Il y a presque autant de définitions qu’il y a de tiers-lieux. Et ça en fait un beaucoup, puisqu’ils sont près de 2 500 à travers toute la France.
Ce que l’on peut dire, malgré tout, c’est que ces endroits sont des lieux de vie et d’expérimentation ancrés dans un territoire, dont le projet et la structure (entreprise ou association) sont portés par un groupe d’acteurs engagés.
Espaces de coworking, cafés associatifs, épiceries coopératives, friches culturelles, atelier de réparation de vélos, restaurants d’insertion, lieux d’exposition et de débat… tous les types d’activités peuvent se retrouver au sein d’un tiers-lieu.
« C’est une aventure collective, on ne se lance pas seul et on privilégie les gouvernances au maximum horizontales… », explique Melissa, chargée de formation au Campus des Tiers-Lieux, basé à la Cité Fertile de Pantin (Seine-Saint-Denis)).
On y propose des formations courtes (40 heures) qui peuvent être financées par Pôle Emploi, « et c’est une bonne nouvelle, dans la mesure où la plupart des gens qui viennent se former chez nous sont en pleine reconversion », ajoute Mélissa qui a accompagné plus d’une quarantaine de projets.
La Cité Fertile, comme la plupart des autres tiers-lieux, est un endroit d’expérimentation pour le monde de demain, tourné vers l’économie sociale et solidaire, la transition écologique et la solidarité.
Attention, les tiers-lieux sont à ne pas confondre avec les écolieux qui expérimentent de nouveaux modes d’habitat. La Cité Fertile est située dans une gare SNCF désaffectée. «!– /wp:paragraph –>