Le journal de la culture du 5 juin : une série “Jeune & golri”

Cette semaine, dans le journal de la culture, place à la deuxième saison d’une série française jeune et rigolote.

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Série, film, musique : le journal de la culture du 5 juin

Série, film, musique : le journal de la culture du 5 juin

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”Jeune & Golri” saison 2 : du rire aux larmes

”Jeune & Golri” saison 2 : du rire aux larmes

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Silly Boy Blue, l’amoureuse de la pop

Silly Boy Blue, l’amoureuse de la pop

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Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.

Ce 5 juin, la série française « Jeune & golri », disponible sur OCS, revient pour une deuxième saison (presque) aussi jeune et rigolote que la première. On part également visiter une exposition photo, découvrir la vie de la footballeuse Marinette Pichon et écouter l’album pop planant de Silly Boy Blue.

“Jeune & golri” saison 2, du rire aux larmes

Une belle-mère dépassée, une belle-fille pas toujours facile, du rire et des larmes : voici la promesse de la série française « Jeune & golri », dont la deuxième saison sort le 8 juin sur OCS. Dans la première, on découvrait Prune, jeune femme toujours enfant dans sa tête, comique de profession. Elle devenait belle-mère à l’insu de son plein gré en rencontrant un homme plus âgé, Francis, papa de la petite Alma. La saison 2 nous transporte huit ans plus tard. Alma a grandi et s’entend désormais très bien avec Prune. En revanche, entre Prune et Francis… il y a de l’eau dans le gaz.

À partir de leur séparation, « Jeune & golri » continue d’explorer le thème de la maternité avec drôlerie, douceur, mais aussi une bonne part de drame. « Je trouve ça trop bien de prendre les spectateurs par la main et de leur dire “ok, on vous a présenté quelque chose en saison 1, là, on va ailleurs” », explique Agnès Hurstel, la créatrice de la série. Cette humoriste, scénariste et réalisatrice, joue également le rôle de Prune. Et a pris soin d’écrire des personnages d’adolescents, très nombreux, de la façon la plus réaliste possible. « Il m’a manqué des représentations d’ados féminines quand j’avais 13 ans », justifie-t-elle aujourd’hui.

À la découverte des photographies de plateau

L’exposition à voir cette semaine se déroule à la galerie Roger-Viollet, dans le 6e arrondissement de Paris. C’est là qu’on peut découvrir gratuitement le travail d’Alain Adler. Et si son nom ne vous dit rien, c’est normal ! Il exerce le métier méconnu de photographe de plateau, celui qui prend des clichés sur le tournage des films. Plus de 86 images prises entre 1954 et 1964 sont exposées dans la galerie. Alain Adler a traversé les tournages de la Nouvelle Vague, mais pas que. Jean Gabin cigarette aux lèvres, Bourvil et sa pipe, Audrey Hepburn habillée par Givenchy ou encore Alain Delon… Devant son objectif, on redécouvre les acteurs et actrices, mais aussi les réalisateurs et réalisatrices phares de cette époque.

Dans “Marinette”, Garance Marillier mouille le maillot

Le film à voir cette semaine raconte l’histoire d’une petite fille qui aimait un peu trop le ballon rond. « Marinette » est le biopic de Marinette Pichon, meilleure footballeuse française, la première à avoir fait une grande carrière aux États-Unis et longtemps meilleure buteuse de Ligue 1. Mais derrière ce succès, il y a aussi eu un combat : celui d’une fille élevée dans une famille pauvre, avec un père alcoolique et violent. Puis celui d’une joueuse qui doit affronter le sexisme du monde du football, où les équipes féminines sont rares et où il est impossible d’avoir un statut professionnel équivalent à celui des hommes. 

Un peu classique dans sa construction, « Marinette » offre des scènes très fortes quand il s’attaque à l’intimité de la joueuse. Le film repose surtout sur la performance de son actrice principale, Garance Marillier, qui foule, elle aussi, les pelouses en crampons sur son temps libre.

Silly Boy Blue, l’amoureuse de la pop

Ne vous fiez pas à la langue dans laquelle elle chante, Silly Boy Blue est bien française. La chanteuse, qui emprunte son nom de scène à un morceau de David Bowie, vient de sortir un deuxième album, « Eternal Lover ». Et Ana Benabdelkarim (son vrai patronyme) a en commun avec le Britannique l’ambition de repousser les frontières de la pop.

Son premier album, sorti en 2021, s’appelait « Breakup Songs ». Et elle y chantait donc la rupture, la douleur, l’amour aussi. Deux ans plus tard, il y a toujours de l’amour dans son nouvel opus, mais aussi de la résilience. À l’image du titre « Not a friend », tentative de reprendre en main son histoire tumultueuse avec un garçon pas très sympa.

Silly Boy Blue sera en concert au festival Les Vieilles Charrues en juillet, puis à Rock en Seine au mois d’août.

Agence de communication Perpignan