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Le journal de la culture du 10 avril : la “Salade grecque” de Klapisch

Cette semaine dans le journal de la culture, le réalisateur Cédric Klapisch propose sa recette de la "Salade Grecque", suite en série de "L'Auberge espagnole".
Série Salade Grecque
© Jérôme Plon
Journaliste

Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.

Ce 10 avril, le réalisateur Cédric Klapisch nous livre sa recette de la « Salade grecque ». Vingt ans après « L’Auberge espagnole », en voici la (troisième) suite, en série cette fois. On vous emmène aussi à la découverte d’un film d’animation japonais absolument pas réservé aux enfants, d’une exposition au musée d’Orsay et du nouvel album de Lana Del Rey.

Après « L’Auberge espagnole », la « Salade grecque »

Souvenez-vous, en 2002, le film « L’Auberge espagnole » avait marqué toute une génération. Il y a eu deux suites au cinéma. Et à partir de ce 14 avril, il y en aura une troisième. Une série, intitulée « Salade grecque », à voir sur la plateforme Prime Video. Xavier et Wendy, les héros originels, ont laissé la place à Tom et Mia, leurs enfants. Qui, cette fois, partent non pas à Barcelone mais en Grèce. Là-bas, Tom découvre que Mia a abandonné ses études pour s’investir dans une association d’aide aux réfugiés. Et entre le jeune start-upper et sa sœur idéaliste, le torchon brûle…

Avec cette série, Cédric Klapisch a voulu « faire le portrait de la nouvelle jeunesse européenne », prise entre militantisme et anxiété. À 61 ans, le réalisateur a embauché des scénaristes plus jeunes pour essayer de ne pas paraître déconnecté. Les six épisodes s’inscrivent dans la continuité de « L’Auberge espagnole » tout en trouvant leur ton propre.

Manet et Degas s’affrontent et s’admirent à Orsay

Deux monstres impressionnistes se retrouvent côte à côte en ce moment, et jusqu’au 23 juillet, au musée d’Orsay. À ma gauche, Edouard Manet, l’auteur du “Déjeuner sur l’herbe” et d’”Olympia”. À ma droite, Edgar Degas, célèbre pour ses petites danseuses et sa buveuse d’absinthe. Mais alors, qu’est-ce qui rapproche ces deux peintres au point que le musée d’Orsay leur consacre une exposition ?

Tous deux sont contemporains, nés à deux ans d’intervalle dans les années 1830. Tous deux ont aussi embrassé l’impressionnisme, sans pour autant se fondre totalement dans le mouvement. La légende veut qu’ils se soient rencontrés au Louvre, alors qu’ils reproduisaient les tableaux de maître.

Par la suite, leur relation reste une énigme, faite d’admiration et de rejet, de jalousie et d’agacement. Degas a beaucoup peint Manet mais l’inverse n’est pas vrai. Manet a même violemment découpé une toile de Degas qui le représentait avec sa femme, parce qu’il la trouvait ratée. Tous deux se sont inspiré l’un de l’autre, en s’intéressant aux mêmes genres (les portraits) et aux mêmes thèmes (les champs de course). Leurs tableaux se répondent et se défient dans une exposition très dense et fascinante.

La poésie japonaise de « Suzume » au cinéma

Non, les films d’animation ne sont pas réservés aux plus jeunes. Preuve en est, une nouvelle fois, avec la sortie ce mercredi 12 avril de « Suzume », magnifique film de Makato Shinkai. Suzume, c’est le nom de l’héroïne, lycéenne un peu solitaire qui croise un beau et mystérieux jeune homme. En le suivant en cachette, la jeune fille découvre coup sur coup qu’il existe des portes sur d’autres mondes… et qu’il faut absolument les refermer. La voilà partie sur les routes japonaises pour accomplir sa mission.

« Suzume » est un film magnifique pour son dessin, bien sûr. Mais il raconte aussi une très belle histoire du Japon, en convoquant les fantômes d’un pays meurtri par les catastrophes naturelles. On n’en dira pas plus car il faut le découvrir sur grand écran mais le périple de Suzume vous fera tour à tour rire, trembler et pleurer. C’est autant l’histoire du passage à l’âge adulte de son héroïne qu’une merveilleuse exploration du deuil et de l’acceptation.

Lana Del Rey revient avec un neuvième album

Il y a toujours cette voix traînante, sensuelle et douce, reconnaissable entre toutes. Lana Del Rey vient de sortir un nouvel album. « Did you Know that there’s a Tunnel Under Ocean Boulevard » respire une nouvelle fois la langueur et le soleil de la Côte ouest. Mais la chanteuse s’aventure aussi du côté de la soul ou du rap. Elle chante l’amour, l’ennui, les blessures et les renaissances aussi. Ce neuvième opus vient couronner, à 37 ans, une déjà très belle carrière.

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