Depuis le début du conflit en Ukraine, Florence Sanner croule sous les commandes, notamment d’habitants de la région Grand Est. Elle ne s’attendait pas à un tel engouement des Français pour ses conteneurs aménagés.
Contrairement aux idées que l’on pourrait se faire, les premières personnes à avoir commandé un abri sont un infirmier et une professeure des écoles.
Le projet de cette conceptrice est d’aménager des conteneurs, non pas façon blockhaus, mais plutôt façon petite maison confortable. Ils sont ensuite enterrés puis entourés d’une coque en béton armé. L’entrée peut se faire par une plaque style bouche d’égout de façon à ce que le refuge ne soit pas visible.
Des équipements spécifiques
L’abri peut supporter toute sorte d’agression extérieure. Chaque refuge possède des fonctions de base ainsi que des équipements spécifiques qui répondent au niveau d’options souhaitées par le client, en alimentation électrique, avec groupe électrogène, batteries de secours ou des panneaux solaires, et en alimentation en eau.
Ces abris peuvent servir de lieu de repli, notamment dans des zones Seveso, où les sites industriels présentent des risques d’accidents majeurs.
D’autres utilités
Sur ce marché très spécialisé qui est présent aussi à l’étranger, l’entrepreneure a déjà reçu une centaine de demandes et va pouvoir livrer son premier refuge l’été prochain. Il faut compter 2 à 3 mois de fabrication. Le prix pour un modèle de base, c’est-à-dire un conteneur de 15 m², tourne autour de 60 000€.
Ce conteneur peut aussi avoir une autre utilité. Par exemple, une cave à vin, une salle de cinéma, un coffre fort. Florence Sanner sera présente au salon du survivalisme qui se tiendra du 20 au 22 mai, Porte de la Villette, Paris.