De droit, c’est de ça dont il est question ici. Dans ce domaine, il y a la grande oubliée qui réclame ses droits depuis un long moment, elle est même souvent obligée de les reprendre de force, d’où l’expression : « Quand la nature reprend ses droits ».
“Les droits de la nature – Vers un nouveau paradigme de protection du vivant“, paru aux éditions Le pommier est le fruit d’un travail collectif réalisé sur le long terme par les juristes de l’association Notre affaire à tous, créée en 2015 et à l’origine de « L’affaire du siècle ».
Ce livre fait un état des lieux de la question en s’appuyant sur l’analyse d’une soixantaine de cas (constitutions, lois et décisions de justice) dans 21 pays. Une analyse qui lève les doutes sur le champ des possibles qu’apporterait le droit de l’environnement et de la démocratie environnementale.
Et je terminerai avec les mots du collectif pour synthétiser ce premier « code de la nature » : « Une évidence s’impose, le passage de l’anthropocentrisme à l’écocentrisme ne pourra se faire en dehors du droit ». Bonne lecture.
