Le journal de la culture du 19 juin : le retour d’Indiana Jones

Cette semaine dans notre journal de la culture, Indiana Jones, grand héros populaire, fait son retour au cinéma.

Réécouter en podcast

Cinéma, patrimoine, musique : le journal de la culture du 19 juin

Cinéma, patrimoine, musique : le journal de la culture du 19 juin

08:10

Indiana Jones, naissance d’un héros

Indiana Jones, naissance d’un héros

04:13

“Élémentaire”, un excellent cru Pixar

“Élémentaire”, un excellent cru Pixar

02:09

Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.

Ce 19 juin, on s’intéresse à un chapeau de cow-boy et un lasso. Et à leur propriétaire, Indiana Jones, l’un des héros les plus populaires du grand écran. Le 28 juin, le cinquième volet des aventures de l’archéologue sort au cinéma. Pour patienter, on vous raconte la genèse de cette saga. Il sera également question d’œuvres d’art inestimables sauvées de la guerre en Ukraine, du dernier film d’animation des studios Pixar et d’une célèbre chanson qui a fait connaître la bossa nova dans le monde entier.

Indiana Jones, naissance d’un héros

Vous trépignez peut-être d’impatience avant la sortie, le 28 juin, du cinquième volet d'”Indiana Jones”. Mais savez-vous comment est né le célèbre archéologue ? Au départ, il voit le jour dans l’imagination de George Lucas, qui s’en ouvre à l’un de ses meilleurs amis, Steven Spielberg. Ce dernier rêve de réaliser un James Bond, ce qu’on lui a toujours refusé. Ensemble, ils concoctent un héros plus accessible mais qui, lui aussi, voyage beaucoup et vit des aventures trépidantes.

Spielberg et Lucas sont tous les deux fans des films d’aventure des années 1930 à 1950. Le costume d’Indiana Jones est d’ailleurs calqué sur celui de Charlton Heston dans « Le Secret des Incas ». Reste ensuite à vendre le film à un studio. Et là, c’est plus compliqué. Les films d’aventure sont jugés ringards. Et surtout, Steven Spielberg fait peur. Il a déjà prouvé son talent avec « Duel » ou « Les Dents de la mer ». Mais il a aussi prouvé qu’il explosait les budgets à chaque fois en tournant plus longtemps que prévu. Finalement, la Paramount accepte, en échange d’un contrat drastique : 87 jours pour boucler le film, pas un de plus, sous peine de pénalités.

Il faut ensuite trouver l’acteur. Un homme charmant mais accessible, auquel il est facile de s’identifier. Après six mois de casting, le choix est arrêté. Ce sera Tom Selleck et sa moustache. Mais le comédien s’est engagé sur le tournage de la série « Magnum » et la chaîne CBS ne libère pas son agenda. La voie est donc libre pour Harrison Ford, que Steven Spielberg voulait depuis le début. Le tournage du premier volet d'”Indiana Jones” peut commencer. Cela deviendra le film le plus rentable de l’année 1981. La saga est lancée.

Le Louvre expose des icônes sauvées d’Ukraine

C’est une autre histoire impliquant des œuvres d’art anciennes à protéger… Mais cette fois, elle est entièrement vraie. Jusqu’en novembre prochain, le Louvre expose cinq icônes byzantines exfiltrées d’Ukraine.

Dès le début de l’invasion russe du pays, en février 2022, la présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait proposé à ses homologues ukrainiens de garder leurs précieux objets. Ce n’est qu’en octobre que le musée Bogdan et Varvara Khanenko, situé à Kiev, a accepté cette offre. Quelques jours plus tôt, une roquette avait soufflé toutes les fenêtres du bâtiment. 

Le musée Khanenko et le Louvre décident alors d’évacuer en urgence les biens les plus précieux, dont cinq icônes rarissimes. Quatre viennent d’un monastère égyptien, la cinquième est un petit panneau confectionné au XIIIe siècle. C’est sous escorte militaire qu’elles ont été convoyées, via la Pologne et l’Allemagne, en mai dernier.

“Élémentaire”, bon cru des studios Pixar

Les studios Pixar n’ont pas leur pareil pour créer des mondes imaginaires. Leur dernier film d’animation en date, “Élémentaire”, sort ce mercredi 21 juin. Et ne déroge pas à la règle. Cette fois, l’histoire se passe à Element City, dans un monde où tous les individus sont des Aériens, des Aquatiques, des Terriens ou des Flamboyants, correspondant aux quatre éléments.

La jeune Flam’ est une flamboyante qui travaille dans le magasin de son père et essaie de ne pas perdre ses nerfs face aux clients indélicats. Jusqu’à ce qu’un jour, elle rencontre Flak’, un Aquatique. La jeune femme comprend alors que le magasin est en danger et va se retrouver tiraillée entre sa loyauté envers sa famille et l’appel de l’inconnu. 

“Élémentaire” est un très bon cru Pixar, plein d’idées et d’humour. Mais on retrouve aussi cette pointe de propos sérieux qui séduit les spectateurs plus âgés. Il est ici question d’exil, d’identité et d’accueil, alors que les Flamboyants vivent reclus dans un quartier et sont mal accueillis dans les autres. L’histoire de Flam’ rappelle celle des secondes générations d’immigrés, souvent étouffées par les attentes de leurs parents et conditionnés à des horizons plus étroits. Le film est non seulement divertissant, mais aussi très intelligent.

“The Girl from Ipanema”, emblème de la bossa nova

Elle avait 83 ans. La chanteuse brésilienne Astrud Gilberto est morte le 5 juin dernier. Et elle a notamment laissé derrière elle un tube interplanétaire. « The Girl from Ipanema », reprise avec son époux, João Gilberto, et un saxophoniste américain, Stan Getz, a permis d’exporter la bossa nova à travers le monde. Son retentissement est tel qu’il va permettre à de nombreux musiciens brésiliens de faire carrière aux États-Unis et ailleurs.

Devenu un standard, « The Girl from Ipanema » est l’une des chansons les plus reprises. On estime qu’il en existerait 500 versions. Frank Sinatra s’y est attelé mais les Français ne sont pas en reste. Nana Mouskouri, Jacqueline François ou encore Sacha Distel ont chacun livré leur interprétation.

Agence de communication Perpignan