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Smile life, le jeu de cartes pour refaire sa vie à l’infini

© Crédit Smile Life
Devenir avocat, professeur de maths, écrivain, ou même gourou. C’est possible dans le jeu Smile Life. L’objectif ? Cumuler des points pour être le plus heureux possible, tout en se jouant des pièges.

Le jeu Smile Life est sorti dans le commerce à l’été 2019. Depuis son lancement, environs 100 000 boîtes ont été vendues. Un beau succès pour ce jeu créé par le Montpelliérain Alexandre Seba. “Au début, c’était un jeu de base, avec 200 cartes. Chaque année, de nouvelles extensions sortent avec des thématiques différentes. La dernière en date est l’extension fantastique. On est vraiment dans la fantaisie : en plus des métiers que l’on peut avoir dans la vraie vie, on incarne un personnage fantastique. On peut, par exemple, être vampire la nuit et prof de maths le jour”, détaille Alexandre Seba.

Le jeu Smile Life consiste à construire et réussir sa vie. Amour, argent, famille, études, carrière… Les cartes représentent des événements liés à la vie professionnelle ou personnelle. Chaque joueur doit ainsi tâcher d’obtenir les meilleures cartes pour bâtir sa situation et être le plus heureux possible. 

“J’ai l’impression d’être pris moi-même dans mon propre jeu”

L’idée de Smile Life a germé dans l’esprit d’Alexandre Seba un peu par hasard : “J’étais en voiture il y a quelques années, à un feu rouge. Je réfléchissais à ce que je voulais faire de ma vie, car j’étais en transition entre Montpellier et Paris. J’avais différentes opportunités qui se présentaient à moi. Et donc, des choix à faire. En y réfléchissant, je me suis dit que la vie ressemblait à un jeu. On a des cartes en main, certaines que l’on peut jouer de suite. Pour d’autres, ce sont des atouts à garder plus tard. Alors, finalement, je me suis dit que ce serait marrant de créer ce jeu.”

À l’origine, Alexandre Seba est journaliste. Sa carrière a donc connu un tournant lorsqu’il a fait le choix de lancer son jeu. “J’ai l’impression d’être pris moi-même dans mon propre jeu. Mais je pense qu’il y a aussi un lien avec mon parcours et mon métier de journaliste. J’ai rencontré beaucoup de gens de différents milieux. Je pense être observateur. J’ai essayé de traduire de manière ludique les différents métiers et mode de vie que l’on pouvait avoir au cours d’une vie”, explique-t-il.

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