La Maison du Danemark, le Pied de cochon ou encore l’hôtel du Collectionneur. C’est une suite logique pour le chef Joël Veyssière. Après avoir dirigé les cuisines de grandes maisons, il nourrit et sert les ambassadeurs et chefs d’État à l’Unesco.
“Au Pied de Cochon, nous avions l’habitude de faire 240 000 couverts par an. Ici, l’attente est différente. Quand je m’ennuie dans un restaurant, je m’en vais. Et ici, on ne s’ennuie pas !” relate le chef de cuisine.
Un chef “sur-mesure” et international
“Chaque ambassade a ses attentes. Il faut savoir se caler sur les demandes pour satisfaire le client”, explique le chef de cuisine. “Au Pied de Cochon, nous vendions autant de soupes à l’oignon l’hiver que l’été. Alors que nous pourrions croire que c’est un plat d’hiver, mais pas pour les touristes. Ici, tous les pays veulent une touche française mais avec une spécificité particulière. Tout ça, ça s’apprend. On ne naît pas avec”, ajoute-t-il.
Joël Veyssière met l’accent sur la qualité. Il s’est engagé dans les cuisines de l’Unesco à condition de choisir ses fournisseurs lui-même ! “On travaille tous ces beaux produits de saison et c’est très important. C’est capital : faire du sur-mesure avec des bons produits”, affirme le chef.
Ouvert toute la semaine, le restaurant de l’Unesco est accessible au public ! Une particularité méconnue et dont tout le monde peut profiter. Avec une vue imprenable sur la Tour Eiffel, le restaurant peut accueillir jusqu’à 80 personnes.
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