Insolite : rencontre avec une véritable sirène professionnelle

Lexie Mermaid est une sirène professionnelle. Performeuse subaquatique, elle se produit pour des évènements publics ou privés et vit de sa passion.

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Comment devient-on « sirène professionnelle » ?

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Sirène professionnelle : une performance physique et artistique

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Lexie Mermaid, la petite sirène française

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Les cheveux roux, le sourire affable, de magnifiques écailles turquoises, une grâce inégalable dans l’eau… Elle a tout de La Petite sirène ! Nous avons rencontré Alexia Grecco, alias Lexie Mermaid. Depuis plusieurs années, elle exerce sa passion : être sirène professionnelle. À l’aise comme un poisson dans l’eau, elle a répondu à quelques questions.

AirZen Radio. D’où vous vient cette passion pour les sirènes ?

Lexie Mermaid. J’ai toujours été fascinée par le monde subaquatique. Depuis petite, on me surnomme La Petite sirène. Du coup, la sirène représentait l’être mythique qui avait accès à ce monde-là. D’aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu en être une.

Photo Focus Live

Sirène professionnelle, c’est un métier ?

Oui ! Je réalise des performances dans l’eau, dans des aquariums, dans des événements ou festivals. À côté de ça, je donne aussi des cours de « nage de sirène » dans le nord de la France. Il y a aussi la partie créative de mes personnages.

Photo Siméon Janssens

Je réalise mes costumes et écrit des scénarios et des chorégraphies. Ce métier est très technique et très créatif.  En Europe, nous sommes deux ou trois à vivre pleinement de ce métier. Aux États-Unis, en revanche, il y en a beaucoup plus.

Le film « live action » de Disney vient de sortir, un remake de « La Petite sirène » de 1989 avec Halle Bailey. Qu’en avez-vous pensé ?

Je l’ai trouvé fantastique, très bien joué. J’aime aussi comment ils ont exploré plus en profondeur les personnages. Je suis une grande fan d’Halle Bailey et je trouve que c’est une bonne chose d’avoir choisi une actrice de couleur pour cette nouvelle version. Cela permet à des petites filles partout dans le monde de pouvoir s’identifier.

Néanmoins, une seule petite déception : les scènes subaquatiques ! J’aurais aimé qu’elles soient, au moins en partie, tournées dans l’eau. Là, tout est en 3D. C’est magnifique, mais pour une sirène professionnelle comme moi, cela ne me paraît pas totalement réaliste !

Vous aimez le personnage d’Ariel ?

Oui, bien sûr ! On a toutes rêvé d’être elle à un moment donné. J’ai d’ailleurs un costume que j’ai baptisé à son nom. Mais je n’ai pas les cheveux roux pour incarner Ariel (rires). Elle est l’une de mes personnages mais je n’ai pas qu’elle du tout.

Cela ne doit pas être simple de tenir en apnée sous l’eau…

Il y a un énorme entraînement physique et artistique. J’ai dû me former à l’apnée ! Je tiens 3 minutes 45 secondes à 4 minutes en apnée si je ne bouge pas. Quand je danse, comme c’est très physique, je peux rester jusqu’à 45 secondes. Et quand on me demande « pourquoi tu reprends ton souffle à la surface ? » j’ai une petite astuce ! J’explique que les sirènes et les tritons, comme tous les mammifères marins, doivent reprendre un peu d’air à la surface régulièrement.

Ce contenu audio a été diffusé le 13 juin 2023 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Olivier MONTEGUT

Rédacteur en chef adjoint

Agence de communication Perpignan