En janvier, la galette des rois s’impose dans les vitrines, mais à la Pâtisserie Mélilot, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris, elle prend une dimension unique. Sabrina Allard, pâtissière et cheffe d’entreprise, insuffle à ses créations une éthique forte, mêlant créativité et écoresponsabilité.
Mélilot n’est pas une pâtisserie comme les autres. Sabrina l’a pensée comme une structure durable, plaçant l’écoresponsabilité au cœur de chaque étape. Les ingrédients sont ici sourcés auprès de producteurs français et les fèves en argile, fabriquées par une amie céramiste nantaise, remplacent le plastique.
La galette des rois incarne parfaitement cette vision. Garnie de crème d’amande et de mélilot — une herbe française aux saveurs proches de la vanille —, elle séduit par son équilibre entre simplicité et sophistication. La pâte feuilletée, légère et croustillante, reflète quant à elle l’excellence artisanale.
Sabrina ne se contente pas de pâtisser : elle sensibilise ses clients au gaspillage alimentaire et prône une consommation responsable. Avec Mélilot, elle prouve que plaisir et engagement peuvent coexister, dans une démarche qui inspire et redéfinit les codes de la pâtisserie moderne.
Pratique.
Pâtisserie Mélilot
50 Rue de la Réunion
75020 Paris
Dans le quartier de la Plaine, à quelques rues du centre-ville de Marseille, Mathilde Potin et Laura Resteigne cultivent 32 variétés de micro pousses. Dans leur ferme urbaine poussent ainsi roquette, brocolis ou encore betteraves. Après une première implantation, à Toulouse, Neopouss s’est installée, en mars dernier, dans la cité phocéenne.
Les deux passionnées cultivent condiments, fleurs et légumes dans un espace de 25 m². Ces cultures présentent d’importantes qualités nutritives et ne nécessitent pas de grands espaces de culture. Elles sont donc adaptées à une agriculture saine, en ville. Mathilde et Laura nous en disent plus sur ces micro pousses.
C’est une levée de fonds historique pour un projet de réemploi solidaire en France. Le collectif girondin ïkos, créé en 2017, qui fédère neuf structures de l’ESS (économie sociale et solidaire)*, a levé 4 millions d’euros « en fonds propres et quasi-fonds propres ». Cette somme vient concrétiser la création de ce premier Village du Réemploi dans la métropole bordelaise. Évalué à 18,5 millions d’euros, il est censé ouvrir en 2027 à Bordeaux nord. Ce projet s’accompagnera par ailleurs de la création d’une centaine d’emplois.
Ce lieu de 12 000 m² pourra collecter 12 000 tonnes d’objets. Il sera également destiné à la sensibilisation, au tri, à la réparation, à la transformation et à la vente. « Tout le principe de la coopération est de nous rassembler et d’être en mesure de proposer une offre globale de seconde main. Par exemple, dans nos boutiques, de permettre de retrouver tous les équipements dont les particuliers ont besoin au quotidien. Cela passe par le mobilier, les vêtements, les jouets, les articles de sport, les livres etc. », explique Marion Besse, directrice d’ïkos. Comment est né ce projet ? En quoi est-il nécessaire ? Entretien avec la dirigeante.
*L’Atelier d’Éco Solidaire, Compagnons Bâtisseurs Nouvelle Aquitaine, EBS Le Relais Gironde, Échange Nord Sud, Éco-Agir, Envie Gironde, Le Livre Vert, R3 Réseau de réemploi et Recyclerie Sportive Bordeaux.
À Toulouse, les Alchimistes transforment les biodéchets en une ressource précieuse : le compost. La micro-usine, située en plein cœur de la métropole, propose un modèle unique en France. Capable de traiter jusqu’à 2000 tonnes de déchets organiques par an, elle valorise les restes alimentaires des professionnels et particuliers.
Parmi les clients de cette entreprise à vocation sociale, qui compte 11 autres sites en France, le CHU de Toulouse ou encore les cantines scolaires de la ville. « Nous voulons redonner vie aux terres agricoles, très fatiguées », explique Jérémy Tosten, directeur d’exploitation du site toulousain.
Les Alchimistes allient innovation et insertion sociale tout en sensibilisant la population à l’économie circulaire. Le compost produit est ici utilisé pour l’agriculture urbaine et locale. En parallèle, l’équipe travaille sur des projets novateurs, comme le recyclage des couches compostables.
Vous avez peut-être un vélo que vous utilisez ponctuellement, un ou deux jours ou quelques heures par semaine. Musculaire, électrique… Qu’importe ! Le reste du temps, il dort sagement au parking ou au garage. Dommage, car il pourrait vous rapporter un peu d’argent et de quoi arrondir les fins de mois. Surtout, vous pourrez aider quelqu’un qui cherche un moyen de transport respectueux de l’environnement.
La solution réside en Bikky, une plateforme de location de vélos entre particuliers. L’idée a été lancée par Adrien Bey alors qu’il avait besoin d’un moyen de locomotion. Depuis, l’idée a pris de l’ampleur et est aujourd’hui présente un peu partout en France. La plateforme propose par ailleurs des vélos à l’international. Adrien Bey nous raconte la suite.
Pour aller plus loin > Bretagne : des vélos triporteurs pour aider les personnes âgées
C’est l’un des condiments les plus vieux du monde qui a parfois été consommé en boisson et, chose fantastique, personne ne l’a réellement inventé ! Nous parlons bien évidemment du vinaigre.
Aujourd’hui, si l’on a l’habitude de voir dans les supermarchés des vinaigres industriels à foison, il existe encore en France quelques vinaigriers artisanaux. Ils sont rares, mais bien présents et tapissent le territoire aux mêmes endroits que ceux où la vigne pousse.
Cécile Giorza est de ceux-là. Au cœur du Gers, elle rejoint d’abord son mari. Ne trouvant pas de travail dans sa branche, elle décide de se lancer dans la viticulture, mais ne souhaite pas forcément faire de vin ou d’armagnac, partant du principe que certains font cela bien mieux et depuis plus longtemps. Elle décide de se lancer alors dans le vinaigre traditionnel…
En 12 ans, Cécile Giorza est devenue la seule vigneronne vinaigrière de France. Elle réalise aujourd’hui, au Domaine de l’Airial, un vinaigre de vin blanc qui a été primé à l’international il y a quelques mois, et des vinaigres balsamiques tous aussi délicieux les uns et que les autres.
Récemment, les Magazines Elle, Elle à table et Elle décoration lui ont remis le Prix des métiers de la Vigne et du Vin au Prix des Artisanes 2024.
Lave-vaisselle, four, micro-ondes, bouilloire, réfrigérateur, hotte, aspirateur ou machine à laver. Quand un produit électroménager tombe en panne, un Français sur deux choisit de le remplacer plutôt que de la réparer (source Ademe). Encore faut-il en prendre soin, car plus de 60% des pannes proviennent d’un mauvais entretien. Résultat : chaque année en France, 500 000 tonnes de déchets sont générés par de l’électroménager.
« La mission est de trouver des moyens de prolonger la durée de vie des équipements électroménagers en agissant avant la panne, grâce à la maintenance préventive », explique Kareen Mary Levy, cofondatrice d’Un Nouveau Cycle. L’association, créée en mars 2024, intervient en quartiers prioritaires de la ville pour répondre aux enjeux sociaux et écologiques des territoires. « On va cibler un territoire et visiter tous les appartements pour regarder comment mieux entretenir chacune des machines », poursuit-elle.
Ainsi, une intervention avant la panne peut multiplier par deux la durée de vie d’un équipement, générant de belles économies à terme. Si un appareil ne fonctionne plus très bien, mieux vaut essayer de le nettoyer profondément, de vérifier les tuyaux, branchements ou notices. Selon la cofondatrice, une panne sur deux est réparable sans changer de pièces.
Lorsqu’on ne boit pas d’alcool ou occasionnellement, pour diverses raisons – goût, religion, allergie, santé… – trouver dans des bars ou des restaurants qui proposent autre chose que le traditionnel diabolo fraise ou un Virgin mojito peut s’avérer difficile. C’est pour s’y retrouver qu’a été écrit le guide “Paris sans alcool friendly “. Publié chez L’Indispensable, il s’adresse aussi aux curieux du sans alcool.
À l’intérieur, y sont recensées plus de 100 adresses de restaurants, bars, boutiques qui ont une offre de boissons sans alcool diversifiée et élaborée. Des ateliers pour fabriquer des boissons sans alcool y figurent également. À l’initiative de ce projet, qui est un complément du livre “Sans alcool” (éd. Massin), Raphaële Bortolin, Maud Catté et Augustin Laborde. Ce dernier est le fondateur du Paon Qui Boit, cave sans alcool parisienne. Alors, comment ont-ils sélectionné ces lieux ? Quels ont été leurs critères ? Augustin Laborde nous explique.
C’est à 37 ans qu’Edwige a décidé de se lancer un nouveau défi : une pépinière agroforestière. Il s’agit de transformer une parcelle de 5000 m² de prairie en jardin-forêt pour produire de nombreux fruits et légumes. « L’idée du projet, c’est de rendre les jardins plus nourriciers. Ça se faisait beaucoup avant et ça s’est perdu », explique la gersoise. Pour cela, elle compte cultiver un jardin-foret en syntropie.
La syntropie est une pratique qui vise à produire abondamment grâce à la multiplication des essences et à une coupe précise. « Je me penche dessus depuis plusieurs années et c’est incroyable », témoigne Edwige. C’est via la chaine YouTube de l’ArchiPelle qu’elle découvre le concept. Après plusieurs années de recherche, il est temps de se lancer ! La Pépini’ère des comestibles devrait ouvrir ses portes au printemps 2025 à Avéron-Bergelle (Gers). Plus de 120 espèces végétales ont ainsi été plantées. Des formations y seront proposées ainsi que l’accueil scolaire pour que de nouveaux modèles plus durables et résilients deviennent la norme demain.
Vous connaissez l’agriculture biologique, mais peut-être pas Terra Vitis, qui concerne uniquement la viticulture. « J’aime bien le présenter comme un triptyque. C’est une association, une certification et une démarche globale, de la vigne au verre. Elle est fondée sur un cahier des charges, lui-même basé sur les trois piliers du développement durable : l’environnement, le social/sociétal et l’économie », explique Anne-Laure Ferroir, directrice de la Fédération nationale Terra Vitis.

Ce cahier des charges contient des exigences liées à la protection de la biodiversité, des sols, des ressources et à la limitation de son impact environnemental. D’un point de vue social, il s’agit de s’assurer que toutes les personnes qui gravitent autour de l’exploitation soient protégées, que les salariés travaillent dans de bonnes conditions. Enfin, d’un point de vue économique, l’exploitation doit être viable, pérenne et résiliente.
Chaque domaine qui souhaite obtenir ou conserver sa certification est contrôlé par l’association Terra Vitis locale ou par un organisme indépendant agréé (Afnor, Certipaq ou Ocacia).
Quelle différence avec l’agriculture biologique ? « Les deux démarches sont complémentaires. L’agriculture biologique va un peu plus loin sur l’interdiction des produits et des produits chimiques. De son côté, Terra Vitis porte une dimension globale. C’est pour cela que les deux vont très bien ensemble. Environ 5% de nos adhérents sont engagés dans les deux démarches », explique Anne-Laure Ferroir.
Créée il y a plus de 25 ans dans le Beaujolais, Terra Vitis s’appuie aujourd’hui sur sept associations locales. 2 000 viticulteurs sont engagés dans la démarche, soit près de 6 % du vignoble français.
Lors du challenge national CUBE.écoles, les groupes scolaires Marcelin-Berthelot et René-Descartes se sont distingués par leurs efforts en matière d’économies d’énergie.
Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) organise depuis plusieurs années ce championnat d’économie d’énergie. Il vise à développer l’éducation à l’environnement dès le plus jeune âge. Tout au long de l’année, les élèves et acteurs de l’éducation ont ainsi mis en place des écogestes vertueux.

Ces efforts ont donné des résultats encourageants. L’école Marcelin-Berthelot a ainsi réalisé 25,5 % d’économies d’énergie par rapport aux deux années précédentes et l’école René-Descartes 22 %.
Antoine Colliat est adjoint délégué à la transition énergétique à la mairie de Villeurbanne. Il rappelle que les établissements villeurbannais participant à ce défi ont en moyenne réduit leusr consommations de chauffage et d’électricité de 13 %. Il espère, à terme, sensibiliser les autres établissements et mobiliser l’ensemble des acteurs de l’éducation.
Faites-vous attention à la DLC (date limite de consommation) des produits dans votre frigo ou vos placards ? Veillez-vous scrupuleusement à tout consommer avant la date fatidique ou vous arrive-t-il, parfois, d’être pris de court ? Savez-vous que, dans la plupart des cas, ces dates sont volontairement « pessimistes » ? De nombreux produits restent en effet parfaitement consommables plusieurs jours, voire plusieurs semaines après leur DLC.
Par exemple, un yaourt peut se savourer jusqu’à trois mois après sa date de péremption, tant qu’il est bien fermé. Un jambon entamé peut quant à lui être dégusté encore deux semaines en moyenne, à condition de rester vigilant. Et que dire des paquets de pâtes, de riz ou d’épices ? Bien qu’affublés d’une Date de durabilité minimale (DDM), ils sont quasiment immortels.
Le chef Jean Covillault, connu du grand public grâce à “Top Chef”, a eu l’idée de créer un restaurant éphémère centré sur l’anti–gaspi, une thématique qui lui tient à cœur. Pour concrétiser ce projet, il s’est tourné vers plusieurs entreprises spécialisées et a reçu un accueil enthousiaste de la part des épiceries responsables NOUS ant-gaspi.
Vincent Justin, dirigeant de la chaîne, a accepté de relever ce défi inédit pour son entreprise qui n’avait jamais collaboré avec des chefs professionnels auparavant. De cette union est ainsi né Des Restes, un restaurant ouvert depuis le 26 novembre et qui accueillera ses convives jusqu’au 30 mars 2025. Au menu : une cuisine de bistrot créative, à base d’aliments déclassés pour des raisons de date, de grammage ou même d’apparence. Le tout pour un menu entrée-plat-dessert à seulement 22 euros.
Des Restes
16 Rue Pastourelle
75003 Paris
L’hiver est désormais bien installé. S’il y a un plaisir simple, mais précieux, quand le froid mord à l’extérieur, c’est celui de rentrer et de savourer une boisson chaude. En France, près de 70 % des foyers apprécient ce rituel. Une part considérable, mais l’Hexagone se place encore loin derrière de pays comme l’Inde ou la Chine, où boire chaud est une véritable culture.
Une petite révolution dans cet univers a été lancée par le Palais des Thés, il y a quelques mois : l’infusion de bois. Avec les journées glaciales de la saison, celle-ci tombe à point nommé. Bois de chêne, bois de bourbon ou bois de rhum sont les trois variétés disponibles aujourd’hui dans les boutiques de la marque. Les fameux copeaux proviennent quant à eux souvent de fûts ayant contenu différents spiritueux. Légèrement torréfiés, ils libèrent alors des saveurs uniques sans aucune trace d’alcool. Résultat ? Des notes vanillées évoquant le rhum ou encore des arômes doux et sucrés rappelant le bourbon.
C’est une nouvelle façon de se détendre et d’explorer des saveurs inédites. « Nous avons une forte demande de nos clients pour les surprendre. Et je pense qu’avec ces infusions de bois, on les surprend pas mal », résume François-Xavier Delmas, fondateur du Palais des Thés.
Verdict ? Nous avons été véritablement surpris par cette « nouvelle » boisson. Une chose est certaine : ça envoie du bois !
En France, près de 20% des émissions de gaz à effet de serre sont dues aux logements. Notamment à la consommation énergétique liée au chauffage, à l’eau chaude et aux appareils électriques. Un Français dépenserait ainsi en moyenne chaque année plus de 1 500 euros. Cette somme pourrait diminuer en adoptant quelques écogestes simples.
Baisser le chauffage dans un logement est, par exemple, une des pistes à envisager pour réduire la facture. Grâce au plan de sobriété énergétique mis en place lors de l’hiver 2022-2023, les Français ont ainsi diminué de 12% leur consommation de gaz et d’électricité. Si les résultats sont bons, il est désormais nécessaire d’inscrire la sobriété énergétique dans le quotidien et de quantifier ses effets.
Ce sont justement les objectifs de l’association Watt Watchers. Florence Hoffmann, responsable du programme, nous donne quelques conseils pour atteindre la sobriété énergétique.
Pour aller plus loin > Lyon : des conseils gratuits pour diminuer sa consommation d’énergie
Le principe du réemploi commence à se faire une place dans les habitudes de consommation des Français. Celui-ci consiste à réutiliser des objets, des vêtements à l’électroménager, pour qu’ils servent plusieurs fois à la même tache. Ce principe est un moyen d’allonger leur durée de vie. Le réemploi permet aussi de réduire les déchets et l’usage de certaines ressources comme l’énergie.
Les acteurs de la filière du réemploi lucratif s’installent d’ailleurs progressivement en France. Une autre, celle du réemploi solidaire, tente aussi de se faire connaître. Elle se distingue par sa démarche non lucrative. Ces structures, entreprises comme associations, ont une philosophie tournée vers des notions de consommation raisonnée, de sobriété et de solidarité.
Jean-Paul Raillard, président de la fédération Envie, spécialisé dans la collecte et la valorisation des déchets, ainsi que dans le reconditionnement et la réutilisation, nous en dit un peu plus.
Océnéo recycle d’anciennes combinaisons de surf pour en faire des lunettes de soleil. Installée sur le bassin d’Arcachon, cette entreprise française surfe avec brio sur la vague du mieux agir. « C’est lors d’une session de surf, sur la côte est australienne, en 2018, que Marco se rend compte du manque de moyens mis en œuvre pour recycler les combinaisons néoprènes. Après seulement une session, sa combinaison de surf se déchire au niveau de l’entrejambe. Il se rend alors dans le magasin où il l’a achetée la veille pour procéder à une réparation. Et c’est lorsque le vendeur lui indique que celle-ci sera jetée et non pas réparée qu’il tombe des nues. Il décide alors de trouver une alternative pour revaloriser les quelque 32 tonnes de combinaisons jetées et brûlées chaque année (dont la sienne) », expliquent les fondateurs d’Océnéo.
Leur idée a depuis permis de revaloriser plus de 3 tonnes de combinaisons. Océnéo ne travaille qu’en circuit court avec des ESAT et des couturiers locaux.
Vous l’entendrez, la matière de ces lunettes est assez étonnante.
C’est en 2017, à Toulouse, qu’a été créée Green Gen Technologies. Cette entreprise propose des contenants conçus avec des matériaux biosourcés : de la fibre de lin tressé, de la résine de bois et du carton. Le but est ainsi, notamment, de réduire l’empreinte carbone de la fabrication des contenants et du transport.
Ces produits, qui se posent comme une alternative au verre, sont à destination du seteur du vin et des spiritueux, des liquides alimentaires ou encore des produits cosmétiques.
D’où viennent les matériaux utilisés par Green Gen Technologies ? Pourquoi ce choix ? James de Roany, président-cofondateur de l’entreprise, expliquent les ambitions de la structure.
« L’enjeu n’était pas de trouver des principes actifs naturels. La nature regorge de solutions pour aider à protéger, fertiliser ou à mieux nourrir. En revanche, il fallait les rendre plus stables au stockage, plus performantes au moment de l’application par pulvérisation. C’est précisément ce qui a motivé la création de Kapsera », explique Antoine Drevelle, président et fondateur de l’entreprise en 2018. Kapsera développe ainsi des capsules d’alginate biodégradables, capables de protéger des substances actives naturelles et d’améliorer leurs performances agronomiques.
L’enjeu ? Remplacer les intrants conventionnels, fertilisants chimiques et pesticides de synthèse par des solutions naturelles respectueuses de l’environnement. « Il y a beaucoup d’attente du côté des producteurs, quelle que soit leur stratégie de production. Nous sommes sur des produits les plus naturels possibles, performants, faciles à utiliser et compétitifs économiquement. Si on leur offre ça, il n’y aura plus de débat entre la chimie de synthèse et les produits naturels. »
Antoine Drevelle reconnaît par ailleurs que le marché de la microencapulsation est porteur. « Il explose sous le coup des enjeux environnementaux. Historiquement, les microcapsules sont des microplastiques qui viennent du monde de la chimie. Aujourd’hui, la pression est globale dans le monde entier pour les remplacer par des solutions technologiques, biosourcées et biodégradables. »
L’entreprise vient ainsi de lever 4,2 millions d’euros pour entrer en phase d’industrialisation. La société ambitionne d’atteindre une capacité de production annuelle supérieure à 200 tonnes d’ici 2027 et prévoit la création de 20 emplois dans les deux prochaines années. La première unité sera opérationnelle au second trimestre 2025.
En Gironde, le domaine viticole Château Cheval Blanc, situé à Saint-Émilion, s’est associé à la PME (Petite et Moyenne Entreprise) Adam, une référence dans la confection d’emballage en bois pour le monde du vin et des spiritueux. Ainsi, à deux, ils ont pensé à créer une caisse de vin produite en circuit court, avec du pin des Landes et de la laine du Pays basque.
Quels sont les atouts de ces matériaux ? Pourquoi cette démarche ? Qu’est-ce que cela implique financièrement et en matière d’image ? Jean-Charles Rinn, codirigeant de l’entreprise Adam, nous parle de ce projet.
Et si, pour ces fêtes, nous faisions particulièrement attention à l’origine des chocolats et de leurs matières premières ? C’est précisément le pari de Damien Vidal, pâtissier depuis 29 ans. Pendant le confinement, il s’est amusé à repenser les fameuses dragées pour leur donner une nouvelle vie. Résultat : de petites billes gourmandes, au cœur de noisettes, de maïs grillé, de céréales ou encore de riz soufflé, enrobées de chocolat de qualité. Ces produits sont issus de l’agriculture contrôlée et cultivés sur de petites parcelles. Ainsi sont nées les Billes en tête !
Avec un soin particulier porté à la provenance des matières premières, Damien Vidal s’engage à faire du bon, du beau et du bien sourcé. Même lorsqu’il s’approvisionne en épices à l’autre bout du monde, il veille à ce qu’elles soient produites dans le respect des normes environnementales et éthiques. La plupart de ses ingrédients sont bio. Une exigence qu’il place au cœur de ses créations pour offrir des gourmandises à la fois saines et raffinées.
Parmi ses spécialités :
• Currychoc, une association de maïs grillé, de chocolat noir et de curry.
• Timchoc, qui marie les noisettes du Lot-et-Garonne, le chocolat noir et le poivre de Timut.
• Tonkchoc, des céréales au miel enrobées de chocolat au lait, sublimées par la vanille et la fève tonka.
• Et les audacieuses Carolina Reaper, au piment éponyme, réservées aux palais intrépides.
Par ailleurs, Damien Vidal puise son inspiration dans les nombreux voyages qu’il a faits avec son père. Ces expériences, riches en saveurs et en rencontres, lui ont ouvert de nouveaux horizons, influençant son approche du métier dans les grandes maisons où il a exercé.
Ses créations Billes en tête sont à la fois respectueuses de l’environnement et délicieuses. Alors, pour les fêtes, pourquoi s’en priver ?