Bionique et connectée, la prothèse Synsys anticipe les mouvements du corps pour que le patient n’ait plus à penser à sa prothèse et aux contraintes liées. Cette prothèse est le résultat de 10 années de recherche pour Proteor, qui met au point une prothèse genou-jambe-cheville-pieds.
Moins de fatigue, plus de liberté, la prothèse Synsys améliore le quotidien des patients grâce à certains détails. Reliée à une application, la personne équipée peut, par exemple, programmer dix paires de chaussures différentes dont des pieds-nus, des chaussures de sécurité ou à talon. Ophélie est l’égérie de cette prothèse. Elle a participé à sa confection ses trois dernières années et la présente auprès des publics cibles. Un public qui doit d’abord accepter son handicap pour accepter une prothèse.
Ophélie Jonin a 28 ans. Suite à un accident à 17 mois, elle grandit avec diverses prothèses au fil de sa vie et a été témoin d’innovations. « Ça fait quelques années que je bannis les mousses esthétiques et tout ce qui cache ma prothèse. J’ai des amis carrossiers qui s’amusent autant que moi à la personnaliser ! Ça permet de mieux l’accepter », explique-t-elle. L’égérie attend maintenant une version waterproof pour vivre sa passion de nageuse avec sa Synsys.