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Elle est partout. De plus en plus présente dans nos vies. Pour nous aider à nous garer, pour lancer une musique avec une commande vocale, sur nos smartphones ou même générer du texte sur Internet. L’IA, ou intelligence artificielle, prend de plus en plus de place dans notre quotidien. Mais une question revient pourtant sans cesse dans nos inconscients : « l’IA est-elle dangereuse ? » Ne peut-elle pas, un jour, nous dépasser ? Nous remplacer ? Quel est son potentiel et en quoi peut-elle nous aider à mieux vivre 

Toutes les réponses et pistes de réflexion sont à retrouver au Quai des Savoirs, à Toulouse, à l’expo “IA: Double Je“.

Une exposition immersive

Lors de la visite, les curieux pourront explorer une approche rigoureuse dans le contenu et inventive dans la muséographie. Des expériences interactives captivantes sont notamment proposées, telles que la conduite d’un véhicule autonome. Mais également la création d’un outil de diagnostic médical. L’occasion également d’approcher toutes les applications qui rendent l’IA accessible à tous.

Le visiteur pourra aussi plonger dans une analyse approfondie de l’impact de l’IA sur divers domaines. Y compris son influence dans le travail. Et la manière dont elle façonne l’avenir professionnel. Cette exploration visionnaire des futurs possibles se veut aussi rassurante car l’IA n’est qu’une machine.

L’intelligence artificielle « n’est pas »

« Il ne faut jamais perdre de vue que la machine est capable de faire des calculs gigantesques, de produire plein de choses. Mais qu’elle ne comprend rien à ce qu’elle fait. Elle n’a pas de conscience de ce qu’elle est en train de faire. Elle ne sait pas ce qu’elle dit. Elle ne comprend rien à ce qu’elle dit, ce n’est pas son problème. Par contre : elle dit ! » rappelle Laurent Chicoineau, directeur du Quai des Savoir et commissaire de l’exposition.

L’exposition incite également les visiteurs à réfléchir aux implications éthiques, mais aussi aux perspectives de contrôle et aux évolutions souhaitables pour l’avenir de cette technologie en constante évolution. “IA: Double Je” est d’ailleurs née d’une collaboration entre partenaires scientifiques, technologiques, industriels, culturels, éducatifs et artistiques. Une multitude de points de vue, a pour but d’élargir la réflexion.

Pratique.
“IA : double je”, Quai des Savoirs, à Toulouse, jusqu’au 3 novembre 2024.

Dès sa création, au Québec, l’Agence Science-Presse s’est distinguée par son engagement à simplifier les concepts scientifiques complexes et à lutter contre les “fake news”. Elle a notamment joué un rôle pionnier dans la vulgarisation, jetant les bases d’une communication scientifique accessible et captivante.

agence science presse

Sur son site, des rubriques variées offrent une grande diversité de contenus. Par exemple, Le Balado, La Zone vidéo, Le Détecteur de rumeurs, etc. L’occasion également d’explorer tout l’univers de la science, allant des avancées technologiques, aix découvertes médicales et aux enjeux environnementaux.

Sensibilisation scientifique et reportages engagés

L’Agence Science-Presse ne se contente pas d’informer, elle sensibilise. Ses reportages éclairent sur des questions cruciales. Mais ils suscitent également des réflexions et discussions au sein de la société. Sa réflexion contribue ainsi à une culture scientifique dynamique.

L’institution a également un rôle essentiel : lutter contre les « fake news » et la désinformation, dont souffre souvent la science. Particulièrement à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux.

Dialogue constructif : quand le public s’engage

L’interactivité est au cœur du site de l’Agence Science-Presse. Les lecteurs peuvent ainsi commenter, poser des questions et participer à des discussions, créant ainsi une communauté virtuelle passionnée par la science.

L’Agence Science-Presse est une référence incontournable dans le monde de la vulgarisation scientifique. Son histoire riche, son rôle essentiel dans la vulgarisation et la diversité de son contenu le prouvent. Tout cela fait de cette agence un acteur majeur dans l’éducation scientifique et la création d’une communauté engagée.

La musique, une onde sonore, a de nombreux bienfaits sur le cerveau. Cette onde musicale agit en effet sur les ondes cérébrales. D’après le professeur Grandjean, le processus commence avec les compressions d’air. Elles se transforment en signaux électriques cérébraux dès que nous écoutons de la musique.

Ces signaux, générés par de minuscules cils oscillants de l’oreille interne, deviennent le premier signal électrique cérébral du son. Et chaque onde correspond à une zone et un processus spécifique.

Les neuf dimensions émotionnelles de la musique

En étudiant la voix et la musique, le professeur Grandjean a défini neuf dimensions émotionnelles générées par la musique. Ces dimensions offrent une perspective plus nuancée que les émotions traditionnelles, allant au-delà de la simple joie ou tristesse.

Le tempo, les harmonies et les consonances peuvent engendrer différentes émotions. C’est ainsi que certaines musiques seraient plus bénéfiques lors d’épisodes dépressifs, par exemple. La musique pourrait ainsi être plus régulièrement utilisée pour générer certaines émotions, voire même avoir un effet thérapeutique. Par exemple, les rythmes thêta sont associés à la parole, tandis que les rythmes plus rapides peuvent induire des états d’excitation.

La musique dans un contexte thérapeutique

Dans le domaine de la thérapie, la musique ne se limite pas à une simple expérience sensorielle. Le professeur Grandjean souligne que la recherche de concerts en direct et la volonté d’être ensemble montrent que la musique offre plus qu’une simple onde sonore. L’expérience partagée, l’environnement immédiat et le risque artistique contribuent en effet aussi à l’impact émotionnel de la musique.

La musicothérapie fait également de plus en plus ses preuves. Induisant des états spécifiques, calmant le stress et les troubles anxieux. Et créant une certaine forme de communication lorsque cette dernière est difficile lors de troubles autistiques, par exemple.

L’influence de la musique sur les ondes cérébrales

Les ondes cérébrales sont nombreuses. À chacune correspondent une activité et un état. Les ondes bêta, par exemple, sont associées à l’état d’alerte. Les ondes gamma liées à l’intuition et à la créativité. Les ondes alpha indiquent la détente, les ondes thêta le rêve et la méditation profonde et les ondes delta le sommeil profond. Chacune d’entre elles peut également être influencée par la musique. C’est-à-dire que certaines musiques peuvent induire ces différentes ondes, activant ainsi des fonctions spécifiques du cerveau. Il est d’ailleurs possible de trouver des playlists spéciales avec ces ondes sur les sites de streaming.

La musique n’est donc pas seulement une expérience artistique, mais aussi une force qui influence profondément notre cerveau et nos émotions. Grâce aux recherches, nous commençons à comprendre comment elle peut être utilisée à des fins thérapeutiques.

Pour en savoir plus sur les défis spatiaux passionnants qui nous attendent cette année, rendez-vous avec Olivier Sanguy. Il est le spécialiste des actualités spatiales à la Cité de l’Espace, à Toulouse.

L’étude de l’espace a toujours été un pilier essentiel pour mieux comprendre notre planète. Les avancées technologiques et les missions spatiales ont permis des avancées significatives. Notamment dans la connaissance de la Terre et de ses mécanismes complexes. En scrutant l’espace, nous avons fait des pas de géant dans la compréhension de notre propre existence. Ainsi, l’année 2024 s’annonce comme une nouvelle opportunité de repousser les limites de notre compréhension.

Artemis 2 : la 1ʳᵉ femme et le retour des hommes autour de la Lune

L’un des moments forts de l’année 2024 sera le retour des femmes et hommes autour de la Lune avec la mission Artemis 2.

Ce projet ambitieux de la NASA vise à réaffirmer la présence humaine dans l’espace et à préparer des futures missions lunaires. Artemis 2, en envoyant des astronautes en orbite lunaire, marquera une étape cruciale dans la réalisation des objectifs lunaires et martiens à long terme.

Missions terrestres : EarthCare, Pace, Clarreo-Pathfinder et Nisar

Cependant, les défis spatiaux de 2024 ne se limitent pas à l’exploration lunaire. Plusieurs missions axées sur la Terre elle-même joueront un rôle crucial. Notamment dans la compréhension de l’environnement et la préservation de la planète. Parmi elles, les missions EarthCare, Pace, Clarreo-Pathfinder et Nisar se distinguent par leur objectif commun : étudier notre planète pour mieux la protéger.

La mission EarthCare, par exemple, se concentrera sur la surveillance des nuages et des aérosols, apportant des données cruciales pour la recherche climatique. Pace, de son côté, évaluera la santé des océans et surveillera les cycles biogéochimiques. Clarreo-Pathfinder s’attaquera quant à elle à la mesure précise des radiations solaires et terrestres, fournissant des informations essentielles pour comprendre le bilan énergétique de la Terre. Enfin, la mission Nisar examinera les mouvements de la surface terrestre, offrant des perspectives inédites sur les changements géologiques et environnementaux.

Les défis spatiaux de 2024 : diversité et palpitant

L’année 2024 sera témoin d’une diversité de défis spatiaux, chacun offrant des opportunités uniques d’exploration et de compréhension.

Ces missions, aussi palpitantes que celles de l’année précédente, soulignent l’importance continue de l’exploration spatiale dans notre quête de connaissance et de préservation de notre planète.

“Eurêka” (éditions La boîte à bulles) est la dernière création du professeur Pascal Marchand, de Toulouse. Cette BD promet une aventure captivante à travers les pages illustrées par Jean Benoît MeyBeck, pour mieux comprendre la naissance et l’évolution de ces concepts fondamentaux.

BD Eureka
BD Eureka @LaBoiteABulles

Le livre propose une plongée dans l’Antiquité à la rencontre de Thalès, Pythagore, Ptolémée. Là où l’histoire scientifique a pris racines. Pascal Marchand a ici réussi à créer une bande dessinée éducative et divertissante qui explore l’évolution de la science de manière inédite. “Eurêka” est le premier tome d’une série dédiée à l’univers scientifique, récemment dévoilée par Le talentueux professeur toulousain. Qui aurait par exemple pensé qu’une bande dessinée pourrait ramener à l’époque où le théorème de Pythagore était à l’honneur ?

Pascal Marchand : un passionné d’histoire des sciences

Pascal Marchand, passionné d’histoire des sciences, a uni ses forces au talentueux dessinateur Jean-Benoît Meybeck pour donner vie à “eurêka” à Toulouse. Cette collaboration unique a permis de partager la culture scientifique de Pascal Marchand de manière ludique et humoristique.

Fort de plus de 30 ans d’enseignement de la culture scientifique et de l’histoire des idées à l’IUT de Toulouse, Pascal Marchand a conçu un programme englobant une vaste période, qui s’étend de l’Antiquité grecque jusqu’au XXe siècle. L’idée de créer cette bande dessinée a émergé lors des confinements liés à la crise du Covid-19. Le professeur a alors cherché à rendre ses cours plus captivants en les illustrant. Ainsi est née l’idée de créer une BD qui transcende les barrières de l’enseignement traditionnel.

Les grandes figures de l’histoire des sciences

La bande dessinée “Eurêka” explore la vie des grands génies qui ont marqué l’histoire des sciences. Les deux personnages principaux, inspirés en partie de Pascal Marchand et de Jean-Benoît Meybeck, se lancent dans une quête passionnante.

Au fil des pages, la BD part à la rencontre de figures emblématiques comme Pythagore, Platon et Ptolémée. Au-delà des théories scientifiques, elle dévoile les histoires humaines qui se cachent derrière ces noms illustres. Pascal Marchand souhaite ainsi que les lecteurs réalisent que ces génies étaient des êtres humains avec leurs propres récits.

Une BD accessible à tous

Le premier tome de “Eurêka” aborde des thèmes tels que l’univers, la géométrie et la médecine. L’objectif est de promouvoir l’esprit critique. La bande dessinée s’adresse à un public large, au-delà des spécialistes. Pascal Marchand souligne que la BD ne fournit pas de réponses toutes faites, mais vise à stimuler la curiosité et inciter les gens à approfondir leurs connaissances.

“Eurêka” est le premier tome de la série en cinq volumes “Épistémè”.

Une étude internationale de la Western Sydney University et l’INRAE publiée dans “Science Advances” dresse un tableau plus optimiste que prévu pour la planète. En effet, une modélisation écologique plus réaliste suggère les choses différemment. Les plantes seraient capables de capter davantage de CO2 rejeté par l’activité humaine dans l’atmosphère que prévu.

Les chercheurs insistent d’ailleurs sur le fait que ces conclusions ne devraient pas inciter les gouvernements à relâcher leurs efforts pour réduire les émissions de carbone. Planter des arbres et préserver la végétation est en effet essentiel, mais cela ne constitue pas une solution miraculeuse, selon les experts.

La photosynthèse sous un nouveau jour

La photosynthèse, processus vital par lequel les plantes transforment le CO2 en sucres grâce à l’énergie solaire, est au cœur de cette étude. Cette “fixation” du carbone contribue à atténuer les effets du changement climatique en réduisant la quantité de carbone dans l’atmosphère.

L’étude s’est appuyée sur un modèle climatique sophistiqué. Elle a pris en compte des aspects cruciaux de la physiologie végétale souvent négligés. Les chercheurs ont testé différentes versions du modèle. Et ont ainsi dévoilé des résultats qui soulignent l’importance d’une approche plus complexe pour prédire l’absorption du carbone par les plantes.

Des mécanismes physiologiques clé

Les chercheurs ont intégré des mécanismes physiologiques critiques à la photosynthèse dans leur modèle, tels que l’efficacité du déplacement du CO2 à l’intérieur de la feuille. Ou encore l’adaptation des plantes aux changements de température. Mais aussi à la distribution économique des éléments nutritifs dans leur couvert. Ces éléments ont joué un rôle décisif dans les résultats obtenus.

Les modèles plus complexes, reflétant mieux notre compréhension de la physiologie végétale, prévoient une augmentation plus soutenue de l’absorption du carbone par les plantes à l’échelle mondiale. Ces résultats, bien que clairs, suscitent des interrogations sur la pérennité de cet effet positif dans le contexte des changements climatiques futurs.

Incertitudes face à l’inconnu climatique

Malgré ces avancées, l’étude souligne l’incertitude quant à la réaction future de la végétation face à des conditions climatiques différentes de celles observées aujourd’hui. Les variations de concentration de CO2, de températures et de pluviométrie pourraient altérer significativement la capacité des écosystèmes terrestres à absorber le carbone.

Matthias Cuntz de l’INRAE Nancy nous parle de cette nouvelle compréhension de l’environnement.

Des chercheurs de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) et du CEA viennent de percer une partie des secrets de la reproduction végétale. Cette nouvelle permettra dans un futur proche d’adapter les plantes aux difficultés de leur environnement et notamment la sécheresse.

Le cœur de l’étude se penche sur le complexe synaptonémal, une machine clé pour la méiose (division de la cellule). Ce complexe est composé de protéines interconnectées avec les chromosomes. Jusqu’à présent, toutes les protéines contribuant à la construction de ce complexe étaient des énigmes à résoudre. Mais…

Révélation de deux nouvelles protéines clés

Les chercheurs ont utilisé des approches innovantes, telles que l’intelligence artificielle et la microscopie à haute résolution. Ils ont ainsi pu identifier deux nouvelles protéines du complexe synaptonémal. Ces protéines se révèlent être des acteurs clés dans le déroulement de la méiose.

Lorsque ces deux protéines sont absentes, l’architecture du complexe synaptonémal est perturbée, ce qui entrave le bon fonctionnement des échanges entre les chromosomes et la transmission aux gamètes. Cette découverte ouvre donc la voie à des applications pratiques, pour améliorer la résistance des plantes.

Vers des plantes plus résistantes ?

Comprendre comment ces protéines influencent la méiose offre des pistes pour améliorer la création de nouvelles variétés de plantes. L’objectif est de développer des plantes résistantes aux maladies, mais également capables de prospérer dans des conditions environnementales difficiles. Cela devrait permettre aussi d’augmenter les rendements.

La particularité de cette avancée réside dans le fait que les deux protéines nouvellement découvertes sont présentes dans la plupart des plantes à fleurs. Cette universalité ouvre la voie à des applications généralisées, offrant la possibilité d’appliquer ces découvertes à diverses espèces végétales.

L’éthique et la nécessité climatique

Cette avancée suscite des questions éthiques. La possibilité de modifier génétiquement les plantes pour améliorer leurs caractéristiques soulève des préoccupations. Cependant, à l’heure où notre planète fait de plus en plus face à des épisodes répétés de sécheresse, se pose la question d’adapter la vie au changement climatique.

Les prochaines étapes : un avenir prometteur

Au-delà de son impact sur la génétique des plantes, cette recherche ouvre la voie à une collaboration plus étroite entre la recherche fondamentale sur la reproduction végétale et les applications pratiques dans l’agriculture et l’horticulture. Comprendre les mécanismes moléculaires offre des approches plus ciblées qui pourraient servir dans l’agriculture, et même éviter l’utilisation de produits chimiques et pesticides.

Les chercheurs envisagent déjà les prochaines étapes de leur exploration. Ils espèrent que ces découvertes serviront de base solide pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire et à l’adaptation des cultures aux changements climatiques.

Xavier Floquet découvert et pratiqué la méditation pour lutter contre son stress. Elle a transformé de manière équivoque son quotidien, son sommeil, sa santé et sa productivité au travail. Dans “Les Superpouvoirs de la méditation”, paru chez Dunod, il partage la méthode qui va transformer notre vie, pour prendre conscience de l’instant présent.

La méditation a fait ses preuves en tant que remède naturel pour de nombreuses affections physiques et mentales. Les études scientifiques abondent, démontrant ses nombreux bienfaits. Réduction du stress, diminution de la pression artérielle, amélioration de la qualité du sommeil, concentration… La méditation est un catalyseur de la libération d’endorphines, les hormones du bonheur. Ces molécules agissent comme des antidépresseurs naturels, procurant une sensation de bien-être durable.

Les bienfaits physiologiques de la méditation sont également corroborés par des découvertes en neurosciences. Des études d’imagerie cérébrale ont ainsi montré que la méditation favorise l’augmentation de la matière grise dans des zones clés du cerveau liées à la mémoire. Mais également à l’attention et à la gestion du stress.

Productivité au travail : le pouvoir de la pleine conscience

Dans un monde professionnel en perpétuel mouvement, la méditation apparait comme une stratégie incontournable pour améliorer la productivité et la créativité. Les entreprises les plus innovantes intègrent d’ailleurs désormais la méditation dans leurs pratiques. Elles reconnaissant ainsi ses avantages pour les salariés et, par extension, pour la performance globale de l’entreprise.

Des études menées dans des environnements de travail révèlent une diminution significative du taux de stress, d’absentéisme lorsque la méditation est pratiquée. Une augmentation de la satisfaction au travail parmi ceux qui intègrent la méditation dans leur routine quotidienne est également notée.

Vie quotidienne : la clef du bonheur et de l’équilibre

Couverture livre Les superpouvoirs de la méditation

L’un des superpouvoirs majeurs de la méditation réside en sa capacité à cultiver la résilience émotionnelle. Face aux défis et aux turbulences de la vie, elle offre un refuge intérieur. Elle permet ainsi de développer une stabilité émotionnelle et une perspective plus positive. Les adeptes de la méditation rapportent souvent une amélioration de leur capacité à gérer le stress familial, les relations interpersonnelles et les changements inévitables de la vie.

La méditation n’est plus réservée à une élite spirituelle. Elle est une ressource accessible à tous, une clé pour déverrouiller notre plein potentiel. À travers une pratique régulière, chacun peut découvrir les superpouvoirs insoupçonnés qui résident en lui, prêts à être révélés par la magie tranquille de la méditation.

C’est comme faire un voyage temporel. Vous allez plonger au cœur des mondes disparus, et de l’histoire du vivant sur Terre. Depuis le 14 octobre, le Muséum national d’Histoire naturelle propose aux visiteurs une épopée immersive au fil de 3,5 milliards d’années à l’occasion de l’exposition “Mondes disparus”. Grâce aux avancées technologiques ingénieuses et l’implication du comité scientifique du Muséum, le public va ici vivre une expérience hors du commun.

affiche Mondes Disparus

“Mondes disparus” s’inscrit dans la lignée des triomphes d’Excurio, qui propose des expéditions immersives captivantes comme “Éternelle Notre-Dame” et “L’Horizon de Khéops”. En cohérence avec l’approche novatrice du Muséum, cette nouvelle aventure promet une plongée sans précédent dans l’histoire de notre planète et de la vie qui la peuple.

Les chiffres révélateurs

Les chiffres de cette entreprise colossale témoignent de l’ampleur du projet. Trente scientifiques du Muséum et une illustratrice scientifique ont contribué à la conception de l’exposition. Tandis qu’une équipe de 40 experts côté Emissive a œuvré à la production. En 45 minutes, les participants vont traverser plus de 3,5 milliards d’années, découvrir plus d’une centaine de végétaux et d’espèces animales dans une exploration de plus de 2000 m² de paysages.

Raconter l’histoire du vivant en 45 minutes semble un défi insurmontable. Cependant, “Mondes disparus” relève ce défi avec un programme vivant. En effet, chaque petite histoire contribue à narrer la grande histoire. Les paléo-paysages, soigneusement choisis à travers le monde pour leurs gisements authentiques, offrent ici un aperçu unique de l’évolution du vivant.

La science au cœur de l’expérience

En tant que coproducteur, le Muséum apporte une expertise scientifique indispensable à “Mondes disparus”. Depuis le début du projet, des paléontologues, paléobotanistes et spécialistes en évolution collaborent ainsi étroitement. Le parcours se montre ainsi à la fois onirique, sensible, humoristique, juste, et rigoureux. Les données les plus récentes, fruit de recherches pointues, constituent la base de cette expérience. Chaque interprétation est en effet validée en étroite collaboration avec les chercheurs associés.

La nouvelle technologie immersive utilisée ici est appelée “freeroaming en colocalisation”. Elle offre une immersion collective inégalée. Les visiteurs, équipés de simples casques de réalité virtuelle, parcourent un vaste espace physique de 500 m². Cette technologie permet aussi à un grand nombre de personnes de vivre simultanément une expérience, qu’ils évolent en groupe ou accompagnés de guides virtuels.

La technologie engagée

Cette approche élimine les contraintes techniques. Et permet ainsi aux participants de s’immerger totalement dans l’émotion et les sensations partagées avec leurs proches. La détection précise des avatars ajoute une dimension de réalisme et d’interaction à cette odyssée temporelle.

Explications dans ce podcast, avec Stéphanie Targui, en charge des contenus numériques du Muséum national d’Histoire naturelle.

Pour partir à la chasse aux fake news, l’Inserm a décidé de sensibiliser le grand public sur la santé. Et pour ce faire, il a transformé des faux remèdes miracles en produits “faux mais réalistes”. Le but est d’interpeller le public pour le faire réagir face aux fake news sur la santé.

La première étape de cette campagne consiste à créer de faux produits aux promesses extraordinaires, similaires à ceux vantés sur les réseaux sociaux. Ces “faux produits” incluent le Revigorator, une crème pour des articulations bien huilées. Le Maigrizer, une boisson promettant une perte de poids rapide. Et le Bye-bye dépress’, un jus censé donner le moral. Ces produits fictifs, présentés de manière colorée et farfelue, sont positionnés dans un distributeur d’une gare parisienne pour susciter la réaction des passants.

Un spot publicitaire original

Le spot publicitaire, diffusé sur diverses chaînes et plateformes en ligne, met en lumière la nature exagérée de ces produits. Leur design captivant et les descriptions absurdes mais réalistes de leurs formules visent à attirer l’attention du public sur les solutions miracles qui pullulent dans le monde numérique.

L’objectif sous-jacent de cette campagne est de sensibiliser le public aux dangers des informations trompeuses sur la santé. En s’appuyant sur des réactions réelles recueillies dans la gare parisienne, l’Inserm espère démontrer l’importance de se tourner vers des sources scientifiques fiables plutôt que de tomber dans le piège des remèdes miracles en ligne.

L’Inserm, garant de l’information scientifique rigoureuse

Au-delà de la campagne, l’Inserm souhaite rappeler son rôle en tant que source d’information scientifique fiable. En encourageant le public à consulter son site Internet pour des informations sur la santé, l’Inserm renforce son engagement à fournir des données précises et vérifiées.

Cette campagne s’inscrit dans la lignée des efforts continus de l’Inserm depuis 2018 pour contrer les fausses informations en santé. La série “Canal Détox“, des vidéos scientifiques pédagogiques, et la publication de textes informatifs ont élargi le champ d’action de l’Inserm face aux défis de la désinformation, en particulier pendant la pandémie de Covid-19.

Alors que les fausses informations en santé se propagent sur les réseaux sociaux, l’Inserm s’engage à fournir une information scientifique fiable pour renforcer la perception de l’utilité de la recherche au service du progrès médical et de la société.

Une immersion inédite et accessible à tous

LuneXplorer est une aventure spatiale inclusive à la Cité de l’Espace. Cette expérience se distingue par son caractère immersif et son engagement pour l’inclusion. Elle est en effet accessible à tous, y compris aux personnes à mobilité réduite. Certaines cabines sont spécialement conçues pour permettre à ceux qui ont un handicap physique de vivre pleinement l’expérience. Des explications en braille sont intégrées pour offrir aux personnes souffrant de déficience visuelle une expérience tout aussi enrichissante.

La Cité de l’Espace s’engage en effet à rendre la culture spatiale accessible à tous. Avec 423 000 visiteurs en 2022, elle s’impose comme le site européen de référence en matière de diffusion de la culture spatiale et astronomique.

Une odyssée en quatre étapes

Le parcours du LuneXplorer se déroule en quatre étapes captivantes. Il propose aux visiteurs une explication approfondie des enjeux actuels de l’exploration lunaire. L’immersion est totale, depuis le hall de préparation jusqu’à la salle de briefing. Les visiteurs montent finalement à bord d’une capsule spatiale pour le décollage et l’alunissage. Chaque étape est conçue pour immerger les participants dans le quotidien d’un astronaute.

Zone 1 – Préparation : découverte des missions lunaires passées et présentes. Les visiteurs se familiarisent avec les éléments essentiels d’une mission vers la Lune.

Zone 2 – Briefing : les visiteurs, répartis en équipages, reçoivent des instructions directes des astronautes de l’ESA. Thomas Pesquet s’adresse à eux pour les préparer à leur “mission vers la Lune”.

Zone 3 – Mission : à bord de la capsule spatiale, les astronautes en herbe vivent une expérience sensorielle intense. Ils ressentent les phases du voyage vers la Lune, de l’accélération à l’alunissage.

Zone 4 – Débriefing : après le retour sur Terre, les participants partagent leurs données de mission, leurs sensations et sont informés des futures missions lunaires.

Pour tous les passionnés d’espace

À l’heure où les grandes agences spatiales, telles que la NASA et l’ESA, se préparent à envoyer de nouveaux astronautes sur la Lune, LuneXplorer se positionne comme une opportunité unique de comprendre et vivre ces prochaines étapes cruciales de l’exploration spatiale.

En complément de LuneXplorer, l’exposition “Lune-Épisode II” permet aux visiteurs de découvrir comment les astronautes vont vivre et travailler sur la Lune dans les décennies à venir.

Au-delà d’être une expérience unique en Europe, cette exposition incarne un pas de plus vers une démocratisation de l’espace. En permettant à chacun de devenir astronaute, LuneXplorer ouvre une fenêtre sur l’avenir, où l’espace est une aventure partagée par tous.

Prévention des risques, assistance dans le domaine médical, réduction de la pénibilité physique, prise en charge des tâches dangereuses : les robots et « cobots » sont voués à améliorer la qualité de vie des hommes sur Terre. Ces derniers, qui sont des robots collaboratifs, doivent en particulier nous permettre de mieux vivre et mieux travailler.

Assistance dans les tâches dangereuses

Les cobots offrent par exemple une assistance précieuse dans la réalisation de tâches dangereuses, que ce soit dans les domaines de l’industrie ou de la construction. Leur capacité à prendre en charge des activités à haut risque réduit les accidents et protège la vie des travailleurs.

Réduction de la pénibilité physique

Les tâches physiquement exigeantes peuvent entraîner des problèmes de santé à long terme. Les cobots soulagent les travailleurs de ces charges lourdes, réduisant ainsi les risques de blessures et de problèmes de santé liés au travail. Cela contribue à maintenir la santé et la qualité de vie des employés.

C’est notamment le cas du Talos, un robot développé par le LAAS du CNRS. Cet exemple de cobot avancé promet d’apporter des améliorations significatives dans divers domaines, grâce à sa polyvalence et sa capacité à travailler en étroite collaboration avec les humains.

Les cobots sont l’avenir de la robotique, et leur adoption croissante pourrait bien renforcer leur impact positif sur notre vie quotidienne.

Le Cobot Talos au LAAS CNRS / (c) Mathieu Nougué

Assistance dans le secteur médical

Dans le domaine de la santé, les cobots ont un rôle crucial à jouer. Ils peuvent assister les chirurgiens dans des opérations délicates, fournir une thérapie de réadaptation aux patients et aider les personnes âgées ou handicapées dans leur vie quotidienne. Les cobots améliorent ainsi la qualité de vie des patients et des professionnels de la santé, sans remplacer le rôle essentiel de l’homme, mais plutôt en lui apportant une assistance.

Prévention des infections et intervention en zone à risque

En période de pandémies, les cobots peuvent également être utilisés pour effectuer des tâches de nettoyage et de désinfection. Ils peuvent ainsi réduire la propagation de maladies infectieuses, contribuant à la sécurité et à la santé de la population en général.

Lors de la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, les robots ont joué un rôle crucial en intervenant dans des zones hautement radioactives, là où l’accès humain était extrêmement dangereux. Les robots spécialement conçus pour résister aux radiations ont été déployés pour effectuer des tâches telles que l’inspection des réacteurs endommagés, mais aussi la recherche de fuites de liquides radioactifs, ou encore la cartographie de zones à risque. Leur contribution a permis de recueillir des données essentielles pour évaluer la situation et entreprendre des actions correctives, tout en minimisant l’exposition des travailleurs aux radiations nocives.

“Va Savoir ?!”, c’est le nom du tout premier festival de sciences participatives. Il avait lieu à Montpellier du 27 au 29 octobre 2023. Imaginé par Instant Science, l’événement mettait en lumière la diversité des acteurs et des thèmes liés aux sciences participatives, tout en invitant le grand public à s’impliquer dans les programmes associés.

Les sciences participatives : un objectif commun

Face aux défis environnementaux et sanitaires actuels, de plus en plus de citoyens aspirent à devenir des acteurs du changement. Ils souhaitent participer activement aux transitions écologiques et solidaires, que ce soit en matière d’alimentation ou d’énergie. Et ce, à l’échelle de leur vie quotidienne. Dans le même temps, les chercheurs ressentent le besoin et la nécessité d’élargir leurs horizons ainsi que les données récoltées. La solution ? Les sciences participatives, qui constituent un bon moyen d’intégrer les citoyens et les acteurs économiques dans leurs travaux.

Le Festival “Va Savoir ?!” s’inscrit comme une réponse à ces aspirations. Il a pour ambition de favoriser des collaborations ouvertes et diversifiées. Le but est de mettre en avant un ensemble de projets existants dans les sciences participatives et d’encourager la création de nouveaux projets. Ce festival, porté par Instant Science et Artivistes-Atelier, bénéficie du soutien de la Région Occitanie.

La diversité des sciences participatives

La diversité des sciences participatives était au cœur de cet événement. Les visiteurs avaient l’opportunité de découvrir une variété de programmes de recherche, tout en s’amusant et en y contribuant. Amateur de sciences ou simple curieux, tout le monde peut participer à la recherche scientifique de demain. Les possibilités sont vastes. De l’observation du ciel à l’étude d’animaux tels que les hérissons, les loutres ou les escargots, en passant par l’exploration des abysses ou la création d’œuvres d’art avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Créer des synergies pour un avenir collaboratif

Le Festival “Va Savoir ?!” vise également à créer des synergies entre les participants, qu’ils soient citoyens, chercheurs ou acteurs économiques. L’objectif est de favoriser l’émergence et la concrétisation de projets collaboratifs et aussi d’établir cet événement comme une référence pérenne en France dans le domaine des sciences participatives.

Le but principal est de réunir, d’année en année, toujours plus de citoyens contributeurs. Ce festival rassemble une quarantaine de programmes, à la fois locaux et nationaux, présentés sous forme de jeux, d’ateliers, de démonstrations, d’expositions et de conférences. Tous ces événements sont accessibles dès l’âge de quatre ans, et disponibles via des actions tout au long de l’année.

Qu’est-ce que la TERV ?

C’est l’acronyme donné pour une méthode qui fait désormais ses preuves dans de nombreux domaines de la santé. Cela signifie : Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle. Les études cliniques confirment l’efficacité médicale de ce type de thérapies depuis plus de 30 ans. La réalité virtuelle est en train de créer une révolution dans le domaine médical, au service d’une meilleure santé.

L’histoire d’une vie

L’histoire de Pierre Gadéa, directeur général de C2CARE, est d’ailleurs liée à cette technologie. En effet, celui-ci a passé des dizaines d’années dans les hôpitaux, suite à sa maladie, la poliomyélite. Après de nombreuses opérations, il a eu envie de prendre soin des autres à son tour. D’où le mot « care » de l’entreprise C2CARE.

Les multiples bienfaits de la réalité virtuelle appliquée à la santé

La réalité virtuelle plonge les patients dans des mondes virtuels immersifs. Cette immersion totale crée une échappatoire aux souffrances physiques et mentales. Les applications de réalité virtuelle sont en effet de plus en plus utilisées pour la gestion de la douleur. Des environnements apaisants et distrayants aident les patients à réduire leur perception de la douleur, limitant ainsi le besoin de médicaments.

La réalité virtuelle constitue également un outil puissant pour la rééducation motrice. Les patients peuvent réapprendre à bouger grâce à des programmes d’exercices interactifs qui rendent la rééducation plus engageante et efficace.

De plus, cette technologie est largement utilisée pour traiter les phobies. Les patients confrontent leurs peurs dans un environnement virtuel sûr et contrôlé, favorisant une désensibilisation progressive. Les environnements virtuels relaxants permettent aux patients de gérer le stress et l’anxiété. La méditation virtuelle et la thérapie d’exposition sont des outils précieux dans la lutte contre ces problèmes de santé mentale.

Par ailleurs, la réalité virtuelle est utilisée pour préparer les patients à la chirurgie. Ils peuvent explorer une reconstruction virtuelle de leur anatomie, ce qui réduit l’anxiété préopératoire.

De plus, la réalité virtuelle aide les patients à mieux tolérer les effets secondaires des traitements médicaux tels que la chimiothérapie. En se concentrant sur des expériences positives, elle atténue les effets indésirables.

Enfin, les patients atteints de lésions cérébrales ou de troubles cognitifs peuvent bénéficier d’une réhabilitation cognitive en réalité virtuelle. Les jeux et les exercices stimulent le cerveau de manière ludique.

Accès à des soins à distance et amélioration de la qualité de vie

La réalité virtuelle permet aux patients d’accéder à des soins de santé à distance. Les consultations virtuelles et la surveillance médicale améliorent l’accessibilité aux soins, en particulier dans les zones éloignées.

Enfin, la réalité virtuelle améliore considérablement la qualité de vie des patients en leur offrant des outils pour faire face à leurs problèmes de santé de manière plus active et engageante. Elle ouvre donc de nouvelles perspectives passionnantes dans le domaine de la santé. Elle révolutionne notamment la manière dont les patients sont traités et offre des bienfaits thérapeutiques remarquables qui changent des vies. Une étude de Klein et Borelle (2019) montre d’ailleurs que la Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle enrichit l’art de la psychothérapie, au lieu de le remplacer. Elle réduit les coûts, les risques et le temps nécessaire.

Embarquement immédiat dans l’ATR-42 de SAFIRE, basé à Toulouse. Ce service a pour mission d’effectuer des expérimentations avec des scientifiques et du matériel embarqué, pour le compte du Centre national pour la recherche scientifique (CNRS), du Centre national d’études spatiales (CNES) et de Météo-France.

Une expérience de recherche pour l’environnement de 17 ans

Créé en 2005, SAFIRE incarne l’alliance de l’excellence technologique avec l’expertise humaine. Son objectif est de “favoriser les progrès dans le domaine de la recherche et de l’environnement”, souligne Jean-Christophe Canonici, directeur adjoint de SAFIRE.

Les trois avions spécialement équipés pour effectuer des mesures, l’ATR-42, le Falcon 20 (FA20) et le Piper-Aztec (PA23), représentent des outils de prédilection pour l’étude de la physique et de la chimie de l’atmosphère, des surfaces continentales et océaniques. Ils sont également des instruments de choix pour la recherche et le développement aéronautique, comme l’étude du givrage en vol et des traînées de condensation.

Les missions de SAFIRE

SAFIRE parcourt le globe afin de collecter des données sur une grande diversité de lieux à différents niveaux de l’atmosphère, lors de campagnes de terrain. Ces observations sont essentielles pour accroître la compréhension des processus physiques et chimiques régissant la planète. Aussi, l’équipe de chercheurs et aviateurs chargée des missions joue un rôle clé dans la calibration et la validation de nouveaux instruments embarqués des missions spatiales futures.

Répondre aux défis sociétaux

Le rôle de SAFIRE ne se limite pas à la science pure. Les données collectées ont un impact direct sur la société. En effet, les informations recueillies aident à résoudre des problèmes liés à la qualité de l’air, mais permettent aussi la prévision d’événements météo extrêmes à court terme. L’équipage contribue enfin à la sécurité civile, notamment dans la gestion de crises telles que les éruptions volcaniques.

Des réussites notables

Depuis sa création, SAFIRE a participé à de nombreuses campagnes de mesures, en collaborant avec des chercheurs et des acteurs de l’industrie. Certaines campagnes se sont avérées particulièrement fructueuses et soulignent l’importance cruciale de la recherche aéroportée, par exemple pour fournir des informations clés sur le fonctionnement de la couche atmosphérique. La recherche aéroportée a également fait émerger des données précieuses sur la sécheresse des sols, l’impact des activités humaines et des feux de forêt.

Andaine Seguin-Orlando est maîtresse de conférences à l’université Toulouse III et chercheuse au Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse. Cette scientifique vient de recevoir une prestigieuse subvention de près de 1,5 million d’euros. Cette somme servira à soutenir son projet fascinant, AnthropYXX, afin de répondre à la question : y avait-il des inégalités entre hommes et femmes à la préhistoire ?

À travers ce projet, Andaine Seguin-Orlando se lance dans une quête passionnante pour comprendre la vie des femmes et des hommes du passé. AnthropYXX s’appuie sur des analyses d’ADN anciens, associées à des données archéologiques, anthropologiques et isotopiques. L’objectif est de reconstituer la vie quotidienne des individus préhistoriques et de déterminer dans quelle mesure les inégalités de genre ont influencé les sociétés pré et protohistoriques.

Les défis de l’archéologie du genre

Dans les sociétés contemporaines, les inégalités de genre peuvent être évaluées à travers divers indicateurs dans les domaines de l’économie, de l’éducation et de la santé. Cependant, ces marqueurs ne sont pas directement accessibles pour les personnes du passé. De plus, identifier le genre en tant qu’expression d’une norme sociale peut s’avérer complexe. Le projet AnthropYXX vise donc à exploiter les innovations en paléogénomique (science qui étudie l’ADN ancien pour comprendre les évolutions humaines) afin d’enrichir l’arsenal des outils utilisés en archéologie du genre.

Le projet d’Andaine Seguin-Orlando soulève une multitude de questions fascinantes. Comment vivaient les femmes de la préhistoire ? Leur état de santé était-il moins bon que celui des hommes ? Étaient-elles soumises à des niveaux de stress particuliers ? Se déplaçaient-elles davantage que les hommes ? Combien d’enfants avaient-elles et avec qui ? À quel âge les enfants étaient-ils différenciés selon leur sexe ? Les transitions culturelles durant la préhistoire ont-elles exacerbé ou atténué les inégalités de genre ? Ces interrogations trouveront des réponses grâce à ce projet d’envergure.

Un financement de grande ampleur

La bourse Starting Grant du Conseil européen de la recherche récompense l’excellence scientifique et encourage les jeunes chercheurs à mener des projets ambitieux et exploratoires. Le projet AnthropYXX permettra ainsi de recruter cinq collaborateurs. Parmi lesquels des étudiants en thèse, des chercheurs postdoctoraux et des ingénieurs assistants, pour analyser des centaines de données d’individus du passé.

Ainsi, AnthropYXX promet d’apporter un nouvel éclairage sur le mode de vie des femmes et des hommes du passé, et peut-être même sur la manière dont les inégalités de genre ont façonné les sociétés pré et protohistoriques. Les réponses à ces questions profondes permettront certainement de mieux comprendre notre histoire et, possiblement, de progresser vers l’égalité des genres.

Depuis le 30 septembre, le grand public peut plonger dans le monde des mathématiques. La Maison Poincaré, située dans le quartier Latin à Paris, occupe 900 m² d’un bâtiment rénové et doit son nom à Henri Poincaré, grand mathématicien. Ce musée est né d’une volonté rendre les mathématiques passionnantes et accessibles à tous.

La Maison Poincaré est le fruit du travail de chercheurs, enseignants, médiateurs et autres passionnés. Ensemble, ils ont conçu des expériences interactives pour montrer que les maths sont vivantes et influencent le monde.

Un parcours interactif, accompagné par des experts

Des médiateurs scientifiques guident ici le visiteur dans les sept espaces du musée pour rendre la disciplie compréhensible et intrigante. Des expériences en réalité mixte et des jeux interactifs sont également au rendez-vous.

Parmi les dispositifs à découvrir, Holo-math, est une expérience en réalité mixte. Elle permet de s’affranchir de l’échelle humaine pour rendre tangible un phénomène microscopique décrit par des formules mathématiques. Un autre jeu interactif propose à deux personnes de guider des moutons vers leur enclos respectif. L’occasion d’expérimenter comment les mathématiques permettent de simuler des mouvements collectifs.

Des expositions temporaires captivantes

Outre son parcours permanent, la Maison Poincaré propose des expositions temporaires. Certaines abordent des sujets d’actualité, tandis que d’autres marient l’art et la science pour une expérience sensorielle unique. Jusqu’au 4 avril 2024, par exemple, est visible « Entrez dans le monde de l’Intelligence artificielle ».

La Maison Poincaré s’engage à rendre les mathématiques accessibles à tous. Elle est adossée à l’Institut Henri Poincaré et bénéficie du soutien de divers partenaires.

Au cœur du quartier Saragosse, à Pau, voici un centre de découvertes scientifiques bienveillant et ludique. Science Odyssée offre à tous et à tous les âges l’opportunité de cultiver sa curiosité et son plaisir de la découverte.

Dans un espace de 520 m², Science Odyssée invite à explorer le monde fascinant de la science. De la créativité numérique, des jeux, des ateliers sur les insectes et même de la chimie amusante sont proposés. Ici, les nombreuses machines, imprimantes 3D et laser sont mises à disposition de tous.

Un lieu d’ingéniosité pour tous

La Ludothèque des Ingénieux est l’une des attractions phares de Science Odyssée. Elle propose de nombreuses activités. Par exemple : construire des éoliennes, programmer des robots ou encore jouer avec des circuits électriques et des engrenages. Voire même d’explorer le corps humain.

Il est aussi possible d’emprunter des jeux et de jouer en solo ou en famille, tout en apprenant et en développant son ingéniosité. L’apprentissage devient ici un plaisir, l’ingéniosité est au rendez-vous et le partage scientifique est au centre de tout.

Le musée digital Micro-Folies

C’est une autre expérience unique offerte par Science Odyssée. Les plus grandes institutions culturelles de France, telles que le Musée d’Orsay, du Louvre ou encore le Muséum national d’Histoire naturelle mettent à disposition leur catalogue au format numérique.

Les grands écrans du Lab Café permettent quant à eux d’explorer les collections en détail grâce à des tablettes. Un espace qui offre un moment de détente sur un canapé, autour d’une boisson. L’endroit idéal pour parler de science et créer du lien.

Une programmation diversifiée

Le programme de Science Odyssée est riche et varié. Ses nombreuses activités permettent de développer ses compétences et sa curiosité scientifique. Le Labo des Curieux permet de plonger dans des thèmes fascinants tels que les bulles, les états de l’eau, la chimie amusante. L’atelier robotique, l’impression 3D et les nombreux ateliers permettent de découvrir des concepts scientifiques de manière ludique et interactive.

Fatera Charbal, animatrice enthousiaste du Fablab de Science Odyssée, nous fait découvrir ce lieu. Elle nous présente un environnement où les machines, les ateliers et les expériences de toutes sortes sont accessibles au grand public.

Destination Orion, voyage à bord du télescope James Webb“, c’est le titre du livre d’Olivier Berné, chercheur au CNRS, publié aux éditions Dunod. Dans cet ouvrage destiné à tous, il partage sa vie de chercheur, ses joies, ses angoisses, au gré des images reçues par le télescope James Webb, placé à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Il raconte ainsi la science en train de s’écrire.

Chaque jour, chaque seconde, Olivier Berné lève les yeux vers les étoiles. Avec un objectif précis : tenter de comprendre et essayer de répondre à l’énigme qui a toujours tourmenté l’humanité. Comment l’Univers s’est-il formé ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

couverture livre Destination Orion
© Olivier Berné – Dunod

La nébuleuse d’Orion

Ces questions fondamentales trouvent peut-être leurs réponses dans la nébuleuse d’Orion. C’est dans ce nuage de gaz particulièrement actif de la Voie Lactée que naissent de nouvelles étoiles. Cet endroit agit comme un laboratoire naturel, renfermant de nombreux secrets qui pourraient éclairer notre compréhension de l’origine de l’Univers.

Olivier Berné, astrophysicien passionné, consacre sa carrière à scruter les étoiles et à analyser les données provenant du télescope spatial James Webb. Il explore également les mystères de la nébuleuse d’Orion. Son récent ouvrage, “Destination Orion : Voyage à bord du télescope James Webb” (éd. Dunod), relate son expérience captivante dans ce domaine.

Les données du télescope James Webb

Le télescope James Webb, un bijou de technologie, se déplace à une vitesse vertigineuse de 300 000 km/s, à une distance impressionnante de 1 500 000 km de la Terre. Son objectif ultime est de dévoiler les secrets les plus profonds de l’Univers, afin de nous aider à mieux comprendre nos origines et notre place dans le cosmos. Pour ce faire, il se concentre notamment sur la nébuleuse d’Orion, considérée comme le berceau de la formation des jeunes étoiles.

Olivier Berné fait partie des rares scientifiques à avoir le privilège de travailler sur l’analyse des données collectées par le télescope James Webb. Son engagement envers cette mission scientifique est palpable. Et il partage volontiers son expertise avec ceux qui souhaitent comprendre les merveilles de l’Univers.

Niché le long des rives de la Garonne, le Quai des Savoirs est une destination incontournable pour les esprits curieux. Le lieu propose un véritable voyage au cœur de l’art et de la science. Dès que le visiteur franchit ses portes, il est enveloppé dans un monde de découvertes fascinantes.

Le Quai des Savoirs va au-delà de la simple exposition de faits scientifiques. Il s’agit en effet d’un lieu où l’apprentissage devient une aventure immersive. À chaque coin du musée, les visiteurs peuvent explorer, toucher, manipuler. Ils s’immergent ainsi dans des expériences interactives qui éveillent la curiosité et l’enthousiasme.

Exposition “Feux, mégafeux”

Jusqu’au 5 novembre 2023, le Quai des Savoirs accueille l’exposition « Feux, mégafeux ». Apprivoiser le feu, le comprendre, combattre les incendies… C’est le but de cette exposition immersive, qui propose des activités ludiques comme le tunnel de feu ou une chambre enfumée. La recherche scientifique se penche en effet sur ce phénomène avec lequel qui risque d’être de plus en plus courant avec le réchauffement climatique.

Ce qui rend le Quai des Savoirs unique, c’est son engagement pour l’interaction. Ici, les visiteurs ne se contentent pas de regarder des affiches et des vidéos. En effet, ils peuvent toucher, expérimenter et participer activement à la démarche scientifique.

Événements d’actualité

Le Quai des Savoirs organise régulièrement des événements sur des sujets d’actualité tels que la transition énergétique, l’intelligence artificielle et la médecine du futur. Ces événements attirent des experts du monde entier, contribuant ainsi à faire de Toulouse un centre d’excellence en matière d’innovation.

Le Quai des Savoirs est également un lieu inclusif qui s’efforce d’accueillir tous les publics et de tout âge. Des dispositifs accessibles sont mis en place pour permettre aux personnes handicapées de profiter pleinement de l’expérience. De plus, des activités spéciales sont organisées pour les écoles, les groupes et les familles, faisant du Quai des Savoirs un musée pour tous.