“Le rêve utilise majoritairement des images qu’il va mettre en mouvement pendant que nous dormons. Notre inconscient va nous transmettre des images ou des émotions. Nous allons les retranscrire pour raconter le rêve. Le langage du rêve, c’est la façon dont nous allons recomposer le rêve quand nous le racontons. L’étude de ce langage nous permet de comprendre ce que veut dire notre inconscient”, explique Tristan-Fréderic Moir, spécialiste du langage du rêve.
Aujourd’hui, l’interprétation des rêves mêle psychologie, neurosciences, anthropologie et spiritualité. Des chercheurs et des thérapeutes du monde entier explorent les diverses facettes des rêves. Ils cherchent à comprendre leur fonction, leur origine et leur signification dans nos vies. “Si on étudie la symbolique universelle, les mythes et les religions, on arrive à comprendre quel est le sens métaphorique que le rêve véhicule. À partir du moment où on connaît le langage du rêve, c’est-à-dire le signifiant de chaque symbole et la construction, nous avons des clés de lecture qui permettent d’interpréter un rêve”, précise Tristan-Fredéric Moir.
C’est un des rêves les plus fréquents et les plus marquants. Ce rêve de perte de dents peut être lié à des situations de stress au travail, des relations personnelles compliquées ou des défis importants à relever. “Autrefois, il n’y avait pas dentistes. Les dents étaient les premières formes atteintes quand on était en malnutrition et fatigué. La perte de dent signifie aussi que nous avons une perte d’appétence. Les dents servent à mordre dans la vie. Les rêves de chute de dent peuvent avoir différents scénarios. Mais c’est vraiment le signe que nous sommes fatigués et stressés.”
Il est important de noter que l’interprétation des rêves est subjective et peut varier en fonction de l’individu et de ses propres associations personnelles.
Remontant aux civilisations les plus anciennes, les rêves étaient vénérés et interprétés comme des communications divines. Les Égyptiens, par exemple, croyaient fermement aux rêves prophétiques, tandis que les Grecs anciens consultaient des sanctuaires sacrés pour interpréter les visions nocturnes.
Dans de nombreuses cultures autochtones, les rêves étaient considérés comme des voyages de l’âme vers des mondes invisibles, offrant des conseils spirituels et des visions de l’avenir.
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AirZen Radio. Sixtine de Saint-Léger, pouvez-vous nous expliquer qui est Ernest Cognacq ?
Sixtine de Saint-Léger. Ernest Cognacq-Jay a une histoire très romanesque. Il naît sur l’île de Ré et devient orphelin à l’âge de 11 ans. Il parcourt les villes de France comme vendeur et monte à la capitale pour devenir premier vendeur dans les grands magasins, qui sont en plein développement. Ernest Cognacq-Jay connaît la faillite de son premier commerce, mais il rebondit. Plus tard, il devient multimillionnaire en ouvrant la Samaritaine, en 1870, un grand magasin très innovant pour l’époque. Sa compagne, Marie-Louise Jay, était également vendeuse et a beaucoup contribué à la réussite de ce projet.
Quelles sont les particularités des 260 objets de cette exposition ?
Ce sont des petits objets qui, par leur préciosité, révèlent le statut social de leur propriétaire. Ils génèrent aussi un langage codifié : la manière dont vous sortez un objet de votre poche indique vos intentions. Plus l’objet est luxueux, plus il témoigne du prestige de son propriétaire… Frédéric II, par exemple, collectionnait de magnifiques tabatières, comme beaucoup de membres de la famille royale ou de l’aristocratie.
Comment étaient habillés les propriétaires de ces objets ?
Nous avons souhaité faire dialoguer ces objets avec des costumes du XVIIIe. Ils étaient cachés dans les poches des gilets d’homme ou dans les poches des femmes accrochées à la taille par les jupons. Ces objets étaient sortis et montrés en bonne compagnie, dans un jeu de dévoilement. Nous avons, par exemple, une boîte à mouche, dédiée à la toilette des femmes, ou encore une vinaigrette. Les vinaigrettes étaient utiles aux femmes qui portaient des corsets très serrés… Respirer l’odeur de sel contenu dans cet objet leur permettait d’éviter l’évanouissement !
Paris va accueillir les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024; du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre. Lors de cet événement sportif mondial, 15 millions de personnes sont notamment attendues dans la capitale. Parmi elles, près de 350 000 personnes en situation de handicap. Chaque jour, entre 4 000 à 5 000 personnes en fauteuil roulant seront accueillies dans les différents sites de la capitale.
À l’aube de cette compétition internationale, Athénée Collections a organisé, en mars dernier, la première édition de CATMI, (Conférence pour l’Accessibilité, les Transports et la Mobilité Inclusive) à la Maison de la Radio. Ce cabinet de conseils et d’événement à impact a été fondé par Anthony Martins-Misse, Sylvain Agaësse et Thibaut de Martimprey. Ces thématiques parlent particulièrement à Thibaut, lui-même aveugle. On dresse le bilan de cet événement avec l’entrepreneur social.

AirZen Radio. Dans quel but avez-vous organisé cette conférence ?
Thibaut de Martimprey. L’objectif était de pouvoir réunir, lors de débats et échanges, les acteurs des transports (RATP et la SNCF, Air France, Aéroports de Paris, Uber, Bolt, Keolis…), les pouvoirs publics – la mobilité étant une compétence de la Région – et les associations autour de la question de la mobilité, de l’accessibilité. Nous sommes partis du principe qu’il y a des enjeux énormes de mobilité. On s’est dit “prenons appui sur les JOP pour parler de ce sujet-là”. On avait alors organisé quatre tables rondes avec des experts.
La première table ronde était « Je prépare mon voyage ». Donc, comment accéder à l’information quand on prépare ses déplacements, réserver également son assistance, son billet, etc. La deuxième table ronde était sur les transports longue distance en train, de l’aérien, des connexions aéroport-trains, aéroports-taxis… La troisième table ronde était plus tournée sur le quotidien de la mobilité dans la ville. Et, enfin, une dernière table ronde portait sur l’héritage. Ce sont les actions qui perdurent après les JOP.
Justement, quel constat pouvez-vous faire sur la mobilité et l’accessibilité ?
D’une part, il y a eu, courant 2023, des difficultés dans les transports. On a entendu parler de problèmes de refus de chiens guide dans les Uber, des difficultés avec les services spécifiques comme le PAM, un service de transport des personnes handicapées. Il montre beaucoup de lacunes en matière d’horaires, de fiabilité. Le contexte francilien est donc déjà assez compliqué.
S’ajoutent à cela les Jeux olympiques et paralympiques avec l’afflux de plusieurs centaines de milliers de personnes à mobilité réduite. Aussi, à Paris, les RER et les métros sont loin d’être 100 % accessibles. Sur les plus de 300 stations de métro, seules douze sont parfaitement accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Cela signifie donc que quand on est mal marchant ou en fauteuil roulant, on ne peut pas les utiliser. On se rabat ainsi sur le bus ou d’autres transports type navettes, VTC et taxis.
Quelles actions concrètes sont ressorties du CATMI ?
Il y a plus de 1 000 navettes adaptées aux fauteuils roulants en Ile-de-France qui ont été cofinancés par l’État pour compenser le défaut d’accessibilité du métro auquel on ne peut pas grand-chose. Dans les aéroports, il y a la mise en place d’espaces canins pour les chiens guides pour les VTC. Des formations pour les chauffeurs VTC, des taxis pour l’accueil des chiens guides dans les véhicules, et à la prise en charge des fauteuils roulants sont mises en place.
Aussi, lorsqu’on passe de la SNCF à la RATP, l’accompagnement est plus fluide afin d’avoir une meilleure collaboration entre les équipes. Avant, les accompagnants s’arrêtaient à la porte du métro. Maintenant, ils vont jusqu’aux quais du métro pour accompagner les personnes.

Il a également, au niveau de la RATP, la mise en place de l’accessibilité sonore et visuelle dans les métros pour les personnes malentendantes ou les personnes malvoyantes. Et ce, notamment dans les métros plus anciens qui ne sont pas sonorisés. C’était une grosse revendication des associations de personnes malvoyantes, non voyantes.
Les fauteuils roulants qui sont désormais remontés en passerelle pour les personnes qui descendent de l’avion. Tout ça permet un gain de temps, c’est beaucoup plus pratique.
Enfin, une plateforme de réservation unique pour les besoins en assistance. Auparavant, il fallait appeler pour réserver son billet puis son assistance.
En ce qui concerne les Jeux olympiques et paralympiques, de quelles façons les transports sont rendus plus accessibles pour les personnes en situation de handicap ?
Il y a tout un enjeu autour de l’accessibilité en matière de signalétique avec les lignes, les panneaux d’indication pour se rendre aux épreuves et trouver des transports en commun. Il y a un effort aussi énorme fourni sur les volontaires. Je crois que c’est 10 000 volontaires qui seront là pour guider, pour orienter les publics. C’est donc un investissement financier, technique, mais aussi humain. On voit les efforts qui sont fournis par le COJO (Comité d’organisation des Jeux olympiques), par l’État, mais aussi par les opérateurs comme la RATP, la SNCF. Ils sont très mobilisés pour les JO.
Mais il ne faut pas non plus s’imaginer que ça va être simple. Je pense qu’il va falloir être assez agile. Il y aura sans doute des déconvenues. Mais je pense que tout le monde fera de son mieux pour que ça se passe bien.
Dans un monde où les animaux sont souvent exploités, maltraités et négligés, les éditions Evalou servent de plateforme pour élever les récits qui soulignent leur beauté, leur intelligence et leur droit à une vie digne. “Il manquait quelque chose dans le panorama éditorial aujourd’hui, notamment pour les parents qui sont végétariens et qui voulaient proposer des lectures adaptées à leurs enfants”, explique David Ribet, fondateur des éditions Evalou.
Les éditions Evalou contactent alors l’ONG Sea Shepherd et sa directrice, Lamya Essemlali, pour créer la première collection. Captain Paul présente aux enfants les principales campagnes de l’ONG activiste, sans violence ni images dérangeantes. Le dernier tome paru explique, par exemple, la tradition du Grindadrap aux plus jeunes et comment on pourrait remplacer les traditions cruelles par d’autres festivités.
Pour chaque livre vendu, Sea Shepherd France reçoit un euro de don. Une façon, donc, de militer autrement. “Notre but est de créer un support narratif permettant d’expliquer aux enfants l’importance de défendre la cause animale et les océans, par le biais d’une ONG déterminée”, explique David Ribet.
Mais la maison d’éditions s’est surtout illustrée par un business-model original. Les éditions Evalou reversent près de 10% de leur chiffre d’affaires à des associations de défense des animaux alors même que ces 10% sont justement la part bénéficiaire généralement reversée dans le cadre d’une maison d’édition « normale ». En effet, d’ordinaire, le camembert du prix du livre est ainsi se constitue ainsi : 10% pour les auteurs, 5,5% pour la TVA, 65% pour la diffusion et la distribution incluant la part librairie et 20% pour l’imprimeur. Evalou reverse un euro sur chaque livre acheté à des associations de protection animale, telles que Sea Shepherd, le refuge-sanctuaire Groin-Groin, l’association ASPAS, ect.
Les livres publiés par les éditions Evalou ne se contentent pas d’informer, mais cherchent également à émouvoir et à inciter leurs lecteurs à agir. En présentant des histoires captivantes et des personnages attachants, ces ouvrages suscitent la réflexion sur notre relation avec les animaux et encouragent des changements positifs dans nos comportements et nos attitudes.
Nicolas Cornut anime des stages de développement artistique et personnel, en articulant le clown et la Gestalt-thérapie. Ses stages sont essentiellement proposés aux thérapeutes, aux accompagnants, aux coachs. Certains ateliers sont également ouverts à tout type de public.
« En libérant son clown, nous autorisons la personne à déployer son potentiel. En libérant son être profond, nous stimulons l’intensité créative de son clown », explique le thérapeute.
« Ça commence par un tour où chacun s’exprime pour expliquer ce dont il a besoin pour se sentir en sécurité dans cet espace. Car c’est un espace dans lequel on va se dévoiler, on va faire émerger des choses de soi-même, des parties, des émotions, il est donc important que les règles du jeu soient claires. Donc, on pose le cadre. Nous prenons le temps que chacun puisse exprimer ce qu’il attend du stage. Le défi est de dire tout ça en une minute. On commence ainsi déjà à jouer. À jouer à être ensemble. »
Les bénéfices sont nombreux, Nicolas Cornut en donne quelques-uns : « Estime de soi, lâcher prise, confiance en soi, fluidification des relations, régulation des émotions, prise de distance, humour, etc. »
Les stages renforcent le travail thérapeutique et permettent aussi au thérapeute d’évoluer personnellement.
Au fond d’une cour pavée, un lieu décoré avec goût et un alambic tout neuf. La Distillerie de l’arbre sec ressemble à un cabinet de curiosités. Sur des étagères, des ingrédients sont soigneusement rangés dans des bocaux.
Verveine, fleur d’hibiscus, pamplemousse… Les clients peuvent choisir entre une multitude d’épices et de saveurs pour fabriquer leur gin. “Pour confectionner du gin, on part de quelques ingrédients essentiels : la baie de genièvre, les graines de coriandre, la racine d’angélique et la racine d’iris”, explique Charlotte Bartoli. Des mini alambics au cuivre rosé sont destinés aux ateliers créatifs qui durent 2h30. Les clients repartent ensuite avec leur bouteille de gin.
“Nous sommes trois associés à l’origine du projet. Charlotte Buisson Dackow, sommelière, a travaillé en Angleterre. Pour ma part, je viens du monde de l’hôtellerie et j’ai travaillé aux quatre coins du monde. J’ai également aidé Hervé Grangeon à développer sa propre distillerie. Et puis, il y a aussi Nicolas Paradis qui est entrepreneur. Il vient du monde du vin”, précise Charlotte Bartoldi.
La Distillerie de l’arbre sec tient son nom de la rue où elle se trouve. Au Moyen Âge, l’arbre sec désignait la potence destinée à mettre fin aux jours des prisonniers. La distillerie a donc choisi de montrer ce bout d’histoire d’une façon plus positive, en choisissant comme logo le pendu du tarot de Marseille, symbole de persévérance et d’altruisme.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
C’est en quelque sorte un “Leboncoin” des matériaux de chantier. Pergola en bois, plancha en Inox, panneaux acoustiques… Cycle Up propose aux professionnels de vendre et d’acheter du matériel de seconde main en ligne à travers toute la France.
Depuis juillet 2023, la start-up a ouvert un atelier à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) dédié à la réhabilitation d’équipements en céramique de chantier. “On reconditionne des sanitaires de chantier, qui sont ensuite vendus sous garantie. La céramique est un matériel extrêmement durable. On peut donc les revendre comme neuf, en parfait état”, souligne Linda Chanussot de l’entreprise Cycle Up.

Dans l’atelier, les sanitaires passent par plusieurs étapes. “Il y a d’abord un diagnostic de récupération des sanitaires. Puis une phase de dépose, afin de retirer le matériau sans qu’il soit abimé. À Noisy, une première phase de tri est opérée. Puis les sanitaires sont nettoyés et détartrés avec de la soude et de l’acide”, détaille Linda.
Les matériaux sont ensuite vérifiés puis les produits sont vendus sur des chantiers ou dans des magasins de distribution. L’entreprise entend vendre 2000 sanitaires par an, dans une zone autour de Paris.
Un mur entier rempli de tee-shirts à l’effigie de groupes de metal, des amplis Marshall à perte de vue. Pas de doute, nous nous trouvons bien dans la bruyante nouvelle exposition “Metal, Diabolus in musica” de la Philharmonie de Paris.
De ses prémices dans les années 60, jusqu’aux groupes de Nu metal des années 2000, l’expo retrace l’histoire de ce genre qui continue de séduire les générations. En témoigne le succès du festival Helfest à Clisson, en Loire-Atlantique, à guichets fermés chaque année après avoir écoulé ses 240 000 places.
400 œuvres sont présentées au sein de l’exposition, dont des instruments prêtés par les restaurants américains Hard Rock Cafe. On y découvre notamment une guitare iconique de Tony Iommi de Black Sabbath, customisée par le musicien. Et, plus surprenant, une sculpture prêtée par le Musée Rodin.
Le groupe Black Sabbath s’est en effet inspiré de la statue “L’Éternelle Idole” pour la pochette de son album “The Eternal Idol” (1987), en mettant en scène deux acteurs posant de façon similaire. L’exposition “Metal” s’adresse aux initiés comme aux néophytes. Et dresse, “pour la première fois en France, un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, vision anthropologique et arts contemporains”, selon la Philharmonie de Paris.
“Je peins depuis toujours. Même à l’école, je dessinais beaucoup. Je faisais des caricatures de mes professeurs. Pour moi, devenir peintre, c’était évident”, explique Etienne Gros dans son atelier, en banlieue parisienne.
De 1981 à 1986, Etienne Gros a étudié dans différentes écoles d’art comme les Beaux-Arts d’Épinal ou les Beaux-Arts de Versailles. Il est diplômé des Beaux-Arts de Paris où il a fréquenté les Ateliers d’Iscan, d’Olivier Debré et de Vélickovic. Son travail est régulièrement exposé dans des galeries et des institutions en France et à l’étranger.
Les œuvres d’Étienne gros sont de véritables matières vivantes. Elles ne cessent de se rapprocher du corps dans toutes ses dimensions et matières pour retrouver la fluide sensualité de l’humain. “Plus jeune, j’aimais beaucoup les modèles vivants et les cours d’anatomie. J’étais très impressionné par les sculpteurs comme Michel-Ange. J’aime la force du corps et sa musculature. C’est une sorte de puissance”, explique-t-il.
Depuis la crise sanitaire, l’artiste développe ses peintures. Désormais, il y incorpore des paysages en précisant davantage les parties du corps peintes dans ses œuvres. Une représentation qui était parfois très abstraite.
Ses palettes chromatiques sont riches, allant des tons chauds et ensoleillés aux nuances froides et mélancoliques. Chaque choix de couleur est intentionnel, contribuant à l’atmosphère et au caractère émotionnel des œuvres. Etienne a la capacité à créer une profondeur émotionnelle à travers ses compositions abstraites. Son travail semble défier la logique spatiale, invitant le spectateur à plonger dans un monde où les formes et les lignes se fondent harmonieusement pour créer une symphonie visuelle envoûtante.
4,9 tonnes. C’est la quantité de déchets produits par un salarié et par an en France métropolitaine, selon l’INSEE. Un tiers de ces déchets serait dû aux emballages à usage unique. La pause déjeuner n’est pas en reste. C’est en effet à ce moment-là que bon nombre de salariés vont acheter un produit dans un commerce, puis jeter l’emballage quelques instants après.
“Par le passé, j’étais cadre dans un grand groupe de construction. Lors de mes nombreux déplacements, j’avais toujours avec moi une boîte réutilisable. Mais c’était peu pratique. Et certains commerçants refusaient de remplir mes contenants. J’ai donc voulu trouver une solution en tant qu’utilisatrice. Après de longues recherches, j’ai envoyé un rapport à l’agglomération qui m’a proposé de lancer ma propre association”, explique Justine Delobelle, fondatrice de Super boîte, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
L’objectif de l’association est donc de créer une démarche commune entre plusieurs restaurants de la ville. Les restaurants partenaires doivent être en mesure de donner une boîte réutilisable aux clients, de la reprendre, puis de la laver une fois vide. Pour récupérer une boîte en tant que client, il suffit de s’inscrire sur la plateforme Super boîte et de verser 5 euros de consigne. L’argent pourra ensuite être récupéré.
Cinq restaurants et une halle d’Issy-les-Moulineaux font déjà partie du réseau Super boîte. “Mon rêve, c’est que, dans une rue, tous les restaurants aient Super boîte. Car quand on est présents partout, le système devient une évidence et une habitude pour tout le monde”, sourit Justine.
Dans un monde toujours plus connecté et rapide, les espaces de rencontre qui favorisent la créativité et le lien social deviennent de plus en plus précieux. À Fontenay-aux-Roses, dans les Hauts-de-Seine, le Café couture se démarque comme un lieu où les passionnés de couture peuvent se retrouver, s’inspirer et créer ensemble dans une ambiance chaleureuse et détendue.
“Chaque mois, nous organisons ce café couture avec un thème différent. Aujourd’hui, pour annoncer l’arrivée des beaux jours, nous proposons le thème fleuris”, explique Nicole Morel, professeur de couture qui anime cet atelier.
L’un des aspects les plus enrichissants de cet atelier est la possibilité d’échanger des idées, mais également des techniques avec d’autres passionnés. En partageant leurs connaissances et leur expérience, les participants s’inspirent mutuellement et repoussent les limites de leur créativité. Chaque rencontre au Café couture est ainsi une source d’inspiration.
“Aujourd’hui, je pars sur la création d’une jupe fleurie. Nicole vient tout juste de m’apprendre à faire les poches de la jupe”, raconte Décra, habituée du café couture de Fontenay-aux-Roses.
Au-delà de la couture, le Café couture est également un lieu de rencontre et de partage. Autour d’une tasse de café ou d’un thé, les participants tissent en effet des liens d’amitié et partagent des moments de complicité. Dans ce cocon de convivialité, chacun se sent accueilli et valorisé, quel que soit son niveau de compétences en couture. “Nous avons des amitiés qui se sont créées avec le temps. C’est aussi pour ça que le café couture existe”, explique Nicole.
Que ce soit pour partager un moment de détente entre amis, pour trouver l’inspiration ou pour perfectionner ses compétences, le Café couture propose une expérience unique. Chacun peut laisser libre cours à sa créativité et s’épanouir dans un environnement bienveillant et stimulant.
« Si on veut vivre dans un environnement sain, il faut instaurer une cohabitation juste avec le fleuve, pas seulement centrée sur les intérêts humains », explique Marine Calmet. La juriste et présidente de l’association Wild Legal fait partie des membres fondateurs du collectif Les Gardiennes et gardiens de la Seine.
Lancé en 2020, ce collectif s’inspire du mouvement mondial pour les droits de la nature. En Nouvelle-Zélande, Colombie, Inde, Espagne… Nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour accorder des droits fondamentaux aux fleuves. En France, il existe des initiatives sur le Rhône, la Loire ou certains lacs. En Corse, grâce aux associations locales, le Tavignano dispose par ailleurs de sa propre « déclaration des droits ».
Les Jeux olympiques et la lumière mise sur la pollution de la Seine est une opportunité pour faire entendre cette voix. « Ça nous permet de rappeler que la Seine n’est pas une piscine olympique, reconnaît volontiers Marine Calmet. On ne doit pas s’en préoccuper seulement pour savoir si l’on peut y nager. Il s’agit d’une entité vivante, une communauté de vie. On revendique son droit à la santé et à son bon fonctionnement », poursuit la juriste.
S’il ne s’agit pas d’interdire la nage, le collectif revendique une relation plus seine aux fleuves. Un appel a été lancé dans ce sens sur Change.org. Près de 800 signatures ont été recueillies les premières semaines.
La friche SNCF du 19ᵉ arrondissement de Paris a été entièrement rénovée. Cet ancien entrepôt à charbon de la compagnie ferroviaire était désaffecté depuis plusieurs décennies. Il a été transformé en un nouveau tiers-lieu, sous l’impulsion de plusieurs associations.
“La SNCF a lancé un budget participatif avec la Ville de Paris pour réhabiliter ce bâtiment. Au total, huit associations se sont réunies au sein du collectif Au fil du rail, dont le Centre social Rosa Parks, Grand Huit architecture ou L’espace social 19 cambrai”, explique Leslie Watier, membre de l’équipe du TLM.
Le TLM est divisé en trois parties. Au rez-de-chaussée, il y a la Textilerie, une friperie qui recycle des vêtements. Au deuxième étage, un bar-restaurant avec une salle de concert. Et au dernier étage se trouve la Mezzanine, une salle privatisable pour les habitants du quartier et à disposition d’associations.
Le restaurant Mam’Ayoka peut accueillir jusqu’à 60 couverts. Ce restaurant solidaire propose à des femmes éloignées de l’emploi de se former à la cuisine. “Une partie de l’équipe est en insertion. L’autre est professionnelle. Le restaurant propose une cuisine fusion entre les cultures africaines, asiatiques et françaises.”
Tous les ans, Paris est sacrée ville la plus touristique du monde. Saletés, circulations difficiles, Parisiens stressés… la ville lumière est aussi souvent décriée. Mais certains coins seraient encore bien agréables à vivre, à en croire le magazine anglais “Time Out”.
Ses journalistes ont en effet classé la rue de Belleville, située au nord-est de la capitale, comme étant l’une des plus cool du monde. Donatien Schramm est guide et vit dans le quartier depuis près de 35 ans. “Je ne sais pas si je dirais que la rue de Belleville est cool. Il y a beaucoup de bruits de voiture, de gens qui stationnent, de vendeurs à la sauvette… En revanche, le quartier de Belleville, c’est autre chose. Les habitants viennent du monde entier. On y compte près de 100 nationalités différentes. Il y a des restaurants chinois, africains, arabes, des bars kabyles… C’est l’un des derniers véritables quartiers populaires de Paris.”
Dans les années 70, le quartier de Belleville a été démoli et reconstruit. “Les immeubles ne sont pas toujours très beaux, mais c’est aussi ce qui permet de garder ce côté “peuple”. D’ailleurs, dans les années 2000, il y a eu beaucoup de luttes pour les sans-papiers ici, à Belleville. C’est un quartier où les gens sont engagés.”
Pendant les événements de la Commune de Paris, en 1870, Belleville fut l’un des lieux phares de l’insurrection. Edith Piaf, Maurice Chevalier et Eddy Mitchell ont également vécu dans ce quartier, qui était, jusqu’en 1860, un village séparé de la capitale.
Lutter contre le chômage, former à un métier et, surtout, donner sa chance à tout le monde. Vocii les quelques missions que s’est fixée l’école de vente IconoClass, fondée par Marie Taquet. L’objectif ici est avant tout d’apprendre un métier en trois mois. Celui de business developer ou responsable du développement commercial en français.
La demande des entreprises est forte dans ce secteur, explique Marie, qui est elle-même passée par une école de commerce et a détesté ça ! Elle a donc décidé de créer sa propre structure et a imaginé l’école de ses rêves.
L’idée d’IconoClass est de proposer une formation – non diplômante – en trois mois à ses étudiants. Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, en reconversion professionnelle. Les cours peuvent avoir lieu en présentiel ou en distanciel. Mais la pratique est fortement mise en avant dans les cours. L’objectif étant d’arriver le plus opérationnel possible sur le terrain et ainsi décrocher un emploi.
Marie le rappelle : chaque étudiant doit décrocher un CDI à l’issue de la formation. Petit plus de l’école, si le postulant ne trouve pas de CDI, IconoClass rembourse tous les frais de scolarité. A contrario, s’il est embauché, il faudra payer, mais après coup et non pendant la formation.
Pour aller plus loin > L’Ecole Française Digitale, un établissement 100% en ligne
L’aventure des Zicos a débuté en 2004. “Tout est parti d’un spectacle familial qui a si bien marché que nous avons décidé de lancer une troupe bénévole. Et nous avons un but : depuis 20 ans, nous soutenons l’ARTC, une association de recherches sur les tumeurs cérébrales”, explique Merav Doukhan, directrice artistique des Zicos.
Les 30 chanteurs et 12 musiciens de la troupe sont tous bénévoles. Les seules personnes rémunérées sont les ingénieurs sons et lumières.
“Parmi les membres, il y a des instituteurs, des professeurs des écoles, des cadres commerciaux, des infirmiers, des kinés… Ils ont tous pour point commun d’aimer chanter et danser, mais ce ne sont pas nécessairement de bons chanteurs ! On distribue les chansons en fonction des capacités de chacun. Un morceau de Jane Birkin est par exemple plus simple à reprendre que “All by Myself” de Céline Dion”, sourit Merva Doukhan.
Sur scène, la troupe amateure reprend des grands classiques de la variété française et internationale. “Lors de nos derniers spectacles, nous avons ouvert avec “Il suffirait d’un signe” de Jean-Jacques Goldman et fermé avec “Tant qu’on rêve encore” du Roi Soleil. On suit nos envies en essayant de faire plaisir au plus grand nombre !”.
Pour rejoindre la troupe des Zikos, il est possible de les contacter par mail : latroupedeszikos@gmail.com
Marcus Ihlenfeld et Christian Bezdeka, deux papas autrichiens, désespèrent de trouver le vélo parfait pour leurs enfants. Ils retroussent alors leurs manches pour créer leur propre bicyclette, l’originale, qui est toujours aujourd’hui l’une des gammes phare de la marque Woom, onze ans plus tard. Woom propose des vélos et accessoires exclusivement réservés aux enfants, adaptés à leur morphologie, donc ergonomiques, mais aussi et surtout ultralégers, qui vont durer dans le temps et permettre d’avoir une pratique sécurisée.
On a toujours tendance à créer un vélo enfant en prenant un cadre d’adulte et en y mettant des composants qui peuvent passer. Mais en réalité, c’est bien plus compliqué”, explique Mathieu Wohlgemuth, directeur France de Woom.
Le secret de Woom réside dans la légèreté de ses composants. Marcus et Christian ont pris le contre-pied de ce qui existait à l’époque, en ayant l’idée de créer un cadre en aluminium, donc bien plus léger. Autre secret de réussite : des études empiriques réalisées sur des enfants d’âge, de poids, de tailles différentes, pour voir quelles étaient les forces et les faiblesses des composants existants. Partis de là, 80% des composants sont aujourd’hui fabriqués et développés exclusivement par la marque. Poignées de frein, manivelles, adaptées à la taille des enfants, selle adaptée aux bassins de ces enfants, pour avoir une meilleure assise, une meilleure sécurité. “On est partis d’une feuille blanche pour créer les composants qui permettent d’optimiser la pratique du vélo.”
Développeur de composants, Woom travaille en lien avec des fabricants. L’objectif est, d’ici 2025, d’atteindre 100% de production de l’assemblage des vélos en Europe. 80% des ventes sont opérées en Europe, 20% outre-Atlantique aux États-Unis, où la pratique du vélo est en plein essor. L’Europe a une longueur d’avance sur la partie mobilités douces. Woom est une marque autrichienne, il y a donc également la culture germanophone qui est un gage de qualité.” La marque a déjà été récompensée par de nombreux prix, notamment sur la partie design de ses vélos. Elle a ainsi remporté plusieurs années de suite le German Design Award, mais également le Red Dot Award ou encore le Safety Bike Award.
“On en est, bien sûr, très fiers et c’est quelque chose qui nous encourage à poursuivre le développement de nos produits. On ne cherche pas forcément à créer un nouveau vélo tous les ans. Mais, de manière continue, à améliorer nos produits, nos gammes existantes, de façon à les renforcer et à les pérenniser dans le temps”, précise Mathieu Wohlgemuth.
“Ces jeunes sont les cyclistes de demain. Il y a donc un enjeu majeur à fournir, dès l’apprentissage, le vélo le plus adapté pour qu’ils apprennent en toute sécurité et en prenant du plaisir, prône le directeur France de Woom. Et si ce sont des enfants qui ont plaisir à faire du vélo, nous sommes certains que ce seront, par la suite, des adultes qui auront encore et toujours plaisir à opter pour une mobilité douce au quotidien à travers le vélo.”

Pour les encourager en ce sens, la marque vient de publier ses bons plans en famille dans les grandes villes de France. Parce qu’il n’est pas toujours évident de réaliser que, tout près de chez soi, il y a de superbes terrains de jeux pour s’adonner au vélo. “Notre mission est de rendre des millions d’enfants heureux de faire du vélo. Et si on peut les accompagner en leur proposant des circuits innovants ou habituels, leur signaler l’intérêt qu’il peut y avoir à proximité, c’est vraiment un plaisir de partager nos best practices.” Point commun de ces promenades : il faut que l’itinéraire soit sécurisé car, pour prendre du plaisir à faire du vélo, il faut être serein dans sa pratique,
À Paris, Woom propose une balade le long des berges de la Seine ou du canal de l’Ourcq. À Lyon, les cyclistes vont pouvoir cette fois longer les berges de la Saône. À Bordeaux, direction les bords de Garonne, en prenant les quais ou encore la voie verte du canal de la Garonne, et à Marseille, avec la voie verte de Port-Saint-Louis-du-Rhône ou encore les bords du Rhône à travers la voie verte de Caderousse. De quoi trouver des terrains de jeu diversifier pour profiter d’un moment en famille. Pour chaque itinéraire, Woom dirige vers le vélo adapté.
Parfois même, ce sera un vélo électrique, lequel existe chez Woom dans les plus grandes tailles, en 24 et 26 pouces. Ces vélos sont présentés comme complémentaires à la pratique du vélo de tous les jours. Car si on pense peu au vélo électrique pour les enfants, lui préférant le bon vieux vélo musculaire pour leur permettre de pratiquer une activité physique, on oublie parfois que le reste de la famille peut être équipé d’un vélo à assistance électrique, pouvant rendre la pratique inégale selon les distances ou sur des terrains escarpés. Ce déséquilibre peut limiter la pratique de la sortie en famille si l’enfant n’est pas équipé de la sorte.
Ces bons plans peuvent permettre de redécouvrir sa ville, ou une nouvelle ville, de manière plus tranquille en famille, en faisant du sport et en passant un bon moment. Le fait d’avoir un parcours déjà prévu permet également d’être plus serein. Restera à penser à préparer sa sortie sur l’aspect sécurité : vérifier la pression des pneus, l’état des différents points de serrage, lubrifier la chaine si besoin.
Le vélo, c’est facile, c’est gratuit, ça permet de pratiquer une activité physique sans forcément s’en rendre compte. Et puis cela permet aussi de redécouvrir l’extérieur, de s’émerveiller de ce qu’on a autour de soi, à une époque où on a tendance à s’enfermer. “On a tous dans un coin de nos têtes un souvenir d’une sortie à vélo, avec nos parents, avec nos amis. C’est aussi l’occasion de créer et de développer la machine à souvenirs pour les années futures”, conclut Mathieu Wohlgemuth.
Lamas, wallabys, serpents… Près de 180 animaux vivent au refuge animalier Edentara. Ce lieu, situé en Seine-et-Marne, est aussi une ferme pédagogique animalière qui accueille des visiteurs toute l’année depuis 2006. À l’origine, Françoise Coulet, une grande amoureuse des animaux. “J’avais très envie d’avoir des animaux. J’ai donc passé des examens pour détenir un couple de daims, des paons, des wallabys… Des ânes et des chevaux étaient déjà placés chez moi par le Centre d’hébergement des équidés maltraités. C’était mon rêve de vivre au milieu d’animaux.”
Grâce à l’aide de la mairie d’Isles-les-Meldeuses, Françoise Coulet a finalement pu ouvrir sa ferme aux visiteurs.
Les animaux recueillis par Françoise ont été abandonnés ou maltraités. Parmi les petits habitants de la ferme se trouvent notamment des ratons laveurs. “Deux d’entre eux venaient d’un tournage de cinéma. Un a été ramassé par des gens, car il avait été abandonné par des particuliers en pleine rue. Ces ratons laveurs sont interdits à la détention, mais des personnes les élèvent comme s’ils étaient des chats… Ces animaux sont pourtant considérés comme des espèces nuisibles et invasives.”
Le but de Françoise ? “Offrir à ces animaux une nouvelle vie. Leur redonner de la joie de vivre et surtout apprendre aux visiteurs à bien se comporter avec les animaux sauvages et exotiques.”
Depuis 2015, l’association parisienne ERNEST fait de l’aide alimentaire en demandant à quelques restaurants partenaires de majorer doucement les notes (50 cts sur un plat, 30 cts sur l’addition…). Avec ces sommes, elle va faire faire pousser des fruits et des légumes bio en banlieue parisienne qui seront donnés sous forme de paniers alimentaires. Aujourd’hui, plus de 200 restaurants participent à cette aide alimentaire et plus de 140 familles en bénéficient.
Par ailleurs, dans un souci de rapporter un peu plus d’argent, l’association organise également chaque année un festival 100% féminin avec une quarantaine de femmes cheffes aux commandes, toutes sont bénévoles. Il se nomme tout simplement CHEFFES! En cuisine, les femmes sont présentes partout, et il faut l’affirmer.
Si, au début, le festival était une fête de fin d’année, il s’est rapidement transformé en rendez-vous incontournable. Quelque 800 convives sont attendus à chaque édition et, pour 30 euros (40 euros après le 20 avril), pourront déguster des plats réalisés avec de bons produits, de l’amour et de la bienveillance.
Il y a quelques jours, le festival était à Marseille. Les 19 et 20 mai prochains, il sera à Paris, sur la Mazette, une immense péniche. Nous avons rencontré sa responsable Marie Gérin-Jean pour nous en parler.
Pour le moment, les cheffes annoncées pour l’évènement sont : Laura Aït Si Amer – cheffe itinérante, Laurène Barjhoux – Datil (1* Michelin), Manon Champalle & Sara Oldenvik – Chicken Bacon Lettuce, Chloé Charles – Lago, Alice Di Cagno – Isolé, Zelikha Dinga – Caro Diaro, Bérangère Fagart – Sélune, Manon Fleury – Datil (1* Michelin), Flore Granboulan – Flore Granboulan traiteur, Jennifer Hart-Smith – Tookies, Ouliana Liveze – Lady Nou Factory, Victoria Mekkoui – cheffe itinérante, Alice Quillet & Anna Trattles – Ten Belles
Il faut donc se dépêcher, les billets partent comme des petits pains !
À quelques pas de la Gare de Lyon, à Paris, au Viaduc Des Arts, sont installés les ateliers chutes libres. Le lieu est déjà à part, tout comme le concept : étonnant et inspirant. Ces ateliers permettent aux Parisiens de bénéficier d’un cadre exceptionnel pour concevoir et fabriquer des meubles et objets en bois.
Le nom des ateliers Chutes Libres est un clin d’œil aux chutes de bois utilisées sur place. Elles sont collectées dans les musées ou auprès d’artisans. Explications avec Amandine, coondatrice du lieu.
AirZen Radio. Quel est le concept de ces ateliers ?
Amandine. Notre atelier reçoit le grand public pour fabriquer des meubles à partir de chutes de bois que l’on récupère. Elles viennent, par exemple, des démontages de salons ou d’expositions. Car il y a énormément de gaspillage de bois dans l’évènementiel. On peut aussi les récupérer auprès d’ébénistes. On préfère le contreplaqué à l’aggloméré.
Comment se déroulent les ateliers ?
Ils sont ouverts à tous les niveaux, même aux débutants. Il existe plusieurs formats d’ateliers. Soit, vous choisissez un meuble et vous suiviez une fiche objet. Ou alors, vous venez avec votre projet et on vous accompagne à réaliser votre projet. Évidemment, il faut que ça tienne dans la durée de l’atelier. Il y a toujours des encadrants qui sont là pour expliquer comment fonctionnent les machines.
Comment avez-vous eu cette idée ?
En 2015, avec notre jeune agence de design, nous avons été appelés pour animer des ateliers en parallèle d’une exposition sur le réemploi en architecture. On était en plein montage de la scénographie, il y avait des chutes de bois partout. Nous avons alors émis l’idée d’utiliser les chutes pour faire l’atelier. Les gens prenaient un réel plaisir à y participer et à assembler, scier, etc. Nous nous sommes dits qu’il y avait quelque chose à faire.
Pratique.
Les Ateliers Chutes Libres
13 avenue Daumesnil – Paris 12