Environ 10% des Français mangent sans gluten. Inconfort, intolérance ou même, dans le pire des cas, maladie cœliaque, ils sont très nombreux à se passer de cet ensemble de protéines qui se trouvent dans le blé, le seigle, ou encore l’avoine… Pourtant, eux aussi ont envie, sans encombre d’aucune sorte, de manger de délicieuses pizzas, de croustillantes baguettes et autres pains, ou encore de moelleuses brioches ou pâtes à tarte. Quand la santé limite la gourmandise, on ne vit plus « normalement ».
C’est justement la réflexion de Jeanne B, cœliaque depuis toute petite et en perpétuelle frustration. Alors que son ingrédient préféré est le pain, on lui annonce à 3 ans qu’elle va devoir s’en passer. Depuis, la petite fille a grandi et est devenue photographe et styliste culinaire, mais surtout autrice de livres de cuisine sans gluten. Son dernier ouvrage vient de paraître aux éditions Ulmer « Parce que c’est bon ! 80 recettes sans gluten et sans lactose, sucrées et salées pour réussir tous les types de pâtes ». De son propre aveu, ce livre est son propre carnet de recettes dans lequel elle va fouiller quand elle cherche une pâte à réaliser.
La grande force de cet ouvrage, c’est surtout son approche des farines. Farines de riz, de millet, de sarrasin, de sorgho, de pois chiche, d’amarante, d’avoine, etc. Tout est possible si on les connaît bien et que l’on maîtrise leur complémentarité. En les combinant de judicieuses manières, il est ainsi possible de se régaler de pâtes brisées, de pissaladières, de bagels ou encore de brioches, sans souffrir.
“Parce que c’est bon ! 80 recettes sans gluten et sans lactose, sucrées et salées pour réussir tous les types de pâtes”, de Jeanne B, éitions Ulmer.
Depuis 2019, Mouton Givré réinvente le sac isotherme en proposant des produits 100% naturels. À base de chanvre, de lin et de laine, ces sacs évitent la concentration de plastique et d’aluminium. Bien que l’entreprise ne cessait de grandir, Mouton Givré a dû faire face à l’augmentation des tarifs de ses fournisseurs.
Cinthia Born, la cofondatrice, explique que le prix du lin est allé jusqu’à doubler. Les sacs ont alors suivi la tendance, mais Cinthia et son équipe ont décidé de faire marche arrière.

Après un long travail de recherche, Mouton Givré s’est tourné vers un nouveau fournisseur de lin dans les Vosges. Ni la qualité des produits, ni le processus n’ont été altérés. La laine est toujours issue du Lot et les producteurs restent payés à un juste prix.
Grâce à ce nouveau fournisseur de lin, Mouton Givré a ainsi pu revenir à ses prix d’origine. Cette démarche a d’ailleurs été récompensée par l’enthousiasme des consommateurs. Cette belle réussite permet ainsi à l’entreprise de développer de nouveaux produits, toujours 100% naturels et destinés à l’entretien du jardin.
Découvrez comment Mouton Givré a réussi à faire marche arrière pour revenir à ses prix d’origine.
Jevadrouille.com, c’est l’histoire de deux amis de lycée qui décident de se lancer ensemble dans l’aventure de la seconde main. Originalité du projet : redonner vie à des chaussures haut de gamme. « Pour reconditionner les chaussures, nous sommes accompagnés de cordonniers bottiers, mais aussi de coloristes. Ces personnes nous ont énormément appris », explique Thomas de La Blanchardière, co-fondateur de jevadrouille.com
Les chaussures passent ainsi par plusieurs étapes avant de trouver leur nouveau propriétaire. « La paire de chaussures arrive dans nos stocks. Elle est ensuite désinfectée. En cas de besoin, nous l’envoyons chez le cordonnier pour faire les gros travaux sur la semelle, le talon, l’arrière de la chaussure. Une fois qu’on s’est occupé des travaux techniques, nous allons gérer en interne et de remettre en forme grâce à des produits d’entretien. »
Sur leur compte Instagram, les fondateurs de la marque postent régulièrement des vidéos avant/après qui fascinent leurs abonnés.
Il avait envie de créer une chocolaterie éducative avec un côté féérique, type “Charlie et la Chocolaterie”. Emmanuel Cabané a ouvert Origines, fin 2021 à Bordeaux, aux côtés d’Olivier Cazenave.

On y découvre toutes les étapes de la fabrication du chocolat, de la fève à la tablette. C’est le principe de la méthode « Bean to Bar » qu’il a adoptée et que peu de chocolatiers pratiquent en France. « Seuls 1 % des chocolatiers français travaillent la fève de cacao. Tous les autres utilisent du chocolat de couverture, explique Emmanuel Cabané. Cela nous permet d’avoir une palette aromatique un peu différente, de décider de l’arôme que l’on veut donner à notre chocolat. Cela nous permet aussi de sourcer nos cacaos dans des pays engagés. »
Car en matière d’engagement, Origines se veut équitable et bio. « Nous travaillons avec des coopératives qui sourcent le cacao et s’assurent que l’agriculteur est rémunéré à sa juste valeur, qu’il n’y a pas de travail des enfants. Le bio est un choix que nous avons fait pour mieux manger, mais cette pratique limite aussi les débordements », confie Emmanuel Cabané.
La chocolaterie Origines valorise également au maximum ses résidus de production. À partir des coques de fèves de cacao, elle a ainsi développé des tisanes en partenariat avec une société bordelaise (Origines Tea & Coffee); des savons artisanaux avec un savonnier.
On a tous des souvenirs de bouillons. Quand il est fait froid, c’est une façon simple, nutritive et thermogène de se faire du bien. Quand on est un peu patraque, le bouillon de légumes ou/et de poulet est souvent un excellent remontant. Sinon, tout simplement quand on est sportif, senior, enceinte ou en post-partum ou que l’on a envie de prendre du plaisir sainement, le bouillon est notre meilleur allié.
Le bouillon de légumes est intéressant. Mais pour récupérer tout le bon collagène qui fait du bien à nos os ou à notre peau, le bouillon d’os est certainement l’un des remèdes les plus vieux. Il n’existait pas de bouillon déjà fait avec autant de collagène sur le marché quand Aline Lebrêne-Baron se lance dans l’aventure. Elle qui avait créé une marque pour les mamans – Good Food for Mama – n’avait pas imaginé combien les bouillons qu’elle proposait aller prendre de l’importance dans sa vie.
Aujourd’hui, une deuxième marque est née, Oùmami, et propose ainsi une gamme de quatre bouillons, tout en bio et ultra bien sourcés, qui va du bouillon de poule au phò vietnamien en passant par le bouillon de bœuf et le végétarien.
« Le pain est l’un des aliments essentiels de l’humanité […] Depuis les premières grandes civilisations, le pain a vraiment été le socle de la ration alimentaire de milliards d’individus », explique Eric Birlouez. L’ingénieur agronome et sociologue de l’agriculture et de l’alimentation publie « Le pain, une croustillante histoire », aux éditions Quae.
Au début du XXe siècle, les Français consommaient 900 grammes de pain par jour et par personnes. En cent ans à peine, ce chiffre a presque été divisé par 10. « Il y a des évolutions, avec la tendance du sans gluten […] Mais il y a aussi les personnes qui veulent retrouver le produit d’autrefois, plus authentique. Cette diversification a pu maintenir la vente de pain au niveau que l’on connaît », poursuit Eric Birlouez.
Cet aliment se révèle par ailleurs être un marqueur de la santé sociale. Son prix, sa pénurie, sa composition sont autant de facteurs considérés comme « la goutte d’eau » pour beaucoup de Français. Comme si cet aliment était le dernier rempart à une crise. En parcourant les pages de ce livre, le lecteur découvre aussi quelques anecdotes comme l’histoire du plus vieux pain découvert en 2018.
Facile de comprendre pourquoi la Terre est surnommée « la planète bleue ». Les océans couvrent 71 % de la surface du globe et produisent plus de 50 % de l’oxygène que nous respirons. Ils sont essentiels à la vie sur Terre.
Mais le changement climatique et les activités humaines la menacent directement. En France, des initiatives montrent qu’il est possible de renverser la tendance. C’est le cas dans la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls, dans les Pyrénées-Orientales.
Cette réserve célèbre ses 50 ans d’efforts pour protéger la biodiversité marine. Pour obtenir des résultats, plusieurs actions concrètes ont été mises en place. La réserve, sous la direction de Frédéric Cadene, son conservateur, et Virginie Hartmann, responsable scientifique, a instauré une zone de protection renforcée.
Toutes les activités humaines y sont donc interdites, permettant aux habitats et aux espèces de se régénérer sans perturbations.
Dans les zones de protection partielle, des règles strictes encadrent la pêche et la plongée. Les pêcheurs professionnels, par exemple, doivent respecter des quotas et des tailles minimales de capture pour préserver les populations de poissons.
Grâce à ces mesures, la réserve a vu le retour en force de plusieurs espèces, notamment du mérou brun. Mais également le développement des herbiers de Posidonie, essentiels à l’écosystème marin.
Les résultats sont remarquables et démontrent que la protection des zones marines peut inverser la tendance destructrice des dernières décennies.
En doublant la surface de cette réserve, la France pourrait étendre ces bénéfices et inspirer d’autres nations à suivre cet exemple.
Une soupe à base de pissenlits ou un dessert à base d’orties. “Je pourrais sortir dans la rue et vous trouver une dizaine de plantes comestibles autour de nous”, raconte Émilie. Elle est à la tête de l’association Ewé, basée à Saint-Antonin-Noble-Val, dans le Tarn-et-Garonne.
Cette structure sensibilise aux pratiques vertueuses et écologiques dans toute l’Occitanie. Elle soutient notamment des artisans locaux qui exposent au sein du local de l’association, une jolie maison baptisée P’art Nature. La structure est ainsi née de la création d’un jardin partagé dans la commune et a progressivement évolué vers une sensibilisation plus globale.
Celle-ci propose par exemple, régulièrement, des ateliers, mais aussi des balades botaniques. “Elles durent 4 heures. Mais nous marchons lentement. L’activité est accessible à tous. Nous y découvrons les plantes sauvages et médicinales et on apprend à les cuisiner”, explique Émilie.
Comment s’organisent ses balades ? Comment réintroduire les plantes sauvages dans nos assiettes ? Réponse dans les interviews.
Plate ou creuse, crue ou cuite, à consommer avec ou sans assaisonnement. En ce mois d’octobre, la saison des huîtres est lancée. Chaque Français consomme en moyenne un peu plus d’un kilo de ce coquillage, par an, notamment lors des fêtes de fin d’année. D’ailleurs, la France est le premier producteur européen et le cinquième mondial avec près de 81 000 tonnes d’huîtres produites chaque année sur les sept bassins de production sur l’Hexagone.
Ce mollusque, qui peut être clivant, fait partie du patrimoine culinaire de la France et exige un réel savoir-faire. Comment se forment les huîtres ? Comment sont-elles élevées ? Quel est le secret pour avoir de bonnes huîtres ? À quel moment faut-il les consommer ? Quelle est la meilleure façon de les manger ?
Laurent Bidart est ostréiculteur à Gujan-Mestras, sur le Bassin d’Arcachon depuis près de 40 ans. Il fait partie de la troisième génération de parqueurs de sa famille. Il a pris le temps de répondre à nos questions.
Chaque année, en France, 42 000 tonnes de machines professionnelles issues de la restauration sont jetées. Un chiffre en augmentation, précise Bastien Rambaud, cofondateur de l’entreprise Vesto.
Pourtant, ce matériel pourrait, la plupart du temps, connaître une deuxième, voire une troisième vie. C’est justement pour cela, que trois amis – Bastien Rambaud, Wilfrid Dumas et Anne Laurène Harmel – ont lancé Vesto en 2020.
L’idée est simple : récupérer le matériel jeté ou abandonné sur la voie publique, le reconditionner et le remettre en vente, dans le circuit, pour lui donner une seconde vie. La jeune entreprise, aujourd’hui en pleine croissance, s’est implantée à Compans, en Seine-et-Marne. Elle vient par ailleurs d’ouvrir un showroom et un restaurant en plein Paris. La suite, c’est Bastien Rambaud qui la raconte.
Pour aller plus loin > La Recyclerie sportive propose des articles de sport de seconde main
“On va utiliser le pouvoir épurateur des sols pour filtrer l’eau et la récupérer pour nos usages”, résume Magali Gerino, professeure d’écologie à l’université Toulouse III Paul Sabatier.
Avec ses équipes pluridisciplinaires (écologie, technologie, informatique, mécanique des fluides…), elles tentent de faire bouger les lignes sur la réutilisation des eaux usées. Contrairement à l’Espagne, la France a en effet encore du chemin à parcourir en la matière. Malgré une législation très contraignante, les chercheurs tiennent à démontrer que c’est faisable et à faible coût.

Sur le campus de l’université, une version miniature du filtre est ainsi exposée au grand public. Les eaux usées du bâtiment situé tout près et appartenant à la fac se déversent dans des bacs d’un mètre carré. “Ce qui est important, c’est ce qu’on ne voit pas”, explique l’écologue, à savoir la terre située dans les bacs, tantôt fournie en plantes aquatiques ou en vers de terre. Leur action ? Détruire la matière organique provenant des eaux usées et la filtrer, comme cela se passe sur les bords de rivière. C’est ce qu’on appelle le biomimétisme. Cette technique inspirée de la nature est peu gourmande en énergie.
Comment cela fonctionne concrètement ? Comment le développer à grande échelle ? AirZen Radio vous propose une immersion (sonore et non aquatique) dans le projet Sollagua.
La première édition était un succès, les Journées nationales de la réparation reviennent donc pour une seconde édition les 18, 19 et 20 octobre 2024. Cet événement est coorganisé par l’association HOP et Make.org Foundation. Il participe à installer un réflexe « réparation » auprès du grand public pour faire durer nos objets du quotidien. « L’enjeu est également de montrer qu’apprendre à réparer et agir pour la planète c’est aussi quelque chose de joyeux et de festif », explique Rémi Réboux, de l’association HOP.
Petit électroménager, vêtements, informatique, meubles, accessoires… Aujourd’hui, tout se recycle ou presque. Si l’obsolescence programmée est définie comme un délit, il est néanmoins possible, pour plus de sérénité, de se fier à l’indice de réparabilité au moment d’acheter un objet;
En octobre 2023, la première édition des Journées nationales de la réparation avait été un franc succès. Plus de 1300 évènements avaient alors été organisés partout en France. Cette année, l’accent sera mis sur le lien intergénérationnel : apprendre à réparer ensemble, en famille, et proposer ainsi une vision de la réparation ludique et pédagogique.
Pour connaitre les évènements près de chez vous, cliquez ici.
Passionné de sport depuis de nombreuses années, Olivier Evanno a décidé d’entreprendre dans le textile sportif. En s’appuyant sur ses convictions écologiques, il a imaginé la marque lyonnaise Edeli. Elle mise sur des vêtements pensés par et pour les sportifs. Ceux-ci sont par ailleurs fabriqués en Europe à partir de fibres recyclées.

Pour son fondateur, il est essentiel d’allier technicité et écoresponsabilité. Après de longs mois de recherches et de développement, les vêtements sportifs sont ainsi devenus ultralégers, confortables à porter et respectueux de l’environnement.
Aujourd’hui, 97% des vêtements de running et d’outdoor vendus en Europe proviennent d’Asie. Face à ce constat, Olivier souhaite éveiller les consciences des sportifs en leur proposant des produits innovants. Avec ce travail de sensibilisation, Edeli prouve qu’il est possible de confectionner des vêtements durables sans traverser la planète entière. Les fibres recyclées s’appuient d’ailleurs sur d’anciennes bouteilles plastiques. Une manière de limiter l’empreinte carbone de l’entreprise tout en renforçant la circularité des composants utilisés. À terme, Olivier aimerait révolutionner d’autres domaines sportifs, comme la randonnée ou encore le trail.
Découvrez comment Edeli conjugue la technicité et l’écoresponsabilité.
Le graton est un produit emblématique de la gastronomie lyonnaise. Issue du savoir-faire charcutier de la région, cette spécialité permet de revaloriser les restes de cochon. En Isère, la société Le Graton Lyonnais produit ces friandises salées depuis plus de 47 ans.
La fabrication du graton est précise et repose sur une méthode traditionnelle. Pour Xavier Lacroix, directeur du Graton Lyonnais, il est important aujourd’hui de préserver ce savoir-faire afin de le faire connaître auprès de la jeunesse.


Depuis février 2024, le Graton Lyonnais a également emprunté le chemin de la transition écologique. À l’aide d’un partenariat tissé avec la société Méthavarèze et Isère BioDéchets, la société valorise ses déchets pour créer du gaz vert local. Elle s’appuie pour ce faire sur la méthanisation, un phénomène biologique naturel de fermentation des matières organiques.
Xavier rappelle le double enjeu de cette transformation des déchets. Cette démarche lui permet en effet de réduire son empreinte carbone tout en assurant une économie circulaire et locale.
La Brasserie Parallèle a été récompensée aux World Beer Awards 2024. L’entreprise bordelaise spécialisée dans les boissons sans alcool biologiques a remporté deux médailles d’or pour deux de ses références. Mais c’est par le kéfir de fruits qu’a débuté l’aventure entrepreneuriale de Laurent Drège et Guillaume Soares en 2019.
«. Et, plus récemment, la bière sans alcool. L’idée ? Proposer une alternative aux boissons alcoolisées et contribuer à une forme de mieux boire. D’où le choix du bio.
Le kéfir bio coulait d’ailleurs de source. « Le kéfir est un levain très sensible, qui serait malade ou ne fonctionnerait pas longtemps en cas de traitement chimique. C’est, quelque part, une belle preuve que le vivant a besoin de bio pour se développer sereinement », explique Laurent Drège qui croit par ailleurs en la force du label bio. « Il est reconnu par les consommateurs. C’est aussi un puissant producteur de normes. Il a la même valeur partout en Europe. »
Les deux fondateurs se fournissent donc en produits bio, idéalement localement. « Ce n’est en revanche pas possible pour le sucre de canne, par exemple. Dans ce cas précis, nous le sourçons en commerce équitable pour laisser une trace positive dans la manière dont nous commerçons. »
L’entreprise a également fait d’autres choix. Elle livre à vélo à Bordeaux, fonctionne avec de l’énergie verte. Le principe : « Faire le maximum pour limiter l’impact au minimum », explique Laurent Drège.
La production de La Brasserie Parallèle, qui devrait atteindre les 350 000 bouteilles cette année, a doublé en un an. « Le sans alcool est un marché d’avenir et de présent ! De plus en plus de consommateurs veulent boire moins d’alcool. C’est une tendance de fond. »
Pour continuer à croitre, l’entreprise cherche toutefois à lever des fonds
Ils ont à peine une trentaine d’années qu’ils savent déjà ce qu’ils laisseront en héritage. Et leur héritage, c’est l’huile d’olive. L’idée vient de deux amis d’enfance, Fémi Faure et Daniel Bodenheimer. L’un a fait de nombreux petits métiers, dont poissonnier, pendant plusieurs années. L’autre est ingénieur dans les énergies renouvelables. Quand le second, qui a des origines espagnoles, appelle un jour le premier pour lui parler d’un producteur d’huile d’olive, Jose Luis García Ramírez, et qu’il y a quelque chose de sérieux à faire avec lui, le premier saute sur l’occasion.
Enfant de la balle culinaire, fils de restaurateurs, Fémi Faure a le goût du bon en héritage. Daniel Bodenheimer, grâce à ses origines espagnoles a déjà l’huile d’olive qui lui coule dans le sang. Les deux jeunes gens vont alors se laisser complètement « former » par cet oléiculteur qui pratique son métier en agroécologie depuis six générations, et vont même aller étudier quelques mois à Jaén, en Andalousie, pour tout comprendre de l’or de la Méditerranée.
Ils créent ensemble Relinquo, avec l’envie de devenir le premier caviste en huiles d’olive issue de l’agroécologie. S’ils continuent de travailler avec Jose Luis García Ramírez, ils partent régulièrement à la rencontre d’autres producteurs qui travaillent comme lui.
Même si l’aventure ne fait que commencer pour eux, ils savent qu’ils participent déjà à un héritage. Celui des oléiculteurs et par conséquent, le leur… d’où le mot latin, relinquo.
Pour le moment, avant le site Internet, il est possible de les retrouver sur les réseaux sociaux.
En 2019, Vincent est à la recherche d’un cadeau pour sa fille. Rapidement, il se rend compte que le seul exemplaire se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui. Il imagine alors un service de livraison collaborative entre particuliers. La plateforme Tut Tut voit ainsi le jour quelques mois plus tard. Cette solution entend réinventer le covoiturage en l’appliquant aux colis. Vincent met en avant l’idée du cotransportage, où chacun peut livrer des colis tout en optimisant les trajets du quotidien.
Tut Tut remplit deux missions : écologiques et sociales. Cette solution de livraison entre particuliers a pour vocation de faire des économies d’énergie. Elle évite en effet de rajouter des voitures en circulation. Les particuliers, quant à eux, rentabilisent leurs frais de circulation en transportant des colis pour leurs voisins. Madeleine Rousset, chargée de communication, explique également que c’est l’occasion de rencontrer ses voisins de quartier et ainsi de créer du lien.
Prenez la route avec Tut Tut pour comprendre comment fonctionne ce service de livraison collaboratif entre particuliers.
1 000 à 1 500 euros. C’est le budget annuel moyen pour accéder aux quatre principales plateformes de streaming en France (Netflix, Amazon, Disney et Apple). Une somme conséquente qui n’est pas à la portée de toutes et tous.
Alors, pour tenter de faire baisser la note, une société française s’est lancée sur le marché du coabonnement : Spliiit. L’idée est simple : mettre en relation les utilisateurs des plateformes, proposer de partager les abonnements et donc leurs coûts.
Lancée en 2019 par Jonathan Lalinec, Guillaume Lochard et Brice Vincent, l’entreprise tricolore vient de dépasser le million d’utilisateurs. Désormais, le trio souhaite aller au-delà de l’Hexagone et se diriger vers le reste de l’Europe.
Pour aller plus loin > Le boom des nouvelles plateformes d’abonnements collectifs
Redonner vie aux produits déjà présents sur le marché. C’est le principe de la seconde main : réutiliser pour ne pas racheter et produire à nouveau. Une pratique bonne pour le porte-monnaie et surtout pour la planète. La seconde main se développe à vitesse grand V et concerne aussi les jouets intimes ?
C’est justement la mission de la société française Rejouis, qui récupère, nettoie, reconditionne et donne une deuxième vie aux sex-toys et autres jouets intimes pour adultes. Comment bien choisir ses jouets reconditionnés ? Comment donner ou redonner confiance aux clients qui se lancent dans la seconde main de l’intime ? Et pourquoi avoir décidé de se lancer sur ce créneau unique en Europe ? Autant de questions que nous avons posées à Bénoni Paumier et Justine Lerche.
Pour aller plus loin > Consommation : Rejouis propose des sex-toys de seconde main
« On a largement contribué à la dégradation du cycle de l’eau », explique Charlène Descollonges. Selon l’ingénieure hydrologue, la théorie apprise à l’école sur le cycle de l’eau est faussée puisqu’elle ne prend pas en compte l’impact de l’humain sur ce même cycle.
Nos gestes climat vient de développer un calculateur d’empreinte eau. Celui-ci permet de mettre en place des solutions plus concrètes. Un certain nombre y sont listées dans le dernier livre de Charlène Descollonges « Agir pour l’eau », publié aux éditions Tana.
Au même titre que l’empreinte carbone, il s’agit de comprendre comment nos gestes du quotidien impactent nos besoins et notre consommation. Il ne s’agit pas seulement de couper l’eau au moment du lavage des dents, mais plutôt de considérer que tout ce qui est produit consomme de l’eau – alimentation, textile, transport…
Il faut distinguer l’eau verte, l’eau bleue et l’eau grise. Ainsi, la consommation moyenne en eau des Français est bien supérieure aux estimations. Elle atteint environ 12 000 litres par jour par personne. « Les pouvoirs publics doivent s’en emparer, mais chacun doit aussi se sentir concerner. On a encore le choix d’investir dans des solutions naturelles pour mieux appréhender les crises de l’eau », précise l’ingénieure hydrologue.