« L’Enfant d’après » raconte l’histoire d’un tabou et d’années de non-dits dans une famille ordinaire. À 15 ans, Gaëlle découvre qu’elle n’aurait pas dû être l’ainée de sa fratrie. Une vingtaine d’années plus tard, elle choisit de partager cette histoire dans un roman autopublié, « L’Enfant d’après – Marcher sur les silences ».
« C’est la naissance d’un enfant qui vient après le décès d’un autre enfant mort-né, confie Gaëlle. Chez moi, ça a toujours été un deuil que j’ai porté inconsciemment et je voulais m’en débarrasser. Alors, comme en art thérapie, j’ai transposé mon histoire dans cet objet livre. »
Pour s’autoriser à être honnête, il faut pourtant inscrire ses sentiments dans le fictif. Voilà pourquoi ce roman n’est pas autobiographique. Parfois, pour se rapprocher au plus près du réel, il faut s’en éloigner. Se libérer du poids du silence laissé par les générations passées, c’est ce dont a eu besoin Gaëlle en écrivant « L’Enfant d’après ».
Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de résilience que Gaëlle aborde le sujet. « Grâce à cette histoire, je peux transmettre à mes enfants mon histoire et avoir un rapport différent à la vérité. Je ne supporte plus les mensonges et j’ai besoin de vérité, même si elle est dure à entendre », explique-t-elle.
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