Le projet Fulgur, mis en place par l’INSEP, vise à révolutionner l’entraînement et la préparation des athlètes en intégrant des technologies de pointe et des méthodologies de recherche avancées. Ce projet permet aussi d’estimer le niveau de risque de blessure et de suggérer des stratégies de prévention pour chaque athlète.
“On utilise des capteurs biométriques, de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle pour analyser et optimiser les performances des athlètes en temps réel”, explique Jean Slawinsky, scientifique et chercheur à l’INSEP.
Trois objectifs principaux
Dans un premier temps, ce projet vise à décrire la mécanique du sprint au niveau du centre de masse et des articulations pour quantifier la charge d’entraînement en conditions réelles d’entraînement et de compétition. Nous avons assisté à l’entraînement de Gemima Joseph, une athlète française de 22 ans spécialiste du sprint. Cette dernière était reliée à une machine par un câble, ce qui lui imposait une charge supplémentaire pendant sa course. “Nous proposons également des programmes d’entraînement personnalisés pour optimiser la propulsion en sprint. Enfin, nous estimons le risque de blessure afin de suggérer des stratégies de prévention individualisées basées sur des facteurs multiples comme la nutrition, le sommeil et le comportement des athlètes”, explique Charly Fornasier-Santos, préparateur physique à l’INSEP.
Le projet Fulgur a déjà commencé à montrer des résultats prometteurs. Les athlètes bénéficient en effet d’une analyse détaillée de leurs performances, permettant des ajustements précis et instantanés de leurs entraînements. Entre innovation, recherche et expertise, l’INSEP offre aux athlètes français les outils nécessaires pour repousser leurs limites et atteindre des niveaux de performance impressionnants.