Elle a le sport dans le sang. Le 30 octobre dernier se tenait l’habituelle course Marseille-Cassis. 20 000 inscrits parcourent à cette occasion, chaque année, 20 km à travers la cité phocéenne et, bien sûr, le Parc nationale des Calanques.
Lors cette 43e édition, se trouvait parmi les coureurs, pour la première fois, Emma Clair-Dumont. À 46 ans, elle n’en est pas à son premier défi sportif. En mai dernier, elle est même devenue la 13e femme à atteindre le sommet de l’Everest. Un exploit qu’elle rêvait d’accomplir.
Avide de défi
Lors du Marseille-Cassis, Emma a choisi de courir avec Mouvement 50, une opération qui veut pointer du doigt les inégalités entre les hommes et les femmes dans le monde du sport. Cette année, cela fait exactement 50 ans que les femmes ont pu prendre part à une course. Auparavant, elles avaient interdiction d’y participer.
Le sport comme étendard et moyen de repousser les limites. Telle est sa philosophie. Avant de gravir l’Everest, elle fut l’une des 39 femmes au monde à avoir réalisé 7 marathons en 7 jours et sur 7 continents. Il y a aussi l’ascension du Kilimandjaro, en 2009, celle du Mont-Blanc, le Marathon de New-York ou celui du Pôle Nord. De la course à pied aux sports mécaniques, rien ne l’effraie.
Car, selon elle, tout est possible à condition d’être bien entouré, de prendre son temps et, bien sûr, de se donner les moyens. Le défi, le maitre-mot qui guide Emma.