Les algues peuvent être utilisées dans de nombreux domaines, pour fertiliser son jardin, mais aussi comme décoration pour les ostréiculteurs et poissonneries pour conserver la fraîcheur des huîtres dans leur bourriche. On les retrouve également en cosmétique et dans l’alimentation.
Chaque année, plus de 70 000 tonnes d’algues sont récoltées rien qu’en Bretagne, principalement par bateau, pour l’industrie cosmétique et pharmaceutique. 5000 à 6000 tonnes sont ramassées, par les pêcheurs à pied qu’on appelle des goémoniers ou cueilleurs d’algues, pour un usage alimentaire. Elles sont ramassées à la main sur les rochers, à marée basse, dans les baies et les estuaires de la côte bretonne. Il existe différentes variétés d’algues comestibles dans la région, comme le nori, la dulse, le kombu, la laitue de mer, le wakamé et le haricot de mer.
Ces algues récoltées sont ensuite transportées dans des ateliers de transformation où elles sont triées, lavées et séchées. Elles peuvent être consommées fraîches, mais sont généralement vendues séchées, sous forme de paillettes ou de feuilles.
Les Français consomment de plus en plus cette plante aquatique. En Asie, elle est présente un peu partout. Les algues sont intéressantes tant au niveau gustatif qu’au niveau nutritionnel ! On les trouve dans de nombreux produits alimentaires, tels que des condiments, des épices, des soupes, des salades et des snacks.
Parmi les produits les plus populaires, il y a la salade de la mer, une préparation à base de différents types d’algues, de crudités et de vinaigrette. La dulse est souvent utilisée pour préparer des chips d’algues, qui sont croustillantes et salées. Le nori est, quant à lui, préparé pour faire des sushis et des rouleaux de printemps. À l’apéro, l’algue se retrouve en tartinade.
Ce sont des superaliments, riches en fibres, protéines végétales, antioxydants, iode, vitamines et minéraux comme le calcium, potassium, phosphore, fer et oligoéléments.
Toutefois, en raison d’un taux régulier et important d’iode, la consommation est déconseillée chez les personnes souffrant d’un dérèglement de la thyroïde, de trouble du rythme cardiaque, d’insuffisance rénale, prenant déjà un traitement à base d’iode ou du lithium, ainsi qu’aux femmes enceintes.