« Au début de la crise sanitaire, on était en contact avec le service orthopédique de l’hôpital d’Arles et on s’est rendu compte que les patients avaient des systèmes d’immobilisation d’un autre temps », explique Alain Chaix. Le dirigeant de Vertigo met un point d’honneur à innover.
C’est donc quand il voit que les systèmes d’immobilisation n’ont pas vraiment changé depuis des années qu’il se rend compte du potentiel. Le constat est sans appel : il faut trouver une alternative plus légère, plus maniable, plus naturelle et plus éco-responsable que le plâtre.
Naît alors l’idée de confectionner une attelle imprimée en 3D en acide polylactique, un plastique végétal composé d’amidon de maïs, biodégradable en compost industriel. Plus légère, elle permettrait de faire du sur-mesure que l’on peut remodeler avec le temps et se recyclerait facilement en réutilisant les fils.
Autre avantage : l’attelle 3D résiste à l’eau. Ceux qui en ont déjà porté une le savent, se baigner avec un plâtre n’est pas vraiment tâche facile. Or, la rééducation dans l’eau permet d’alléger le corps, ce qui garantit des progrès plus rapidement. Si le système d’immobilisation résiste à l’eau, la rééducation peut commencer plus tôt et être ainsi plus efficace.
L’innovation étant à ses débuts, deux brevets ont été déposés par Vertigo. D’autres acteurs pourraient se lancer sur le marché prochainement. De quoi laisser penser que l’attelle 3D a encore de beaux jours devant elle.