L’ovalie est un monde pour le moins physique. Les règles imposent une confrontation pour faire avancer son équipe. S’il y a toujours de la solidarité dans le touch rugby, sport d’origine australienne, pas de plaquage ici, contrairement au rugby classique.
Les joueurs ne se ceinturent pas non plus à la taille, mais touchent simplement l’adversaire. Après cela, le joueur touché va poser le ballon à terre, l’enjamber, pour laisser la place à son “demi” derrière lui. Au bout de six touchés, l’équipe remet la balle à l’équipe adverse.
Le touch rugby, sport très mixte
“Il y a une certaine exigence physique pour effectuer ce sport”, prévient Claire Griset, championne de France de touch rugby. Un sport donc idéal pour ceux qui souhaitent se défouler sur une pelouse, courir après un ballon ovale sans se blesser !
Sur le terrain Gabriel Voisin à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, des jeunes, des plus âgés, des femmes et des hommes se lancent la balle ovale. “Le touch, c’est un sport très mixte”, confirme Claire Griset. Elle précise qu’elle est champion d’Europe et non championne d’Europe. En effet, son équipe, le club de Free Touch d’Issy-les-Moulineaux, est composé de femmes et d’hommes. Une mixité qui est recherchée dans les entreprises et naturellement respectée dans ce sport. La parité est même obligatoire.
Cédric Huguet est arbitre de touch rugby. “C’est un des rares sports que l’on peut jouer en mixte. La parité est obligatoire. On ne peut pas être moins que quatre filles ou quatre garçons maximum”, explique l’arbitre.
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