« Quand j’étais enfant, je pouvais aller fouiller dans les greniers et me raconter des histoires », explique Elody. Après une première carrière dans le social, ou elle s’est impliquée avec passion de nombreuses années, elle a eu envie de changer de voie professionnelle. Elle a alors décidé de s’installer à la campagne et de commencer un nouveau métier.
Elody est multifacette
« Je ne peux pas dire que je suis brocanteuse. Ce que je récupère, souvent, ce n’est pas en super état et donc je retape tout. Je travaille avec mes mains. Je ne fais pas qu’acheter et revendre et prendre une marge dessus. Je passe des heures sur tous ces meubles. Je fais de l’électricité, de la soudure, de la couture. Et dès que je ne sais pas faire, je sais me faire aider. Je suis artisane et je suis inscrite en tant que telle », explique la fondatrice de la Maison Coda.
Elody vend essentiellement ses meubles et objets en ligne. Ce qui ne l’empêche pas de tisser un lien particulier avec ses clients. De nature généreuse et authentique, c’est aussi une part d’elle-même qu’elle offre dans chacune de ses créations.
Ses meubles, à qui elle offre une autre vie, racontent ainsi une histoire. En passant entre les mains d’Elody, ils se retrouvent sublimés. Elle sait reconnaître leur potentiel lorsqu’elle les chine. Et laisse ensuite sa créativité s’exprimer.
Tendre vers le mieux agir
« On utilise des produits plutôt sains. Sur le bois, par exemple, on remplace la térébenthine par de l’essence d’écorce d’oranges. J’ai été dans le social, j’ai donc des valeurs humaines importantes. Et l’écologie c’est l’humain. Donc, je fais ce que je peux. Quand je retapisse les chaises, par exemple, parfois, j’utilise des cuirs de déstockage de grandes marques. »