Adrien Blanc est psychologue clinicien en Centre médico-psychologiques, formateur en psychanalyse et psychologie au Centre de formation Saint-Honoré et chercheur associé de l’Université de Paris.
Il est aussi l’auteur du livre « Mon doudou, l’objet transitionnel qui fait grandir », paru aux éditions In Press.
AirZen Radio. Est-ce obligatoire d’avoir un doudou ?
Adrien Blanc. Le doudou, c’est-à-dire le fait d’avoir un objet très précis qui nous accompagne au quotidien, n’est pas obligatoire. Par contre, ce qu’on appelle des phénomènes transitionnels, c’est-à-dire tout ce qu’il y a autour certains objets, certains rituels, certaines habitudes, on en a tous. Même adulte, pour se rassurer ou affronter des situations difficiles. Mais on n’est pas obligé de se centrer sur un objet fixe dans le temps. Donc des phénomènes transitionnels : oui. Des doudous industrialisés, vendus comme tels : pas forcément.
Qu’est-ce qu’un doudou ?
Si on part de ce qu’on en imagine, on imagine que le doudou est celui qui est vendu avec l’étiquette doudou. Un doudou, c’est surtout un objet de retrouvaille. Quand l’enfant s’endort, la première chose qu’il retrouve le matin en se réveillant, c’est d’abord ce qu’il va voir dans son berceau. C’est quelque chose qu’il va pouvoir regarder, attraper. C’est d’abord un objet de retrouvailles sensorielles, même si cela peut aussi être une peluche.
« Mon doudou, l’objet transitionnel qui fait grandir », d’Adrien Blanc, éditions In Press