage de la lecture. Nicolas Le Doussal, Pierre-Marie Le Guilcher et Frédéric Grasbon ont décidé de le baptiser Ridisi, une référence au cartographe Al Idrissi.

Cet outil est disponible depuis fin août. Il leur aura fallu deux ans pour le mettre au point et une campagne de financement participatif. Aussi, ce qui a motivé leur projet, c’est le niveau de difficultés rencontré par certains élèves après le confinement.

Sons et pictogrammes pour apprendre à lire

« Nous nous sommes rendu compte que les élèves avaient moins de difficultés à décrypter le son en attaque du mot, explique Frédéric Grasbon. On a créé une grille de sons et cherché des pictogrammes pour lesquels le mot avait le son en attaque. » Par exemple pour le mot « Bonjour », au-dessus de la lettre « B » il y aura un « ballon » pour le son « B ».  Au-dessus du « ON », on va placer le pictogramme de l’ongle. Pour le « J », on met le dessin d’une jupe. Pour le « OU », on verra un ours au-dessus et pour le « R », il y a une tête de roi.  Ces grilles sont adaptables en fonction de l’enseignant

Cet outil permet aux enseignants de produire des documents personnalisables pour une trentaine d’élèves. Mais il a avant tout pour intérêt de leur permettre de gagner du temps dans l’apprentissage de la lecture tout en répondant aux besoins spécifiques de chaque enfant.

« On a pu constater que les élèves progressent plus rapidement. Ils sont plus autonomes dans l’acte de lecture, plus rapide pour lire. Il y a une amélioration dans le décodage d’un texte », détaille le cofondateur de Ridisi. Pour la suite, avec ses deux autres associés, ils souhaitent l’adapter aux enfants allophones pour leur permettre d’apprendre le français.

Un burger livré en 10 minutes ? Une réduction de 20% sur toute la collection automne-hiver ? Un contrat d’assurance à moindre coût ? Difficile de passer à côté des publicités en ville. Elles sont partout : sur les abribus, les façades d’immeubles, jusque dans les transports en commun. La ville de Mordelles, en Bretagne, a décidé d’y mettre un terme et a signé la fin des panneaux publicitaires dans l’espace public.

La commune, située au sud-ouest de Rennes, est la première de son agglomération a voté une mesure en ce sens. « Nous avons tout simplement décidé de ne pas renouveler le contrat qui nous liait à JCDecaux, l’exploitant des panneaux publicitaires », explique Hervé Pralong, adjoint à la citoyenneté.

Ne plus inciter à la surconsommation

La cause ? « Lutter contre l’incitation à la surconsommation dans l’espace public, répond-il. Il est normal que les marques souhaitent communiquer, mais nous devons nous poser la question sur le rôle de l’espace public… Doit-il servir pour autant de relai ? »

Pour la municipalité, la sobriété commence par là. « Nous avons placé ce mandat sous le signe de la transition. Nous proposons de plus en plus de menus locaux dans nos cantines. Nous avons décidé d’arrêter de tondre certains espaces… Les panneaux publicitaires, c’était l’étape d’après », explique l’élu de Mordelles.

Des panneaux publicitaires éco-conçus

Depuis le début du mois de novembre 2022, la quinzaine de panneaux que compte la ville, dont un panneau électronique, sont démontés un à un. Ils ne seront pas jetés évidemment, « l’exploitant les utilisera ailleurs », assure l’adjoint au maire.

Mais alors, comment communiquer auprès des administrés ? « Ces panneaux nous servaient aussi à passer des informations relatives à la vie municipale… les retirer peut donc nous porter préjudice », explique Hervé Pralong.

Raison pour laquelle la ville de Mordelles a passé un appel d’offre pour l’installation de nouveaux panneaux publicitaires. Ils seront au nombre de cinq, fabriqués en bois, localement et de façon écoresponsable. Ceux-ci, installés dans le courant de l’année 2023, seront utilisés pour transmettre les informations relatives à la vie culturelle de la ville.

Votre lettre pour Poudlard n’est jamais arrivée ? Pas de panique, vous pouvez toujours être admis au Rocher Portail, la nouvelle école française de sorcellerie basée en Bretagne !

Elle a ouvert ses portes aux vacances de la Toussaint 2022 à Saint-Brice-en-Coglès, en Ille-et-Vilaine. C’est donc en terre bretonne que la magie a élu domicile, au plus grand bonheur des adeptes de la saga.

Une rentrée des classes immersive et magique

Nous avons pu suivre l’une des étudiantes. Il ne s’agit pas de Neville Londubat, mais de Marion. « J’ai une trentaine d’années et la saga de J.K. Rowling a bercé mon adolescence. J’ai aussi une passion pour les vieux châteaux, alors ça allie les deux », annonce la jeune femme.

Château Rocher Portail

Quand elle pousse les grilles du Rocher Portail, l’émerveillement est au rendez-vous. Ici, tout est authentique. « J’ai acheté le château en 2016, il est classé aux monuments nationaux, pour ses décors extérieurs et intérieurs », raconte Manuel Roussel, le maître des lieux.

« La salle des banquets m’a toujours impressionné, alors j’ai tout de suite souhaité en faire quelque chose », ajoute-t-il. Il faut dire que cette immense pièce mansardée a quelques similitudes avec l’immense salle à manger où les élèves de Poudlard prennent leurs repas. « Les meubles sont riches, tout est d’origine », explique Manuel Roussel.

Château Rocher Portail – Manuel Roussel

« Lorsque j’ai commencé à faire visiter le château, en 2019, j’ai eu des difficultés à faire venir les familles. En faire une école de sorcellerie, une expérience immersive, participe à promouvoir autrement le patrimoine », ajoute-t-il.

Un univers inspiré d’Harry Potter… Mais pas que

Château Rocher Portail

« J’ai été admise à Boucflèche, la maison des sportifs, des malins et des compétiteurs », se réjouit Marion. Comme dans « Harry Potter », l’école française de sorcellerie a ses quatre maisons. Les visiteurs sont répartis à leur arrivée. Des maisons inspirées de l’histoire du château.

Après un tour par la salle du banquet, où Marion et plusieurs dizaines d’autres élèves sont accueillis par les professeurs, direction les dortoirs. « La mise en scène est incroyable, les acteurs très bons et on sort de là avec des rêves pleins la tête », raconte l’apprentie sorcière.

« Dans les archives du château, nous avons retrouvé tout un tas de manuels de magie et de sorcellerie. Le château a par ailleurs été un internat pendant la Seconde Guerre mondiale », explique Manuel Roussel. Le propriétaire des lieux se défend de s’inspirer uniquement de la saga.

Les admissions pour 2025

Si la Warner Bros, propriétaire des droits d’ »Harry Potter », voit le projet d’un mauvais œil, Manuel rassure : « Nous surfons bien sur la vague du sorcier à lunettes, mais il serait insensé de croire que ce n’est que ça. La magie fait partie de l’histoire même de ce château, mais aussi de notre région », assure-t-il.

Château Rocher Portail – Manuel Roussel

Il s’est ainsi appuyé, pour l’élaboration du scenario de l’expérience immersive, de mythes et légendes bretonnes où les sorcières étaient légion bien avant l’arrivée d’Harry Potter en France.

Cette expérience immersive promeut aussi les savoir-faire locaux. À l’issue de l’immersion, les visiteurs ont la possibilité de rencontrer un créateur de baguettes en bois local, le dernier fabricant de balais en France ou encore un éleveur de hiboux et de chouettes.

Le château Rocher Portail séduit les apprentis sorciers et il est d’ors et déjà possible de réserver sa place pour les vacances d’été. Vous pourrez vous y rendre en journée ou en soirée pour profiter, en plus de la visite et des animations, d’un repas dans la magistrale salle des banquets.

Nouveauté cette année : la compétition de Milendall, série de mini jeux à retrouver dans les labyrinthe lors de votre visite, lointains cousins du Quidditch !

Retrouvez tous nos contenus sur Harry Potter ici…

La Convergences des loutres est d’abord un tiers-lieux dans les côtes d’Armor. C’est aussi une association qui s’inscrit dans l’éducation populaire en proposant un endroit où tout est possible quand on renforce les relations humaines.

L’idée a germé durant une formation d’éducation populaire où un groupe s’est formé et a décidé de passer à l’action en mettant en pratique ce qu’il a appris durant sa formation. Delphine et Aude fondent ainsi la Convergence des loutres.  

La première étape fut de cherche un lieu en milieu rural. Et c’est en Bretagne, dans le département des Côtes d’Amor, à Loguivy-Plougras qu’elles trouveront les bâtiments de l’ancienne école du village. Un lieu de partage pour les habitants.

La convergences des loutres

Ce lieu a été conçu avec la volonté de renforcer les liens entre les habitants mais aussi de favoriser les rencontres par le biais d’événements culturels, de résidences d’artistes, de spectacles, de concerts, d’ateliers…

« Ce lieu doit permettre de ne pas rester qu’entre soi, mais aussi que les habitants s’approprient cet endroit et décident d’agir par eux-mêmes et que l’équipe de l’association accompagne les habitants dans leurs démarches », explique Aude.

Cette maison de quartier a engagé, depuis janvier 2020, une convention avec la CAF des Côtes d’Amor, et est officiellement labellisée EVS (Espace de Vie Sociale.) Un soutien financier important pour l’association qui permet de payer les salariés et pérenniser le lieu. Un lieu qui s’inscrit dans la démarche des institutions publiques de développer ces tiers-lieux surtout en milieu rural, à travers le label « fabrique de territoires », l’État souhaitant de nouveaux lieus d’émancipation et d’initiatives collectives pour contribuer à une vitalité des territoires.

Quel est le point commun entre un hamster, une poule, un serpent un lapin et un furet ? Aucun à première vue. Difficile à croire, mais ces animaux appartiennent pourtant à la même famille, celle des NAC.

L’acronyme NAC désigne les « nouveaux animaux de compagnie ». Il est apparu dans les années 80 et englobe les animaux domestiques qui sortent de l’ordinaire : oiseaux, poissons, reptiles, petits mammifères, etc. 

Selon une enquête IFOP qui date de 2019 un Français sur deux déclare posséder un NAC, il y en aurait 5 millions en tout.  Une mode qui s’accompagne malheureusement d’une hausse des abandons.

Des propriétaires de NAC mal informés

Prix trop faible, achat compulsif, manque d’informations sur les réels besoins de l’animal… Les causes qui poussent à l’abandon des NAC sont multiples. En 2021, la SPA a fait face à un triste record d’abandons +56%.

C’est justement pour lutter contre ce phénomène que Coralie Lejeune a fondé son association NAC de Bretagne, en mars 2021. Elle intervient dans toute la région pour recueillir des animaux dont les propriétaires souhaitent se séparer. Ces NAC sont ensuite placés en famille d’accueil avant d’être mis à l’adoption.

L’objectif est aussi de faire de la prévention. L’association donne des conseils sur sa page Facebook et veille aussi à la mise en place du contrat d’adoption, mesure devenue obligatoire depuis le mois d’octobre.

Première ville de la région Bretagne en nombre d’habitants, Rennes est également réputée pour la richesse de son terroir. En gastronomie, avec deux restaurants étoilés Michelin, Rennes est connue pour sa célèbre Galette-Saucisse, spécialité née en Ile-et-Vilaine, qui s’est diffusée partout, par la suite, dans toute la Bretagne. 

Pour ce Miam in France, Fred Ricou s’est rendu à Rennes. Ainsi, il a fait sept rencontres gourmandes qui montrent la vivacité en matière de cuisine et pâtisserie responsable de la gastronomique rennaise.

Les 7 rencontres gourmandes :

De plus, les cinq ci-dessus font tous partie du collectif « Nourritures Rennes ».

Un Miam in France à écouter avec une galette saucisse dans une main et un kouign-amann de l’autre, les bases de la gastronomie rennaise.

Après avoir travaillé dans le tourisme de nombreuses années, Anaïk a décidé de changer de voie. Passionnée de chevaux depuis toujours, elle cherchait un endroit qui lui permette de les élever en toute liberté. L’idée de cultiver le safran est arrivée un peu plus tard. C’est à la suite d’une rencontre qu’elle décide de se lancer dans la production.

«://www.airzen.fr/culture-loisirs/tourisme/ » title= »tourisme » data-wpil-keyword-link= »linked » data-wpil-monitor-id= »2280″>tourisme. Avec le confinement, j’ai finalement décidé de réadapter mon idée d’origine. Au lieu de faire beaucoup de tourisme et un peu de culture, j’ai fait l’inverse. Au lieu de planter une centaine de crocus la première année, j’en ai finalement planté 35 000 », raconte Anaïk.

Le safran a de nombreuses propriétés

« Le safran, c’est l’épice de la joie. C’est une plante médicinale qui a des propriétés qui agissent sur nos systèmes nerveux pour nous mettre de bonne humeur. Cette épice apparaît très opportunément à l’automne. C’est un crocus sativus qui sort en octobre. Pendant 3 à 6 semaines, on a une floraison étalée. On se lève très tôt pour aller cueillir les fleurs. C’est une fleur éphémère, il faut la cueillir vite pour pouvoir en faire du safran », explique cette passionnée.

Il faut ensuite émonder la fleur, donc retirer le pistil. C’est la seule partie qui est utilisée pour le safran car les pétales ne sont pas comestibles. Le pistil va ensuite être séché. Il ne doit pas s’écouler plus de 24 heures entre le moment où l’on cueille la fleur et le moment où il est séché.

« Ma production est écoulée en un an. C’est préférable d’avoir du safran de l’année. Même s’il peut se conserver ad vitam aeternam. Le safran a d’ailleurs servi de monnaie à un moment donné. Mais plus il est frais, plus il est aromatique, plus intéressant en il est termes de bienfaits. On peut le consommer en cuisine, dans des boissons. Le safran, il faut le réhydrater avec chaque utilisation », précise Anaïk.

Pratique. Ferme équestre d’Anaïk : 13, rue de l’Epine Habet, à Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor).

Katia, Louise et Alix sont toutes les trois ingénieures agroalimentaires. Ensemble, elles se sont rendu compte que, chaque année, 10 millions de tonnes d’aliments encore consommables sont jetées en France, dont une grande quantité de pain dans les boulangeries. Elles ont également constaté que les personnes en situation de handicap sont deux fois plus touchées par le chômage que la moyenne nationale.

Face à ces deux constats, elles ont décidé d’agir en créant la biscuiterie Handi-Gaspi et les biscuits Kignon. Elles ont testé des recettes de cuisine et proposent cinq recettes sucrées, toutes faites à base de pains bio invendus.

Kignon : Un biscuit avec un projet écologique, social et solidaire
La biscuiterie Handi-Gaspi

En travaillant avec un partenaire dans la région de Nantes, Kignon récupère et valorise les invendus de pains des boulangeries bio nantaises. Grâce à leur savoir-faire, ces pains sont ensuite broyés et directement intégrés dans les biscuits. Une innovation gourmande, puisque la texture est inédite, le biscuit croustille sous la dent.

Avec Kignon, les trois fondatrices s’engagent aussi auprès des personnes en situation de handicap. En leur proposant de fabriquer les biscuits, elles les accompagnent vers l’insertion professionnelle. La plupart des ingrédients sont locaux pour mettre en avant les bienfaits de l’agriculture biologique. Depuis septembre 2021, Kignon a sauvé de la poubelle plus de 6 000 baguettes de pain.