C’est à ce demander à qui profite le plus le tricot. « Je viens pour rompre ma solitude et faire quelque chose de mes mains ». Deux aiguilles à la main, Andrée fait des points en mousse. Nouvelle dans l’association, elle cherchait une activité pour se rendre utile et avoir de la compagnie.
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Aux côtés des autres, elle apprend à confectionner des écharpes et des bonnets pour les nécessiteux. « Quand j’ai donné une chapka et un gâteau à un petit papy, il était tout content ! » s’exclame Annie-Claude, la responsable des tricoteuses.
Ce n’est pas la première action qu’elles mènent, les tricoteuses ont habillé les arbres de la ville ou confectionné les petits bonnets pour des célèbres jus de fruit. Et on ne chôme pas, dans la pièce d’à côté, chez les couturières, on fait des tote bag en tissus. Tout doit être prêt pour l’exposition/vente qui aura lieu à la fête des mères.
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À la coordination de l'Office Drouais d’action pour les Retraités et personnes âgées, Pierrette Hoareau : « C’est une vocation de travailler avec des personnes âgées, explique -t-elle les yeux embués avant de poursuivre. Depuis que j’ai 13 ans, je souhaite faire ce métier, ils m’apportent beaucoup, ils sont volontaires et il y a un vrai échange », poursuit-elle.
Alors, elle nous le confie, devant leur pêche et leur motivation, elle n’a plus peur de vieillir.
