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“C’est important que les parents soient auprès de leurs enfants dans ces moments difficiles”, exprime fièrement Sylvie Faure, infirmière pédiatre et membre de l’association Sourire à la vie.

Depuis 2006, l’association se bat aux côtés des enfants dans leur combat contre le cancer.

L’association Sourire à la vie impliquée pour les enfants 

“Il y a des cancers, comme la leucémie, qui isolent les enfants. Lorsqu’il y a une maladie auto-immune comme ça, ils sont dans leur bulle et le moindre microbe peut être fatal. Mais le fait de les faire voyager, de les occuper et de les amuser, c’est super positif sur tous les plans”, expliquait Frédéric Sotteau, le fondateur de l’association au micro d’Air Zen.

Déjà bien engagée dans son accompagnement auprès des enfants atteints de cancer, l’association a renforcé son implication avec de nouveaux aménagements. 

Les parents au plus près des enfants

Lors de séjours plus ou moins longs, les parents rassurent les enfants dans leurs épreuves. “C’est un travail d’équipe. Le trio parent/enfant/soignant fait du bien à tout le monde”, indique la cofondatrice de Sourire à la vie. C’est à la demande des médecins de la Timone que les parents sont accueillis au Phare des Sourires.

Depuis que l’association reçoit les parents, ceux-ci peuvent également profiter de soins. “C’est très important d’accueillir les parents et d’être conscient de la douleur qu’ils ont. C’est très lourd pour un parent d’avoir un enfant atteint de cancer. Nous sommes là pour les aider”, affirme Sylvie Faure. 

Pour en savoir plus sur l’association, rendez-vous sur le site

Entre le 1er et le 9 octobre dernier, le club d’apnée Team Oxygène 13, installé à Saint-Mitre-les-Remparts dans les Bouches-du-Rhône, a mené un véritable combat contre les déchets en mer. Durant neuf jours, l’opération baptisée Projet Sentinelle avait pour but de ramasser un maximum de déchets sur toute la Côte bleue, c’est-à-dire la face maritime située au nord de Marseille, entre la plage des Laurons et l’Estaque. Des collectes réalisées en apnée.

Les volontaires du club ont ainsi parcouru près de 50 km en neuf étapes. Le tout en collectant ce qu’ils voyaient entre la surface et 20 mètres de profondeur. Le but était ainsi de faire un geste pour la planète tout en mettant en avant la pratique du sport. L’idée de cette collecte est née dans l’esprit de Jérémy Molins, moniteur d’apnée et le fondateur du club.

La seconde vie des déchets

À chaque plongée il se désolait du nombre de déchets qu’il voyait et qu’il ramassait. À mesure que les plongeurs ramassaient les déchets un kayak et un paddle permettaient de les collecter. La plupart de la récolte sera donnée à différents acteurs locaux de la région. Ces derniers donneront une seconde vie à ces objets.

Jérémy aime faire le lien entre apnée et écologie. Pour lui, mieux respirer passe par respirer sur une planète en bonne santé. Ces opérations sont amenées à se reproduire.

Plus d’informations sur le site du club Team Oxygène.

L’hiver approche à grand pas et les températures ne cessent de baisser. À Marseille, justement, l’association des Pêcheurs du cœur viennent de finir une collecte de combinaisons de plongée usagées. La matière première ainsi récoltée servira à la confection de tapis et coussins isothermes à destination des personnes sans-abri.

Mathieu Ferreira, le fondateur de l’association, a eu cette idée en constatant le nombre de combinaisons jetées chaque année. Il a donc décidé de profiter des propriétés très isolantes du néoprène qui constitue ces tenues. Il nous explique que, grâce à ce matériau, il est possible de rester plusieurs heures dans une eau à 9 degrés. Les tapis et coussins permettront ainsi aux personnes sans-abri d’être mieux isolées à l’approche de l’hiver.

Mathieu espère ainsi que cela les aidera à passer l’hiver dans de meilleures conditions. La tenue servira à la confection des tapis et les manches de la combinaison serviront à la fabrication des coussins.
Maintenant que toutes ces combinaisons sont récoltées, la phase de découpage et de collage va débuter. Les ateliers de confection sont ouverts à tous. Une fois les pièces terminées, elle seront distribuées aux personnes sans-abri dans toute la ville de Marseille.

Pour participer rendez-vous sur la page Facebook de l’association Pêcheurs du cœur.

Ouvrir le champ des possibles aux jeunes issus des quartiers prioritaires, c’est le but de l’association Le Sel de la Vie, à Marseille. Elle a été cofondée par Karima Berriche, Salim et Aïssa Grabsi au sortir du premier confinement.

Depuis plus de deux ans, la structure agit pour lutter contre les inégalités et les discriminations. Elle mène alors, dans ce sens, différents projets éducatifs, autour de la formation, de la culture, du sport et des loisirs. Au total, il y en a une vingtaine, et la prépa médecine Médenpharmakiné en fait partie.

Accompagner vers la réussite

C’est la première écurie sociale et solidaire à Marseille. Elle accompagne les étudiants en première année vers la réussite de leurs concours de médecine, dentiste, pharmacie, kinésithérapie et sage-femme. Ce sont Aïssa Grabsi, directeur, Salim Grabsi, et Noé Jedwab, médecin psychiatre, qui ont lancé ce projet.

“Le but est d’enlever les freins qu’ils peuvent se mettre”

Des anciens étudiants, qui ont réussi leurs concours, les ont contactés. Ils ont estimé que « les couleurs de l’amphithéâtre ne sont pas du tout à la mesure de la composante sociologique de la ville. Puis, les concours sont sélectifs. On aimerait s’engager pour remédier à ça », explique Aïssa Grabsi, directeur-cofondateur.

Cette année, Médenpharmakiné accueille sa troisième promotion. Elle porte le nom de Frantz Fanon, médecin psychiatre et militant anticolonialiste. Pour le moment, 45 élèves la composent. Pendant un an, ils bénéficient d’un accompagnement les après-midis, du lundi au dimanche. Il est assuré par une équipe de douze tuteurs. « On les appelle « Les Merveilleux », dit fièrement Aïssa. Ils identifient les besoins, les soucis, les axes d’amélioration. Il y a un réel suivi individualisé. » Les jeunes ont aussi des cours, des exercices et des concours blancs en conditions.

Bien-être mental

Par ailleurs, la prépa Médenpharmakiné se soucie du bien-être de ses étudiants. Il y a un accompagnement d’ordre psychologique, avec la présence d’une psychologue clinicienne et d’une sophrologue pour gérer tous ces aspects de stress, de perturbations, de pollution mentale. « Le but est d’enlever les freins qu’ils peuvent se mettre. Ce sont les poètes qui parlent le mieux de ces obstacles. Si on fait référence au groupe IAM, avec son rap : « Nés sous la même étoile, personne ne joue avec les mêmes cartes ». Pour nous, l’idée, c’est de faire démentir cette assertion de l’artiste benne. Pour nous, venir de ne doit pas empêcher de devenir », affirme le cofondateur.

Candidatures encore ouvertes

Cette année, ils prépareront les concours à la faculté de la Timone, qui a mis à disposition ses locaux et du matériel, suite à un partenariat avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. Il est encore possible de candidater à l’écurie sociale Médenpharmakiné jusqu’au 31 octobre. La jauge maximale est de 100 personnes. La sélection se fait après l’envoi du bulletin scolaire et des notes au baccalauréat, une lettre de motivation et un entretien. Le taux de réussite de la précédente promotion est de 75 %.

Quant au prix, c’est une cotisation symbolique de 10 euros pour l’année « même si, on ne la leur demande pas. On leur dit qu’ils nous payeront plus tard en 10 fois », dit en riant Aïssa Grabsi.

Un robot autonome capable de collecter les déchets des fonds marins. C’est ce que développe actuellement l’entreprise marseillaise SubSea Tech. Une technologie qui sera pleinement opérationnelle et commercialisée courant 2023. Les derniers ajustements ont d’ailleurs lieu en ce moment. Une invention mise au point dans le cadre du programme baptisé Horizon 2020, initié par l’Union européenne.

SubSea Tech, entreprise spécialisée dans l’ingénierie marine et sous-marine, est chargée d’assembler les différents équipements du SeaClear. Un travail en collaboration avec huit partenaires étrangers, comme des équipes allemandes, croates ou encore roumaines et hollandaises.

SeaClear et ses différents robots

Le robot SeaClear est en fait composé de plusieurs robots : un drone aérien, un robot sous-marin chargé de la cartographie des fonds marins et du repérage des déchets, un autre robot sous-marin qui s’occupe à son tour de la collecte des objets pour les ramener à la surface.

Enfin, un dernier robot récupère les déchets et les transporte jusqu’au bord pour les récupérer à terre. L’objectif des différentes équipes, à terme, est de rendre automatique la détection des objets ainsi que leur ramassage. Un robot collecteur qui peut s’éloigner à plus de 4 km des côtes, uniquement dirigé à distance via un réseau wifi, sans aucun équipage à bord.

Le SeaClear pourrait ainsi collecter jusqu’à 800 kilos de déchets par jour. Vous pouvez voir à quoi il ressemble sur le site de SubSea Tech.

Benoît Guigal voulait s’impliquer dans un projet de territoire lié à la préservation de l’environnement. Dans la région de Marseille, il a décidé avec sa femme de monter en 2020 l’association L’Incassable qui prône le réemploi et le retour de la consigne.

Benoit rappelle que le recyclage consomme beaucoup d’énergie et qu’il est plus simple de réutiliser ses bouteilles. Le service de L’Incassable propose de réemployer les bouteilles en verre en les ramenant dans des points de collecte définis. Cette bouteille, chez le commerçant, peut être assortie d’une consigne, restituée une fois l’emballage ramené.

Marseille : Réemployer et consigner les bouteilles avec L’Incassable
David Girard

L’Incassable accompagne les vignerons, les brasseurs et tous les distributeurs concernés dans le passage du réemploi. Benoît explique qu’avec L’Incassable, il y a tout un travail de sensibilisation du grand public sur les enjeux de la réduction des déchets et du réemploi. Il rappelle également tous les avantages écologiques de la réutilisation qui favorise le circuit court en ville. Cette expérience l’amène à rencontrer des gens inspirants.

Benoît affirme aussi que les activités du réemploi et de la consigne sont créatrices d’emplois. Avec L’Incassable, il espère ainsi mailler le territoire avec des projets et des filières pour permettre le retour de la consigne partout en France.

Marseille : Réemployer et consigner les bouteilles avec L’Incassable
L’Incassable

« Comment faire pour changer les choses ? » C’est la question que s’est posée Victor Hugo Espinosa. C’est parce qu’il était préoccupé par la hausse des températures, la dégradation qualité de l’air que cet ancien ingénieur civil a voulu agir.

Il a donc décidé de lancer la fédération L’Air et Moi en 2009 à Marseille. Elle propose tout un programme pédagogique pour sensibiliser les jeunes à pollution atmosphérique. Atmo Sud, l’Observatoire agréé par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, contribue à ce projet.

Sensibiliser les enfants

« Je me suis dit qu’il fallait que je fasse tout un travail sur la formation et la sensibilisation en commençant avec les enfants. Il faut savoir qu’il y a 12 millions d’étudiants en France. Par la suite, eux-mêmes sensibiliseront leurs parents », souhaite le créateur de l’association.

Ainsi, des diaporamas, des quizz, des vidéos, des modules thématiques ont été créées. Ceux-ci sont à destination des élèves de primaire, collège et lycée. Ils se présentent sous forme de supports, téléchargeables gratuitement, et ont pour but d’accompagner les enseignants, parents et animateurs dans la sensibilisation à la qualité de l’air.

Animations en milieu scolaire

Par ailleurs, la fédération L’Air et Moi organise des ateliers en milieu scolaire, notamment avec son programme AirLoquence. Pendant plusieurs sessions, les jeunes apprennent à prendre la parole en public, des débats sont aussi organisés autour des questions liées à la pollution de l’air. Finalement, l’objectif est de développer leur écocitoyenneté.

Si Victor Hugo Espinosa donne de son temps bénévolement pour cette cause, c’est parce qu’« aujourd’hui, la pollution de l’air tue. Elle coûte à la France 101 milliards d’euros, précise-t-il. Il y a même des personnes qui ne veulent pas d’enfant parce qu’elles se posent des questions sur leur avenir. Il faut donc sensibiliser sans moraliser. Ensemble, on y arrivera ».

Hagen Bauer est une marque marseillaise lancée cet été. Elle propose des sacs écoresponsables en utilisant comme matière première des bouteilles en plastique. Des bouteilles qui sont broyées, fondues puis transformées en petites billes puis en fils. Ceux-ci serviront ensuite à tisser de la toile sur laquelle seront imprimés les motifs de la marque.

À l’origine, Hagen Bauer trouve son origine dans l’esprit d’un couple : Anne-Sophie Haghebaert et Pierre Charlot. Anne-Sophie crée des tableaux qu’elle décline ensuite sur ces sacs. Des créations avec lesquelles ils souhaitent proposer une réflexion sur notre consommation et ce qu’ils nomment « l’art de jeter » ou celui de consommer.

Hagen Bauer collabore avec un ESAT

Des peintures qui sont présentes à l’extérieur du sac comme à l’intérieur, puisque celui-ci est réversible, sans couture visible pour laisser l’œuvre entière. Pour un cabas XXL, comptez huit bouteilles.

Les deux associés se sont également associés à un ESAT et une association tournée vers les personnes éloignées de l’emploi pour réaliser certaines parties de leurs sacs.

Une aventure pour laquelle cette artiste peintre et cet ingénieur en informatique ont quitté le tumulte de Paris pour s’installer à Marseille. Une collection de sacs que vous pouvez retrouver sur leur site.

Vous avez peut-être profité de l’été pour vous initier à la culture de fruits et légumes, au maraîchage. Et bien à Châteauneuf-les-Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, l’association Graines de soleil utilise des chantiers de maraîchage biologique dans le département pour favoriser l’insertion professionnelle.

Située à 200 mètres de l’étang de Berre, Graines de Soleil accompagne depuis plus de quinze ans des personnes en difficulté d’insertion dans la vie active. Elle développe pour cela des marchés solidaires dans différents quartiers de la région en proposant des prix accessibles au plus grand nombre.

Elle propose également des ateliers pédagogiques traitant de la nutrition ou créer encore des jardins partagés sur ce territoire.

Graines de soleil produit entre 20 et 25 tonnes de légumes chaque année. Ils sont ensuite vendus sous forme de paniers bio que les différents adhérents peuvent ensuite récupérer sur place. Chaque semaine, l’association vend 160 paniers dont une grande partie au tarif préférentiel de 4 euros pour les membres en situation de précarité. Une façon de favoriser l’accès à une alimentation durable et de qualité au plus grand nombre.

L’été dernier, la start-up provençal Iadys a levé plus de 1,5 million d’euros pour accélérer son développement. Des fonds qui permettront à cette société, basée à Roquefort-la-Bédoule, dans les Bouches-du-Rhône, de continuer à travailler sur sa création : le Jellyfishbot, un robot dépollueur des eaux.

Très compact, il permet de collecter les déchets flottants situés dans des endroits difficiles d’accès, comme entre les bateaux dans les ports ou sous les pontons, ou dans des chantiers navals. Un nettoyage en toute sécurité, opéré à distance ou en parfaite autonomie.

robot jellyfishbot
iadys

Équipé d’un sonar, il peut mesurer la profondeur de l’eau jusqu’à 10 mètres. Un robot qui a conquis plusieurs ports français comme à Marseille, à Cannes, Saint-Tropez ou encore Ajaccio.

Le grand port maritime du Havre et les chantiers navals de Saint-Nazaire se sont également équipés. À l’étranger, des ports asiatiques et américains se penchent également sur ce bateau-méduse conçu par Nicolas Carlési, en 2019, après un doctorat en robotique sous-marine. Le robot est fabriqué en France.

Le 31 août dernier a été inauguré le Super Cafoutch, à Marseille. Situé rue du Chevalier Roze, dans le 2e arrondissement de la ville, il s’agit d’un supermarché coopératif et participatif. Ce local de 600m2 en plein centre de la cité phocéenne met en avant les produits frais, locaux et bios. Mais surtout, celui-ci est autogéré, c’est-à-dire que ce sont les clients qui y travaillent.

Concrètement, pour accéder aux produits proposés par le magasin, il faut devenir coopérateur du Super Cafoutch et accorder trois heures de son temps à la boutique chaque mois. En un mois, le modèle a déjà convaincu 850 personnes.

La philosophie du lieu est de proposer des produits éthiques et de qualité tout en garantissant des prix accessibles au plus grand nombre.

Le fait que les clients travaillent pour le supermarché permet de limiter les frais de main d’œuvre car la boutique compte seulement trois salariés à temps plein. Les fondateurs du lieu espèrent attirer entre 1500 et 2000 coopérateurs pour pérenniser le modèle de ce supermarché d’un nouveau genre.

À Marseille, une toute nouvelle école a fait sa rentrée en septembre : FASK Academy, pour Fashion Skills. Huit élèves composent la promotion de cette première école de production de confection textile dans le Sud. Elle a été créée par l’association FASK, un collectif. Il rassemble les différents métiers de la mode dont le président est Jocelyn Meire.

Cet établissement fait partie des projets structurants de FASK. Il a été mûrement réfléchi par Jocelyn dans le but de répondre à une demande. « Il y avait un certain nombre de freins dans le développement des entreprises de nos filières. Particulièrement dans la partie de confection textile, justifie-t-il. Et, en même temps, il y a un regain du Made in France. Les créateurs de marque et d’entreprise viennent nous voir pour ça. Et les consommateurs sont aussi en demande. Paradoxalement, on ne sait plus en faire. »

FASK, labellisée école de production

Le président de FASK souligne que, dans les années 90, il y avait 460 000 salariés dans l’industrie textile en France contre 60 000 aujourd’hui. « La bonne nouvelle, dit-il avec enthousiaste, c’est que les choses bougent. On vient d’ouvrir cette école de production, à Roubaix aussi et bientôt à Saumur. »

Elles sont toutes les trois labellisées écoles de production. Cela signifie qu’elles ont le statut d’association. Aussi, elles forment des jeunes de 15 à 18 ans aux métiers de la confection textile.

A Marseille, les jeunes apprenants sont formés pendant deux ans au CAP métier de la mode vêtements flous. Ça concerne les matières souples comme les t-shirts. Par ailleurs, FASK Academy a une spécificité. « À terme, les besoins en fonctionnement de l’école seront apportés à hauteur d’un tiers par le chiffre d’affaires. Les jeunes vont fabriquer de vrais vêtements par petites séries pour des clients du collectif », précise Jocelyn Meire.

Avec les nombreux feux de forets de cet été, il est important de rappeller la nécessité d’agir contre le réchauffement climatique et d’aller vers plus de protection de l’environnement. Certain en ont fait leur mission. Installé à Marseille, Benjamin de Molliens est un éco-aventurier appartenant au collectif Sport Planète.

Il est le co-fondateur de Plastic Odyssey une expédition engagée dans le ramassage du plastique dans les océans. Il a également créé des initiatives citoyennes comme ” Nettoie ton km” lancée pendant le confinement et qui incitait à ramasser ses déchets dans le périmètre autorisé pour sortir.

A l’occasion du @climaxfestival qui a lieu du 9 au 11 septembre à @DarwinBdx, nous sommes allés à la rencontre de @simn_bernard, président et co-fondateur de @PlasticOdyssey !

CC @NvelleAquitaine#climax #bordeaux #environnement #plasticodyssey pic.twitter.com/Gi2DkkxPuH

— Curieux ! (@curieuxlive) September 10, 2022

Aujourd’hui il se consacre à de nombreuses aventures écologiques qui s’inscrivent dans l’Expédition Zéro, une série de voyages avec pour objectif de respecter le zéro déchet, le zéro matériel neuf, le zéro émission carbone. Benjamin a également beaucoup fait parler de lui en fin d’année dernière.

Il a parcouru 1000 kms à pied, à vélo et à voile jusqu’à Glasgow où se tenait la COP26, pour sensibiliser aux enjeux du réchauffement climatique. Un rapport à la nature qu’il tient de ses parents.

C’est un avis de recherche un peu particulier qu’a lancé, il y a quelques mois, le Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence. Les habitants de la ville sont appelés à recenser les écureuils et les hérissons. Une application a même été mise en place pour faciliter cette démarche. Objectif ? Aider à la réalisation d’un atlas de la biodiversité communale.

« Cette participation citoyenne est très importante », explique Chloé Duque, chargée de mission atlas de la biodiversité au Muséum. «;! »

Cet atlas de la biodiversité consiste à recenser les espèces les écureuils et les hérissons présents dans la ville. Ceux-ci sont notamment ciblés car ils font face à une importante mortalité, due en particulier au trafic routier. « Le fait de savoir où ils sont présents en plus grand nombre permet, par la suite, d’envisager des projets d’aménagements urbains », précise Cécile Albert, chercheuse à l’IMBE qui intervient auprès du Museum pour ce projet. Exemple, la création d’Ecuroduc qui permettent aux écureuils de traverser en toute sécurité les routes grâce à un pont aérien.

Ces projets d’atlas de la biodiversité communale sont en plein essor. Selon l’OFB, 47 nouveaux projets ont été financés en 2022. Comme ici à Aix, le grand public est très souvent invité à participer, on appelle ça de la science citoyenne.

L’industrie aéronautique s’est, comme l’industrie automobile ou l’industrie ferroviaire, lancée dans une recherche de sobriété carbonique. Et, comme pour les voitures, l’avion électrique semble là aussi être une des solutions vers lesquelles se tourner, et vers l’énergie solaire qu’il faudrait regarder.

Elektropostal est une société française créée en 2020, pionnière de la transition vers l’aviation électrique légère. Son but est de décarboner l’aviation en électrifiant les aérodromes en y installant des stations de charge solaire.

Un surplus conservé

La première à voir le jour, à l’aérodrome des Milles d’Aix-en-Provence, a fait appel à des solutions déjà existantes. L’avion existait déjà, ainsi que le chargeur et la station. En un an, le projet a permis d’effectuer 500 heures de vol et d’économiser 25 tonnes de CO2.

La flotte est pour le moment constituée de trois appareils Vélis du constructeur Slovène Pipistrel, chacun 100% électrique. Biplace, le Vélis est le seul aéronef de ce type à avoir reçu la certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne. Il n’émet pas de CO2 et produit des faibles nuisances sonores.

La station solaire quant à elle fabriquée par Tysilio, un spécialiste de l’énergie solaire. C’est elle qui fournit le courant aux avions, ce qui réduit ainsi l’utilisation du réseau électrique public. Par ailleurs, la station peut fournir plus d’énergie que ce dont l’avion a besoin. Le surplus pourra bientôt être conservé pour les jours de mauvais temps, ou être affecté à d’autres usages.

Ajoutez le chargeur, et vous avez donc la station Elektropostal. Si la première a été déployée à Aix-en-Provence, sept autres devraient être aménagées d’ici la fin de l’année, principalement dans le Sud-Est. Le développement espéré devrait permettre de passer à 20 stations en 2023 et 50, deux ans plus tard, avec des routes aériennes allant du nord de l’Europe au sud de l’Espagne. Autre avantage de cette solution, le surplus d’énergie peut aussi servir à d’autres véhicules électriques, comme des voitures.

Le mois de septembre est bien souvent synonyme de rentrée des classes, de retour au travail ou bien de retour à une situation professionnelle.

Dans les Bouches-du-Rhône, à Miramas, l’association Ameli Provence met en place des activités solidaires, sociales et durables dans l’ouest de l’étang de Berre et en Camargue.

L’objectif de la structure est de permettre l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi en situation de précarité en les formant à des métiers orientés vers la préservation de la biodiversité, l’agriculture, l’entretien des espaces naturels ou encore vers une alimentation durable.

Des parcours personnalisés qui, outre l’acquisition des compétences professionnelles nécessaires à un métier, s’attache à redonner confiance à la personne, à lui donner les clefs de compréhension du monde de l’entreprise et qui cherche à régler les problématiques l’empêchant de se concentrer sur sa recherche d’emploi.

Dernièrement, l’association a inauguré une conserverie légumerie qui valorise la production d’agriculteurs locaux et permet de faire travailler presque 50 salariés en insertion.

Ara Khatchadourian est sportif de l’extrême au grand cœur. Né au Liban, il fuit la guerre à 19 ans avec sa famille et s’installe en France, à Marseille. Il devient ensuite joaillier et ouvre une bijouterie à l’âge de 24 ans puis une deuxième. Un travail qui lui prend alors l’essentiel de son temps, le sport n’a pas du tout de place dans sa vie. C’est à l’âge de 40 ans, lors d’un voyage dans son pays natal, au Liban, qu’il découvre la pratique de la course à pied. Une révélation.

De retour en France, il chausse à nouveau les baskets et ne s’arrêtera plus. Il enchaîne alors les marathons et court notamment les 160 kms de la Diagonale des Fous, un mythique trail à la Réunion. Puis, il se frotte à l’Ultra-trail du Mont-Blanc. Il y découvre alors le monde de la haute montagne. Il commence par faire l’ascension du Mont-Blanc. Une envie de se dépasser sans cesse qui l’amènera ensuite à enchaîner et à gravir le Mont Ararat, le Kilimandjaro, plusieurs sommets en Bolivie et le Pic Lénine culminant à 7 134 mètres d’altitude.

Enfin, il ne s’arrête pas là et gravit le Mont Everest et ses plus de 8 800 mètres d’altitudes. Une ascension faite en mémoire de tous les génocides perpétués au 20 et 21 siècles et les victimes de guerres. Car Ara a toujours voulu mêler engagement humanitaire et sport. En 2018, il relie ainsi Marseille et Erevan, capitale de l’Arménie dont il tire ses origines, en courant l’équivalent d’un marathon tous les jours. Son objectif : promouvoir l’éducation et la santé pour tous et porter un message de paix.

En juillet dernier, il s’est également lancé dans la traversée de la Méditerranée reliant Marseille à Beyrouth au Liban à la force de ses bras à bord d’une embarcation conçue par ses soins. Sa volonté étant de transmettre un message de paix entre les peuples et de sensibiliser à la crise au Liban. Il partage avec nous son attachement aux valeurs de l’effort, du courage et du dépassement de soi.

Coiffer tout en respectant l’environnement. Tel est l’objectif des Coiffeurs marseillais, un établissement ouvert fin 2021 dans le 1er arrondissement de Marseille. À l’origine, trois associés : Pascal Lancien, Sébastien Djolakian et Anthony Breyault.

Ensemble, ils ont voulu se placer dans une démarche écoresponsable. Et cela commence par le recyclage des cheveux coupés qui sont récupérés par une entreprise clermontoise, Capillum. Ils sont ainsi utilisés dans la fabrication de voiles de paillage pour jardins ou dans celle de boudins anti-pollution.

Lors de la coiffure, les produits utilisés sont strictement sélectionnés. Ils ne contiennent pas de sulfates, pas de parabène et silicone. Les déchets émis par le salon, notamment en ce qui concerne la chimie des couleurs, sont récupérés par une entreprise installée à Valence qui se charge de la collecte, du transport et du recyclage. Les produits issus des teintures, par exemple, une fois brûlés, permettent de produire de l’électricité.

Veiller à sa consommation

Enfin, les Coiffeurs marseillais portent une grande importance à leur consommation d’eau. Ils se sont équipés de pommeaux particuliers qui leur permettent de n’utiliser que 5 à 6 litres d’eau pour une couleur contre 15 à 18 habituellement.

Les serviettes pour vous sécher les cheveux sont elles en bambou. Un engagement dont ils sont fiers et qui se double d’une volonté de promouvoir l’identité marseillaise et permet ainsi à de jeunes créateurs de la ville de proposer leurs créations dans son salon.

La Brousse de Rove est un fromage de chèvre frais typique du terroir et du savoir-faire de Provence. Il bénéficie à ce titre d’une AOC, une appellation d’origine contrôlée, mais aussi d’une AOP, appellation d’origine protégée.

Ce fromage au lait cru est principalement produit dans les Bouches-du-Rhône, dans le sud du Vaucluse et l’ouest du Var. Le lait provient d’une race de chèvre rustique dont le fromage tire son nom puisqu’il s’agit des chèvres du Rove. Rove étant le nom d’un village provençal. Elles sont facilement reconnaissables à leurs longues cornes torsadées. Dans la garrigue, elles se nourrissent notamment d’herbes aromatiques comme le romarin.

Ce fromage, doux et léger en bouche, n’est fabriqué que du printemps à la fin de l’été. Le mieux est de le consommer au plus tard 5 jours après sa fabrication. Natascha Duverdier est chevrière. Cela fait 13 ans qu’elle élève des chèvres du Rove aux Baux-de-Provence, dans les Alpilles.

À l’approche de la prochaine rentrée scolaire, l’antenne d’Aix-Marseille de l’Afev, Association de la Fondation Étudiante pour la Ville, lance un appel à candidature pour devenir volontaire en service civique. Une quarantaine de place est à pourvoir à Marseille et une vingtaine à Aix-en-Provence.

« Pour pouvoir postuler, il n’y a pas besoin de compétence, ni de qualification. C’est sur motivation, assure Clotilde Gibert, chargée de l’enseignement supérieur au sein de la locale. C’est ouvert à tous les jeunes entre 16 et 25 ans et jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap. Tous les profils sont acceptés. »

Des missions diverses

En termes de missions, le volontaire sera amené à intervenir dans les établissements scolaires pour créer des ateliers, il s’occupera des missions d’accompagnement et de suivi des bénévoles… Les premières missions commencent fin août. Elles durent entre huit et neuf mois.

Le volontaire aura un contrat de 26 heures par semaine, dont deux heures d’accompagnement personnalisé avec un jeune être 5 et 18 ans, considéré en fragilité scolaire. Une formation de deux semaines sera dispensée dès son arrivée. L’indemnisation oscille, quand à elle, entre 580 et 680 euros.

Une expérience unique

« Ça n’engage que moi, mais c’est une superbe expérience parce qu’ils vont être amenés à rencontrer un nombre incalculable de personnes. D’ailleurs, pour celles et ceux qui ne viennent pas de Marseille, c’est un bon moyen de découvrir la ville, le milieu associatif, de faire des sorties socio-culturelles », déclare avec enthousiasme la représentante de l’Afev.

L’AFEV est une association nationale avec une cinquantaine de locales. Si vous êtes intéressé par leurs missions, n’hésitez pas à contacter l’antenne près de chez vous.