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Surcharge mentale : comment la transformer en carburant d’énergie positive

D.R.
Découvrez comment transformer la surcharge mentale en énergie positive grâce à la psychologie, la pleine conscience et des rituels simples inspirés d’experts.

Nous connaissons tous ces journées où la « to-do » déborde, où le cœur s’emballe et où le cerveau tourne comme un moteur en surrégime. Cette surcharge mentale, loin d’être une fatalité, serait aussi… une formidable réserve d’énergie. Plusieurs études et experts montrent qu’en changeant notre regard sur le trop-plein, nous pouvons le métaboliser pour avancer avec plus de clarté et de vitalité.

C’est précisément l’angle défendu par la psychologue Kelly McGonigal : lors d’un suivi de 29 000 personnes pendant huit ans, l’équipe de l’Université du Wisconsin-Madison a révélé que croire au potentiel positif du stress augmente l’espérance de vie, alors que le percevoir comme toxique la réduit ! En d’autres termes, l’histoire que nous nous racontons à propos de notre charge mentale conditionne déjà la manière dont elle impactera notre corps et notre esprit.

Première étape : créer un espace d’accueil intérieur
L’auteur Leo Babatunda rappelle que la transformation commence par l’observation honnête des sensations : poser une main sur le thorax, repérer la zone de tension, la laisser « parler » quelques secondes. Cette micro-pause interrompt le pilote automatique et redonne la main au cortex préfrontal, siège de la décision consciente. Glissée entre deux réunions, elle agit comme une soupape qui prépare la suite.

Deuxième étape : orienter l’énergie au lieu de la fuir
Le capitaine de l’U.S. Navy interrogé par Psychology Today l’explique : face à un pont d’envol en pleine tempête, il apprend à canaliser l’adrénaline pour rester lucide plutôt que paralysé. La méthode tient en trois verbes : « parer, prioriser, agir ». Faire le tri instantanément entre l’essentiel et l’accessoire, puis enclencher une action concrète (même minuscule) dissipe le sentiment d’impuissance et transforme la tension en momentum.

Troisième étape : ritualiser des respirations régénératrices
Sur le terrain, les spécialistes du bien-être au travail tels que Fabienne Broucaret recommandent d’alterner plages de concentration sans notification et parenthèses de cohérence cardiaque pour ré-oxygéner le cerveau. Son entretien pour AirZen rappelle qu’une « to-do » équilibrée inclut aussi ce qui nous fait du bien : une promenade, un étirement de 30 secondes ou un instant musical.

Quatrième étape : réviser son dialogue intérieur
Selon la Mayo Clinic, l’auto-critique permanente alimente le cortisol, tandis qu’une reformulation positive (« Je fais de mon mieux, je progresse ») réduit la production d’hormones du stress et favorise la prise de décision sereine. La bonne nouvelle : la plasticité cérébrale nous permet de cultiver ce réflexe en quelques semaines grâce aux affirmations ou au journal de gratitude.

Cinquième étape : réparer le système, pas seulement l’individu
Un baromètre 2025 d’Ekilibre Conseil montre que les causes majeures du mal-être professionnel sont organisationnelles : objectifs flous, absence de reconnaissance, surcharge de tâches ; plus de la moitié des salariés doutent que leur employeur agisse vraiment.

Transformer sa surcharge mentale implique donc d’oser nommer les dysfonctionnements collectifs et de proposer des ajustements (réunions plus courtes, règles de mail, rotation des responsabilités) afin que l’énergie circule à nouveau.

Concrètement, par où commencer ?

  1. Scanner corporel de 60 secondes avant chaque passage de tâche : identifier la zone de tension et respirer dans cette zone.
  2. Question magique : « Quelle micro-action concrète puis-je accomplir dans les trois minutes ? » – décrocher le téléphone, éteindre une alerte, déléguer un détail.
  3. Rituel de clôture en fin de journée : noter trois actions terminées et une intention pour demain afin de libérer le cerveau nocturne.
  4. Écologie numérique : regrouper les notifications en deux fenêtres horaires, comme suggéré par les experts AirZen, pour éviter la charge fragmentée.
  5. Conversation ouverte avec l’équipe : partager ce qui crée (ou soulage) la surcharge afin de co-construire un cadre réaliste.

Ces pratiques n’exigent ni retraite silencieuse ni matériel sophistiqué ; elles capitalisent sur la matière brute déjà présente en vous : cette pulsation que nous appelons stress. En l’observant, en la dirigeant et en l’humanisant, vous transformez la surcharge mentale en carburant durable pour vos projets et votre équilibre. Pour prolonger la démarche, plongez dans notre rubrique « Santé mentale » et explorez de nouvelles inspirations au fil des podcasts.

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