Autour de nos jardins – et parfois aussi dedans –, poussent beaucoup de plantes sauvages. Dans leur volonté absurde de « faire propre », les hommes les qualifient parfois de « mauvaises » et s’appliquent à les éliminer. Alors que toutes sont des niches de biodiversité. Et remplies de qualités, avec ça ! L’ortie pique ? Oui, mais ses qualités nutritives sont infinies. Le lierre grimpe partout sans y être autorisé ? Peut-être, mais c’est une alternative efficace à la lessive chimique. Quant au pissenlit, il détonne soi-disant dans nos pelouses, alors que ses racines sont excellentes à la poêle avec de l’huile d’olive !
Changer de regard
C’est d’ailleurs ce même pissenlit qui donne son titre à la BD écrite par Alice Roussel. “À l’ombre du pissenlit”, paru aux éditions Terre vivante, est un ouvrage qui veut donner à voir les plantes sauvages sous un autre angle. Cette autofiction, à la fois pleine d’humour et pédagogique, raconte les expériences vécues par la narratrice.
Elle s’adresse à tous ceux, petits et grands, qui s’émerveillent des formes multiples que prennent les végétaux et de leurs nombreux bienfaits, souvent méconnus.
Miam, des plantes !
Alice Roussel a attendu l’âge avancé de 27 ans pour se passionner pour les plantes sauvages. Mais quand elle s’y est mise, elle n’a pas fait semblant. Elle s’est formée au sein du Collège Pratique d’Ethnobotanique fondé en 2008 par François Couplan.
Ce dernier est un ethnobotaniste très connu. Il est notamment spécialisé dans les utilisations alimentaires des plantes sauvages. Il a étroitement collaboré à la création de la BD avec Alice. Ce qui en fait donc un véritable outil d’identification.