“Finalement, avec cette danse, nous avons des personnes qui sont physiquement diminuées mais plus libre mentalement que Monsieur Tout le monde”, glisse Nuno, professeur de capoeira.
Danser pour lutter contre l’isolement
Après 12 ans de participation à ses cours spéciaux, Nuno est convaincu de l’effet positif de la danse sur le mental. “ C’est une façon de s’exprimer, comme toutes les danses, que ce soit pour le grand public ou les personnes isolées. Le seul détail est que ce sont parfois des élèves qui sont diminués qui participent aux cours. Mais, là aussi, nous pouvons nous adapter. Il y a même dans le groupe une personne qui est en fauteuil roulant ! La danse de la capoeira lui fait beaucoup de bien. Il y a toujours des mouvements qui peuvent être effectués et c’est surtout dans la tête que tout se passe. Il faut être avant tout en harmonie avec la musique, il faut avant tout être libre dans sa tête… ”, explique Nuno. Après trente ans de capoeira, le professeur accepte avec grand plaisir de renouveler ses cours pour l’association Hemisphérik.
La capoeira, danse de liberté
“À la base, c‘est une danse que les esclaves effectuaient pour simuler les combats. Les combats entre eux étaient interdits à l’époque, c’est pour se défouler qu’il dansait”, indique le professeur, brésilien d’origine.
