Comment bien choisir la marque de croquettes ou de pâtés pour son animal ? L’application Gamelle est un outil gratuit qui entend faciliter la vie des maîtres en les aidant à décrypter la composition de la nourriture pour chat et chiens.
Son fonctionnement est très simple : il suffit de scanner le code barres de chaque produit. L’application fournit ensuite toutes les informations à savoir (taux de protéines, sucres, additifs etc.) mais aussi un nutriscore ainsi que la ration journalière recommandée.
“C’est le même fonctionnement que pour Yuka, mais adapté à l’alimentation pour animaux”, explique Yvan Jouravleff, cofondateur de Gamelle. “Avec une différence importante : notre nutriscore est évolutif, il s’adapte au profil de votre animal en fonction de plusieurs critères comme sa race, son sexe, s’il est castré ou non etc.”
L’application Gamelle a été téléchargée plus de 40 000 fois et compte environ 9300 références. Une base de données collaborative qui s’agrandit en fonction de la demande. “Chaque utilisateur peut nous contacter s’il ne trouve pas sa marque de croquettes préférées. Elle est ensuite soumise à notre comité scientifique pour agrandir la base de données.”
Gamelle est téléchargeable gratuitement sur tous types de smartphones (Apple ou Android).
C’est la question que se posent beaucoup de maîtres : que faire de votre chien lorsque vous partez en vacances ? Selon un récent sondage réalisé par Zoomalia, 72% des Français partent en vacances avec leur animal. Une contrainte qui peut cependant vite virer au casse-tête.
C’est justement pour éviter les difficultés et les mauvaises surprises que Mélanie Billard a ouvert en 2018 Le Chien Voyageur. Un blog à travers lequel elle partage ses conseils, bons plans et expériences de vacances avec Maïdo, son fidèle Border Collie.
Quels sont les indispensables à prendre dans la valise ? Comment éviter le mal des transports ? Quels sont les lieux culturels ou les plages qui acceptent les chiens ? Le blog aborde toute une série de questions pour aider à choisir sa destination et anticiper au mieux le départ.
« L’idée m’est venue car je n’osais pas partir en vacances avec mon premier chien, car c’était trop compliqué, explique Mélanie. C’est quelque chose qui me dérangeait, car ce sont des moments privilégiés que l’on veut partager avec eux ! Quand j’ai eu Maïdo, je me suis jurée que je l’emmènerai partout avec moi. »

Mélanie s’est aussi lancée dans l’édition de guides de voyages par destination. Il en existe huit : guide de la Haute-Savoie, de la Savoie, du Verdon, de la Bretagne (nord et sud), du Jura, des Pyrénées-Atlantiques et des Vosges.
Ces guides numériques téléchargeables au prix de 14,90€ l’unité sont pensés comme les guides de voyages que nous connaissons tous et que l’on trouve dans des librairies, mais spécifiquement adaptés pour des vacances avec son chien.
Ils avaient été recueillis orphelins et blessés fin 2022. Le centre Athénas vient de relâcher deux jeunes lynx boréals dans le massif du Jura, les 15 et 17 mai dernier. Ces remises en liberté de lynx sont les 26e et 27e réalisées par ce centre spécialisé dans la protection cette espèce menacée.
Les deux jeunes lynx seront suivis pendant un an, grâce à des colliers GPS. Une façon pour les équipes d’Athénas de s’assurer de la réussite de leur réinsertion mais aussi de contribuer, de façon plus générale, à la connaissance de l’animal.
« Nous avons la chance en Bourgogne-Franche-Comté, et plus largement dans le massif du Jura, d’être le bastion du lynx en France », explique Gilles Moyne, directeur du centre Athénas. « Plus de 80% de la population nationale de lynx est présente chez nous. C’est une chance, mais cela nous donne surtout une grande responsabilité dans la conservation de l’espèce, dont la population adulte est estimée à environ 150. »
Le centre Athenas recueille régulièrement des lynx blessés, souvent victimes de collisions routières ou de tirs non létaux. Depuis 2010, il a mis en place une cellule de veille spécialement dédiée aux signalements de lynx en détresse. Cela permet à la population de la région d’alerter facilement les équipes d’Athenas.
Un travail payant, puisque les signalements sont passés de un à trois cas par an à une quarantaine. Athénas invite les habitants de la région à signaler tout cas suspects au 06 76 78 05 83.
Sa plume, votre histoire. La romancière Abylie Skal s’est lancée dans un projet solidaire en 2020. Elle propose de mettre ses talents d’écriture au profit des associations de protection animale en leur publiant un livre dédié. Mais pas n’importe lequel.
En effet, Abylie Skal propose des recueils solidaires. Des ouvrages en auto-édition qui regroupent une quinzaine de nouvelles. Chacune retrace l’histoire d’un des animaux du refuge. « L’idée est de raconter des histoires vraies en se basant sur la vie des animaux proposés à l’adoption, détaille l’autrice. S’imaginer leurs pensées, leur parcours mais aussi leur nouvelle vie après l’adoption. »
Une façon de faire connaître le travail des associations pour Abylie Skal, mais aussi leur rapporter un peu d’argent. « Chaque recueil est vendu 16 €, dont 9,90 € reversé à l’association qui doit cependant régler les frais de port. »
Pour construire ces récits, Abylie Skal fait appel aux adoptants. « Le but est que ce soit eux qui écrivent en grande partie l’histoire puisqu’ils connaissent mieux que quiconque leur animal. Moi, j’interviens ensuite pour étoffer l’histoire, corriger, faire la mise en page. »
Depuis 2020, Abylie Skal a déjà publié quatre recueils solidaires au profit de petites associations qui œuvrent en faveur des animaux. Il est possible de la contacter directement via ses pages Facebook ou Instagram pour lui proposer une collaboration.
Un chien ou un chat est abandonné toutes les deux minutes en France. C’est le terrible constat dressé par Solidarité-Peuple-Animal. L’association, fondée par Katia Renard, rédactrice en chef du magazine “30 Millions d’Amis”, appelle à la mobilisation en juin pour lutter contre ce fléau.
Depuis 2019, elle organise la Journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie pour sensibiliser le grand public à cette problématique à l’approche des vacances d’été. Cette journée tombe chaque année le dernier samedi du mois de juin. La 4e édition aura donc lieu ce samedi 24 juin 2023. Mais parce qu’une journée ne suffit plus face à l’ampleur du phénomène, la Journée mondiale contre l’abandon se décline cette année en “mois contre les abandons”, tout le mois de juin.
Des boutiques éphémères seront proposées le temps d’un week-end à Bordeaux les 10 et 11 juin, à Nice les 17 et 18 juin, puis à Paris les 24 et 25 juin. Des “pop-up stores” qui serviront de lieux de rencontre pour acheter des accessoires, mais aussi faire des dons à des associations locales.
Certains objets de la boutique seront également achetables en échange d’une implication bénévole auprès d’une association grâce à une monnaie solidaire : le Solipa. Promener un chien dans un refuge permettra, par exemple, de récolter 10 Solipa. S’engager pour une heure de bénévolat équivaut à 20 Solipa”, précise Solidarité-Peuple-Animal.
Enfin, ces boutiques éphémères seront le lieu de départ d’une grande Marche des Croquettes, en partenariat avec Mars Petscare. Chaque kilomètre parcouru sera converti en un repas servi à un animal dans un refuge. Cette marche solidaire durera tout le mois de juin et pourra être réalisée n’importe où en France. Il suffit pour ce faire de s’inscrire ici.
Une exposition de « Wouf » destinée aux maîtres, mais aussi à leur chien ! Le jeu de mot est plutôt bien trouvé, il est à l’initiative de la Ville de Nancy. Elle a lancé depuis le 18 mai une exposition assez originale que le grand public est invité à découvrir en compagnie de son fidèle compagnon.
Une première pour la municipalité qui tenait à proposer un événement qui sort de l’ordinaire mais aussi utile, comme l’explique Dahman Richter, conseiller municipal délégué à la biodiversité, aux droits et au bien-être animal à la Ville de Nancy. « Cette exposition va permettre aux propriétaires de chien d’en apprendre plus sur le comportement de leur animal, tout en partageant un bon moment avec lui. »
Sur place, on retrouvera des jeux canins, une exposition photo de 400 chiens disponibles à l’adoption, mais aussi beaucoup d’informations à destination des maîtres avec des conférences et ateliers pour en apprendre plus sur les races de chien, ou encore mieux comprendre les postures et la gestuelle du chien. Il sera aussi possible de participer à un concours photo.
L’espace animalier proposera également au cours de cette exposition plusieurs samedis dédiés à l’intervention de professionnels :
– Samedi 27 mai de 13h30 à 16h30 : présence de la société canine avec une présentation de l’école du chiot
– Samedi 17 juin de 13h30 à 16h30 : présence de la Société Lorraine de Protection des Animaux pour une sensibilisation à la problématique de l’abandon des animaux l’été.
– Samedi 22 juillet de 13h30 à 16h30 : intervention d’une professionnelle pour un massage canin de 30 minutes – Sur inscription.
Pratique.
Du jeudi 18 mai au dimanche 5 novembre 2023
Tous les jours de 13h30 à 16h45
Accès libre.
Espace animalier du Parc de la Pépinière à Nancy
C’est un projet plutôt insolite dans le département du Lot. Après 12 ans dans la restauration, Bruno Albert a décidé changer de vie pour se lancer dans l’élevage de poules pondeuses. Son exploitation, Le Bois des gallines, a toutefois une particularité : ses poules ne finiront jamais à l’abattoir.
«;? Créer ce qu’il appelle un « Ehvad », un établissement d’hébergement pour volailles dépendantes. En clair, une maison de retraite destinée aux poules de son exploitation qui ne seront plus assez rentables.
« En moyenne, une poule pondeuse va vivre 5 à 6 ans. C’est entre 6 mois et 1 an et demi qu’elles pondent le plus. Elles deviennent de moins en moins rentables pour l’éleveur à partir de 18 mois et sont donc réformées, envoyées à l’abattoir. C’était hors de question pour moi d’envisager cette solution. J’ai donc eu cette idée de maison de retraite destinée aux poules, financée grâce à une association et des dons. »
Pour l’aider dans son projet, Bruno a décidé de lancer une cagnotte sur la plateforme Mimosa. Elle a très vite été remplie grâce à l’engouement des internautes qui ont été séduits par son projet. Il est toutefois toujours possible de le contacter via sa page Facebook Le Bois des Gallines pour faire un don (40€ pour adopter une future poule réformée, 60€ pour financer une future place dans l’Ehvad).
Bruno Albert est aujourd’hui notre invité sur AirZen Radio pour nous en dire plus sur ce projet.
Et si les poils de nos animaux avaient droits à une seconde vie ? C’est l’ambition portée par Brosseur. Cette jeune entreprise installée en région parisienne vient de lancer une collecte de fonds pour tenter de relever un pari fou : recycler les poils de chiens et de chats.
Tout est parti d’un constat d’Olivia Cayre, fondatrice de Brosseur : « Les poils de nos animaux représentent 6500 tonnes de déchets par an chez les vétérinaires ou dans les salons de toilettages ». Aujourd’hui, ces poils terminent à la poubelle. C’est justement ce que l’entreprise veut changer en offrant une alternative écoresponsable.
La première étape pour Brosseur consiste à récolter ces poils, auprès des professionnels mais aussi des particuliers. Une fois traitées, ces fibres sont ensuite recyclées et transformées en feutre. Ce tissu non-tissé a des vertus notamment isolantes appelé le « Brossant ».
Les poils peuvent aussi être utilisés pour en extraire de la kératine. Une protéine que l’on retrouve régulièrement dans les produits cosmétiques et dermatologiques.
Reste désormais à récolter les fonds pour faire certifier ces deux solutions. En attendant, Brosseur a mis au point un premier objet pour faire connaitre sa matière : un sapin diffuseur d’odeur qui se recharge à l’infini. « Ce n’est qu’un petit aperçu de ce que nous pouvons faire avec cette matière fantastique », explique Olivia.
Elles ont mauvaise réputation mais leur rôle est pourtant essentiel. La LPO se mobilise pour prendre la défense des ESOD, les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.
Avec la campagne Présumé Coupable, l’association veut faire changer les mentalités et attirer l’attention sur ces animaux, souvent accusés à tort selon elle de certaines dégradations. C’est le cas par exemple du renard, de la belette, du corbeau freux ou encore du geai des chênes.
« Le message que l’on veut faire passer c’est qu’il n’existe pas les gentils et les méchants animaux », explique Cédric Marteau, directeur du pôle protection de la nature à la LPO. Pour lui, l’impact de ces espèces est souvent exagéré. “Dès qu’il y a un dégât dans un poulailler, par exemple, on accuse facilement le renard alors que, parfois, il n’est même pas présent ou alors très peu sur le lieu concerné. On oublie qu’il joue aussi un rôle crucial dans la régulation des champignons qui, eux, produisent des dégâts avérés dans les cultures.”
Si la LPO ne minimise pas l’impact de certaines de ces espèces, elle estime néanmoins que leur placement sur cette “liste noire” pour autoriser à les abattre n’est pas la solution.
La liste des espèces concernées sera mise à jour en juillet. Cédric Marteau est aujourd’hui notre invité sur AirZen Radio pour nous expliquer les enjeux de cette campagne et pourquoi selon la LPO la méthode de classement doit être corrigée.
C’est une belle histoire qui a pourtant démarré comme une bouteille jetée à la mer. Le 18 février dernier, Patrick et Martine Violas, couple à la tête du zoo-refuge la Tanière en Eure-et-Loire, ont lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux. La survie du parc était menacée face aux nombreuses difficultés financières accumulées depuis la crise du Covid. Il leur fallait trouver plus de 2,5 millions d’euros. Un trou important qui a pourtant été comblé en seulement quelques jours grâce à un immense élan de générosité.
« Quand j’en parle, j’en ai encore les frissons, se remémore Patrick Violas. Je n’oublierai jamais le moment où nous avons publié la vidéo. Il était 18h35 le samedi 18 février. Quelques heures plus tard, on a bien vu qu’il commençait à se passer quelque-chose. La vidéo a fait le tour du monde, elle a été relayée par des médias et des influenceurs. Et c’est en me réveillant dans la nuit, à 3 h du matin, que je me suis aperçu que nous avions déjà dépassé 400 000 euros de dons ! »
Et ce n’est que le début. Le lendemain, le palier des 1 million d’euros a été atteint avant de dépasser, quelques jours plus tard, celui des 2 millions. De quoi assurer la survie du parc et de ses 60 pensionnaires. Des animaux qui ont tous la particularité d’avoir été sauvés de situations difficiles (maltraitance, trafics, cirques etc).
Patrick Violas, co-gérant du Zoo-refuge de la Tanière, est aujourd’hui notre invité sur AirZen Radio pour nous raconter cette belle histoire et nous présenter aussi les nouveautés du parc alors que la haute-saison vient tout juste de débuter.
Le cheval comme révélateur de l’estime de soi. L’équicoaching est une méthode de développement personnel qui connaît un véritable succès depuis quelques années en France.
Libérer et prendre la mesure de son potentiel, retrouver confiance en soi, dépasser les obstacles qui nous empêchent d’avancer dans la vie, trouver le « déclic » … Le cheval intervient dans une série d’exercices, collectifs ou individuels, qui permettent de se voir différemment une fois la séance terminée.
Si la technique semble avant tout destinée aux salariés et au monde de l’entreprise, elle peut avoir des bienfaits pour tout le monde assure Corinne Chaussemy, qui a ouvert sa propre structure en 2014. Elle y a également consacré un ouvrage, « Secrets de l’estime de soi révélé par les chevaux ».
Ancienne éleveuse de vache pendant 7 ans, ex-cheffe d’entreprise dans l’immobilier, devenue coach spécialisée dans l’accompagnement à travers le cheval, Corinne présente ce que l’on pourrait appeler un CV atypique. C’est d’ailleurs de ce riche parcours professionnel et de sa propre expérience qu’elle tire aujourd’hui son expertise. « J’ai moi-même vécu le manque de confiance en moi, la dévalorisation, mais aussi les problématiques de management en entreprises. »
Convaincue qu’il existe des « pépites » chez chacun d’entre nous, Corinne aime se définir comme une « chercheuse d’or ». Elle est aujourd’hui notre invitée sur AirZen Radio pour nous en dire plus sur sa philosophie et cette méthode qui a changé sa vie, et pourquoi pas la vôtre.
Musique métal et défense de l’environnement… C’est le programme plutôt original du Metalearth Festival qui revient pour une seconde édition à Brest, dans le Finistère. Un événement lors duquel les fans de métal pourront profiter d’une pause entre deux concerts pour discuter environnement et défense de la biodiversité et notamment du loup.
Un festival mêlant écologie et métal, ce n’est pas commun ! Ce pari est né il y a quelques années dans l’esprit de Vincent Drevillon, à l’époque en pleine réflexion sur son avenir professionnel. Après des études en géologie, ce fan de métal voulait créer un événement à son image. « L’idée était d’allier en quelque sorte mes deux passions en faisant quelque chose d’utile. Et, surtout, en se démarquant de ce qui se faisait déjà car des festivals de métal, il y en a déjà beaucoup et on ne voulait pas être juste un événement en plus. »
Après une première édition consacrée à la sensibilisation sur les dérives de la pêche accidentelle, en partenariat avec Sea Shepherd, les organisateurs ont fait le choix cette année de mettre en avant une autre cause. Celle de la défense des grands prédateurs, à savoir le loup, le lynx et l’ours.
Pour cela, elle a décidé d’inviter l’association Férus qui lutte notamment pour une meilleure cohabitation entre ces grands prédateurs et les éleveurs. Une thématique qui concerne la Bretagne, où le loup a été aperçu pour la première fois depuis plus d’un siècle l’année dernière.
Vincent Drevillon, président du festival, et Tanguy Descamps, animateur régional de Férus en Bretagne, sont nos invités sur AirZen Radio.
Quel est le point commun entre Juvisy-sur-Orge, Issy-les-Moulineaux, Palaiseau ou encore Boulogne-Billancourt ? Outre leur localisation en Ile-de-France, ces communes sont toutes des villes où il fait bon vivre avec vos animaux !
Depuis 2020, la Région Ile-de-France distingue les communes franciliennes qui œuvrent en faveur de la protection des animaux de compagnie en leur décernant un label de 1 à 3 pattes.
Présence de caniparcs, sensibilisation dans les écoles, épicerie animale solidaire… Les critères pour recevoir le label “Ville amie des animaux” sont assez larges. Ils doivent surtout mettre en avant trois axes majeurs : promouvoir le respect du bien-être animal, valoriser la place des animaux de compagnie dans la ville mais aussi auprès des personnes fragiles.
Après les 44 villes lauréates en 2020, le jury a distingué 58 nouvelles communes en 2022, dont quatre qui peuvent se féliciter d’avoir leurs 3 pattes. C’est le cas notamment de Puteaux. Anne-Marie Amsellem, adjointe au maire déléguée à la biodiversité et à la protection animale, est notre invitée pour nous en dire plus sur les actions menées dans sa ville.
AirZen Radio donne également la parole à Sylvie Rocard, administratrice de la fondation Bardot, co-auteure du rapport qui a permis la création de ce label.
Quand la technologie devient l’alliée des apiculteurs au service de la biodiversité. Créée en 2016, BeeGuard est une entreprise qui s’adresse en particulier aux apiculteurs pour leur faciliter la vie, tout en les aidant à mieux comprendre ce qui se passe à l’intérieur de leur ruche.
Pour cela, elle a mis au point un système de ruche connectée qui leur permet de récolter toutes sortes d’informations en temps réel sans avoir à se déplacer. Outre un gain de temps considérable, cette technologie va aussi les aider à analyser l’environnement et lutter contre l’effondrement de la biodiversité.
« Les apiculteurs sont les seuls éleveurs qui doivent faire face à 30% de mortalité annuelle chez leurs abeilles », explique Christian Lubat, cofondateur de BeeGuard. « C’est énorme ! Cela correspond à un tiers du cheptel qui disparaît chaque année au début de l’hiver, sans que l’on sache exactement pourquoi. »
Mais ça c’était avant, quand on ne pouvait pas compter sur la technologie. « Il faut savoir que, pour se nourrir, une abeille parcourt jusqu’à 3 km autour de sa ruche pour aller chercher de l’eau, du pollen, du nectar. Elle agit comme une sentinelle de l’environnement, car elle va ensuite rapporter tout ça dans sa ruche. »
Des données qui peuvent ensuite être analysées grâce à des capteurs qui vont permettre de mesurer la qualité de l’environnement, comme la présence de polluants.
Se servir d’être vivants pour analyser la qualité de l’environnement est une technique appelée le biomonitoring ! Christian Lubat est aujourd’hui notre invité sur AirZen Radio pour nous en dire plus.
Lutter contre la dérive de « l’animal-objet », un travail du quotidien pour les nombreuses structures spécialisées dans la défense des animaux en France. Selon la SPA, les Nouveaux Animaux de Compagnie font face à une recrudescence d’abandons, en hausse de 34% depuis 2019.
Une activité accrue que constate le Sanctuaire des Poids Plumes. Basé à Ventouse, en Charente, ce refuge spécialisé dans l’accueil de NAC abandonnés fait face à « une demande constante », remarque Maëlle Rigaud, porte-parole du sanctuaire. « Nous refusons encore beaucoup de prises en charge ! »
Depuis 2015, le sanctuaire a accueilli jusqu’à 150 animaux (rongeurs, lapins, oiseaux, poules …). « On s’est aperçu qu’il y avait un réel besoin pour les NAC en général, car ils sont de plus en plus représentés dans les foyers français et qu’ils sont très faciles à adopter, que ce soit en animalerie ou avec des annonces sur internet. »
Comme beaucoup d’associations, le Sanctuaire des Poids Plumes vit principalement grâce aux dons et au travail de ses bénévoles. Jusqu’à présent, il fonctionnait comme un sanctuaire où les animaux venaient trouver une retraite paisible pour le reste de leur vie. Mais de récentes difficultés financières l’ont obligé à revoir son fonctionnement et à relancer les adoptions.
La plupart des animaux du sanctuaire ont trouvé une nouvelle famille, mais certains sont toujours en quête d’un foyer. Plus d’infos ici.
Du monde du spectacle à celui de la médiation animale, il n’y avait qu’un pas. Hélène de Vallombreuse l’a franchi il y a quelques années. Ancienne trapéziste professionnelle, elle s’est reconvertie dans le bien-être en ouvrant son propre centre dédié à la médiation animale.
Une pratique répandue de nos jours, sauf qu’ici, on ne parle pas de chevaux de chiens ou de chats… mais de perroquets ! Ses anciens compagnons de spectacle sont devenus ses partenaires de bien-être.
Hélène reçoit dans son centre tout type de personnes. Parfois âgées, handicapées, des jeunes sous protection judiciaire, mais aussi des scolaires ou des entreprises. Après avoir longtemps parcouru le monde et les scènes, ce qu’elle veut avant tout aujourd’hui, c’est prendre le temps : « Ce ne sont pas des visites ininterrompues du matin jusqu’au soir. Je ne prends qu’un groupe le matin et un l’après-midi. Parfois même un seul sur la journée. C’est un lieu paisible, où le public vient apprendre à découvrir les perroquets, comment je communique avec eux ».
Les séances de médiation animale avec les perroquets sont assez différentes de celles avec des animaux plus traditionnelles. Le perroquet va être capable d’interagir avec vous, de compter, de reconnaître des couleurs. « Le perroquet demande avant tout du respect. Il faut l’apprivoiser, un peu comme un partenaire de danse », précise Hélène. Elle est aujourd’hui notre invitée sur AirZen Radio pour nous en dire plus.
Ils veulent faire de Toulouse la ville amie des hérissons ! Depuis fin 2022, des habitants du centre-ville ont lancé un projet en partenariat avec l’association Nature en Occitanie. Le but est de créer des passages à hérissons dans leur jardin.
Objectif ? Connecter les jardins pour permettre aux petits mammifères d’accomplir leur cycle de vie (chercher de la nourriture, se reproduire, etc.) en ville, sans risquer de se faire écraser sur la route.
Pour cela des passages discrets sont aménagés dans les clôtures qui séparent les habitations. C’est entièrement gratuit, tout est financé par France Nature Environnement. Les bénévoles de Nature en Occitanie se rendent directement chez les particuliers intéressés. Ils créent alors une petite ouverture de 15 centimètres de diamètre dans un grillage. Ils y ajoutent ensuite un petit panneau en bois pour le côté esthétique. Mais aussi pour éviter que les hérissons ne se blessent avec le métal qui dépasse.

Cette idée de passages à hérissons s’inscrit dans un projet plus large intitulé Trésors de mon jardin, qui permet de répertorier les espèces sauvages des jardins. Lancé en 2021, à Toulouse, par Nature En Occitanie, et à Montpellier par les Écologistes de l’Euziere, il compte autour de 80 jardins volontaires.
Mickaël Nicolas, éducateur Naturaliste pour Nature en Occitanie, et Nathalie Pénella, bénévole de l’association, sont nos invités pour nous en dire plus sur ce projet.
Votre fidèle compagnon n’aura jamais été aussi content d’aller en pension ! Situé dans le village de Thiberville, dans l’Eure, le Napoléon est un hôtel insolite, destiné aux chats et aux chiens. L’établissement a ouvert il y a trois ans, en août 2020, et connaît depuis un vrai succès.
Derrière cette idée originale ? Léna Rigault-Peretti et sa compagne Mélodie. Elles ont installé sur leur terrain d’un hectare des chalets destinés à accueillir chaque animal individuellement. L’idée était de recréer dans chaque chalet une ambiance chaleureuse, avec coussin, canapé, plaid… Pour que le chien ou le chat se sente comme à la maison !” explique Léna.
La jeune femme voit son établissement comme une colonie de vacances. « Le but est surtout que l’animal se sente bien et qu’il ait envie de revenir ! On ne fait pas que les garder, on leur propose aussi de nombreuses activités adaptées à leur profil, comme du cani-cross, du cani-VTT, des balades en forêt ou encore de l’agility. »

Récemment, le Napoléon s’est diversifié. En plus de la pension, il propose désormais un service de taxi pour aller chercher directement les animaux chez leur propriétaire et les emmener, par exemple, chez le vétérinaire.
Léna et Mélodie peuvent aussi aller garder directement les animaux au domicile. « C’est un service que l’on propose surtout dans le village à côté de chez nous, notamment pour les propriétaires de chats car je ne vais pas vous le cacher : les félins aiment moins venir au Napoléon et préfèrent rester chez eux. »
Une belle robe brune, un museau rosé, des cornes fines et claires en forme de lyre. Elle s’appelle Ovalie, elle a 5 ans. Cette vache de race Salers sera la star du Salon International de l’Agriculture 2023 !
Ovalie a en effet été choisie pour être l’égérie de cette 59e édition qui débute ce 25 février, Porte de Versailles à Paris. Une fierté pour ses éleveurs, Marine et Michel Van Simmertier, qui participent pour la première fois au SIA. « C’est un honneur mais aussi une responsabilité pour nous. Car Ovalie n’est pas seulement l’ambassadrice des Salers, ce sera celle de tout le monde agricole », explique Marine.

La Salers est une race emblématique de l’Auvergne. Elle a vu le jour à Salers, petit village du Cantal perché à 1000 m d’altitude qui lui a donné son nom. Elle représente aujourd’hui près de 220 000 vaches en France.
Animal de traction et de production fromagère à l’origine, la Salers est une race rustique capable de produire lait et viande. C’est la race rustique la plus complète. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Michel et Marine l’ont choisie pour se lancer. « Nous sommes des passionnés. La Salers est un vrai choix du cœur. Nous sommes fiers de représenter les valeurs de la Salers et surtout de montrer que c’est une race économique, rustique, facile à élever et qui peut convenir à des jeunes qui souhaitent se lancer dans le milieu de l’élevage. »
Derrière Ovalie, c’est donc toute une région qui sera représentée au Salon de l’Agriculture. Le groupe auvergnat Wazoo (connu notamment pour son tube « La Manivelle ») a même spécialement composé une chanson en son honneur, en partenariat avec les élèves du lycée agricole Georges Pompidou d’Aurillac.
Cela fait 5 ans qu’il est indétrônable. Avec plus de 20 000 naissances en 2022, le Berger Australien est toujours le chien préféré des Français selon le classement annuel de la Centrale Canine.
Pas une surprise pour Alexandre Balzer, président la société. « Le Berger Australien est vraiment le chien passe-partout, le chien des familles ! Au-delà de son caractère très adaptable, qui fait de lui un chien plutôt facile à éduquer, il a aussi cet avantage d’avoir plein de variétés différentes avec de nombreuses couleurs. »
Un classement qui se distingue par une certaine stabilité puisque la deuxième place ne bouge pas non plus. Elle revient encore cette année au Golden Retriever avec près de 15 000 inscriptions au LOF (livre des origines français). Petite nouveauté sur le podium : cette année, le « Staffy » s’invite sur la troisième marche devant le Berger Belge.

Quelques tendances se dégagent aussi si l’on regarde au niveau des familles de chiens. Outre le succès des chiens de bergers, celui dit des chiens nordiques et primitifs (comme le Husky, l’Akita ou encore le Shiba) gagne en popularité. Des races « à surveiller » car leur popularité pourrait, selon la Centrale Canine, les amener de plus en plus haut dans le classement.
Mais, d’une façon générale, ces chiffres témoignent avant tout de l’amour des Français pour les chiens de races. En 2022, plus de 258 000 naissances ont été enregistrées en France. En hausse de plus de 10 % par rapport à 2019, dernière année de référence.