HydroVenture est le premier centre européen d’hydrologie spatiale, né le 28 mars à Toulouse. Ce rassemblement d’acteurs du spatial et de l’hydrologie a pour but est d’unir les forces pour mieux connaître et gérer les ressources en eau sur la planète. Le CNES fait d’ailleurs partie de ces acteurs.
HydroVenture permettra notamment de révolutionner la gestion des ressources en eau en combinant les données de plusieurs entreprises. Ces données sont nécessaires pour comprendre l’eau sur Terre : données spatiales, les modèles numériques et les informations hydrologiques de terrain. En combinant ces informations, il sera ainsi plus simple de comprendre et gérer les ressources en eau sur la planète. Ces données sont en effet indispensables dans le cadre du changement climatique.
Face à ce phénomène, une gestion plus durable de cette ressource précieuse est indispensable. Ce premier centre d’hydrologie spatiale opérationnelle à Toulouse permettra ainsi de fournir des données précieuses et des analyses et prévisions approfondies pour mieux surveiller les stocks d’eau. Mais aussi pour prévenir les risques d’inondations et de sécheresse, et ainsi améliorer la qualité de l’eau.
Cette solution permettra également de gérer les ressources en eau, en amont des sécheresses, afin de ne pas avoir à prendre des mesures trop restrictives lors des étés caniculaires. Pour résumer, ce centre permettra de mieux comprendre et prendre soin de l’or bleu de notre planète.
Le Toulouse Space Festival In Occitanie avait lieu cette année, du 23 au 26 mai, dans le sud-ouest de la France. L’occasion de provoquer la rencontre entre professionnels de l’espace et le grand public.
L’espace est un domaine qui a toujours fait rêver petits et grands. Le spatial regroupe d’ailleurs de nombreux secteurs d’activités. Tous aussi passionnants les uns que les autres, pour une meilleure compréhension de la planète, et de l’univers qui nous entoure. Que ce soit pour l’agriculture, l’écologie, les changements climatiques, les phénomènes météo et de nombreux autres champs d’application.
Le but de ce festival était de partager le savoir, mais également de créer des vocations de carrière chez les plus jeunes, notamment chez les femmes. Car le spatial veut se dégager de cette image de masculinité qui lui colle à la peau. De plus en plus de femmes rejoignent d’ailleurs les rangs du spatial.
Au programme de ce festival, il était possible de participer à des ateliers ludiques avec des associations scientifiques. Mais aussi d’assister à des conférences avec des astronautes, des spécialistes du CNES, de l’ESA. Mais également de prendre part à des expériences immersives à la Cité de l’Espace, des expositions et des jeux ludiques.
Le Toulouse Space Festival fera son retour l’an prochain.
Comment entend-on en fonction des zones géographiques ? Entend-on de la même façon si on est une femme ou un homme ? L’environnement, l’altitude, qu’est-ce qui modèle notre perception auditive ? Bref, entendons-nous tous les mêmes fréquences ? Autant de questions, auxquelles le CNRS tente de répondre en se lançant dans une étude sur le sujet. science tente de répondre actuellement.
Le Centre national de la recherche scientifique a pour ce faire installé des micros dans trois départements, et fait appel à plusieurs volontaires. Le but est ainsi de mieux comprendre ce qui modèle notre audition, afin de mieux préserver celle des générations futures. L’équipe de recherche, dirigée par Patricia Balaresque, essaiera de répondre à ces questions intrigantes.
“Dans les résultats préliminaires que nous avons, nous observons des décalages effectivement. On sait que nous entendons, en termes d’intensité, de façon très différente. Par exemple, les femmes entendent clairement beaucoup plus fort que les hommes, selon nos premiers résultats. Là, on va compléter, on va regarder à quel point elles entendent plus fort. Les mêmes disparités existent selon les pays, il va donc falloir qu’on creuse cette question du pourquoi il y a cette différence”, explique Patricia Balaresque.
De nombreux facteurs pourraient jouer un rôle sur notre sensibilité auditive et sur les fréquences que nous percevons. « Des études montrent récemment que les sonorités dans les langues seraient influencées par la température. Or, si cet émetteur est modulé par la température, la question est de savoir si le récepteur est également modulé par d’autres facteurs ? Mais effectivement, l’environnement nous semble intéressant parce qu’on sait qu’il agit déjà sur d’autres traits comme, par exemple, des sonorités linguistiques », précise la scientifique.
Grâce à votre smartphone, vous allez peut-être découvrir de nouvelles espèces que la science ne connaît pas encore. En tout cas, vous apporterez votre pierre à l’édifice en matière de biodiversité, pour faire avancer la science. C’est le but de l’application INPN ESPECES. Cette appli participative permet à chacun de découvrir la biodiversité qui l’entoure, au niveau communal et national. Mais alors, c’est quoi exactement une appli de science participative ?
C’est une application qui permet à tout un chacun de contribuer à faire avancer la science en observant et fournissant des photos de la biodiversité que nous observons autour de chez nous. Ce faisant, nous participons au recueil de données sur l’état de la biodiversité, son évolution et contribuons ainsi à l’inventaire du patrimoine naturel en France. C’est également le rôle de PatriNat dont Laurent Poncet est le directeur. Ce centre regroupe et analyse la biodiversité et la géodiversité pour quatre organismes, l’Office français de la biodiversité (OFB), le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Institut pour la recherche et le développement (IRD).
Cette application gratuite sur IOS et Androïd, vous permet, grâce à votre smartphone, d’identifier simplement des espèces. Vos données sont ensuite envoyées aux experts. Après analyse de vos photos, ils vous envoient leurs résultats et conclusions, sur votre découverte… Peut être d’une nouvelle espèce qui sait !
L’avenir de la santé humaine pourrait passer par l’espace. C’est, en tout cas, le sujet du deuxième congrès international Health from Space à Cannes, qui réunit scientifiques, acteurs du spatial et de l’industrie pharmaceutique. Le but était de faire un point sur les dernières avancées dans le domaine.
Le suivi de la santé des astronautes offre des enseignements précieux pour la médecine sur Terre. La pesanteur différente dans l’espace permet en effet des expériences impossibles sur notre planète, telles que la culture de certaines cellules ou la cristallisation de protéines plus pures. De plus, l’apesanteur ouvre la voie à l’impression de tissus et à la fabrication de médicaments inédits.
Les propriétés physiques uniques de l’espace offrent de nombreux avantages pour la recherche en santé et la création de nouveaux médicaments plus efficaces. Des expériences menées dans l’ISS révèlent des médicaments plus purs. La raison ? Moins de contraintes physiques que sur Terre, et une production accélérée grâce à une autre perception du temps.
L’espace pourrait ainsi devenir le lieu de fabrication de certains traitements. Des laboratoires automatiques dans l’espace produisent d’ores et déjà des médicaments. Ils pourraient prochainement créer des cellules, voire des organes, exploitant les propriétés bénéfiques de l’espace sur la recherche en chimie, pharmaceutique et médecine. De nouvelles perspectives s’ouvrent ainsi pour le traitement des maladies cardiovasculaires et des cancers notamment.
Le congrès international Health From Space avait lieu, début mars, à Cannes. Rassemblement du spatial, de scientifiques, et de l’industrie pharmaceutique, c’était le deuxième congrès de ce type organisé. Car la santé de demain passera certainement par l’espace. Olivier Sanguy de la Cité de l’espace y était présent. Il nous explique en quoi l’espace est un enjeu pour la santé.
Les bénéfices de la recherche scientifique dans l’espace, notamment autour des médicaments, sont nombreux. Les recherches à bord de l’ISS, entre autres, ont démontré que sans contrainte d’apesanteur, la production de médicaments est beaucoup plus qualitative des propriétés différentes que sur terre. Des médicaments plus efficaces, mais également plus purs en milieu stérile.
Autre point non négligeable : dans l’espace, le temps ne s’écoule pas de la même manière. Et on gagne autant d’expérience par rapport à la surface de la planète Terre. Une expérience d’un mois sur Terre équivaut à 10 mois dans l’espace.
Les enjeux de ce congrès international Health From Space sont nombreux. Notamment démontrer les dernières avancées en matière de recherche dans le spatial sur les médicaments et la santé humaine. Mais également essayer de trouver un accord entre le domaine spatial, qui appartient au domaine public, et l’industrie pharmaceutique qui produit des médicaments, du domaine privé, dont l’intérêt est clairement d’investir le domaine spatial.
En cette période de recherche de bons plans pour les vacances d’été et pour les enfants, voici des colonies de vacances intelligentes. Ces séjours allient nature et sciences, autour de l’astronomie, l’aviation et l’astrophysique. Visite guidée dans le sud-ouest de la France.
C’est à côté de Fleurance, dans le Gers, au Hameau des étoiles, que les jeunes peuvent passer des vacances d’été originales. Ici, les 8-17 ans peuvent participer à des séjours vacances insolites et scientifiques : les séjours jeunes d’Instant Science. Cette association prône l’accès à la science pour tous.
Lors de ces séjours, les jeunes peuvent se familiariser à des domaines qui les passionnent. Que ce soit l’aviation, l’astronomie, l’astrophysique… et pourquoi pas, découvrir une future vocation ?
Lors de ces séjours, les jeunes participent à des ateliers de pilotage, d’observation de l’univers, des sorties et visite de musées, etc. Ils sont accompagnés de spécialistes dans leurs domaines. Le tout pour passer des vacances intelligentes, mais également en détente, au milieu de la nature dans le Gers.
Pour en savoir plus sur le programme, rendez-vous avec Mickaël Wilmart, animateur de ces colonies, et Tristan Carius, ancien participant à ces colonies, et désormais pilote de brousse hydravion au Canada.
Les imaginaires de la science. Tel est le nom de la nouvelle collection de livres des éditions Dunod. Cette collection originale parle de science à travers des œuvres de science-fiction emblématiques. Des œuvres, qui parlent à tout le monde et qui ont, pour certaines, marqué l’enfance.
Par exemple, « Découvrir le primate en nous avec “La Planète des singes” »… « Aimer un robot avec “Blade Runner” » ou encore « Rencontrer la vie ailleurs avec “Alien” »… Ces trois livres composent cette nouvelle collection de livres.

Arnaud Cassan est maître de conférences à Sorbonne Université et astrophysicien. Sa spécialité sont les exoplanètes. Dans son livre, « Rencontrer la vie ailleurs avec “Alien” », il aborde de nombreuses questions sur la science en se basant sur le classique du cinéma de Ridley Scott. Cette question permet de faire le tour de l’état actuel de la recherche scientifique, sur des sujets tels que la vie extraterrestre.
Le livre soulève également des questions sur les voyages intersidéraux, leurs limites et les possibilités. On y découvre par ailleurs les exoplanètes et les autres mondes. Et d’autres thèmes comme la communication et les civilisations sont abordés.
Une collection de livres, pour aborder la science de façon originale, avec une touche de science-fiction. Que ce soit “Alien”, “La Planète des singes,” “Blade Runner”… Voici un nouveau style scientifique qui accompagnera les curieux, pourquoi pas en vacances cet été.
Pourquoi certaines musiques nous donnent-elles plus envie de danser que d’autres ? Que se passe-t-il dans notre cerveau pour provoquer ce réflexe de danse dès les premières notes ? Des musiques sont-elles plus susceptibles de provoquer cette réaction ? Ces nombreuses questions ont été soulevées par les scientifiques.
Arnaud Zalta fait partie de cette équipe de scientifiques de l’Inserm et d’Aix-Marseille université, qui étudie la dynamique de la communication et des processus auditifs, mais également leur relation avec les réactions motrices. En tentant d’en apprendre plus sur le groove, ces derniers ont réalisé que le tout pouvait être lié.
Le groove – ou ce qui provoque chez nous l’irrésistible envie de danser – serait en fait une histoire de prédictibilité du tempo. Si le tempo de la musique n’est ni trop simple, ni trop compliqué, le cerveau aura alors besoin d’aide pour essayer d’en décoder le message et en anticiper la suite du rythme. La réaction qui se produit alors est la danse ! Il faut donc que la musique soit au bon tempo pour provoquer une réaction motrice.
Cette découverte est le début d’une série de recherches sur la musique parues dans la revue scientifique “Science Advances“, qui permettront de mieux comprendre les relations entre le cerveau et la motricité. Et éventuellement de proposer des pistes thérapeutiques en complément de traitement médicamenteux, dans certaines maladies telles que Parkinson.
La musique est donc une excellente nouvelle pour la santé et la science.
Le Muséum de Toulouse est le deuxième muséum de France par sa taille et sa fréquentation. Créé peu après la Révolution française, il abrite plus de 2,5 millions de spécimens sur 2600 m². Mur des squelettes, escalier du temps, exposition sur la scandaleuse vie de la nature et collections botaniques, préhistoriques, zoologiques… un nouvel espace a récemment été inauguré. Celui de la biodiversité.
L’espace biodiversité du Muséum de Toulouse, de 350 m², permet d’approcher de plus près et de comprendre les trois types de biodiversité qui régissent la planète : biodiversité génétique, spécifique et des écosystèmes.
Dans cet espace, il est par exemple possible de faire connaissance avec la biodiversité de l’intestin. Celui-ci concentre en effet plus de bactéries que la Voie lactée compte d’étoiles.
Pour Francis Duranthon, directeur du Muséum de Toulouse, « le mantra du Muséum est de s’intéresser aux relations entre l’homme, la nature et l’environnement ». C’est selon lui, “le rôle d’un Muséum, que de repositionner l’homme dans la nature. Non plus en tant qu’espèce dominante qui a tout à son service, mais comme une des composantes d’un écosystème très large […] et, à travers cela, interroger nos pratiques et nos activités sur Terre.”
“Orbital Dance” est disponible gratuitement depuis quelques semaines sur iOS et Android. Il est sorti de la tête des scientifiques du CNES (Centre national d’études spatiales) et du studio de production de jeux vidéo World Game.
Ce studio de production de jeu vidéo est connu pour son engagement à impact. Son objectif est que les joueurs puissent apprendre et résoudre les défis du monde réel, avec un jeu autour du développement durable, un assistant de bureau pour mieux travailler, ou encore, une aventure partagée autour du monde des femmes… Le petit dernier en date, créé avec le CNES, a pour volonté de sensibiliser aux risques liés aux débris spatiaux.
Comme l’explique Pierre Omaly (CNES Sécurité, Sauvegarde & Maîtrise de l’Espace), le but de ce jeu est de sensibiliser le public aux débris spatiaux, qui constituent un véritable danger. Ils peuvent en effet perturber les vols habités, détruire des satellites, voire même envoyer des projectiles sur Terre. Le but est également d’interpeller les pays du monde entier, afin de s’engager dans un spatial plus propre. L’occasion aussi de rappeler que la France est le premier pays au monde à avoir promulgué une loi pour limiter la production de débris spatiaux.
Le but du jeu est simple. Sur le rythme de la musique, le joueur pilot son satellite pour éviter les débris spatiaux. Le tout, en utilisant des technologies existantes et d’autres sur lesquelles les scientifiques travaillent actuellement. Ces technologies visent à éviter et localiser les débris spatiaux. De prochaines missions devraient par ailleurs voir le jour pour ramener les plus gros débris spatiaux sur Terre. En attendant, il va falloir éviter les débris dans le jeu “Orbital Dance”.
Ceux qui souhaitent vivre des découvertes scientifiques inattendues dans leur ville ont rendez-vous pour les Échappées inattendues du CNRS. Un an et demi après leur création, ces échappées se développent un peu partout en France, notamment à Toulouse. Nous avons voulu en savoir plus sur le concept de ces soirées scientifiques ouvertes au public.
Les Échappées inattendues du CNRS sont le rendez-vous des curieux et l’occasion d’approcher de plus près la science grâce aux scientifiques, lors de soirées débat, partout en France. À Toulouse, par exemple, elles ont lieu tous les mois aux Halles de la Cartoucherie, lieu de rencontres et de convivialité.
Alors que fait-on exactement lors de ces échappées inattendues ? « C’est un aperçu de ce que sont les travaux de recherche. De ce qu’est la démarche scientifique, avec des formats courts, d’une demi-heure. Ils doivent permettre d’avoir des éclairages très brefs pour éclairer l’état de la science sur un sujet donné et, de préférence, en lien avec les préoccupations de chacun et chacune d’entre nous », explique Séverine Siancia, responsable communication du CNRS Occitanie Ouest.
On peut autant parler de l’univers, de géologie, d’ingénierie, de physique, de santé, de neurosciences, d’innovation, de mathématiques… Lors d’une des dernières soirées toulousaines, on a par exemple abordé le thème « des phénomènes de chaleur en ville, pour trouver des solutions pour tempérer les températures en ville » et savoir où en sont les recherches.
De nombreux sujets et préoccupations scientifiques du moment sont ainsi abordés, dans une ambiance détendue, pour tous les publics, même non scientifiques. Il y a, par ailleurs, un travail de vulgarisation des chercheurs, pour simplifier et se mettre à la portée de tous.
Le programme des Échappées inattendues organisées près de chez vous est à retrouver sur le site des échappées inattendues du CNRS.
Et si des chercheurs avaient trouvé une piste pour agir sur les maladies liées au vieillissement ? C’est en tout cas ce que laisse supposer ce communiqué sur une découverte d’une équipe de chercheurs de l’Inserm, de l’université Paris Cité et du CNRS au sein de l’Institut Necker-Enfants Malades.
Grâce à leurs recherches, les scientifiques ont en effet réussi à identifier ce qui pouvait arrêter la prolifération cellulaire et démarrer la sénescence, c”est-à-dire ce qui arrête la multiplication des cellules là où débute le vieillissement.
Les scientifiques ont trouvé une “signature” métabolique associée à la sénescence. Cette signature peut donc servir de marqueur du vieillissement cellulaire pour mieux l’identifier. Ils ont essayé d’agir sur ces molécules spécifiques et ont ainsi réussi à réduire l’inflammation due à la sénescence. Cette même inflammation produit les effets néfastes du vieillissement.
Ces résultats prometteurs ouvrent ainsi la voie à d’éventuelles pistes thérapeutiques contre ces maladies liées au vieillissement. Que ce soit des maladies du cerveau, du foie, et même de la vue. Ils pourraient être applicables dans de nombreux domaines et pour de nombreuses pathologies.
Peut-on ralentir, ou inverser la tendance, afin d’éviter les maladies liées au vieillissement ? Ou ralentir leurs effets ? C’est la question qui se pose désormais grâce à cette découverte.
Il reste encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir se débarrasser des maladies comme un la maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. Mais en mettant le doigt sur ces changements et en identifiant les enzymes responsables, les chercheurs ont fait un énorme pas en avant. Le but sera, dans les prochaines années, de proposer des traitements thérapeutiques pour lutter contre les maladies liées à l’âge.
Alex Coulon va intégrer pendant plusieurs mois les effectifs de la NASA. Grâce à cette excellente nouvelle, il souhaite faire passer un message. Axel est un jeune étudiant de l’ISAE SUPAERO à Toulouse, ancienne école d’ingénieurs de l’aérospatiale, et de Thomas Pesquet notamment.
En préparant ses valises pour les États-Unis et les bureaux de la NASA, Axel souhaite prouver à tous les jeunes, qu’avec du travail, de la motivation et un peu de culot, on peut parfois réussir et percer dans son domaine. Même dans celui très fermé de l’aérospatiale. Le rêve d’un étudiant français peut même devenir réalité à la NASA.
Il décolle donc, pour plusieurs mois, direction Pasadena, en Caifornie, pour intégrer les rangs de la NASA… Il travaillera au Jet Propulsion Laboratory, prestigieux laboratoire de recherche de l’agence spatiale des États-Unis. Là-bas, sa mission sera de travailler sur les prochains systèmes robotiques, qui décolleront pour la planète Mars.
Et quand on lui pose la question de l’avenir de l’aérospatiale, et de ses objectifs, Axel Coulon souligne l’importance de cette science. Car elle peut en effet nous permettre de comprendre notre environnement, mais également les évolutions de la Terre, grâce au satellite, et à l’observation de notre planète à haute altitude. Une science indispensable qui permet d’anticiper les changements climatiques et l’évolution de la planète.
Nous avons tous constaté ce phénomène à un moment ou un autre. Surtout lors des apéritifs de l’été. En versant de l’eau sur du Pastis ou du Ricard, ces deux liquides translucides donnent une boisson trouble. Mais que se passe-t-il exactement dans ce verre, à l’échelle microscopique, pour engendrer ce phénomène ? C’est ce qui est appelé l’effet Ouzo.
L’effet ouzo vient d’être intégralement compris et détaillé par une équipe de chercheurs du CNRS au laboratoire de génie chimique de Toulouse. Ces derniers ont découvert que cet effet laiteux et opaque est dû à la précipitation des huiles essentielles présentes lorsque la concentration d’alcool diminue avec l’ajout d’eau.
« Ce phénomène est intéressant, de manière générale, dans beaucoup de domaines où on veut faire des matériaux de petite taille, avec des architectures un peu complexes, comme dans un vaccin ARN Messager. L’effet Ouzo est intéressant parce qu’il permet d’assembler des petits « objets » sans énergie mécanique. » Cette technologie, ou plutôt nanotechnologie, pourra ainsi servir dans les domaines pharmaceutiques, industriels, médicaux, architecturaux, etc.
« C’est l’aspect du plaisir et de la curiosité qui nous a poussés à travailler sur un verre de pastis. De se dire : tiens, pourquoi est-ce qu’on a ça et pas autre chose ? C’est surprenant, quand on y réfléchit, un verre de pastis. Pourquoi ça devient un trouble, pourquoi ça reste trouble ? C’est souvent de cette première curiosité qu’on va pouvoir tirer une nouvelle connaissance. Parce que si c’est contre-intuitif ou surprenant, c’est souvent qu’il y a quelque chose à comprendre derrière. »
Un million d’euros. C’est la somme que vient de toucher un étudiant toulousain de 24 ans. Joseph Risson est en dernière année à l’école de l’ISAE SUPAERO. Il travaille à mettre au point un concept novateur pour décarboner l’aviation.
À tout juste 24 ans, il est en train de lancer sa start-up Viraj H2 avec son meilleur ami. Comme son nom l’indique, cette start-up a pour objectif de faire prendre un virage à l’aviation. Et de réduire sa pollution dans un avenir proche.
Ce projet permettra un impact positif et ne sera pas là dans le seul but de générer du profit. Son concept consiste à allier deux technologies existantes, la pile à combustible et l’hydrogène. Les déchets de l’un nourrissant l’autre. Car il s’agira bien ici de recycler et de transformer le négatif de l’un des systèmes en positif, pour créer de l’énergie avec le second système.
L’aviation, comme tout autre secteur, est en plein renouveau. Elle doit s’adapter aux enjeux futurs et diminuer, elle aussi, son bilan carbone. Il y a d’ailleurs une ébullition dans le secteur aéronautique avec les moteurs électriques, mais également les biocarburants. Récemment, des tests ont ainsi été réalisés pour faire voler en avion avec de l’huile de friture.
Se pose maintenant une question : pourrait-il exister, dans le futur, une aviation totalement propre ? La réponse de cet étudiant est claire : certainement pas. Il n’y a pas pour l’instant de solution miracle.
Elle est partout. De plus en plus présente dans nos vies. Pour nous aider à nous garer, pour lancer une musique avec une commande vocale, sur nos smartphones ou même générer du texte sur Internet. L’IA, ou intelligence artificielle, prend de plus en plus de place dans notre quotidien. Mais une question revient pourtant sans cesse dans nos inconscients : « l’IA est-elle dangereuse ? » Ne peut-elle pas, un jour, nous dépasser ? Nous remplacer ? Quel est son potentiel et en quoi peut-elle nous aider à mieux vivre
Toutes les réponses et pistes de réflexion sont à retrouver au Quai des Savoirs, à Toulouse, à l’expo “IA: Double Je“.
Lors de la visite, les curieux pourront explorer une approche rigoureuse dans le contenu et inventive dans la muséographie. Des expériences interactives captivantes sont notamment proposées, telles que la conduite d’un véhicule autonome. Mais également la création d’un outil de diagnostic médical. L’occasion également d’approcher toutes les applications qui rendent l’IA accessible à tous.
Le visiteur pourra aussi plonger dans une analyse approfondie de l’impact de l’IA sur divers domaines. Y compris son influence dans le travail. Et la manière dont elle façonne l’avenir professionnel. Cette exploration visionnaire des futurs possibles se veut aussi rassurante car l’IA n’est qu’une machine.
« Il ne faut jamais perdre de vue que la machine est capable de faire des calculs gigantesques, de produire plein de choses. Mais qu’elle ne comprend rien à ce qu’elle fait. Elle n’a pas de conscience de ce qu’elle est en train de faire. Elle ne sait pas ce qu’elle dit. Elle ne comprend rien à ce qu’elle dit, ce n’est pas son problème. Par contre : elle dit ! » rappelle Laurent Chicoineau, directeur du Quai des Savoir et commissaire de l’exposition.
L’exposition incite également les visiteurs à réfléchir aux implications éthiques, mais aussi aux perspectives de contrôle et aux évolutions souhaitables pour l’avenir de cette technologie en constante évolution. “IA: Double Je” est d’ailleurs née d’une collaboration entre partenaires scientifiques, technologiques, industriels, culturels, éducatifs et artistiques. Une multitude de points de vue, a pour but d’élargir la réflexion.
Pratique.
“IA : double je”, Quai des Savoirs, à Toulouse, jusqu’au 3 novembre 2024.
Dès sa création, au Québec, l’Agence Science-Presse s’est distinguée par son engagement à simplifier les concepts scientifiques complexes et à lutter contre les “fake news”. Elle a notamment joué un rôle pionnier dans la vulgarisation, jetant les bases d’une communication scientifique accessible et captivante.

Sur son site, des rubriques variées offrent une grande diversité de contenus. Par exemple, Le Balado, La Zone vidéo, Le Détecteur de rumeurs, etc. L’occasion également d’explorer tout l’univers de la science, allant des avancées technologiques, aix découvertes médicales et aux enjeux environnementaux.
L’Agence Science-Presse ne se contente pas d’informer, elle sensibilise. Ses reportages éclairent sur des questions cruciales. Mais ils suscitent également des réflexions et discussions au sein de la société. Sa réflexion contribue ainsi à une culture scientifique dynamique.
L’institution a également un rôle essentiel : lutter contre les « fake news » et la désinformation, dont souffre souvent la science. Particulièrement à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux.
L’interactivité est au cœur du site de l’Agence Science-Presse. Les lecteurs peuvent ainsi commenter, poser des questions et participer à des discussions, créant ainsi une communauté virtuelle passionnée par la science.
L’Agence Science-Presse est une référence incontournable dans le monde de la vulgarisation scientifique. Son histoire riche, son rôle essentiel dans la vulgarisation et la diversité de son contenu le prouvent. Tout cela fait de cette agence un acteur majeur dans l’éducation scientifique et la création d’une communauté engagée.
La musique, une onde sonore, a de nombreux bienfaits sur le cerveau. Cette onde musicale agit en effet sur les ondes cérébrales. D’après le professeur Grandjean, le processus commence avec les compressions d’air. Elles se transforment en signaux électriques cérébraux dès que nous écoutons de la musique.
Ces signaux, générés par de minuscules cils oscillants de l’oreille interne, deviennent le premier signal électrique cérébral du son. Et chaque onde correspond à une zone et un processus spécifique.
En étudiant la voix et la musique, le professeur Grandjean a défini neuf dimensions émotionnelles générées par la musique. Ces dimensions offrent une perspective plus nuancée que les émotions traditionnelles, allant au-delà de la simple joie ou tristesse.
Le tempo, les harmonies et les consonances peuvent engendrer différentes émotions. C’est ainsi que certaines musiques seraient plus bénéfiques lors d’épisodes dépressifs, par exemple. La musique pourrait ainsi être plus régulièrement utilisée pour générer certaines émotions, voire même avoir un effet thérapeutique. Par exemple, les rythmes thêta sont associés à la parole, tandis que les rythmes plus rapides peuvent induire des états d’excitation.
Dans le domaine de la thérapie, la musique ne se limite pas à une simple expérience sensorielle. Le professeur Grandjean souligne que la recherche de concerts en direct et la volonté d’être ensemble montrent que la musique offre plus qu’une simple onde sonore. L’expérience partagée, l’environnement immédiat et le risque artistique contribuent en effet aussi à l’impact émotionnel de la musique.
La musicothérapie fait également de plus en plus ses preuves. Induisant des états spécifiques, calmant le stress et les troubles anxieux. Et créant une certaine forme de communication lorsque cette dernière est difficile lors de troubles autistiques, par exemple.
Les ondes cérébrales sont nombreuses. À chacune correspondent une activité et un état. Les ondes bêta, par exemple, sont associées à l’état d’alerte. Les ondes gamma liées à l’intuition et à la créativité. Les ondes alpha indiquent la détente, les ondes thêta le rêve et la méditation profonde et les ondes delta le sommeil profond. Chacune d’entre elles peut également être influencée par la musique. C’est-à-dire que certaines musiques peuvent induire ces différentes ondes, activant ainsi des fonctions spécifiques du cerveau. Il est d’ailleurs possible de trouver des playlists spéciales avec ces ondes sur les sites de streaming.
La musique n’est donc pas seulement une expérience artistique, mais aussi une force qui influence profondément notre cerveau et nos émotions. Grâce aux recherches, nous commençons à comprendre comment elle peut être utilisée à des fins thérapeutiques.
Pour en savoir plus sur les défis spatiaux passionnants qui nous attendent cette année, rendez-vous avec Olivier Sanguy. Il est le spécialiste des actualités spatiales à la Cité de l’Espace, à Toulouse.
L’étude de l’espace a toujours été un pilier essentiel pour mieux comprendre notre planète. Les avancées technologiques et les missions spatiales ont permis des avancées significatives. Notamment dans la connaissance de la Terre et de ses mécanismes complexes. En scrutant l’espace, nous avons fait des pas de géant dans la compréhension de notre propre existence. Ainsi, l’année 2024 s’annonce comme une nouvelle opportunité de repousser les limites de notre compréhension.
L’un des moments forts de l’année 2024 sera le retour des femmes et hommes autour de la Lune avec la mission Artemis 2.
Ce projet ambitieux de la NASA vise à réaffirmer la présence humaine dans l’espace et à préparer des futures missions lunaires. Artemis 2, en envoyant des astronautes en orbite lunaire, marquera une étape cruciale dans la réalisation des objectifs lunaires et martiens à long terme.
Cependant, les défis spatiaux de 2024 ne se limitent pas à l’exploration lunaire. Plusieurs missions axées sur la Terre elle-même joueront un rôle crucial. Notamment dans la compréhension de l’environnement et la préservation de la planète. Parmi elles, les missions EarthCare, Pace, Clarreo-Pathfinder et Nisar se distinguent par leur objectif commun : étudier notre planète pour mieux la protéger.
La mission EarthCare, par exemple, se concentrera sur la surveillance des nuages et des aérosols, apportant des données cruciales pour la recherche climatique. Pace, de son côté, évaluera la santé des océans et surveillera les cycles biogéochimiques. Clarreo-Pathfinder s’attaquera quant à elle à la mesure précise des radiations solaires et terrestres, fournissant des informations essentielles pour comprendre le bilan énergétique de la Terre. Enfin, la mission Nisar examinera les mouvements de la surface terrestre, offrant des perspectives inédites sur les changements géologiques et environnementaux.
L’année 2024 sera témoin d’une diversité de défis spatiaux, chacun offrant des opportunités uniques d’exploration et de compréhension.
Ces missions, aussi palpitantes que celles de l’année précédente, soulignent l’importance continue de l’exploration spatiale dans notre quête de connaissance et de préservation de notre planète.