Les Jardins de Quercy se méritent. On y arrive par un – long – chemin de terre que bordent des champs vallonnés. Mais une fois passé l’entrée, quelle récompense ! Des jardins romantiques sur plusieurs niveaux et divisés en 22 zones, amoureusement bichonnées par les propriétaires, Jean Doniès et Alain Herreman.



Chacune offre une ambiance qui lui est propre et suscite tous les sens des visiteurs. La vue, bien sûr. Mais aussi l’ouïe : tendez l’oreille, rien ne trouble le chant des oiseaux ou le bruissement des feuilles dans le vent. Sans oublier l’odorat, agréablement stimulé par les parfums subtils, ou le toucher quand on frôle certaines plantes, au feuillage soyeux ou duveteux.
Voyages, voyages…
Ce qui fait par ailleurs des Jardins de Quercy des jardins romantiques, c’est cette impression de ne jamais être au même endroit. On voyage littéralement en passant tour à tour du Jardin Blanc au jardin italien puis au jardin anglais. Partons plus loin, dans le Jardin australien, puis revenons aux terrasses andalouses via un crochet par le jardin indien. À moins que l’on se soit perdu dans le labyrinthe tout en bas du domaine… Sur un hectare, le dépaysement est garanti.



La déambulation se fait le long de haies qui, grâce à une taille étudiée, projettent le regard sur le paysage environnant. Loin d’un jardin de fleurs conventionnel, les Jardins de Quercy offrent avant tout une aventure sensorielle d’où l’on ressort forcément heureux.

