« Offrir un animal c’est sauver tout un village. » Tel est le crédo de l’association Élevages sans frontières. Un nom qui résume assez bien la mission de cette ONG qui vient de fêter ses 20 ans.
L’association intervient dans sept pays (Bénin, Burkina Faso, Togo, Maroc, Haïti, Kosovo et Zambie) dans le but d’accompagner et de former des éleveurs. Elle leur procure pour cela des animaux et du petit équipement, des formations ainsi qu’un appui technique. « Le développement de l’élevage permet à ces familles d’enrichir leur alimentation et, en particulier, celle des enfants. Mais aussi de dégager des revenus en diversifiant leurs activités tout en réduisant l’impact des risques économiques et climatiques », explique Pauline Casalegno, directrice d’Élevages sans frontières.
L’insécurité alimentaire est une situation qui touche aujourd’hui plus de 2 milliards de personnes, selon le dernier rapport de l’ONU sur la faim dans le monde.
À l’inverse des ONG spécialisées dans l’urgence et la distribution alimentaire, Élevages sans frontières a fait le choix d’intervenir sur le long terme. « L’objectif est justement d’éviter que ces familles tombent dans l’urgence en leur donnant les moyens de subvenir à leurs besoins. »
Autre principe cher à la structure : celui du micro crédit en animaux. « On appelle ça le qui reçoit donne, précise Pauline. Pour chaque animal reçu, les familles bénéficiaires s’engagent à faire don d’un animal né de leur élevage à une autre famille vulnérable. Ce micro crédit en nature permet à la fois d’instaurer un principe de solidarité, de responsabiliser les bénéficiaires tout en démultipliant l’impact de notre action. »
Depuis sa création, l’ONG a pu aider grâce à ce principe 7500 familles, en plus des 10 500 bénéficiaires depuis 2017.
L’intelligence des animaux est à l’honneur ce week-end à Paris ! La Cité des sciences et de l’industrie accueille ce samedi 4 février la Journée mondiale des intelligences animales. Un événement qui fête cette année sa 5e édition
Organisée et animée par Yolaine de la Bigne, journaliste et autrice spécialisée dans la question des intelligences animales, l’objectif de cette journée est de réunir de nombreux spécialistes pour faire découvrir au grand public les incroyables facultés, souvent méconnues, des animaux.
« Tous les animaux me fascinent car ils ont une intelligence très différente de la nôtre. C’est une véritable révolution de pensée ! » explique Yolaine qui souhaite avant tout aller au-delà les stéréotypes. « C’est sûr, c’est facile de faire fantasmer les gens sur l’intelligence des dauphins, des singes, des chiens. Mais l’idée est aussi de s’intéresser aux animaux mal-aimés, parce qu’ils trainent une mauvaise réputation, alors qu’ils sont très intelligents, à l’image des requins, des vers, ou encore des pigeons. »
Pour cette 5e édition, les requins seront d’ailleurs mis en avant lors d’une conférence avec François Sarano, océanographe et ancien conseiller scientifique du Commandant Cousteau. Chercheur au CNRS, spécialisé dans l’étude de l’intelligence des insectes, Mathieu Lihoreau viendra, lui, parler des abeilles. Il sera aussi question de médiation animale avec des perroquets, une pratique insolite inventée par Hélène de Vallombreuse.
La journée se terminera par une table ronde autour de « L’Animal médecin », livre collectif de 10 contributeurs dirigé par Yolaine de la Bigne.
Rendez-vous ce samedi 4 février à la Cité des sciences et de l’industrie – 30, avenue Corentin-Cariou – 75019 Paris – Métro Porte de la Villette. Entrée libre. Toutes les conférences seront également diffusées en direct sur YouTube (lien ici).
Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti l’a confirmé il y a quelques semaines. Les chiens d’assistance judiciaire vont être généralisés en France. Il y en aura bientôt un par département. Leur rôle ? Accompagner les victimes, notamment mineures, lors d’une procédure judiciaire en leur apportant une aide psychologique, un soutien permettant de s’apaiser et de traverser cette épreuve « le moins mal possible ».
« C’est une très bonne nouvelle. On l’attendait, mais on n’imaginait pas que cela irait si vite ! » raconte Florian Auffret, chargé de recherche et développement pour l’association Handi’Chiens. « Le premier chien d’assistance judiciaire a été mis en place, en mars 2019, à Cahors. Très rapidement, les retours ont été positifs et les sollicitations ont commencé à affluer. En novembre 2022, il y avait déjà 10 chiens attribués sur le territoire. »
La formation des chiens d’assistance judiciaire dure près de deux ans et coûte 17 500 €. Pendant 18 mois, les chiens de l’association Handi’Chiens grandissent en famille d’accueil sans savoir quel type de chiens d’assistance ils deviendront.
« Ce n’est qu’une fois qu’ils ont un peu grandi et révélé leurs capacités naturelles que les éducateurs vont orienter leur formation », précise Florian Auffret. «. »
Cette formation prend donc du temps. C’est pour cette raison que tous les départements ne pourront pas recevoir leur chien en 2023. L’objectif de l’association Handi’Chiens est d’en former entre 15 et 20 par an.
L’année 2023 sera synonyme de grands changements pour l’association Pauline. Installée dans l’Allier, elle va concrétiser d’ici quelques mois son plus grand projet : l’ouverture d’un refuge pour chats dédié aux animaux errants. Une structure unique dans ce département auvergnat, qui n’aurait jamais pu voir le jour sans l’aide d’un généreux donateur.
Michel Buvat était un passionné de chats. Il y a quelques années, cet adhérent de l’association Pauline (spécialisée dans la stérilisation et la protection des “chats libres”) est tombé malade et ne pouvait plus prendre soin de ses félins. Une situation malheureusement courante, qui contraint bien souvent les propriétaires à abandonner leurs animaux. Mais c’était sans compter sur la solidarité des bénévoles de l’association Pauline, qui ont décidé de récupérer les chats.
Un geste qui a particulièrement touché Michel Buvat. Si bien que lorsqu’il est décédé, il a décidé de remercier l’association en lui léguant l’ensemble de sa fortune.
Ce cadeau tombé du ciel a profondément bouleversé le destin de la petite association. « Nous étions complétement abasourdis », se souvient Annie Ruiz, sa présidente. « Nous savions que cet homme avait un certain confort de vie, mais nous n’imaginions pas à ce point ! Il nous a légué sa maison, un terrain agricole, une très grande somme d’argent ainsi qu’un portefeuille d’actions. »
Du jour au lendemain la petite association se retrouve ainsi à la tête d’un véritable patrimoine. « Nous avions une petite comptabilité de père de famille, il a fallu engager un expert-comptable ainsi qu’un avocat fiscaliste. Et nous sommes devenus une fondation, ce qui nous permet désormais d’acquérir des biens immobiliers et de recevoir des dons. »
Pas question pour autant de s’enrichir. L’association Pauline veut poursuivre son combat en faveur des chats errants. Mais ces nouveaux moyens vont lui permettre de voir plus grand grâce à un nouveau projet : la création de son propre refuge pour chats. « C’était la volonté de Michel Buvat », explique Annie Ruiz, qui précise que le centre portera d’ailleurs son nom. Ouverture prévue à l’été 2023.
Retrouvez tous nos contenus sur les chats ici…
C’est une structure unique en France. Situé à Château-Gontier-sur-Mayenne (53), le Refuge de l’Arche est spécialisé dans le sauvetage et l’accueil d’animaux exotiques. Bien plus qu’un simple zoo, c’est un véritable sanctuaire où l’on essaye depuis bientôt 50 ans « de rattraper la bêtise humaine ».
Le Refuge de l’Arche est ouvert au public. Plus d’un millier d’animaux sont répartis sur 23 hectares. Des lions, aux ours en passant par les singes et les oiseaux exotiques. Des espèces qui ont toutes pour point commun d’avoir un passé difficile : maltraitance, trafic, cobayes de laboratoires, etc. « Notre but n’est pas juste de montrer des animaux, c’est vraiment de faire de la pédagogie pour que ces histoires ne se répètent plus », explique Jean-Marie Mulon, directeur du refuge.
2022 a été une année très chargée pour les équipes du Refuge de l’Arche. De nombreux nouveaux pensionnaires sont arrivés : un caracal, quatre chèvres de Crête, deux aras araraunas, deux pythons royaux, six tortues de Floride, trois conures de Molinae et trois cigognes.
L’actualité est aussi venue bousculer le quotidien. Le Refuge de l’Arche s’est notamment porté volontaire pour accueillir des animaux en provenance d’Ukraine. « Les dossiers sont en cours, la plupart sont encore en transit depuis la Pologne », précise Jean-Marie Mulon.
Autre sujet qui va également beaucoup occuper le refuge dans les années à venir : les animaux de cirque. En effet, la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale prévoit l’interdiction des cirques animaliers à partir de 2028. Les cirques vont donc devoir trouver des solutions pour leurs animaux sauvages. Et le Refuge de l’Arche se prépare à en accueillir une bonne partie.
De nouvelles missions qui s’ajoutent aux autres. C’est pour toutes ces raisons que le Refuge de l’Arche vient de lancer un appel aux dons.
Les animaux ont-ils le pouvoir d’apaiser nos maux ? La plupart des Français en sont en tout cas convaincus ! C’est ce que révèle un sondage sur la zoothérapie réalisé en 2016 par OpinionWay pour Assur au Poil et le site Dogfidelity.
Selon cette enquête, 96% des Français sont convaincus des bienfaits la zoothérapie « pour apporter réconfort et lien social aux personnes âgées mais aussi pour accompagner des personnes malades, stressées ou en situation de handicap ».
Appelée aussi médiation animale, c’est une pratique de plus en plus répandue notamment dans les EHPAD, ou les instituts spécialisés (MAS, IME etc..). En Mayenne, Laura Croissant a fait un autre choix : c’est le public qui vient à elle dans son centre d’accueil en zoothérapie : Terr’avie.
Ancienne éducatrice, Laura a décidé d’installer sa structure au Bourgneuf-la-Forêt. Dans cette ferme vivent une vingtaine d’animaux, tous issus de sauvetage ou adoptés en refuge. Un lieu dans lequel elle propose un accueil de jour mais aussi des séjours de vacances autour de la zoothérapie.
Nourrissage, entretien de la ferme, jardinage, cueillette de fruits … L’objectif de Laura est de proposer des activités ludiques dans un cadre rassurant pour des publics en difficulté.
« Les animaux apportent à la fois bien-être et réconfort car ils ne jugent pas, raconte Laura. C’est un bon point de départ qui permet ensuite de travailler toute sorte de choses comme l’autonomie, la mémoire, la motricité ou encore la communication. »
Voyager en Laponie à moins d’une heure de Colmar. C’est possible chez Marie-Odile et Guillaume Hiniger. Ils sont à la tête de l’auberge du Schantzwasen, située à 1100 mètres d’altitude dans le Haut-Rhin sur le versant sud du massif du Tanet. Un paysage féérique entouré de neige, de sapins et surtout de rennes.
Attenante à l’auberge, la Ferme aux rennes accueille en effet un troupeau de 30 à 40 rennes qui vivent en semi-liberté dans un parc de 6 hectares. La famille propose aux visiteurs de venir découvrir les secrets de cet animal intrigant grâce à un parcours pédagogique en forêt, mais aussi un musée dédié à la culture « sàmit » (peuple d’éleveurs de rennes). Sans oublier, bien sûr, la maison du père Noël !
L’entreprise familiale débute dans les années 1990 avec le papa de Guillaume, Thierry. Au départ, ce n’était qu’une auberge, où les touristes pouvaient venir se restaurer et dormir. Mais au fil du temps, il a fallu s’adapter aux contraintes. « Depuis quelques années se pose le problème des hivers sans neige, explique Marie-Odile. Il fallait donc trouver une solution pour continuer d’attirer les touristes quand il n’est pas possible de skier. »
Passionnée par les pays nordiques, la famille Hiniger décide donc de se lancer dans l’élevage, en 2005, et se rend rapidement compte que les rennes attirent la curiosité des visiteurs. C’est ainsi que la ferme voit le jour sous sa forme actuelle en 2014.
Il faut compter environ une heure de visite. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 2 ans, 4,50€ pour les 3/10 ans et 6€ pour un ticket adulte. Un bon moment à passer en famille si vous êtes de passage dans la région !
Quand Noël rime avant tout avec solidarité. Les associations se mobilisent à l’approche des fêtes pour offrir aux plus démunis un peu de réconfort. Sans oublier leurs animaux.
L’association Les boîtes à chaussures pour les plus démunis du Tarn avait pour habitude, depuis quelques années, d’offrir aux SDF des boîtes avec des cadeaux pour Noël. La structure va devoir malheureusement cesser son activité. Laurence Donnancricchia a donc décidé de reprendre le flambeau.
Passionnée de chien, elle est la patronne d’une entreprise dédiée au massage canin. Et c’est donc tout naturellement qu’elle a décidé de faire évoluer le concept en proposant cette année de créer des boîtes destinées aux chiens des SDF. «. On y retrouve un plaid, un jouet ou une friandise pour chien et, parfois, une carte ou un petit mot ».

En Loire-Atlantique, à Saint-Nazaire, l’Association solidarités et créations et son réseau de commerçants le Carillon éditent depuis 3 ans un calendrier pour la bonne cause. Tous les bénéfices servent à payer les frais vétérinaires des chiens qui partagent le quotidien des SDF de la ville. « C’est un besoin que nous avions identifié dans notre accueil de jour pour sans-abris », explique Clémence Bussière, référente du Carillon Saint-Nazaire pour l’ASC. « L’idée était aussi de faire quelque chose de différent, car beaucoup d’associations se mobilisent déjà en faisant, par exemple, des distributions de repas. »
Cette année, deux photographes professionnelles, Marie Bulteau et Annie Peignet, se sont investies bénévolement pour réaliser ce projet. Une action qui permet aussi de redonner confiance et mettre en valeur les sans-abris car ce sont eux qui posent avec leur animal dans le calendrier. Il est vendu 10€ chez les commerçants de Saint-Nazaire.

Et si vous abandonniez les traditionnelles croquettes de votre chat ou de votre chien pour des repas frais préparés avec des produits naturels ? Créée en 2019, la marque Elmut séduit de plus en plus de maîtres à la recherche d’une meilleure alimentation pour leurs animaux de compagnie.
Depuis ses cuisines installées en Charente-Maritime, Elmut confectionne de vraies recettes pour animaux, élaborées avec une équipe vétérinaire. Des repas faits maison, préparés avec de la vraie viande et de vrais légumes, comme si vous cuisiniez vous-même pour votre fidèle compagnon, sauf que c’est l’entreprise qui vous les livre directement chez vous !
«. Ils sont cuits à basse température dans nos cuisines, et sont ensuite conservables au réfrigérateur. »
Il se base également sur une étude vétérinaire qui démontre qu’un chien nourrit avec des repas frais aurait une espérance de vie plus élevée (« La Malbouffe ou la Vie », étude menée par les chercheurs belges Bruno Sapy et Gérard Lippert).
En 3 ans, la marque s’est développée et propose aujourd’hui trois recettes différentes à base de bœuf, de poulet ou de dinde. Pour savoir laquelle est la plus adaptée pour son chat ou son chien il faut d’abord répondre à un questionnaire sur le site. Cela fonctionne ensuite comme un abonnement. Les clients reçoivent directement la nourriture chez eux sous forme de « boudin » à conserver au frais, et à servir directement dans la gamelle.
Une qualité qui a forcément un prix : il faut compter en moyenne un budget 50 à 80% plus élevé qu’avec des croquettes classiques, selon Maxime. Tout dépend du gabarit de l’animal, son âge etc… Et surtout de la formule choisie (100% Elmut, demi-pension, ou bien 25% en complément d’une autre alimentation).
Et si vous appreniez à masser votre chien pour qu’il se sente mieux dans son corps ? Pionnière du massage canin en France, Pauline Arnt a créé son association Chien-Zen, en 2008. Depuis 15 ans, elle forme les professionnels à cette technique importée des États-Unis.
Le massage canin est un dérivé du massage traditionnel destiné aux humains mais adapté aux animaux. « Ce sont des techniques de toucher, mais avec un niveau de pression qui est beaucoup moindre, précise Pauline. L’objectif est d’aider l’animal à se sentir bien dans son corps. C’est utile, notamment pour les chiens vieillissants qui connaissent avec l’âge quelques problèmes de mobilité, qui ont du mal à sortir de leur panier, par exemple, ou à monter dans la voiture. »
Le massage canin s’adresse également aux chiens de travail (guides d’aveugles, chiens sauveteurs, chiens de traîneaux, chiens de bergers), sportifs (qui font des concours), mais aussi aux chiens qui ont subi une intervention chirurgicale (avec l’accord du vétérinaire). « On est toujours dans une idée de bien-être. Comme pour nous les humains, quand on se fait masser, le but est d’aider l’animal à se détendre et à se sentir mieux dans son corps. »
Avec son association, Pauline enseigne également le massage félin. Elle propose des formations, surtout pour les professionnels du monde animal mais les particuliers sont aussi les bienvenus.
C’est une agence de communication qui pourrait ressembler à n’importe quelle autre, du moins en apparence. Sauf qu’ici les stars ne sont pas des influenceurs classiques mais bien des animaux.
Lucas Bérullier est le fondateur de My Pet Agency. Avec son équipe installée en région parisienne, à Levallois-Perret, il gère la carrière et l’image de chiens, de chats et de toutes sortes d’animaux stars. Des bêtes à la communauté fidèle et surtout très nombreuse sur les réseaux sociaux. Ce qui suscite l’intérêt des marques qui cherchent à promouvoir leurs produits sur des plateformes comme TikTok ou encore Instagram.
« Tout est parti d’un constat simple, raconte Lucas. Il existait des agents pour humains, mais pas pour les animaux alors qu’avec l’avènement des réseaux sociaux, certains sont devenus de véritables références et peuvent finalement aider les autres propriétaires à faire des choix, que ce soit pour des produits liés aux animaux ou pas ».
Ce phénomène d’animaux influenceurs est né aux Etats-Unis. « Là-bas, l’animal est presque vu comme un accessoire », selon Lucas, qui ne voulait pas reproduire le même schéma. « Aujourd’hui, tout le monde peut prendre son smartphone et faire des photos pour se faire de l’argent en utilisant son animal, mais ce n’est absolument pas la démarche que l’on veut soutenir chez My Pet Agency. Pour sélectionner nos influenceurs, on recherche avant tout des passionnés et des maîtres qui attachent de l’importance au bien-être de leur animal. Et qui, au-delà de savoir manier les réseaux, le font d’une manière originale. »
My Pet Agency regroupe aujourd’hui environ 3000 influenceurs. Mais seulement une dizaine de vrais animaux stars vivent de cette activité. On peut notamment citer Choupette, la célèbre chatte de Karl Lagerfeld ou encore Natsu le chien du Youtubeur Squeezie.
Gamelles, laisses, vêtements et friandises pour chiens… En apparence, Barkers&Brothers a tout d’une boutique classique dédiée à l’univers du chien. C’est en poussant la porte que l’on se rend pourtant très vite compte qu’il ne s’agit pas d’un simple magasin !
Ouvert en avril 2022 par Marie Dardaine, en plein cœur du quartier Montmartre, Barkers&Brothers est un concept store canin qui regroupe plusieurs activités en un seul et même lieu. En plus de la boutique, on y trouve un espace café où l’on vient déguster des boissons (pour humains et pour chiens !). Le commerce propose aussi un Dogwash en libre-service, où il est possible de laver soi-même son animal.
« Je voulais proposer plus qu’un commerce où l’on vient acheter quelque chose et on s’en va après être passé à la caisse, raconte Marie. Pour moi, c’est surtout un lieu de rencontre. L’avantage du café c’est que les gens sont tous assis en face des autres avec leurs chiens. Forcément, ça crée des sujets de conversation. Parfois, il arrive même que certains se retrouvent après dans le parc d’à côté pour balader leur chien ensemble ! »
Marie a démarré son activité au printemps dernier. L’arrivée de Noël représente un premier défi pour elle et elle s’y prépare. « C’est un moment très important, car les clients seront au rendez-vous mais surtout car les marques en profitent pour sortir plein de nouvelles collections. Et je veux aussi que ma boutique leur permette de se faire connaître. »

Pull moche de Noël pour chien, bandana, ou même calendrier de l’Avent… Si vous cherchez de l’inspiration ou un cadeau original à offrir à un proche pour son animal ou même pour votre fidèle compagnon, rendez-vous chez Barkers&Brothers, 8 rue Androuet, dans le 18e arrondissement de Paris.
C’est un rendez-vous devenu incontournable dans le monde de la photo. En 25 ans, le village de Montier-en-der située, en Haute-Marne, s’est taillée une réputation internationale en accueillant chaque année le Festival international de la photo animalière et de nature.
Plus qu’un simple festival de photo, l’événement attire des visiteurs venus de toute l’Europe et centralise pendant quatre jours tout ce qui se fait autour de la photo animalière et de nature. Il permet au public d’assister à des expositions, des conférences, d’acheter du matériel spécialisé, mais aussi de venir rencontrer des grands noms de la profession.
« La proximité et le partage sont vraiment l’ADN du festival. Tous les photographes qui exposent sont présents pour que le public puisse les rencontrer », explique Christophe Pereira de l’Afpan, l’association organisatrice du festival. « Notre rôle est aussi de mettre en avant les jeunes talents et de faire de l’éducation auprès des publics scolaires. »
Plus de 40 000 visiteurs sont attendus du 17 au 20 novembre pour participer à cet événement. Les parrains de l’édition 2022 sont Marc Giraux (auteur et porte-parole de l’ASPAS), le photographe Steve McCurry (connu notamment pour son célèbre portrait de l’Afghane aux yeux vert) ) et Francis Hallé (biologiste et botaniste).
Nourrir les oiseaux grâce aux agriculteurs locaux. C’est l’objectif de l’Opération Tournesol, menée chaque année à l’approche de l’hiver depuis plus de 20 ans par LPO
Le geste peut paraître anodin, mais il est pourtant essentiel. Pendant la période froide, les oiseaux ont plus de mal à trouver de la nourriture. C’est pour cette raison que certains centres de sauvegarde pour oiseaux sauvages de la LPO se mobilisent. Pour cela, ils rachètent des graines de tournesol aux producteurs, invitent les particuliers à en commander puis à venir les récupérer dans différents points de collecte.
« L’idée, c’est surtout de créer du lien et soutenir nos producteurs bios. On organise les opérations d’ensachage avec les bénévoles chez les agriculteurs. C’est un moment convivial », explique Sylviane Bondou, bénévole en charge de l’opération en Auvergne. « Il faut savoir que c’est aussi l’une des seules sources de revenus pour le centre de sauvegarde. »
L’opération se déroule dans plusieurs régions, en Auvergne, en Nouvelle Aquitaine ou encore en Occitanie. Les bénévoles de la Ligue de Protection des Oiseaux peuvent aussi donner des conseils et les bons gestes à savoir pour nourrir les oiseaux.
Quel est le point commun entre un hamster, une poule, un serpent un lapin et un furet ? Aucun à première vue. Difficile à croire, mais ces animaux appartiennent pourtant à la même famille, celle des NAC.
L’acronyme NAC désigne les « nouveaux animaux de compagnie ». Il est apparu dans les années 80 et englobe les animaux domestiques qui sortent de l’ordinaire : oiseaux, poissons, reptiles, petits mammifères, etc.
Selon une enquête IFOP qui date de 2019 un Français sur deux déclare posséder un NAC, il y en aurait 5 millions en tout. Une mode qui s’accompagne malheureusement d’une hausse des abandons.
Prix trop faible, achat compulsif, manque d’informations sur les réels besoins de l’animal… Les causes qui poussent à l’abandon des NAC sont multiples. En 2021, la SPA a fait face à un triste record d’abandons +56%.
C’est justement pour lutter contre ce phénomène que Coralie Lejeune a fondé son association NAC de Bretagne, en mars 2021. Elle intervient dans toute la région pour recueillir des animaux dont les propriétaires souhaitent se séparer. Ces NAC sont ensuite placés en famille d’accueil avant d’être mis à l’adoption.
L’objectif est aussi de faire de la prévention. L’association donne des conseils sur sa page Facebook et veille aussi à la mise en place du contrat d’adoption, mesure devenue obligatoire depuis le mois d’octobre.
Un nouveau départ dans la vie pour des animaux au passé difficile. En 2009 l’association Welfarm, engagée dans le bien-être et la protection des animaux d’élevage, décide de créer son propre refuge. C’est le début d’une belle histoire : celle de la Hardonnerie.
Située dans le village de Vauquois, dans la Meuse, la Hardonnerie est une ferme qui n’en a que l’apparence puisqu’ici les animaux ne sont pas exploités. Ils ne travaillent pas pour l’homme mais coulent des jours paisibles dans un cadre idyllique de 44 hectares entièrement dédié à leur besoin.
Chèvres, moutons, poules, canards, lapins… Le refuge compte actuellement environ 150 pensionnaires. Des animaux qui ont tous pour point commun une histoire difficile. Un passé souvent marqué par de la maltraitance, du travail intensif dans des élevages. Beaucoup ont aussi échappé à l’abattoir grâce à la mobilisation de l’association Welfarm.
Au-delà de son aspect refuge, la Hardonnerie est aussi un projet pédagogique. La ferme se visite toute l’année et les animaux deviennent alors des ambassadeurs. Leur histoire est mise en avant pour raconter les conditions difficiles des animaux dans les systèmes d’élevages intensifs.
Depuis sa création, la Hardonnerie a sauvé plus de 500 animaux de ferme. La structure est financée grâce à la générosité de ses donateurs et un système de parrainage pour chaque animal.
C’est un véritable phénomène outre-manche depuis le décès d’Elizabeth II. Les ventes de corgis connaissent un rebond au Royaume-Uni. Une race rendue célèbre par la souveraine qui s’est toujours entourée de ces chiens aux allures de peluches avec leurs petites pattes et leurs oreilles pointues.
Installée dans le département de l’Yonne, Jocelyne Thomas est une spécialiste de la race. Elle connaît tout de ces petits chiens qu’elle propose à la vente dans son élevage la Caverne des Anges depuis les années 1980. À cette époque, les corgis étaient pourtant quasiment inconnus dans l’Hexagone.
« Les gens en France ne connaissaient pas du tout le Corgi », raconte Jocelyne. « Il n’était pas rare de rester avec des chiens qui avaient 10 ou 11 mois et qui restaient invendus. Mais ces 5 dernières années, ça a explosé, notamment grâce à la publicité faite par le cinéma et la télévision avec des séries comme “NCIS” ou le dessin animé “Royal Corgi”. Et surtout ces derniers mois avec le jubilé puis le décès de la reine ! »
Pour analyser le phénomène il suffit, selon Jocelyne, de regarder les chiffres de la société centrale canine. En 2011, il y a eu une centaine de naissances pour la race Pembroke (à ne pas confondre avec le Cardigan). En 2021, ce chiffre a été multiplié par 10 avec plus de 1000 naissances !
La traction animale est une pratique très ancienne, on peut dire qu’elle a même toujours existé. Les animaux nous rendent de précieux services quand il s’agit de faire de gros efforts physiques.
En 2019, Louise Drieux a fondé en Normandie l’entreprise Sabots sur terre, avec laquelle elle s’est spécialisée dans les travaux par traction animale. Avec ses deux chevaux de trait, Fleur et Nina, elle se rend dans toute la France pour entretenir les milieux naturels, grâce à la force de ses animaux.
Il existerait en France environ 500 entreprises qui, comme celle de Louise, utilisent cette méthode ancestrale pour mener toutes sortes de travaux. Elles interviennent notamment dans les zones humides, les prairies ou encore les vignes pour faire du fauchage, du broyage, de l’arrachage de plantes invasives et de l’extraction d’embâcles. L’avantage étant que les chevaux travaillent sans risque de pollution des sols et des cours d’eau. Les travaux par traction animale permettent aussi de mieux préserver la biodiversité de ces espaces en évitant les tassements lourds.
« Je n’aurais jamais pensé qu’un jour je réussirai à rassembler toutes mes passions dans mon travail, c’est juste génial », raconte Louise, très enthousiaste quand il s’agit de parler de son métier. « J’ai toujours aimé l’équitation. Je voulais travailler dans les travaux extérieurs et la préservation de milieux naturels. Et surtout, j’adore voyager, ce que mon activité me permet de faire dans toute la France et même en Belgique ! »
Après deux années compliquées à cause de la crise sanitaire, les parcs zoologiques français retrouvent le sourire. C’est même une année record qui s’annonce pour l’un des plus importants d’entre eux, situé dans le Loir-et-Cher.
Le ZooParc de Beauval apparaît dans le Top 5 des plus beaux zoos du monde, c’est le premier parc français. Pour la première fois, il s’apprête à dépasser la barre des 2 millions de visiteurs, pour le plus grand bonheur de son directeur : « C’est une très bonne nouvelle. La saison estivale a été particulièrement forte, nous avons été l’un des sites les plus visités en France », explique Rodolphe Delord.
« Je crois qu’après deux ans de pandémie les Français ont besoin de se retrouver en famille dans des lieux de plein air comme Beauval. Nous sommes devenus une destination à part entière », se réjouit-il.
Un succès qui se construit depuis plus de 40 ans. Beauval compte plus de 35 000 animaux répartis sur 44 hectares. Et il y a parmi eux des stars : les pandas géants. Les parents, prêtés par la Chine depuis 2012, ont eu troi petits (dont deux jumelles qui ont fêté leur 1 an au mois d’août dernier). Beauval est le seul parc en France où l’on peut d’ailleurs observer cette espèce.
Le ZooParc cherche aussi sans cesse à se renouveler. 2023 sera ainsi une année riche en nouveautés avec notamment l’ouverture, au printemps, de la plus grande volière d’Europe, d’un cinquième hôtel et d’un centre de soins pour la faune locale. Cela représente 50 millions d’euros d’investissement sur deux ans.
On le surnomme l’acrobate des forêts. Vous l’avez aussi sûrement déjà croisé dans votre jardin ou dans des parcs publics. L’écureuil roux est une espèce très présente en France. Au-delà de son capital sympathie, c’est aussi un modèle d’étude très souvent utilisé par les chercheurs.
Chercheuse à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE), Cécile Albert est spécialisée en écologie du paysage. Une discipline qui vise à comprendre l’impact de l’agencement spatial des écosystèmes sur la biodiversité. Elle s’intéresse de près depuis deux ans aux écureuils roux, de « très bons modèles d’étude pour connaître l’état de nos forêts », selon elle.
« C’est une espèce qui a besoin d’une diversité d’arbres pour se nourrir, explique Cécile. Elle est aussi très influencée par la connectivité, la manière dont ces forêts sont agencées dans l’espace, s’il est plus facile par exemple de se rendre d’un arbre à un autre ».
Pour ses recherches, Cécile Albert collecte des poils d’écureuils dans divers milieux forestiers et procède, par la suite, à des analyses génétiques pour voir si les différentes espèces sont apparentées (frères, cousins, etc.). Cela permet de voir comment les écureuils évoluent et se reproduisent dans des milieux variés, où la foret va être plus ou moins connectée.
Cette étude doit durer 5 ans. Cécile est aussi en lien avec des collectivités, car ses recherches peuvent les aider à trouver des solutions d’aménagement, notamment près des routes où la mortalité des écureuils est élevée.