Le Dr Lorenzo Scipioni va diriger pendant 5 ans la chaire Oncobreast à Toulouse. Objectif : mieux comprendre la génétique, la biologie et le micro-environnement du très agressif cancer du sein dit “triple négatif”.
Cette pathologie représente 9 000 cas en France chaque année, avec un mauvais pronostic et très complexe à maîtriser. Son programme de recherche s’appuie sur des technologies innovantes. En particulier l’analyse moléculaire de cellules uniques, comme sources de nouvelles cibles et de stratégies thérapeutiques.
“C’est un peu comme si on partait explorer les organes de chaque cellule cancéreuse. Pour ce type de cancer, certains organes dysfonctionnent et ne permettent pas de fixer certaines protéines. Ce qui les rend résistantes à certains traitements comme la chimiothérapie”, explique le physicien.
Comment mieux identifier ces cellules récalcitrantes ? Pourrait-on imaginer un traitement adapté à ces cancers du sein spécifiques ? Les équipes ont tenté d’apporter une réponse.