À Marseille, les terrains de pétanque fleurissent à tous les coins de rue. Cette ville, aussi surnommée “la capitale de la pétanque”, accueille notamment le Mondial La Marseillaise à pétanque ainsi que la Fédération nationale de la pétanque. À l’occasion de cette compétition internationale, le Musée d’Histoire de Marseille organise, jusqu’au 18 janvier 2026, une exposition sur ce loisir, synonyme de “Dolce Vita”.
“Nous exposons des photographies de Hans Silvester, un célèbre photographe allemand qui, dans les années 1960-1970, a couvert de nombreux concours de pétanque. Les photos sont en noir et blanc. Il y a aussi des photos de Julia Pirotte, photographe juive d’origine polonaise, réfugiée à Marseille dans les années 1940. Et des objets, comme un jeu de pétanque de table, des santons, des affiches…”, détaille Carole Gragez, conservatrice du Musée d’Histoire de Marseille.
Les femmes, grandes oubliées de la pétanque ?
Cette dernière a d’ailleurs choisi une photo d’une joueuse de pétanque pour l’affiche de l’exposition. “Cette photo, prise par Hans Silvester, a une grande force. Cette femme a rencontré son mari le jour d’un concours de pétanque auquel elle participait. C’est comme si elle regardait son avenir dans cette boule. Je trouve cette photo merveilleuse.”
Selon la conservatrice, de plus en plus de femmes participent à des compétitions de pétanque ou jouent même pour le plaisir.
Selon la Fédération Française de Pétanque et de Jeu Provençal, près de 83% des licenciés sont des hommes.