Ils ont formé une rosace dans le ciel, en s’attrapant par les mains. 54 parachutistes se sont lancés dans les airs, le 24 août, à l’aérodrome de Nancy-Azelot. Ils ont réalisé un saut à 5500 mètres de hauteur, depuis trois avions.
“On a fait venir des avions d’Allemagne et d’Autriche spécialement pour ce record. Nous avons en effet besoin de petits porteurs, d’une quinzaine de places. Il s’avère qu’on en trouve de moins en moins en France. Ces avions possèdent une sortie à l’arrière, ce qui nous permet de sortir plus rapidement pour réaliser la figure et battre des records”, explique Virginie Bouette, coach au sein du collectif Freefly France. Ce nouveau record de France a été effectué “tête en bas”. Le dernier record dans cette catégorie avait été enregistré en 2014, avec 48 participants.
18 tentatives de saut
“On a effectué 18 sauts au total. Notre objectif était de faire un saut à 60, donc on a fait plusieurs tentatives… Au final, on a battu un autre record : nous avons réalisé deux figures dans un même saut, à 39 parachutistes. C’est ce qu’on appelle un record de séquence”, ajoute Virginie Bouette.
Pour réaliser ces prouesses, il est impératif d’avoir accumulé beaucoup d’expérience en freefly. “Nous plaçons les parachutistes les plus expérimentés au centre de la formation, car ce sont eux qui vont être les plus sollicités. Une formation à 54 dans les airs bouge énormément. On place les parachutistes les moins expérimentés à l’extérieur, car ils sont moins sollicités.” Lors de cet exploit, le parachutiste le plus expérimenté avait 20 000 sauts au compteur, tandis que les moins expérimentés cumulaient entre 500 et 700 sauts.