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Cette année, la Fête de la science aura lieu du 6 au 16 octobre, dans toute la France. Cette édition permettra de découvrir la science à travers le sport. Une thématique Sport et science dans l’air du temps avec la Coupe du monde de rugby et l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

L’histoire de la Fête de la science remonte au printemps de 1991. Hubert Curien, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, décide alors d’ouvrir les portes de son ministère au grand public. Ce geste symbolique avait pour but d’inviter les scientifiques et les citoyens à partager et à diffuser les connaissances scientifiques. Ainsi, chaque année, au mois d’octobre, des milliers d’acteurs issus des domaines scientifiques, culturels et éducatifs se rassemblent pour participer à cette grande fête.

affiche fete de la science 2023

Partager l’enthousiasme pour les sciences

Le but de l’événement est de transmettre le savoir à tous. Mais également de partager les techniques et les innovations avec le public. Le tout, en adoptant une approche ludique et festive. La Fête de la science est soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce qui en fait une célébration d’envergure nationale.

Cette année, la Fête de la science va prendre une tournure particulièrement captivante en choisissant comme thème Sport & science. Le sport occupe une place centrale dans notre société. Son rôle sur la santé est désormais largement reconnu et la science aura à cœur de le démontrer une fois de plus. On pourra également découvrir le lien étroit entre science et sport.

Des activités variées et ludiques

Cette année, de nombreuses activités seront proposées. Parmi elles, s’entraîner comme de véritables astronautes, tester les limites et les capacités du corps humain. Ou encore, découvrir comment l’intelligence artificielle peut aider les sportifs à repousser leurs limites.

En région Occitanie, par exemple, Instant Science coordonnera pas moins de 600 animations gratuites. Ces animations visent à favoriser les échanges, l’apprentissage, la compréhension, le partage et les débats.

Passionnés de sciences ou simple curieux, ces animations se déclinent sous différentes formes. Des expositions, aux spectacles en passant par les visites d’entreprises et les portes ouvertes dans les laboratoires de recherche de la région. On pourra, par exemple, se perdre dans la mini Cité des Sciences de Carcassonne. Des ateliers scientifiques et ludiques, un observatoire astronomique, seront aussi au programme. Mais aussi de belles rencontres avec, par exemple, le Prix Nobel de Physique et d’éminents spécialistes du climat. Le public pourra également investir le STAPS Font-Romeu. Haut lieu de science et de recherche sur le sport.

De nombreuses animations, dont vous pouvez consulter le programme par ici.

Chaque année, des astronomes amateurs et professionnels du monde entier se rassemblent à Fleurance, dans le Gers. Ils y partagent leur amour de l’astronomie. Au fil des ans, l’événement est devenu un véritable moteur de découverte scientifique et un outil d’éducation puissant pour les jeunes esprits curieux.

Le festival d’astronomie de Fleurance offre une plateforme accessible à tous. Il réunit néophytes et experts pour participer ensemble à l’exploration des mystères célestes. Cette approche démocratique de la science favorise l’inclusion et donne à chacun la possibilité de s’émerveiller devant les étoiles.

Rencontres avec des experts

Des scientifiques de renommée mondiale y partagent leur savoir et leurs recherches de manière compréhensible et engageante. Les participants ont la chance de discuter directement avec ces experts, stimulant leur intérêt pour la science et pouvant même susciter des vocations.

Le cadre rural de Fleurance offre des conditions idéales pour observer le ciel étoilé, loin de toute pollution lumineuse. Les participants peuvent profiter d’observations nocturnes avec des télescopes de pointe. Cette expérience inoubliable les connecte intimement avec l’univers.

Conférences, ateliers, jeunesse et lien international

Le festival propose un large éventail de conférences, d’ateliers et de présentations sur divers sujets astronomiques. Cela permet d’approfondir les connaissances des participants et d’explorer des domaines de recherche fascinants, mais également de sensibiliser les jeunes. Car le festival d’astronomie de Fleurance accorde une attention particulière à l’éducation des jeunes esprits. Des activités spéciales et ludiques sont donc organisées pour les enfants, encourageant ainsi la curiosité scientifique dès le plus jeune âge et du lien avec des chercheurs du monde entier qui viennent ainsi présenter leurs travaux et leurs dernières découvertes.

Le festival se déroule dans un environnement naturel préservé : le Gers, département rural. Il sensibilise ainsi naturellement les participants à la beauté de la nature. Mais aussi à l’importance de sa préservation.

Qu’est-ce qui pousse chaque être vivant à rivaliser d’ingéniosité pour assurer sa survie et transmettre son patrimoine génétique ? La réponse réside dans la sexualité, un domaine dans lequel l’espèce humaine n’a d’ailleurs rien inventé. C’est ce que l’on pourra découvrir, dès le 14 octobre, dans la nouvelle exposition du Muséum de Toulouse : “Sex-appeal, la scandaleuse vie de la nature”.

Ainsi, à travers cette exposition, le Muséum de Toulouse nous invite à explorer les origines et les multiples facettes de la sexualité. Qu’il s’agisse des plantes ou des animaux, nous pourrons découvrir la vie intime de ces êtres fascinants, sans pudeur, dans toute son audace et sa diversité.

La sexualité des plantes

Pendant longtemps, on a cru que les plantes étaient dépourvues de sexualité. Mais la réalité est bien différente. Les plantes déploient des stratégies spectaculaires, colorées et parfumées pour attirer les pollinisateurs et assurer leur reproduction. Les fleurs se mettent ainsi en scène dans des tableaux luxuriants, jouant sur les sens des insectes et des oiseaux pour les séduire.

C’est un véritable ballet sensuel qui se déroule sous nos yeux, un jeu de séduction millénaire orchestré par la nature elle-même.

affiche exposition sex appeal, muséum de Toulouse

La surprenante sexualité des animaux

Du côté des animaux, leur vie sexuelle est tout aussi étonnante. Entre tendresse, délicatesse, sensualité et érotisme, ils nous réservent bien des surprises. Les primates, par exemple, sont connus pour se livrer à des pratiques masturbatoires. Et que dire de la chauve-souris qui pratique la fellation ? Les oiseaux paradisiers, quant à eux, rivalisent de beauté et d’élégance dans leur parade nuptiale pour attirer les femelles. Et il est impossible de passer sous silence l’homosexualité chez les lions.

Témoignages de la diversité des orientations sexuelles dans le règne animal. La nature, dans toute sa splendeur, ne cesse de nous émerveiller et de défier nos préjugés.

Une exposition qui casse les codes

La sexualité, qu’elle soit animale ou végétale, est donc le fil conducteur de cette exposition exceptionnelle. “Sex-appeal” dévoile l’ingéniosité et l’audace créatrice de la nature dans ce domaine. À travers un parcours qui plonge le visiteur aux origines mêmes de l’observation scientifique et naturaliste, l’exposition retrace l’évolution de notre compréhension de la sexualité et de son rôle crucial dans la préservation de la vie sur Terre.

Préparez-vous à une expérience aussi captivante que déroutante, qui vous fera découvrir un univers fascinant où la nature se dévoile sans retenue. Rendez-vous au Muséum de Toulouse à partir du 14 octobre prochain pour un voyage au cœur du sex-appeal de la nature.

L’exposition “Sex-appeal, la scandaleuse vie de la nature” sera ouverte toute l’année, du mardi au dimanche, de 10h à 18h. Elle sera exceptionnellement fermée le 1ᵉʳ mai.

Les médecins anesthésistes utilisent de plus en plus l’hypnose médicale en chirurgie. Cet outil est puissant, naturel et très efficace.

La pratique, également connue sous le nom d’hypnose préopératoire, permet de plonger le patient dans un état de conscience modifié. Elle favorise ainsi un sentiment de calme, de relaxation et de confiance.

Une prise en charge plus humaine

L’utilisation de l’hypnose médicale ouvre la voie à une prise en charge chirurgicale plus humaine et personnalisée, améliorant ainsi l’expérience des patients. Combinée à des sédatifs, on l’appelle « l’hypno-sédation ».

Franck Bernard, médecin anesthésiste français, utilise cette technique tous les jours. Il l’a découverte par hasard, il y a quelques dizaines d’années. Il l’a d’abord employée sans le savoir. Pour aider une patiente qui ne pouvait pas avoir de péridurale. Il nous raconte comment cette technique préopératoire a fait ses preuves. Notamment dans la gestion de l’anxiété et de la douleur associée à la chirurgie. L’hypnose médicale permet aux patients de se détendre profondément et d’accéder à leur subconscient. Créant ainsi un état de conscience propice à l’acceptation de suggestions positives et bénéfiques. Cela aide à atténuer les peurs et les appréhensions liées à l’intervention chirurgicale. Le tout permet également un état plus calme et confiant.

Quels sont ses bienfaits ?

L’hypnose médicale en chirurgie ne se limite pas à la gestion de l’anxiété préopératoire. Elle peut également être utilisée pour réduire la douleur postopératoire. Ou encore accélérer la récupération et favoriser une cicatrisation plus rapide. Des suggestions spécifiques peuvent être données au patient pendant l’hypnose, comme visualiser un processus de guérison accélérée ou ressentir un soulagement de la douleur. Ces suggestions, acceptées par le subconscient, ont le potentiel d’influencer positivement le corps et le processus de guérison.

En plus de ses avantages sur le plan psychologique et physiologique, l’hypnose médicale en chirurgie offre des avantages économiques. En réduisant l’anxiété et en favorisant une récupération plus rapide, l’utilisation de l’hypnose peut réduire la durée du séjour hospitalier, les besoins en médicaments analgésiques et les complications postopératoires. Le tout contribue à améliorer l’efficacité et la rentabilité des soins chirurgicaux.

Il est important de souligner que l’hypnose médicale en chirurgie ne remplace pas les techniques médicales traditionnelles, mais les complète. Elle s’intègre dans une approche multidisciplinaire, où le chirurgien, l’anesthésiste et l’équipe médicale travaillent en étroite collaboration pour assurer le bien-être et la sécurité du patient.

Cliquez ici pour plus d’informations sur l’hypnose, l’hypnothérapie, l’autohypnose et leurs indications…

Une équipe de chercheurs suisses a démontré qu’il était possible de transformer des cauchemars en rêves agréables avec un simple accord de piano.

La capacité de la musique à influencer nos émotions et notre bien-être a ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine du sommeil. Cette découverte fascinante révèle ainsi l’impact positif d’un accord de piano spécifique sur nos expériences nocturnes.

Les cauchemars, des phénomènes courants et troublants

Les cauchemars peuvent perturber le sommeil et le bien-être émotionnel. Cependant, cette découverte propose une intervention musicale simple pour atténuer leurs effets négatifs. Des chercheurs de l’Université de Genève ont en effet identifié un accord de piano spécialement composé. Lorsque celui-ci est joué pendant la phase de sommeil paradoxal, il a le pouvoir de transformer les cauchemars en rêves plus agréables.

Les chercheurs ont mené cette étude auprès de participants qui rapportaient des cauchemars récurrents et intenses. Ils ont alors joué un accord de piano pendant le sommeil des participants. Résultat : une diminution significative de l’intensité émotionnelle des cauchemars. Cela a permis aux participants de vivre des rêves plus positifs et apaisants.

Une découverte prometteuse

Cette découverte est particulièrement prometteuse car elle offre une approche non pharmacologique pour traiter les cauchemars. La musique a le pouvoir d’agir sur nos émotions et notre subconscient, ce qui ouvre des perspectives fascinantes dans le domaine du sommeil et de la gestion des troubles liés aux cauchemars.

L’influence de la musique sur notre bien-être va bien au-delà du sommeil. Écouter de la musique peut avoir un impact positif sur notre humeur, réduire le stress et favoriser la relaxation.

La musicothérapie peut nous aider

La musique est également utilisée dans le domaine de la musicothérapie, une approche thérapeutique qui exploite les bienfaits de la musique pour améliorer la santé mentale et émotionnelle.

Entretien avec Coralie Danlos, musicothérapeute.

L’aquarium de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) est bien plus qu’un simple aquarium. Le lieu propose une approche tournée vers la protection de la biodiversité, avec une vocation pédagogique. Le Biodiversarium se distingue des autres installations du même genre.

Dès l’instant où vous franchissez ses portes, vous êtes transporté dans un monde sous-marin incroyable. La mise en scène ingénieuse crée une atmosphère immersive. Les visiteurs se sentent comme des explorateurs marins, prêts à découvrir les secrets cachés dans les profondeurs de l’océan. Cette approche ludique stimule l’imagination, suscitant l’intérêt pour la science marine dès le plus jeune âge.

Plus qu’un simple divertissement

Le rôle de l’aquarium scientifique est très important. Il est en effet un centre de recherche et d’éducation, ce qui en fait une véritable institution scientifique. Les biologistes marins, les océanographes et les chercheurs s’y retrouvent pour étudier de près la vie marine locale. Des projets de recherche novateurs sont menés dans ses laboratoires, contribuant à l’enrichissement des connaissances scientifiques mondiales.

L’aquarium affiche aussi aussi son engagement et ses actions pour protéger la biodiversité. À travers des programmes de conservation ciblés, l’équipe du Biodiversarium œuvre pour la préservation des espèces marines menacées et la restauration des écosystèmes fragiles. Les visiteurs sont par ailleurs invités à devenir des acteurs de la protection de l’environnement en comprenant les enjeux et en participant à des initiatives de sensibilisation. Des ateliers scientifiques comme la Pêche au plancton sont aussi organisés pour ensuite procéder à des observations au microscope.

Restaurer les récifs coralliens

Le Biodiversarium participe aussi activement à la restauration des récifs coralliens. En collaboration avec des organismes de recherche et des ONG, l’aquarium a ainsi développé des techniques novatrices pour la culture de coraux en laboratoire, contribuant à la régénération des écosystèmes coralliens menacés.

Outre son engagement dans la conservation, le Biodiversarium se veut un lieu d’apprentissage accessible à tous. Les expositions interactives, les ateliers éducatifs et les conférences publiques favorisent la transmission des connaissances scientifiques au grand public. Cette démarche éducative permet de sensibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux actuels et d’encourager leur engagement en faveur de la biodiversité.

L’aquarium scientifique de Banyuls joue également un rôle crucial dans la sensibilisation à la préservation des espèces locales. En mettant en valeur les espèces marines indigènes de la Méditerranée, il attire l’attention sur la richesse et la fragilité de ces écosystèmes uniques. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir et apprécier la faune et la flore locales, tout en prenant conscience de leur rôle essentiel dans l’équilibre écologique.

Chaque jour, des astronomes passionnés scrutent l’univers avec dévouement et ingéniosité. Et ils vienennt de faire d’étonnantes découvertes. Une seconde « Lune » serait en orbite autour de la Terre. Et un trou noir, plus proche de nous, que ce que nous le pensions.

Des chercheurs ont découvert une quasi-Lune en orbite autour de la Terre depuis des millénaires. Cette quasi-Lune est en réalité un astéroïde qui a été capturé par notre planète. Sa taille est estimée à quelques dizaines de mètres de diamètre. Les scientifiques pensent que cette quasi-Lune pourrait rester en orbite autour de la Terre pendant plusieurs siècles encore. Cette découverte offre une opportunité unique d’étudier de près un astéroïde et d’en apprendre davantage sur notre système solaire. Cependant, les chercheurs soulignent qu’il s’agit d’un phénomène rare et que cette quasi-Lune n’est pas visible à l’œil nu.

Une découverte importante pour l’histoire du système solaire

L’astéroïde 2023 FW13 pourrait permettre aux scientifiques d’en apprendre davantage sur l’histoire de notre système solaire et sur les objets qui l’ont traversé au fil du temps.

Une occasion unique d’étudier les caractéristiques de cet astéroïde de près, ce qui pourrait nous aider à mieux comprendre la composition des astéroïdes en général.

Découverte du trou noir le plus proche de la Terre

En parallèle, une autre équipe de chercheurs a annoncé la découverte d’un trou noir situé à proximité de la Terre. Ils ont pour ceci analysé des observations minutieuses du télescope spatial Hubble. Ce trou noir, “TB-1”, se trouve dans la constellation d’Ophiuchus de la Voie lactée. Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient que les trous noirs étaient principalement situés au centre des galaxies, mais cette découverte remet en question cette théorie.

TB-1 est un trou noir de taille modeste, avec une masse estimée à environ quatre fois celle de notre Soleil. Il est situé à environ 1 500 années-lumière de la Terre, ce qui en fait l’un des trous noirs les plus proches jamais détectés. Les astronomes sont fascinés par cette découverte car elle offre une occasion unique d’étudier de près les caractéristiques et le comportement d’un trou noir. De plus, la proximité de TB-1 pourrait permettre de développer de nouvelles méthodes pour observer les trous noirs et approfondir notre compréhension de ces objets célestes énigmatiques.

Deux découvertes surprenantes

Ces deux découvertes démontrent l’importance de l’exploration de l’univers. Et l’impact que cela peut avoir sur notre compréhension de l’espace et de notre place.

En effet, l’exploration spatiale et l’observation astronomique permettront sans aucun doute de faire de nouvelles découvertes passionnantes dans les années à venir. Explications avec Olivier Sanguy de la Cité de l’espace.

Avec les progrès technologiques et la multiplication des missions spatiales prévues dans les années à venir, le retour sur la Lune est plus proche que jamais. Le retour de l’homme sur notre satellite n’est plus qu’une question de temps.

Depuis les temps anciens, la Lune a été le sujet de mythes, de légendes et de nombreuses recherches scientifiques. Mais après les missions Apollo, dans les années 1960 et 1970, l’exploration lunaire a pris un peu de recul. Laissant place à des missions spatiales plus lointaines.

Retour sur la Lune

Plusieurs pays, dont les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Inde, ont exprimé leur volonté de retourner sur la Lune. La NASA, l’agence spatiale américaine, a annoncé son programme Artemis, qui vise à envoyer des astronautes sur la Lune d’ici 2025. La Chine a également fait d’énormes progrès dans son programme spatial et a déjà réussi à atterrir un rover sur la face cachée de la Lune en 2019.

Ces initiatives démontrent un intérêt renouvelé pour l’exploration lunaire et une course vers la conquête de notre satellite naturel.

Qu’est-ce qui motive ce retour en force sur la Lune ?

Tout d’abord, la Lune offre un terrain d’entraînement idéal pour les missions spatiales à long terme. Étant si proche de la Terre, elle permet des communications quasi en temps réel et facilite les opérations de secours en cas d’urgence. De plus, la Lune pourrait servir de base pour des missions futures vers Mars et au-delà. Établir une présence humaine permanente sur la Lune permettrait de développer les technologies nécessaires à l’exploration spatiale lointaine. Et d’ouvrir de nouvelles possibilités pour l’avenir de l’humanité dans l’espace.

Outre les motivations scientifiques et technologiques, l’exploration lunaire suscite également un fort intérêt économique. Les ressources présentes sur la Lune, telles que l’hélium-3, qui pourrait être utilisé comme carburant pour la fusion nucléaire, ou les minéraux rares pourraient ouvrir de nouvelles perspectives industrielles. De nombreuses entreprises privées, comme SpaceX d’Elon Musk, ont également manifesté leur intérêt pour l’exploitation des ressources lunaires et la création d’une économie spatiale.

Une simulation de décollage vers la Lune pour le public

Dans cette perspective d’un retour sur la Lune, la Cité de l’Espace, à Toulouse, se prépare à jouer un rôle essentiel. Avec son nouveau projet ambitieux, LuneXplorer.

Une exposition interactive qui permettra aux visiteurs de découvrir les missions passées et futures sur la Lune. Mais également d’embarquer à bord d’un simulateur de décollage et de voyage vers la Lune.

BathyBot est le premier robot des profondeurs de la Méditerranée. Il vient de débuter sa longue mission depuis le 19 avril dernier à 2400 mètres sous la surface.

Cette avancée technologique majeure ouvre de nouvelles perspectives dans l’exploration des fonds marins et la compréhension des écosystèmes méconnus.

Les missions de BathyBot

Ce robot sous-marin est accompagné d’un récif artificiel et d’une batterie d’instruments scientifiques. Grâce à eux, il étudiera la biodiversité, la bioluminescence et les processus biogéochimiques de cette région encore largement inexplorée.

BathyBot est le fruit d’une recherche scientifique approfondie et d’une expertise technique de pointe. Ses capteurs sophistiqués lui permettent de mesurer une multitude de paramètres. La température, la salinité, la vitesse du courant, la concentration en oxygène. Grâce à une caméra hyper-sensible, il peut également analyser la bioluminescence environnante. Et offre ainsi un regard inédit sur les organismes vivant dans ces profondeurs obscures.

L’objectif principal de BathyBot est d’étudier la biodiversité des grands fonds marins et d’observer l’impact des mouvements d’eau sur ces écosystèmes fragiles. De plus, le robot contribuera à mieux comprendre le cycle du carbone et son évolution. Mais aussi l’acidification des eaux profondes. Grâce à sa connexion haut-débit, il transmettra les données collectées en temps réel.

Un récif embarqué

Une des particularités de la mission de BathyBot réside dans la présence d’un récif artificiel baptisé BathyReef, placé aux côtés du robot. Ce récif offre une large surface colonisable pour les organismes marins. Grâce à cette structure complexe et bio-inspirée, les scientifiques espèrent observer la colonisation progressive du récif par une variété d’espèces. Ce suivi de la colonisation d’un récif artificiel immergé volontairement à de telles profondeurs constitue une première mondiale.

En résumé, BathyBot marque une avancée majeure dans l’exploration des fonds marins de la Méditerranée. Ce premier robot scientifique installé de façon permanente à 2400 mètres de profondeur permettra aux chercheurs d’observer la biodiversité, la bioluminescence et les processus biogéochimiques de cette région encore largement méconnue.

BathyBot fournira ainsi des données précieuses pour mieux comprendre et préserver ces écosystèmes fragiles. Cette mission ouvre la voie à de nouvelles découvertes. Et contribue à l’expansion des connaissances sur les fonds marins.

Le 3 mai 2023 restera une date importante dans l’histoire de l’exploration spatiale. En effet, ce jour-là, une équipe de scientifiques a annoncé avoir réussi à percer un mystère de la Lune qui durait depuis des décennies : sa structure interne.

Grâce à des techniques de pointe, ils ont enfin réussi à déterminer que la Lune possède un noyau solide et un noyau fluide, comme la Terre.

Une avancée majeure dans notre connaissance de la Lune

Cette découverte majeure ouvre la voie à de nouvelles recherches sur notre satellite naturel et permettra de mieux comprendre son évolution.

La Lune a toujours fasciné les êtres humains et sa découverte a été un moment clé de l’histoire de l’humanité. Mais, malgré les avancées technologiques et les missions spatiales, il reste encore beaucoup à apprendre sur ce satellite naturel. La découverte d’un noyau solide représente donc une avancée majeure dans notre connaissance de la Lune. En effet, cela permettra de mieux comprendre son histoire et son évolution, ainsi que l’impact que cela a eu sur le système solaire dans son ensemble.

Une découverte qui explique la présence de fer

Mais cette découverte n’est pas la seule à avoir été faite par l’équipe de scientifiques. En effet, ils ont également pu mettre en évidence des données qui permettent d’expliquer la présence de matériaux riches en fer dans la croûte lunaire. Cette découverte est également très importante, car elle ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation de ces ressources en vue de missions spatiales futures.

La découverte de la structure interne de la Lune représente une avancée majeure dans notre connaissance de notre satellite naturel. Elle permettra de mieux comprendre son histoire et son évolution, ainsi que l’impact qu’elle a eu sur le système solaire dans son ensemble. Cette avancée ouvre également de nouvelles perspectives pour l’exploitation des ressources de la Lune dans le futur.

Voici quelques explications d’un des chercheurs de l’équipe qui a fait cette découverte : Arthur Briaud, au CNRS.

Le projet HARP de la NASA est un projet de recherche participatif, visant à impliquer le public dans la recherche en héliophysique. Cette branche de la physique étudie le comportement du Soleil, de l’espace interplanétaire et de l’environnement spatial de la Terre. Le projet HARP utilise la musique et l’art sonore pour rendre la science plus accessible et impliquer le public dans la recherche scientifique.

Le projet HARP se compose d’une série d’expériences en laboratoire et de missions spatiales. Le but de ce projet est de mieux comprendre les ondes électromagnétiques qui se propagent dans l’espace. Et d’étudier les interactions entre ces ondes et les particules chargées qui composent l’environnement spatial. Les résultats de ces études pourraient aider à prédire les perturbations dans les communications spatiales. Et, peut-être, de mieux comprendre l’impact des éruptions solaires sur l’environnement terrestre. Le public est invité à participer à ce projet en écoutant et décrivant les ondes sonores collectées par les missions spatiales de la NASA. Le son est à écouter ici.

Le projet HARP est l’opportunité pour le public de participer à la recherche scientifique en utilisant l’art et la musique pour explorer des sujets complexes en héliophysique. Il offre également une occasion pour les écoles et les communautés de s’engager dans des projets scientifiques passionnants et éducatifs.

Comment fonctionne le projet HARP ?

Le projet HARP utilise une technique appelée audification pour transformer les données scientifiques en sons musicaux. L’audification consiste à prendre des données scientifiques et à les convertir en un son audible. Cette technique a été utilisée pour transformer des données de la NASA en musique qui peut être écoutée par le public.

Si vous êtes intéressé pour participer, rendez-vous sur le site de la NASA, tendez l’oreille pour écouter ces sons. Et vous pourrez peut-être aider les chercheurs à repérer des caractéristiques intéressantes contenues dans ces ondes. Et pourquoi pas même déceler des nouvelles sonorités que personne n’aurait pu entendre.

Voici quelques explications avec le spécialiste de l’actualité spatiale à la Cité de l’espace, Olivier Sanguy. 

Rendre la vue aux personnes atteintes de cécité : c’est désormais possible, grâce à la technique innovante de la « sonogénétique ». Serge Picaud et son équipe de recherche internationale viennent de développer cette méthode dans leur laboratoire.

La thérapie sonogénétique se décompose en deux temps. Elle consiste d’abord à modifier génétiquement certains neurones afin de pouvoir les activer à distance par des ultrasons. Puis, convertir les images de l’environnement en ondes ultrasonores pour stimuler le cortex visuel et restaurer la vue chez les patients atteints d’atrophie du nerf optique.

Une méthode efficace

Les résultats des tests montrent que cette méthode est efficace pour induire une réponse comportementale associée à une perception lumineuse. Cette découverte offre de nouvelles perspectives de traitement pour les personnes aveugles atteintes d’atrophie du nerf optique.

La thérapie sonogénétique est une solution pour redonner la vue aux patients qui ont perdu la connexion entre leurs yeux et leur cerveau lors de pathologies telles que le glaucome, la rétinopathie diabétique, les neuropathies optiques héréditaires ou alimentaires.

Les ultrasons peuvent accéder à des tissus en profondeur, cibler des zones très précises et stimuler uniquement les neurones porteurs du canal mécano sensible. Cette méthode offre une haute résolution spatiotemporelle et n’exige aucun contact physique avec le cerveau. Les résultats prometteurs de cette méthode donnent de l’espoir pour les personnes atteintes de cécité. Et peut-être même dans d’autres applications localisées.

La start-up toulousaine EyeLights est spécialisée dans les technologies de réalité augmentée. Elle s’inspire notamment de technologies militaires, qu’elle met au service de la sécurité des usagers de la route. Elle vient d’ailleurs de développer une technologie novatrice, EyeRide, qui consiste en un système de projection adaptable sur tous les casques de moto. EyeRide est un système de réalité augmentée pour la sécurité des motards.

Ce système de projection, également appelé tête haute, peut directement s’intégrer dans tout type de casque. Il permet de projeter des informations de navigation, telles que le GPS, ainsi que toutes les fonctionnalités de votre smartphone, directement à hauteur d’œil sur un prisme transparent. Ainsi, il n’est plus nécessaire de baisser la tête pour regarder le guidon ou votre téléphone portable.

Une technologie innovante

Cette technologie innovante permettra aux motards de suivre plus facilement les instructions de navigation. Sans avoir à quitter la route des yeux. Elle leur permettra également d’avoir accès à leurs applications favorites. Par exemple le GPS, les appels, la musique, sans avoir à sortir leur téléphone portable.

Cela représente une avancée considérable en matière de sécurité routière, car elle réduit les risques d’accident causés par la distraction. La sécurité routière a d’ailleurs validé ce dispositif, qui est également homologué aux normes européennes.

Pour en savoir plus sur cette technologie, nous avons interviewé Thibaut Aglioni, de la start-up EyeLights. Selon lui, EyeRide est le fruit de plusieurs années de recherche et de développement. Il estime que cette technologie représente un tournant majeur dans l’histoire des casques de moto, car elle permet d’augmenter la sécurité des motards tout en leur offrant une expérience de conduite inégalée.

Cette technologie EyeRide d’EyeLights représente une avancée considérable en matière de sécurité routière pour les motards. Elle leur permet d’avoir accès à des informations cruciales sans avoir à quitter la route des yeux. Cette innovation pourrait bien changer la façon dont nous conduirons nos motos dans le futur.

La science et l’univers du jeu, travaillant main dans la main, dans un but thérapeutique. C’est la mission de Game In Lab. Un laboratoire de recherche scientifique créé par Asmodee : société créatrice de jeux de société. Ce laboratoire a pour mission de mener des études sur les jeux, en se concentrant sur les aspects scientifiques et cognitifs liés à leur pratique. Les chercheurs du Game In Lab cherchent à comprendre comment les jeux de société peuvent améliorer les fonctions cognitives des joueurs, ainsi qu’à développer de nouveaux jeux qui permettent de travailler des compétences spécifiques. Les résultats des recherches menées au Game In Lab sont utilisés pour améliorer la conception des jeux et pour promouvoir les bienfaits des jeux sur la santé mentale et cognitive.

Car leur pratique régulière aurait de nombreux bénéfices selon la science. Par exemple, ils amélioreraient la mémoire, la concentration, l’analyse, la flexibilité mentale ou encore la créativité. Léa Martinez, doctorante à l’université de Poitiers, et chercheuse au laboratoire Game In Lab chez Asmodee, se concentre sur la recherche de ces avantages.

Socialisation par le jeu

En plus des avantages cognitifs, les jeux de société favorisent la socialisation, la communication et l’entraide. Ces activités peuvent également renforcer les liens sociaux et améliorer l’estime de soi. Les jeux de société sont donc une activité très bénéfique pour tout le monde, quels que soient l’âge et les capacités cognitives.

Les jeux de société sont également utilisés comme outil éducatif pour les enfants et comme moyen de maintenir les fonctions cognitives chez les personnes âgées. Par exemple, les échecs peuvent aider à développer la pensée critique, la planification et la prise de décisions rapide, tandis que le Scrabble peut améliorer la mémoire, la créativité et la communication. Le Bridge et le Poker sont également utiles pour développer la concentration, la flexibilité mentale et la pensée rapide.

Finalement, jouer à des jeux de société est une activité amusante et bénéfique pour tous. Cela peut aider à améliorer son cerveau, renforcer les liens sociaux et améliorer sa qualité de vie. Alors, la prochaine fois que vous cherchez une activité amusante, pensez à sortir un jeu de société : c’est bon pour la santé !

Capté par plusieurs satellites, le 9 octobre 2022, le sursaut gamma GRB 221009A passionne les astrophysiciens. Pour quelle raison ? Car il s’agit d’un des plus proches et d’un des plus intenses sursauts gammas jamais captés. Un sursaut gamma est une libération colossale d’énergie et de lumière, souvent provoquée par une explosion d’étoile.

Depuis, les scientifiques travaillent sans relâche à analyser toutes les données. Et parmi ces scientifiques, Thomas Hussenot du laboratoire de physique des 2 infinis et Pierre-Alexandre Duverne, chercheur en astroparticule et cosmologie. Ils nous expliquent les enjeux de cette passionnante découverte qui permet aux scientifiques du monde entier de travailler main dans la main.

Un événement extrêmement lumineux

Les premières analyses indiquent que GRB 221009A est l’un des sursauts gamma les plus lumineux jamais observés. Ce phénomène est généré par l’explosion d’une étoile massive, appelée supernova. La quantité d’énergie libérée lors de cette explosion est phénoménale. Les scientifiques estiment que l’énergie libérée était supérieure à celle émise par des milliards de soleils en une seule seconde.

Les données recueillies par les satellites ont également révélé que le sursaut gamma provenait d’une galaxie lointaine, située à plus de 10 milliards d’années-lumière de la Terre. Cette découverte est d’une importance capitale pour comprendre l’histoire de l’univers.

D’après les astrophysiciens, cette découverte pourrait avoir des implications importantes pour notre compréhension de l’univers. D’ailleurs, l’analyse de ce sursaut gamma pourrait aider à comprendre comment les premières étoiles se sont formées dans l’univers.

Le sursaut gamma est un phénomène rare, mais extrêmement important pour la recherche en astrophysique. Il peut fournir des informations cruciales sur l’histoire de l’univers et les processus qui ont conduit à la formation des galaxies et des étoiles. Les scientifiques continueront à travailler sur les données recueillies par les satellites pour mieux comprendre ce phénomène fascinant.

La découverte de GRB 221009A est ainsi un événement majeur pour la communauté scientifique. Les mystères de l’univers sont loin d’être résolus, mais cette découverte représente un pas important dans la bonne direction.

Des scientifiques de l’institut américain Johns Hopkins ont peut-être trouvé la clé contre les piqûres de moustiques. Grâce à leur étude publiée dans la revue “Cell Reports“, ils ont réussi à « cartographier » des récepteurs présents sur les antennes des moustiques. Ces récepteurs leur permettent de détecter des odeurs « accueillantes » sur notre peau.

Ces découvertes pourraient aider à développer de nouveaux répulsifs puissants contre les moustiques, ce qui est essentiel pour protéger les populations des maladies transmises par ces insectes. Cela pourrait également nous aider à les dégoûter de notre peau.

Le professeur Claudio Lazzari est spécialiste des moustiques et membre de l’institut de recherche sur la biologie de l’insecte. Il explique que les moustiques ont des cibles favorites en raison de ces récepteurs. Les chercheurs de l’Institut John Hopkins ont identifié certains de ces récepteurs présents sur les cellules des moustiques.

Ces découvertes sont d’une grande importance car elles pourraient nous aider à mieux comprendre comment les moustiques choisissent leurs victimes. Mais également comment nous pourrions nous en protéger. Cela pourrait également permettre de prévenir la transmission de maladies dangereuses, telles que la dengue, le virus Zika et le paludisme, transmis par les moustiques.

Cette avancée scientifique est une très bonne nouvelle pour la santé publique et pourrait sauver des milliers de vies chaque année.

La bactérie Bordetella Pertussis est responsable d’une des maladies infectieuses les plus dangereuses, chez le nourrisson et les personnes fragiles : la coqueluche. Elle fait d’ailleurs partie des maladies les plus contagieuses au monde, bien loin devant le Covid-19. Cependant, la coqueluche bénéficie d’un vaccin pour prévenir la maladie et notamment éviter sa transmission aux nourrissons très à risque. Malgré tout, la bactérie continue de circuler car la vaccination ne protège pas à vie contre l’infection. Mais des scientifiques viennent de mettre au point un vaccin nasal plus efficace contre la coqueluche.

Cette équipe de recherche internationale est dirigée par Camille Locht, directeur de recherche Inserm au sein du Centre d’infection et d’immunité de Lille (Inserm/Institut Pasteur de Lille/Université de Lille/CHU de Lille/CNRS). Dans un essai clinique de phase 2, l’équipe vient de démontrer l’efficacité et la sûreté chez l’adulte d’un nouveau vaccin nasal contre la coqueluche. Ce nouveau vaccin, capable d’empêcher la colonisation bactérienne des voies respiratoires, permettrait de briser les chaînes de transmission épidémiques de la maladie.

Ce vaccin nasal permet ainsi d’agir au plus près du site d’entrée de la bactérie responsable de la coqueluche, en lui claquant la porte au nez.

En attendant les dernières phases de test et la mise à disposition sur le marché de ce nouveau vaccin, les scientifiques recommandent vivement de continuer à se faire vacciner avec les vaccins existants qui sont très efficaces contre la maladie.  

L’asthme allergique touche des millions de personnes à travers le monde. Et les chiffres sont en constante augmentation, en même temps que l’industrialisation se développe. Mais une équipe de scientifiques (Inserm, CNRS, université Toulouse III-Paul Sabatier, Institut Pasteur, NEOVACS) développent et testent un nouveau vaccin qui serait particulièrement efficace.

Alors, bientôt un vaccin contre l’asthme allergique ? Dans leur dernière étude, les équipes ont montré que ce vaccin permettait la production d’anticorps capables de neutraliser des protéines immunitaires humaines, les cytokines IL-4 et IL-13. Ces protéines sont les clés du déclenchement de l’asthme allergique. On peut d’ailleurs retrouver les résultats dans la revue “Allergy“.

L’équipe de chercheurs doit désormais lancer des essais cliniques, mais le vaccin s’annonce déjà très prometteur. Car il pourrait également permettre de lutter contre les allergies alimentaires, de plus en plus fréquentes, et ainsi désensibiliser les personnes atteintes.

Alors, allergies au pollen, aux acariens, au gluten, aux arachides… Bientôt de l’histoire ancienne ? Voici les réponses de Laurent Réber, directeur de recherches de l’équipe qui a développé ce vaccin.

L’INRAE joue un rôle crucial dans la recherche sur l’alimentation du futur. En se basant sur les recommandations actuelles, à retrouver sur le site mangerbouger.fr, les scientifiques réfléchissent aux options qui nous permettront de végétaliser nos assiettes. Pour ceci, nous devrons réduire notre consommation de viande.

Parmi les différentes options pour nourrir la planète, les insectes. Ils sont naturellement riches en protéines, lipides, acides gras, fibres, et oligo-éléments. Autre atout non négligeable, est qu’ils ont besoin de beaucoup moins d’eau pour leur élevage que le bétail.

Autre piste également, les aliments fermentés présentent énormément d’avantages : goût, conservation, atout santé. Comme l’explique Monique Axelos, directrice scientifique alimentation et bioéconomie, les aliments fermentés sont « un atout majeur pour une alimentation plus durable et pour accompagner les transitions alimentaires ».

Une prise de conscience

Les scientifiques travaillent également à la recherche sur la viande de culture. Elle permettrait de ne plus tuer d’animaux et ainsi de limiter l’impact de leur élevage.

Dans tous les cas, le but est donc de végétaliser notre assiette. Réduire notre proportion de viande aura un effet bénéfique sur notre santé et sur celle de notre planète. 

Benjamin Allès, chercheur en nutrition pour l’INRAE, constate d’ailleurs une prise de conscience chez les consommateurs sur la végétalisation de l’alimentation. « On voit cette prise de conscience dans nos études. L’environnement devient la motivation numéro 4 après la première motivation qui est le goût […] L’environnement, qui n’était pas souvent cité jusqu’il y a encore quelques années, l’est de plus en plus dans les motivations des gens. »

Il y a quelques semaines, à Paris, se tenait le Salon international de l’agriculture. Une véritable vitrine des innovations et des produits de la ferme en France. L’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture l’alimentation et l’environnement) y tenait un stand pédagogique sur le thème de l’alimentation saine et durable.

Ainsi, l’INRAE présentait ses recherches actuelles en matière d’alimentation. Une alimentation qui doit être rééquilibrée, car les protéines animales sont encore beaucoup trop présentes dans nos assiettes. Pour améliorer notre santé et notre impact sur la planète, nous devons baisser notre consommation de produit animal. En réduire les proportions, en l’alternant avec des protéines végétales.

Insectes, aliments fermentés…

Selon Benjamin Allès, chercheur en nutrition, le but n’est pas de tout arrêter et de se passer de viande, mais bien de réduire et rééquilibrer notre consommation. «. C’est déjà quelque chose qui peut être très bénéfique pour notre propre santé, mais aussi pour celle de la planète. »

Végétaliser notre assiette est donc l’enjeu de l’alimentation du futur. Les chercheurs travaillent ainsi à la recherche pour une alimentation du futur, meilleure pour la santé et plus durable. Parmi les solutions : augmenter les protéines végétales et leur forme pour séduire à nouveau le public. Parmi les pistes envisagées par les chercheurs : l’augmentation des protéines végétales, la consommation d’insectes, mais également donner plus de place aux aliments fermentés. Toutes les informations sur les recommandations alimentaires actuelles sont sur le site mangerbouger.fr.