À l’occasion de la Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail, du 20 au 24 juin, Aurélie Gaignard a porté sa réflexion autour d’une question : comment notre rapport au temps peut influencer sur notre temps de vie générale et au travail ? « Dans mon quotidien, je rencontre beaucoup de personnes qui me disent qu’il faut tout faire vite, constate la spécialiste en prévention santé et bien-être. Or, la plus grande richesse que l’on a, c’est le temps. »
Selon Aurélie, il faut donc s’interroger sur la façon dont on souhaite le répartir et l’utiliser entre la vie personnelle et professionnelle, « car le temps que l’on va s’accorder va avoir une incidence sur notre qualité de vie et notre environnement ».
Par ailleurs, durant cet événement national qui dure quatre jours, « on peut voir émerger différentes choses dans les entreprises autour la vie pro et perso, des ateliers, la découverte d’outils, d’approches afin que les salariés appréhendent au mieux leur environnement de travail, détaille la spécialiste en prévention santé et bien-être. Elle insiste sur le fait que les mesures de ce genre se fassent finalement tout au long de l’année.
Quant à l’origine de cette Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail, elle explique que « c’est en 1972, à New York, qu’un groupe de chercheurs se constitue et donne pour la première fois une définition de la Qualité de Vie au Travail autour de quatre aspects fondamentaux : l’intégrité physique, l’intégrité psychique, le développement du dialogue social et l’équilibre vie au travail et vie hors travail. »
Aurélie Gaignard note qu’« aujourd’hui, en Europe et en France, de nombreuses initiatives au sein des entreprises voient le jour pour les accompagner dans cette démarche auprès des salariés. »