Le choix d’avoir un enfant, loin d’être une décision simple, est souvent marqué par des pressions extérieures. Entre attentes sociales et préoccupations écologiques, Anne-Lise Pernotte, co-autrice de “Être mère, si je veux, quand je veux !”, paru aux éditions First, invite à un retour à soi. Elle mentionne ainsi ces “facteurs exogènes qui viennent […] polluer la prise de décision”. Son livre, coécrit avec Nathalie Massin, endocrinologue spécialisée en fertilité, encourage les femmes à s’interroger profondément.
“Je me suis offert un peu ce luxe de m’écouter”, raconte la thérapeute, elle-même “mère tardive”. Une démarche qui l’a amenée à privilégier ses propres désirs, même face à l’inconnu. Elle met également en lumière les nombreux obstacles qui se dressent sur le chemin des femmes : “Il y a une pression sociale, l’injonction à l’autonomie, à être indépendante… mais aussi les réalités économiques.”
Selon elle, chaque femme mérite de prendre cette décision en conscience, sans se laisser envahir par les injonctions extérieures. “Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de devenir mère”, conclut-elle.
“Être mère, si je veux, quand je veux !” est par ailleurs un manuel pratique et pédagogique sur les questions de fertilité. Les lectrices et lecteurs peuvent ainsi y apprendre beaucoup sur l’autoconservation des ovocytes ou le don de gamètes.