Dans les livres pour enfants, il est souvent représenté avec une noisette entre les pâtes. L’écureuil roux, répandu dans les forêts et les jardins en France, est considéré en déclin. En cause : l’urbanisation, les collisions avec des véhicules et la déforestation.
Angèle Sipière, une habitante de Montfort-l’Amaury, dans les Yvelines, a décidé de créer son association pour préserver ces petits rongeurs. “Il existait des associations pour protéger les animaux, mais pas une seule qui soit entièrement dédiée aux écureuils roux. Je me suis dit qu’il était urgent de lancer cette association.”
Parmi les initiatives mises en place par l’association, il y a notamment les jardins de répit. “Il s’agit, en hiver, d’installer des mangeoires dans son jardin et un nichoir toute l’année. Aussi, ne pas utiliser de pesticides. Et ne pas élaguer les arbres durant la période de nidification, c’est-à-dire de mars à août”, détaille Angèle Sipière.
L’association met également en place des écuroducs. “Ce sont des passerelles qui permettent aux écureuils de grimper d’arbre en arbre. Cela leur évite de passer par le sol et d’être vulnérables aux voitures.” L’association est en train de mettre en place un partenariat avec le Zoo de Thoiry pour que le parc animalier recueille les écureuils roux en détresse.
“Bénévole depuis mes 15 ans, j’ai eu la chance de grandir avec un père très engagé dans le monde associatif. Je me suis formée à la responsabilité sociétale des entreprises et j’ai pu travailler dans différentes structures. J’ai eu envie, pendant la crise sanitaire, de m’engager encore plus concrètement et localement”, explique Anaïs Abchar, fondatrice de l’association Want to Help.
Après avoir observé différents freins pour s’engager, cette dernière décide donc de monter un projet sur le terrain. Want toHhelp rassemble des jeunes, des bénévoles, des entreprises et des collectivités qui souhaitent être sensibilisés et avoir un impact concret sur des causes qui leur tiennent à cœur. Leur objectif est de faire de l’engagement citoyen non plus une option, mais une norme pour tout le monde.
“Nos actions sur le terrain consistent en des défis solidaires de trois heures lors desquelles le jeune vient réaliser une mission de bénévolat sur une cause assez précise. On a commencé par se concentrer sur trois causes principales qui parlent beaucoup aux jeunes. Par exemple l’écologie, la précarité et enfin l’isolement des séniors”, explique Anaïs. Want to Help travail avec des associations comme l’Équipage solidaire, 1 lettre 1 sourire ou encore Graines populaires.
La fresque engagée est un nouveau projet de l’association Want to Help. Cet outil ludique et collaboratif adopte une pédagogie similaire aux Fresques du climat. Elle permet ainsi de sensibiliser aux objectifs de développement durable et de proposer des solutions concrètes pour s’engager. D’une durée de 3 heures, cette fresque est adaptée à tous les publics et à tous les niveaux de compréhension.
Le mélange d’exercices d’intelligence collective et d’exercices individuels rythment l’atelier, ouvrent des espaces de discussion entre participants et se conclut par des pistes d’actions concrètes.
C’est en 2018, au Festival de Cannes, que le collectif 50/50 mène une première action coup de poing. 82 femmes sont alors rassemblées sur les marches du Palais des Festivals. Elles représentent le nombre de réalisatrices retenues en compétition pour la Palme d’Or depuis la première édition du festival, en 1946. Côté hommes, 1688 réalisateurs ont été retenus en plus de 70 ans.
“Cette montée des marches a été menée par Agnès Varda et Cate Blanchett. L’idée était de faire une action choc pour montrer cette disparité énorme entre les hommes et les femmes. On souhaitait faire parler les chiffres. C’est dans les chiffres que réside toute l’identité du collectif”, explique Louise Roussel du collectif.
Le collectif 50/50 s’appuie en effet sur des études chiffrées concernant les inégalités salariales ou sur la proportion de femmes dans les métiers du cinéma. Dernières données mises en avant : les femmes représentaient 37% des nommés aux César cette année. Et presque la moitié des césarisés étaient des femmes (45%).
“Cela nous permet de voir une évolution au fil des années. Un tel décompte ne se faisait pas avant. Cette cérémonie des César a été très particulière dans la façon dont la parole a été donnée aux femmes. Je pense notamment au discours de Judith Godrèche sur les violences sexuelles dans le milieu”, souligne Louise Roussel. Quels sont les autres axes à améliorer selon le collectif ? “La diversité des profils récompensés. Mais aussi visibiliser des acteurs et actrices porterurs de handicap, qui ont beaucoup de mal à travailler.”
Cette année, l’Aquarium de Paris donne carte blanche au styliste et artiste plasticien Maurice Renoma. Depuis 2017, il fait voyager Cristobal à travers le monde pour dénoncer les ravages de la pollution. L’Aquarium de Paris est ainsi le lieu idéal pour exposer ce petit poisson rouge. La mascotte artistique et joyeuse a été conçue pour sensibiliser le public à des causes qui concernent tout un chacun.
“L’Aquarium de Paris est la seule institution d’éducation informelle à l’environnement. Pour nous, c’est un principe. Tous les messages que nous allons diffuser ont donc une portée environnementale sur les enjeux d’aujourd’hui”, explique Charline Durand Wolff, directrice de la communication de l’Aquarium de Paris.

“Cristobal est partout dans cette exposition, comme le plastique. Il est partout dans notre quotidien”, déplore Maurice Renoma. Avec sa série photographique “Mythologies d’un poisson rouge”, l’artiste plasticien fait prendre conscience du poids chaotique et dévastateur que peuvent avoir notre mode de vie et notre consommation sur la planète.
La petite mascotte nage ainsi à travers des mises en scène spectaculaires entre photos, vidéoprojecteur et incrustation en fond des aquariums. Cristobal est là pour rappeler que le plastique est toxique et que ses résidus ont contaminé la planète.
Préoccupé par l’état de la planète qui sera laissée aux enfants, Maurice Renoma a par ailleurs créé des cartes postales à l’effigie de Cristobal le poisson rouge. Les ventes seront intégralement reversées à l’association Enfants de la Terre. Marie-Claire et Yannick Noah ont créé cette structure en 1988.
Depuis 35 ans, Enfants de la Terre tente de répondre aux situations d’urgence auxquelles se trouvent confrontés certains enfants via des missions de prévention de la délinquance et à l’aide éducative ou son accompagnement dans les épreuves difficiles que peuvent être la maladie ou les opérations lourdes.
Depuis février dernier, à l’occasion des vacances scolaires, le Wow Safari Thoiry ouvre ses portes aux enfants de 7 à 12 ans. Pendant une semaine, des petits passionnés d’animaux peuvent alors découvrir les différents métiers du zoo auprès des équipes du parc. Soigneur, vétérinaire, éthologue ou médiateur scientifique, les enfants découvrent les différents métiers qui permettent de faire vivre le zoo.
“Chaque journée est thématisée. Le premier jour, c’est une visite du parc. Le deuxième, on se focalise sur le bien-être animal, en créant des enrichissements. Les mercredis et jeudis, on cible sur le quotidien d’un soigneur animalier. Les enfants sont alors invités à nettoyer le bâtiment des éléphants. Et puis, le dernier jour, on va faire une descente en tyrolienne, du golf… C’est une journée plus fun”, précise Jeremy Vannier, médiateur scientifique. Un médiateur encadre chaque groupe de six enfants maximum.

“Les premiers séjours se sont très bien passés… Les enfants nous ont remerciés ! Nos séjours se déroulent pendant les vacances scolaires d’Ile-de-France et de Normandie. Nous en proposons également toutes les vacances d’été. C’est aussi l’occasion pour ces enfants de découvrir un métier et, pourquoi pas, d’ouvrir la voie à de futures vocations.”
Les séjours de la Safari Academy sont disponibles à partir de 400 euros la semaine.
Après avoir traversé une terrasse illuminée par des guirlandes extérieures, il faut pousser la porte de la Guinguette du Plessis-Robinson pour se couper du temps. Au fond de la salle, quelques tables ont été retirées pour laisser place aux instruments de musique, micros, enceintes et vidéoprojecteur. Ce soir, c’est karaoké live et le restaurant affiche complet.
En 2013, Thibault et Juliette montent le projet We Play You Sing avec l’envie de faire chanter Paris. Aujourd’hui, c’est dans l’ouest Parisien qu’ils ont trouvé leur fidèle public comme Séverine. « On est des parents d’élèves […] Et les soirées karaoké live, c’est quand même high level ! Ça n’a rien à voir avec une bande passante et, pour les gens qui n’aiment pas chanter, c’est comme un concert. »
Le principe de la soirée est simple : sur toutes les tables est disposée une ardoise, sur laquelle les participants notent la chanson et le nom de l’interprète. Durant près de trois heures, les deux musiciens reprendront tout un tas d’artistes. Céline Dion, les L5, Oasis, The Eaggles, Patricia Kaas ou Kyo.
Juliette et Thibault ont trouvé la clé pour transmettre cette bonne humeur. « C’est une formule qui se vend bien, il faut le dire. Et puis on rigole, on s’amuse, et ça remet tout le monde au même niveau socialement. On a effacé tout caractère de jugement avec ce projet », explique Juliette.
L’avantage des musiciens en direct, c’est qu’il est plus simple de chanter. «. Là, la fréquentation revient comme avant le Covid », poursuit Thibault. Le duo a du relancé toute sa clientèle après la crise sanitaire et l’activité plaît. Preuve que le karaoké n’est pas un plaisir si coupable, tout le restaurant aura chanté, avec ou sans micro. Ils ont fêté récemment leur 300ᵉ.
Chaque enfant mérite de grandir dans un environnement où il se sent en sécurité et écouté. Malheureusement, les chiffres sont têtus. 10 % des Françaises et Français déclarent avoir été, enfants, victimes de violences sexuelles intra-familiales, dont plus de trois quarts sont des femmes, selon un sondage Ipsos pour l’association Face à l’inceste. Autre chiffre préoccupant : 12% des enfants se disent être victimes de harcèlement en France.
Des associations comme Claf’outils – collectif d’actions féministes – travaillent sans relâche et, souvent, avec peu de moyens, pour changer les choses. À travers des ateliers de prévention aux violences dans les écoles primaires, ses membres, comme Fouad ou Oriane, donnent aux enfants les outils nécessaires pour se défendre, et sensibilisent les adultes à leur rôle de protecteurs et confidents.
AirZen Radio. Comment se déroule une séance dans une école ?
Fouad. On va utiliser différentes techniques d’animation qui permettent de mettre en scène des situations problématiques. Er choisir des choses qui peuvent donner des clés aux enfants. On va utiliser le théâtre, par exemple, pour parler du racket. C’est un enfant plus grand qui va être harceleur. Ce sont des adultes qui vont mettre en scène en choisissant bien des mots qui soient adaptés pour la compréhension des enfants. Et on va demander aux enfants d’essayer de verbaliser ce qu’ils ont vu, d’identifier quelles sont les solutions et d’essayer de changer la scène.
On va faire en sorte que ce ne soit pas les enfants qui se retrouvent acteurs de ces scènes-là. C’est donc toujours les adultes qui vont mener les remaniements de la scène, mais sur suggestion des enfants, sur proposition des enfants.
Vous adaptez aussi le langage ?
Oriane. Je trouve que c’est important de dire qu’on nomme les choses telles qu’elles sont. C’est-à-dire qu’on nomme une agression sexuelle, une agression sexuelle. On nomme un inceste, un inceste. Les adultes ont souvent tendance à penser que dire les choses telles qu’elles sont aux enfants, ça va leur faire peur ou les violenter. La réalité est tout autre. La réalité, c’est que c’est parce qu’ils n’ont pas forcément les mots pour nommer certaines choses qu’ils sont extrêmement vulnérables. Si lorsqu’ils vivent une situation violente, ils savent quel mot mettre dessus, ils peuvent savoir si c’est bien ou pas. Quand on leur donne ces mots-là, ils sont plutôt enthousiastes et enfin tranquilles parce que, certes, on leur nomme des problèmes, mais, dans le même temps, on les met en action et leur offre des solutions.
De la même manière, le fait de ne pas savoir nommer exactement, ou qu’il y ait un mot “flou”, est problématique. Par exemple ses parties génitales ou ses parties intimes, c’est ce qui permet à des agresseurs d’agresser. Je me souviens d’une institutrice qui me racontait que son élève lui disait avoir mal au ventre et, en fait, au bout d’un moment, quand elle lui a demandé de lui montrer où se trouvait la douleur, l’enfant lui a montré sa vulve. Pour elle, tout ce qui était entre le nombril et les genoux, c’était le ventre. Et donc, forcément, l’enfant, quand il cherche à alerter un adulte, s’il n’a pas les mots pour dire le problème, ne va pas être compris de l’adulte.
Le marché des start-up est tendu. Il est de plus en plus chronophage et difficile pour ces jeunes structures de trouver des investisseurs. En effet, les fonds d’investissement sont de plus en plus exigeants et, situation économique oblige, demandent souvent beaucoup d’engagement pour un résultat incertain. Par ailleurs, la moitié des start-up meurent avant même d’atteindre leur cinquième année.
C’est pourquoi certaines entreprises font le choix d’ouvrir leur capital au grand public. Il ne s’agit pas là de crowdfunding où les citoyens sont appelés à financer un projet, mais de crowdvesting. Le citoyen devient alors actionnaire de l’entreprise de son choix.
“C’était pour nous la suite logique de l’histoire. Nous avons impliqué, dès le début, nos clients dans l’aventure. En leur demandant, par exemple, quel projet leur tenait le plus à cœur. Il était naturel de faire appel à eux en tant qu’investisseurs aussi, explique Grégoire Thomé, directeur financier de la néo-banque verte Helios. À ce stade, les particuliers sont particulièrement touchés par la crise environnementale. Il y a aussi la capacité de reprendre le pouvoir sur son argent.”
Même son de cloche du côté de Louis. La start-up basée à Toulouse est devenue leader en Europe du mobilier de bureau écoresponsable. “Nous fonctionnons en B to B. Notre mobilier est vendu aux entreprises. Pour permettre aux particuliers de participer à notre projet, l’ouverture du capital nous a paru évidente”, explique le CEO de l’entreprise, Thomas Devineaux.
Les deux entreprises sont pour ce faire passées par la plateforme Tudigo. “Les investisseurs particuliers ont ensuite accès à de nombreuses informations concernant la santé de l’entreprise”, explique Thomas. “Il n’y a pas encore de dividendes chez Helios, on ne peut pas garantir un retour sur investissement. Mais c’est une façon de s’impliquer en investissant dans une entreprise qui fait bouger les choses”, nuance Grégoire.
Ce procédé a été un véritable succès pour la banque éthique qui a réussi à lever 2 millions d’euros. “Le plus intéressant, c’est que nous avons eu des investisseurs qui ne sont même pas clients de la banque. Simplement des citoyens heureux d’investir dans notre projet”, ajoute le chief of staff de la fondatrice d’Helios Maëva Courtois.
Chez Louis, la campagne est toujours en cours. L’entreprise insiste sur l’impact du mobilier. “Chaque jour, on jette 15 000 bureaux dans le monde. 93% sont brûlés ou enfouis”, explique le CEO de l’entreprise d’ameublement. La start-up, qui propose un ticket d’entrée à 1000 euros, espère lever entre 300 000 et 500 000 euros.
L’Institut national des jeunes aveugles-Louis Braille, à Paris, accueillera la seconde édition du salon emploiDV qu’il organise avec l’association ApiDV. Cet événement, qui aura le 3 avril de 10 à 17 heures, s’adresse principalement aux personnes déficientes visuelles. En France, la Fédération des aveugles de France souligne que la moitié d’entre elles en âge de travailler est au chômage. Cela représente 850 000 personnes malvoyantes ou aveugles. « L’objectif est de donner aux déficients visuels, jeunes ou pas, tout le panel de ce qui existe en matière de formation professionnelle et d’emploi », explique Stéphane Gaillard, directeur de l’INJA.
Quatre-vingts exposants, dont une trentaine d’employeurs, privés comme publics, seront présents tels que Thalès, Orange, France Télévisions, le ministère de la Culture ou encore IBM pour proposer des stages, des alternances et différents types des emplois. « On n’y pense pas, mais de très nombreux postes sont adaptés et peuvent l’être pour les déficients visuels. Ça peut être des fonctions support, comme chargé de mission pour la communication, de la comptabilité, etc. Quand on a les outils, on peut adapter les postes de travail avec un logiciel de lecture d’écran, avec ce qu’on appelle des plages braille. Ça permet à une personne malvoyante d’écouter le contenu de l’ordinateur », raconte Thibaut de Martimprey, vice-président d’ApiDV.
Par ailleurs, au salon emploiDV, il y aura un espace dédié aux nouvelles technologies et des démonstrations d’outils permettant de faciliter l’accessibilité au travail.
Cette journée est aussi l’occasion de rencontrer des représentants d’association et d’organisation de soutien au handicap, de participer à des ateliers thématiques : simulation d’entretien, présentation de certains métiers, faire sa propre plage braille… Mais également de savoir ce qu’il en est en matière d’études et de formations, et surtout rencontrer des personnes installées dans leur vie professionnelle. « Il y aura des échanges avec une vingtaine de personnes, elles-mêmes insérées depuis 5,10, 20 ans dans l’emploi et peuvent témoigner et prodiguer des conseils, des bonnes pratiques pour les plus jeunes », précise Stéphane.
De son côté, Thibaut ajoute que l’intérêt du salon emploiDV est « de lever les barrières, lever les difficultés et les freins et l’autocensure. On constate que les jeunes se limitent eux-mêmes, ou parfois leurs proches les limitent dans leur choix d’études et de parcours. Et puis, dans le monde de l’emploi, il y a encore un travail conséquent de sensibilisation des employeurs à faire pour rassurer. Un des messages forts qu’on veut porter à travers emploiDV, c’est qu’il est tout à fait possible de choisir son parcours d’étude, de choisir son métier et de le vivre de manière épanouie. »
Les organisateurs du salon soulignent aussi que cet événement ne s’adresse pas qu’aux Parisiens. Toutes les offres d’emploi sont à retrouver sur www.emploidv.org.
Lors de la précédente édition, 600 personnes s’étaient rendues au salon emploiDV.
Trouver une activité au pied levé peut s’avérer être un véritable casse-tête. Tickets épuisés, prix trop élevés, pas de disponibilités… La situation peut vite devenir compliquée. Hati Hati propose chaque jour un large choix d’activités, adaptées à tous les budgets, à Paris et en Ile-de-France. De la plus insolite, comme du lancer de haches, ou un apéro peinture dans le noir, à une discipline plus commune comme l’escalade en salle ou les escape games.
Il y a cinq ans, Victor et sa compagne, alors en escale en Nouvelle-Zélande lors d’un tour du monde, sont séduits par une application particulièrement attrayante. Le concept de celle-ci permet de réserver des activités en dernière minute à des prix imbattables. “On a tous fait le même constat : faire une activité à la dernière minute à Paris, c’est impossible. On finit toujours par faire le même chose”, explique Victor Labrusse.
De retour en France après cette année sabbatique à sillonner le monde, il décide de lancer son propre site Internet, directement inspiré de cette application qui l’a tant emballé : c’est la naissance de Hati Hati, à la fin de l’année 2022.
Aujourd’hui, près de 400 activités réservables en dernière minute. La dernière minute permet par ailleurs de profiter de bons plans particulièrement intéressants, avec des tarifs allant jusqu’à -35%. Cours de poterie, ateliers créatifs, mosaïque ou encore création de parfum, il y en a pour tous les goûts, tous les budgets et tous les âges.
Parmi ces activités, le Drink and Paint., qui consiste à tenir un pinceau dans la main, un verre dans l’autre. En présence d’un artiste, pour guider et conseiller, les apprentis peintres sont alors libres de réaliser la création de leur choix. Sur un fond musical endiablé, cet apéro pas comme les autres révolutionne les traditionnels afterworks. Chaque session Drink & Paint est animée par un artiste-peintre différent. L’occasion unique de découvrir des univers artistiques pluriels et inspirants.
Quand il parle de son parcours professionnel, le chef d’origine libanaise Alan Geaam n’hésite pas à parler de “French Dream”. En comparaison avec l’”American Dream” qui fait tellement rêver aux États-Unis, Alan Geaam est arrivé sans un franc en poche, à Paris, il y a 25 ans.
À force de travail acharné et d’une volonté d’acier, celui qui est passé de la plonge dans les cuisines à chef de restaurant étoilé n’en finit plus d’avoir de nouvelles idées.
Alors qu’il obtient son étoile, en 2018, au Guide Michelin, il sent que c’est le moment de revenir vers ses racines culinaires. Il va alors ouvrir Qasti, « mon histoire » en libanais, et ainsi faire, à travers ses plats, une ode à la cuisine de ses origines. Les clients sont au rendez-vous et, encouragé, Alan Geaam va inaugurer plusieurs établissements qui vont dans ce sens.
Petit dernier en date, Qasti Green, qui reprend les grands classiques libanais de son premier Qasti, mais tout en version végétarienne. C’est aussi l’un des avantages de la cuisine libanaise, le végétal y est déjà très présent. Il décide alors de confier les rênes de ce nouveau Qasti à sa nièce Zeina Hachem, qui le suit en cuisine déjà depuis plusieurs années.
Les plats y sont délicieux et ont autant de cœur que ce chef peut en avoir. On en redemande et on n’hésite plus à dire : ana nabetiyyeh ! (Je suis végétarien !)
Pratique.
Qasti Green
41 rue des Jeuneurs,
75002 Paris
Le Zazie Hôtel est un lieu unique en son genre, créé il y a plus de dix ans à l’initiative d’Anne-Sophie de Boulois. « Le Zazie existe depuis plus de dix ans. C’est un hôtel classique qui a été transformé en structure d’insertion par l’activité économique. C’est pour dire que ça reste un établissement touristique classique près de la Gare de Lyon, mais qui fait travailler principalement des personnes en difficultés sociales et professionnelles. Nous les recrutons en contrat de travail. Leurs parcours chez nous durent en moyenne deux ans. Ce qui les conduit sur le chemin classique du travail », explique-t-elle.
« Zazie dans le métro, évidemment, est notre petite touriste préférée, délurée et gouailleuse, provinciale et déjà si parisienne. Nous remercions Raymond Queneau de nous avoir offert notre mascotte (en 1959) et Louis Malle de l’avoir embobinée si vite (en 1960). Zazie nous permet de rester parfaitement décalés et indépendants, d’aimer le bric-à-brac et les idées loufoques, dans l’atmosphère d’un Paris populaire encore », explique Anne-Sophie. Elle ajoute que le nom a été trouvé avec ses amis et ses équipes.
L’ambiance du Zazie Hôtel permet aux clients qui viennent y séjourner de visiter Paris autrement. De se ressourcer dans un lieu résolument humain. Pour cet hôtel implanté dans la vie du quartier, l’idée n’est pas simplement d’accueillir les touristes de passage, mais de créer également un lieu de rencontres.
Pratique.
Le Zazie Hôtel 3 rue Chaligny, 75012 Paris – 01 46 28 10 20
Certains objets de l’exposition “Dans la Seine, objets trouvés de la Préhistoire à nos jours”, qui se tient à la Crypte archéologique de l’île de la Cité, appartiennent au registre de l’utilitaire : outils et dispositifs pour aménager la nature, armes pour chasser ou se battre. D’autres sont magiques et s’adressent à la bienveillance de la Seine en tant que divinité ou médiatrice.
Tous livrent des récits d’hommes et de femmes qui ont construit leur quotidien avec la Seine. Qu’il s’agisse des chasseurs néandertaliens ou d’une population parisienne pieuse et superstitieuse. Leurs préoccupations sont encore les nôtres : composer avec l’environnement, exploiter la Seine, la surveiller et l’honorer en la protégeant. L’archéologie permet le décryptage scientifique de ces fragments de vie, magnifiés par le mystère et la matérialité des œuvres contemporaines de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, ainsi que par celle de Yan Tomaszewski.
Le parcours de l’exposition s’articule autour de quatre périodes chronologiques. Mais également de plusieurs thématiques choisies parmi des découvertes archéologiques en lien avec la Seine. Ce sont d’abord les installations humaines de l’époque préhistorique, sur les berges du fleuve. Puis, dans l’Antiquité, le temps de ses premiers aménagements. Les périodes médiévale et moderne révèlent des armes, des ex-voto et des déchets, tandis que la Seine d’aujourd’hui nous livre encore des trouvailles fortuites, comme des morceaux de ponts.
L’exposition explore aussi la Seine en amont et en aval de Paris, avec l’évocation de ses sources en Bourgogne, d’une pêcherie antique dans l’Aube, et d’un site paléolithique à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Les objets présentés appartiennent au registre de l’utilitaire ou de la magie. Tout au long de la visite, un parcours illustré permet ainsi aux enfants de mieux comprendre les vestiges de la Crypte et les principales thématiques abordées par l’exposition.

Par ailleurs, au cours de leur surveillance, les plongeurs de la brigade fluviale de Paris collectent divers objets, des œuvres d’art et des éléments de décors des ponts. Parmi ceux-ci, une sculpture retrouvée au pied du Pont-Neuf, en 2014, rapidement identifiée comme un mascaron, décor en forme de masque.
Bien que, en plongée dans la Seine, la visibilité s’estompe très vite au-delà d’un mètre cinquante, d’autres trouvailles hétéroclites sont parfois remontées du fond. “Dans cette exposition, on peut toucher ce mascaron. Pour moi, c’est important de relier ces trouvailles au toucher de la matière”, explique Sylvie Robin, la commissaire de cette exposition.
Pratique.
Crypte archéologique de l’île de la Cité
Parvis Notre-Dame – 7 place Jean-Paul II – 75004 Paris
T +33(0)1 55 42 50 10
www.crypte.paris.fr
Ouverture du mardi au dimanche – de 10h à 18h. Fermeture des caisses à 17h30. Fermeture le lundi et certains jours fériés.
Tarifs : Tarif plein : 9 € – Tarif réduit : 7 €
Lancelot Salomon, Maxime Guigon et Théophile Adenot ont créé la start-up Ynstant en 2021. Leur but ? Créer un réflexe chez les conducteurs, afin qu’ils partagent leurs trajets du quotidien avec des passagers pris en chemin.
“Les conducteurs postent leur trajet de covoiturage au moment où ils savent qu’ils vont partir. Cela se passe souvent une demi-heure à l’avance. Les autres applications de covoiturage du quotidien sont basées sur la récurrence. Ynstant est donc beaucoup plus flexible. Le covoiturage peut avoir lieu sur tous les trajets, même ceux de dernière minute”, précise Théophile Adenot.
L’aventure Ynstant a débuté il y a deux ans, alors que Lancelot et Théophile étaient encore étudiants sur le plateau de Saclay, dans les Yvelines. “Cet endroit est très mal desservi par les transports en commun. On a donc monté cette application pour permettre aux étudiants de covoiturer beaucoup plus facilement. Ce qui a plutôt bien fonctionné. On a décidé de développer l’application sur toute la France.”
Le gouvernement a mis en place, en 2023, un plan national pour encourager le covoiturage et ainsi lutter contre le réchauffement climatique. Le but : tripler les trajets quotidiens en passant à 3 millions de trajets par jour, contre 900 000 actuellement.
Courir pour sensibiliser aux don d’organe. Depuis 36 ans Trans Forme, l’Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et Dialysés, organise la Course du Cœur. La prochaine édition a lieu du 20 au 24 mars. Quatre jours et quatre nuits pour parcourir près de 800 km entre Paris et la station de ski les Arcs, à Bourg-Saint-Maurice, en Savoie.
Sur la ligne de départ : une équipe d’une quinzaine de coureurs greffés et plus de 200 coureurs salariés de grandes entreprises et institutions telles que la Banque de France, Renault, le CHU de Rouen…
À l’origine de ce défi sportif et solidaire, Olivier Coustère, qui est aussi le créateur de l’association Trans Forme. Transplanté des reins à trois reprises, il explique que le « but de cette course, qui passe dans les terroirs, est de parler du don d’organes On est là pour susciter la discussion en famille et ainsi faire connaître sa position auprès de son entourage. Car ce qui nous inquiète, c’est qu’il y a une augmentation du taux d’opposition au don d’organe exprimé par les familles des défunts ». Plusieurs raisons expliquent cela selon lui. Tout d’abord, il y a le manque d’information sur ce sujet et sur les désirs du défunt sur le don d’organe. Puis, il y a l’idée que c’est un geste qui n’est pas compatible avec les convictions religieuses et le repli sur soi, entre autres.
L’objectif de la Course du Cœur est donc d’informer sur ce qu’implique le don d’organe et de lutter contre les a priori. « Surtout que les personnes fassent leur choix en connaissance de cause, explique Olivier Coustère. Et bien sûr, jamais, on ne jugera une personne qui refuse de faire un don. Mais notre travail, au quotidien, c’est d’essayer de promouvoir le don d’organe et de faire passer ce message. » L’an dernier, 5 634 personnes sur liste d’attente ont pu bénéficier d’une greffe. Soit une progression de 2,5% par rapport à l’année précédente.
La Gaîté Lyrique, centre culturel situé dans le 3ᵉ arrondissement de Paris, se pare de jaune et de bleu. L’exposition en cours, “Ukraine, vision(s)”, fait dialoguer les photographes de l’agence Myop et les écrivains ukrainiens membres du PEN. Cette ONG a été créée pour protéger la liberté d’expression et promouvoir les droits des auteurs ukrainiens.

“On a trouvé six auteurs ukrainiens, tous âgés entre 35 et 45 ans. En novembre et décembre derniers, on leur a expliqué notre projet et montré nos photos prises en Ukraine en visioconférence. Ils ont ensuite choisi celles sur lesquelles ils voulaient écrire un poème. Pour beaucoup de ces auteurs, c’est la première fois qu’ils sont traduits en français et présentés en France”, explique Antoine Kimmerlin de l’agence Myop.
“Sur les zones de front, les photographes vivent un enfer. Se déplacer est difficile, avec des checkpoints partout. Mais dès que l’on s’écarte à une dizaine de kilomètres, c’est la vie normale qui reprend… Malgré les sirènes anti-aériennes qui retentissent en permanence. Quand on est à Kiev, les gens se baladent, ont des projets, les bars fonctionnent.” Cette vie quotidienne est exposée en photo, parallèlement à des clichés de la ville détruite. Malgré le chaos, la vie persiste.
Le Salon de La Nutrition de l’EDNH-Paris fête ses 10 ans cette année. Les étudiants de 3ᵉ année en Bachelor Diététique et nutrition humaine et sportive donnent ainsi rendez-vous aux curieux dans leur établissement les 15 et 16 mars. De nombreuses conférences et ateliers sur la nutrition et l’enfance y seront programmés, car Manger est un jeu d’enfant.
«://www.airzen.fr/quels-sont-les-bienfaits-de-leducation-alimentaire-positive/” target=”_blank” rel=”noreferrer noopener”>Diversification alimentaire, allergies alimentaires, allaitement, microbiote infantile, alimentation saine et plaisir, obésité et activité physique… À travers des conférences, ateliers ou stands, de nombreux professionnels seront présents pour répondre aux questions du public.
«://www.airzen.fr/alimentation-une-pomme-par-jour-eloigne-le-medecin-pour-toujours/” target=”_blank” rel=”noreferrer noopener”>Céline Richonnet, diététicienne-nutritionniste pédiatrique. L’occasion d’insister sur la rigueur scientifique, indispensable selon elle. La thématique de la Nutrition et l’enfance est donc d’autant plus importante qu’elle évolue constamment. Alya Hammami, docteure en nutrition et cheffe de projet du salon le confirme : « L’école avait imposé des thématiques, comme la précarité alimentaire. On essaie de suivre l’actualité même pendant la formation ». Alors, pour répondre à tous ces questionnements, deux journées sont organisées au profit de différents publics :
Pratique.
Le Salon de la nutrition de l’EDNH-Paris se déroule au sein de l’école, les 15 et 16 mars. Adresse : 13 rue de la Fontaine au Roi 75011 Paris. AirZen Radio est partenaire de ce salon.
Après 30 années d’expérience chez L’Oréal en France et à l’étranger, Eric Mellet va suivre en 2014 un Master de Recherche en Psychologie Positive Appliquée de l’Anglia Ruskin University à Cambridge. Il accompagne aujourd’hui les transformations des organisations.
Il replace l’humain et l’intelligence collective au cœur de toute sa démarche. Celle-ci se fonde sur les découvertes de la Psychologie Positive et des neurosciences.
Dans son dernier livre « L’organisation positive », paru aux éditions Dunod, Eric Mellet présente un socle d’apports démonstratifs d’une évolution des pratiques de management. Il partage des illustrations issues de son expérience et des outils concrets à décliner au niveau de la personne, de l’équipe et de l’organisation dans son ensemble. Engagement au travail, épanouissement, sens, performance et développement durable… Autant de sujets qui préoccupent aujourd’hui tous les dirigeants et managers.
Les nouvelles générations aspirent à équilibrer au mieux leur implication au travail avec ce qui fait sens pour eux sur le plan personnel et sociétal. Leur rapport au travail a évolué. Les organisations doivent s’adapter et innover dans un environnement toujours plus concurrentiel et incertain. Les 10 pistes proposées par Eric Mellet accompagnent cette « transformation positive » des organisations. Elles visent toutes à allier performance économique, quête de sens et épanouissement des potentiels individuels et collectifs.
Eric Mellet est également co-fondateur du collectif POP et président de l’association SOL France.
Eric Mellet MSc – +(33)615848934
“Dans toute la France, nous avons pu créer 7 000 cohabitations intergénérationnelles. Au total, 14 000 personnes sont aidées. Et en Île-de-France, il existe près de 400 cohabitations chaque année”, explique Bérangère Paineau, directrice de l’association Ensemble2générations dans les Yvelines.
Avec l’inflation et la crise du logement, vivre à Paris est de plus en plus difficile. Encore plus pour les étudiants. En 2006, Typhaine de Penfentenyo a donc créé l’association Ensemble2générations pour tenter de trouver une solution à la crise du logement et à la solitude des seniors.
Le principe : un étudiant dispose d’un logement chez un senior en contrepartie de quelques servies, mais surtout d’une présence. “Les binômes restent en moyenne deux ans et demi ensemble. Parmi ceux qui ont bien fonctionné, je pense à un jeune étudiant de l’école Ferrandi, à Paris. La personne âgée chez qui il résidait a été hospitalisée après une chute. Lorsqu’elle est rentrée chez elle, l’étudiant était toujours là et lui a mijoté de bons petits plats pendant toute une année. Il a même pu faire un jardin potager. Actuellement, ils vivent encore ensemble. Sans cette cohabitation, ce jeune n’aurait pas pu se loger à Paris.”
“En créant Bail Art, j’avais pour but de faire rentrer l’art en entreprise. Notre principal métier est de faire du leasing d’œuvres d’art. C’est-à-dire d’offrir la possibilité aux entreprises de louer des œuvres, pour une durée allant de 13 mois à 5 ans, et de pouvoir ensuite les acquérir”, précise Edouard Challemel du Rozier, le fondateur de Bail Art.
La présence d’œuvres d’art en entreprise aurait en effet des vertus positives sur les collaborateurs. L’art favoriserait ainsi l’échange, ouvrirait le dialogue et développerait la créativité au travail. “Certaines sociétés font même participer les collaborateurs dans le choix des œuvres. Elles leur présentent alors une dizaine d’œuvres et leur proposent ensuite de voter pour leur favorite, qui restera ensuite dans l’entreprise.”
Sculpture, peintures, fresque… La société Bail Art est en contact avec près de 500 artistes. “Le challenge, c’est de trouver un artiste qui saura vraiment correspondre aux attentes de l’entreprise, que ce soit dans la forme de l’œuvre d’art, comme dans le temps de sa réalisation.”
Parmi les œuvres les plus audacieuses prêtées par Bail Art, une œuvre coup de poing signée Denis Robert. Elle a été acquise par une entreprise spécialisée dans la finance. “Ce journaliste et artiste a dénoncé le fonctionnement opaque de la société luxembourgeoise Clearstream. Avec cette œuvre, l’entreprise voulait montrer qu’elle n’a rien à cacher. C’est assez audacieux comme message.”