D’ici à 2035, les plus de 60 ans pourraient représenter un tiers de la population française, selon les projections de l’Insee, contre un quart actuellement. La question du bien vieillir se pose donc de plus en plus. C’est justement la raison pour laquelle le Gérontopôle Nouvelle-Aquitaine a été créé, afin de répondre aux besoins liés à l’amélioration des conditions de vie des personnes vieillissantes.
Cette structure a vu le jour en 2021, grâceà l’ARS Nouvelle-Aquitaine et le Conseil régional Nouvelle-Aquitaine. Il s’agissait au début de l’initiative de l’association Autonom’Lab, qui travaillait déjà sur les questions du vieillissement et dans la lutte contre la dépendance et la solitude, la mobilité, etc. Des volets ont par ailleurs été développés autour de la recherche et de l’innovation.
Avec cette restructuration, quel est le rôle Gérontopôle Nouvelle-Aquitaine ? Qu’en est-il de ses missions ? Quels sont les défis auxquels il va s’atteler ? Entretien avec Murielle Bouin, la directrice du Gérontopôle Nouvelle-Aquitaine
Les chasseurs-cueilleurs du Botswana, les éleveurs Khalkas de Mongolie, les Amérindiens du Nord et du Sud, ou encore les Aborigènes d’Australie. Depuis plus de trente ans, Karine Massonnie, anthropologue-exploratrice et auteure, parcourt le monde pour rencontrer les peuples autochtones.
La Franco-Canadienne, fondatrice de l’entreprise Terres Indigènes, est passionnée par les liens entre l’humain et la nature. De chacune de ces expériences au contact de ces peuples, elle est ressortie grandie. Elle est d’ailleurs convaincue que leur mode de fonctionnement est transposable au monde de l’entreprise. C’est pourquoi elle a ajouté à ses nombreuses casquettes celle de coach de dirigeants.
De quelles façons le monde professionnel peut s’inspirer des peuples premiers ? Entretien avec Karine Massonnie.
Militante pour la protection de l’environnement, Merem Tahar se bat pour la justice climatique en Afrique. En effet, cette Française, originaire du Tchad, est à 23 ans la première femme représentante du peuple Toubous, une ethnie du Sahel établie au nord du pays. Elle est également présente au Niger, au Soudan ou en Libye.
Cette étudiante en droit privé se bat pour faire reconnaitre les droits de ce peuple autochtone, préserver leur patrimoine et lutter contre la désertification qu’il subit. En parallèle, elle est aussi la chargée des relations publique et presse de l’association créée par sa mère. Son nom : Les Femmes de la Diaspora Tchadienne.
Ces messages, elle a d’ailleurs pu les porter lors des COP 29 et COP16 (Conference of Parties, ou “Conférence des Parties”). Elle a également été nommée envoyée spéciale jeunesse du président de la 15ᵉ Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Un statut qui n’existait pas auparavant.
Comment Merem Tahar mène son combat et le fait entendre malgré les préjugés sur les jeunes militants ?
Dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille, un programme innovant, Women For Women, autour de la paire-aidance, a été développé en 2023. Il s’agit d’une formation diplômante d’animatrice en prévention santé destinée aux femmes issues des quartiers prioritaires de Marseille.
Ce projet est porté par la Maison des Femmes Marseille Provence, un service de soins de l’hôpital de La Conception et l’Université d’Aix-Marseille. Le Réseau Méditerranée coordonne quant à lui la pédagogie. Le programme a vocation à créer du lien entre les professionnels de la périnatalité de la région PACA, de Corse et de Monaco. Les financeurs de ce projet sont le fonds DAPAT, la Fondation RAJA, la Préfecture Égalité des Chances / SGAR et la Fondation Nexcity via Phoceo.
Huit femmes ont été diplômées à l’issue de la première promotion. Pour cette deuxième rentrée, elles sont treize à suivre la formation.
Quel est son contenu ? Quels sont les débouchés pour ces femmes ? Pourquoi créer une formation destinée aux femmes issues des quartiers prioritaires de Marseille ? Entretien avec la Professeure Florence Bretelle, Professeur des Universités et praticien hospitalier en gynécologie obstétrique.
Chaque année, un peu plus de 430 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France, selon l’Institut national du cancer. Parmi eux, près de 40% sont évitables, notamment en limitant l’influence de facteurs de risques externes dans nos vies (alcool, tabac, nourritures riches …) mais aussi grâce au dépistage.

Chaque année, en France, 9 millions de personnes se font dépister. Ce chiffre est faible, les campagnes de dépistage de l’Assurance Maladie concernant 20 millions de personnes. Le Dr Charlotte Berthaut a justement été confrontée à ces patients peu renseignés sur le sujet. Ainsi, certains oublient de se faire dépister ou ne mesurent pas l’importance du dépistage.
Alors, cette médecin anesthésiste-réanimateur à l’Institut Bergonié, centre régional de lutte contre le cancer à Bordeaux, a décidé de troquer sa blouse blanche pour celle d’entrepreneuse. Elle a entamé son aventure entrepreneuriale en 2020 afin de s’engager dans la démocratisation du dépistage des cancers et dans leur prévention. Son travail a abouti, en 2023, à la création de la plateforme Dépist&Vous. Celle-ci s’adresse aux 18-75 ans, par l’intermédiaire des entreprises, des mutuelles et des assureurs.
Comment fonctionne cet outil ? Quels cancers permet-il d’aider à dépister ? Quels sont les résultats de l’impact de Dépist&Vous ? Entretien avec le Dr Charlotte Berthaut.
“C’est révolutionnaire ! ” C’est avec un ton à la fois enthousiaste et plein d’espoir que le Pr Frédéric Huet qualifie le projet unique en France Périgénomed (Perinatal genomic medicine). Ce dernier est le président de la Société française du dépistage néonatal et coordinateur du pôle de pédiatrie au CHU de Djion-Bourgogne qui abrite ce projet. D’une durée de quatre ans (2024-2028), il vise à aller plus loin dans le dépistage néonatal des maladies rares.

Actuellement, dans les 72 heures qui suivent la naissance, quelques gouttes de sans sont prélevées sur le talon du nourrisson pour un test biochimique. Toujours avec l’accord des parents. Ce prélèvement permet de dépister treize maladies rares, donc la drépanocytose ou la mucoviscidose. Celles-ci peuvent avoir “des conséquences très graves si elles ne sont pas dépistées et prises en charge rapidement”. Le but est ainsi de mettre en place, le plus tôt possible, un traitement et un accompagnement adaptés.
Avec Périgénomed, le dépistage néonatal permet de déceler 800 maladies rares grâce à l’analyse des gènes et de pouvoir faire en sorte que la maladie ne se déclare pas. Combien de naissances sont concernées par ce dépistage ? Comment fonctionne Périgénomed ? Quelles sont les avancées majeures en matière de dépistage néonatal de maladies rares ? Le Pr Frédéric Huet nous explique tout.
L’air intérieur d’une maison est 5 à 10 fois plus pollué que l’air l’extérieur. D’où l’importance de prendre certaines précautions pour assainir son logement, comme l’aérer plusieurs fois par jour, opter pour des meubles de seconde main, privilégier des nettoyants ménagers avec des écolabels…

Ces bons gestes pour évoluer dans un environnement plus sain, Jennifer Oses, écotoxicologue et toxicologue, souhaite les rendre accessibles et inclusifs. Cette dernière est la directrice du conseil scientifique de l’association de terrain la Fabrique à Colibri, qui est engagée dans un projet porté par l’association Objectif Santé Environnement. Celui-vise à créer des outils de sensibilisation à la santé environnementale pour les publics vulnérables. Parmi ces outils, des vidéos à destination des 7 millions de personnes sourdes et malentendante en France.
Comment ce projet s’est initié ? Pourquoi s’adresser à ces publics vulnérables ? En quoi la santé environnementale est importante ? Jennifer Oses nous explique.
Six jours. C’est le temps qu’il aura fallu à Grégory Le Bras pour terminer les 350 km du Tor des Géants, un ultra-trail d’endurance, qui s’est déroulé en septembre dernier en Italie.
L’infirmier anesthésiste a réalisé cet exploit sportif au profit de RHU Condor. Ce projet de recherches contre les sarcomes, soutenu par l’association la Course du Petit Prince, mené par le Pr Italiano à l’Institut Bergonié à Bordeaux, un Centre régional de lutte contre le cancer de Nouvelle-Aquitaine.
Les sarcomes sont des cancers rares qui se développent dans les tissus mous comme les muscles, les cartilages, les os, etc. Ils représentent ainsi 15% des cancers chez les enfants et 1% chez les adultes.
À l’issue de cette course, Grégory Le Bras a pu récolter un peu plus de 3 600 euros. À l’avenir, il a pour projet d’écrire un livre sur cette expérience et de reverser une partie des bénéfices à la Course du Petit Prince.
Mais cet effort ne s’est pas fait sans embûche. S’il a pu aller au bout de ce défi, c’est grâce à des outils comme l’hypnose, auquel il s’est formé dans le cadre professionnel. Il nous raconte comment cette pratique lui a été utile.
C’est une ville qui vibre au rythme de la bande dessinée. Angoulême, chef-lieu de la Charente, est devenue la capitale internationale de BD. Une notoriété qu’elle a construite avec la création, en 1974, du Festival de la BD d’Angoulême.

Cette année, la 52ᵉ édition a lieu du 30 janvier au 2 février, et met à l’honneur le 9ᵉ art espagnol et la culture manga. L’événement culturel attire en moyenne près de 200 00 festivaliers, faisant ainsi grossir la ville d’un peu plus de 41 000 habitants. À cette occasion, 6 000 professionnels de la bande dessinée du monde entier s’y pressent. Durant ces quatre jours, le festival se vit à travers 20 lieux différents de la ville, accueillant des rencontres, des masterclass, des expositions, notamment une sur Superman cette année, des concerts…
Comment Angoulême, membre du réseau Ville créative de l’UNESCO au titre de la littérature, est devenue un lieu incontournable de la BD ? Christine Olmer, guide conférencière à l’office de tourisme du Pays d’Angoulême, revient sur les origines de ce succès à l’occasion d’une visite.
La santé auditive fait partie des enjeux de santé publique. Elle est ainsi mise à l’honneur lors la Semaine du Son de l’Unesco, qui a lieu chaque année. La 22ᵉ édition se droule cette année du 20 janvier au 2 février partout en France. Sa programmation s’articule autour de cinq thématiques : l’environnent sonore, la santé auditive, l’enregistrement du son, le rapport son et image, et la musique.
Près d’un Français sur deux est touché par le bruit, selon une étude d’OpinionWay, réalisée par l’Association la Semaine du Son. Celle-ci révèle par ailleurs que les nuisances sonores altèrent l’audition de la population. Parmi les raisons soulevées : l’exposition à une écoute forte et prolongée de musique. 44% des Français souffrent ainsi d’acouphène, un chiffre qui monte à 53% chez les jeunes adultes.
En plus d’avoir des effets sur l’audition, les nuisances sonores ont des répercussions sur la santé mentale et la qualité de vie. Ces nuisances peuvent ainsi venir des discussions téléphoniques des autres dans l’espace public, du trafic aérien, du voisinage, etc. Ce qui est certain, c’est qu’« elles sont aussi une source majeure de stress pour près des trois quarts de la population ».
Parmi les solutions avancées, en plus de la loi pour palier ces nuisances, le « décibélateur » et un label Qualité Sonore. Qu’est-ce que c’est ? Christian Hugonnet, acousticien et fondateur-président de la Semaine du Son, nous répond.
Le carton est un matériau aux multiples vertus. Nicolas Le Dirach, charpentier-menuisier breton, s’en est rendu après avoir regardé l’émission “E=M6”, qui mettait en avant les bénéfices de ce matériau dans la construction d’habitations.
Impressionné, ce chef d’entreprise a alors construit sa maison, à La Vraie-Croix, dans le Morbihan. Il a ainsi utilisé du carton recyclé pour l’isolation thermique et sonore, fourni par l’entreprise Bat’Ipack, fabricant de matériau bas-carbone, et du bois pour l’ossature. “L’ensemble est composé de 93% de matériaux biosourcés”, affirme-t-il. La réalisation s’est étalée sur près de six mois.
Voyant que son ouvrage avait fait effet sur son entourage, Nicolas Le Dirach a décidé de lancer, en 2022n sa société Maison Bois Carton 56. Celle-ci propose donc des habitats moins énergivores que des constructions classiques, fait avec du béton. Comment expliquer cela ? Comment sont construites ces maisons écoresponsables et en combien de temps ? Sont-elles si économiques que cela ? L’artisan nous raconte les coulisses de fabrication.
Comment expliquer les inégalités salariales ? D’où viennent-elles ? Pourquoi persistent-elles ? À travers son essai “Les Inégalités justifiées, comment moins bien payer les femmes en toute bonne conscience”, publié aux éditions Rue de l’échiquier, Marie Donzel s’est attelée à répondre à ces questions.

En effet, dans ce petit ouvrage au titre plein d’ironie, celle qui est spécialisée dans la gestion de crise et des risques psychosociaux au travail revient sur le point de départ de ces inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. En effet, selon l’Insee, les femmes gagnent 23,5% de moins que les hommes dans le secteur privé.
Marie Donzel s’interroge par ailleurs sur valeur la donnée au travail en fonction de certaines professions, et donc les rémunérations qui en découlent : “Pourquoi un ingénieur gagne-t-il plus qu’une aide-soignante ?”
Alors, comment remédier à ces inégalités ? Marie Donzel nous a reçus chez elle pour parler de ce sujet encore prégnant.
En 2024, 4,2 millions de personnes étaient en situation de mal-logement en France, selon les estimations de la Fondation Abbé Pierre. Frédéric Pédro s’est sensibilisé à cette problématique de la précarité liée au mal-logement. C’est pourquoi il a lancé, en 2019, un fonds d’investissement collaboratif citoyen. Investir Ensemble concentre ses actions en Nouvelle-Aquitaine.
L’objectif de la structure est de racheter des logements insalubres et de les rénover avec des matériaux bas-carbone pour les mettre en location à destination des publics les plus vulnérables. Jusqu’à présent, 22 immeubles, soit 60 logements, ont été réhabilités. Prochainement, 155 de plus le seront grâce à une levée de fonds de 4,3 millions d’euros, effectuée fin 2024, auxquels se sont ajoutés 200 00 euros.
Désormais, Investir Ensemble compte 225 associés. Qui sont-ils ? Comment sont rénovés les logements ? Comment sont-ils rendus moins énergivores ? Frédéric Pédro nous explique.
Habitant du massif de la Chartreuse en Isère, Luc Seegner a fondé en novembre 2023 l’association Forêt chauffante. L’objectif est ainsi de redistribuer gratuitement le bois laissé par les bucherons aux personnes qui n’arrivent pas ou plus à chauffer leur logement par manque de ressources financières.
En un an, le fondateur de l’association a pu aider 80 personnes dans le département et huit personnes sont devenues bénévoles.
Alors, pourquoi a-t-il décidé de créer cette association ? Comment récupère-t-il ce bois ? Quel est le profil des bénéficiaires ? Luc Seegner nous raconte.
Le numéro janvier-février d’”Esprit Yoga“, magazine partenaire d’AirZen Radio, est actuellement dans les kiosques. Dans cette première édition de l’année 2025, la grande thématique est l’ancrage.
On retrouve ainsi, notamment, une interview de l’universitaire Laetitia Pihel qui fait part de son analyse de la place du yoga dans notre société. Mais également des conseils posturaux pour trouver le juste équilibre entre l’enracinement et l’envol.
Alors, que signifie s’ancrer ? Comment s’ancrer ? Quels sont les outils ? Andrea Semprini, fondateur et rédacteur en chef d’”Esprit Yoga”, nous répond.
Bernard Streit a créé, en 2019 à Auteuil (Doubs), l’association Action Philippe Streit, en hommage à son frère décédé. Ce dernier avait un handicap mental et, dans ses dernières volontés, il souhaitait que son argent soit utilisé pour mener des actions en faveur de personnes en situation de handicap.
La structure s’est ainsi donné pour missions de permettre à ce public de se reconstruire à travers le travail et de revitaliser le territoire. Elle sensibilise par ailleurs les entreprises au handicap et à l’adaptation des postes de travail. Au fil des années, deux entreprises adaptées ont été créées ainsi qu’un organisme de formation et un centre médico-sportif.
Cent-dix personnes sont actuellement employées et l’objectif est d’attendre les 230 en 2026. L’an dernier, le taux de chômage des travailleurs handicapés était de 12%. Soit près de deux fois plus que dans l’ensemble de la population active.
Alors, comment l’association Action Philippe Sreit agit pour plus d’inclusion dans le milieu professionnel ? Anaïs Denis, la secrétaire générale, nous l’explique.
Depuis 2002, Handicap.fr est le 1er média d’informations en ligne sur tous les sujets liés au handicap et à l’autonomie des personnes handicapées. C’est aussi une équipe de personnes engagées qui mettent leurs énergies et leurs différences au service d’un objectif, celui d’une meilleure prise en compte des personnes en situation de handicap dans la société.
La vie a-t-elle un sens ? Et si la beauté pouvait nous sauver ? Le silence est-il le plus haut degré de la sagesse ? Voici quelques-unes des questions auxquelles Valérie Rulleau a invité le public à débattre. En effet, cette thérapeute qui exerce dans le Médoc, en Gironde, organise des ateliers d’échanges philosophiques lors desquels elle pose des questions existentielles.
C’est son fort intérêt pour cette science humaine ainsi que l’envie de créer un espace d’échange et de partage dans lequel on peut prendre le temps de poser sa réflexion dans un cadre bienveillant qui l’a poussée à lancer ce projet.
Comment sont articulées les séances ? Qu’apporte la philosophie ? De quelle façon influence-t-elle sa façon d’exercer ? Valérie Rulleau se confie à AirZen Radio.
C’est une levée de fonds historique pour un projet de réemploi solidaire en France. Le collectif girondin ïkos, créé en 2017, qui fédère neuf structures de l’ESS (économie sociale et solidaire)*, a levé 4 millions d’euros « en fonds propres et quasi-fonds propres ». Cette somme vient concrétiser la création de ce premier Village du Réemploi dans la métropole bordelaise. Évalué à 18,5 millions d’euros, il est censé ouvrir en 2027 à Bordeaux nord. Ce projet s’accompagnera par ailleurs de la création d’une centaine d’emplois.
Ce lieu de 12 000 m² pourra collecter 12 000 tonnes d’objets. Il sera également destiné à la sensibilisation, au tri, à la réparation, à la transformation et à la vente. « Tout le principe de la coopération est de nous rassembler et d’être en mesure de proposer une offre globale de seconde main. Par exemple, dans nos boutiques, de permettre de retrouver tous les équipements dont les particuliers ont besoin au quotidien. Cela passe par le mobilier, les vêtements, les jouets, les articles de sport, les livres etc. », explique Marion Besse, directrice d’ïkos. Comment est né ce projet ? En quoi est-il nécessaire ? Entretien avec la dirigeante.
*L’Atelier d’Éco Solidaire, Compagnons Bâtisseurs Nouvelle Aquitaine, EBS Le Relais Gironde, Échange Nord Sud, Éco-Agir, Envie Gironde, Le Livre Vert, R3 Réseau de réemploi et Recyclerie Sportive Bordeaux.
L’iconique tirelire jaune fait son retour. En effet, la 36ᵉ opération Pièces jaunes se tient du 8 janvier au 8 février. Cet événement a pour but de collecter des dons pour les enfants et adolescents hospitalisés.
La Fondation des Hôpitaux pilote cette opération qui sert à financer des projets devant correspondre à l’une des quatre missions : le rapprochement des familles, l’aménagement des services hospitaliers, l’organisation d’activités sportives et culturelles, et les Maisons des Adolescents.
Par ailleurs, un appel à projets, qui s’adresse aux établissements hospitaliers et aux Maisons des Adolescents, se tient jusqu’au 31 mars, date de dépôt des candidatures en ligne. Un comité scientifique, composé de professionnels de santé, étudie alors les projets avec des membres de la Fondation des Hôpitaux.
L’an dernier, 169 projets ont pu être financés grâce aux dons, ce qui représente plus de cinq millions d’euros. Comment sont investies les collectes ? Marion Cinalli, directrice générale de la Fondation des Hôpitaux, nous en dit davantage.
C’est dans la rue Causserouge, aux numéros 11, 13 et 15, que se trouve La ManuCo. Ce tiers-lieux bordelais est situé à Saint-Michel, quartier politique de la ville. Il a été fondé par trois acteurs de l’ESS (économie sociale et solidaire) : ATIS, Mary Curry et La Planche.
L’endroit, qui a ouvert ses portes en février 2023, a plusieurs missions : l’aide au développement de structures de l’ESS, la mise en place des animations autour « des sujets de coopération, d’inclusion et d’innovation sociale » ou encore des liens entre « les savoir-faire artisans et les innovations ».
Visite des lieux avec Claudia Calcina, sa directrice.