Consciente de la force de l’imaginaire des enfants malades, Dominique Bayle, professeur de culture physique, cherche un moyen de leur venir en aide en réalisant leurs rêves. Avec sa belle-sœur, infirmière libérale, Dominique rencontre Frédéric d’Agay, petit neveu d’Antoine de Saint-Exupéry, qui soutient le projet en accordant gracieusement l’utilisation du nom “Petits Princes”.
L’Association Petits Princes naît ainsi officiellement en novembre 1987. En 1988, le premier rêve est réalisé. C’est celui d’Amandine, 10 ans, et de Delphine, 16 ans, qui découvrent les coulisses de l’Opéra Garnier.
Membre officiel de la Coupe du monde de Rugby 2023, l’association Petits Princes a réalisé son 9000ᵉ rêve à cette occasion. Dix-huit enfants ont dans ce cadre assisté aux matchs dans des conditions exceptionnelles. Comme Fréderic, Lucie, Soren, Achille… d’autres ont été accueillis avec des dispositifs sur mesure.
Certaines équipes ont même rencontré les enfants hospitalisés. Des moments de joie et d’émotion qui ont ravi tous ces passionnés de rugby.
Cela fait un an et demi qu’Emily est bénévole et rêve pour cette association. “Il y a des règles que l’on apprend en formation. On ne fait pas partie de la famille de l’enfant. C’est difficile d’avoir une limite. Surtout lorsqu’on passe deux ou trois jours avec une famille, forcément, des liens se forment. Ma limite est que je ne prends pas de dossier d’enfant qui ont le même âge que mes enfants. Ce serait trop dur dans le cas où il arriverait quelque chose à l’enfant dont je m’occupe”, explique-t-elle.
Pour devenir bénévole, il faut passer par une phase de recrutement avec des entretiens. Être bénévole au sein de l’association est une aventure humaine exceptionnelle. Elle se compose en effet d’une équipe de bénévole soudée et formée pour acquérir des compétences nouvelles. Il faut aussi se préparer et réaliser les rêves autour des passions de l’enfant, au rythme de ses traitements et hospitalisations. Une présence de deux jours par semaines est obligatoire le mardi et le jeudi avec un engagement sur la durée.
« Les commerçants indépendants se préparent à une fin d’année difficile », voilà l’étude publiée par Ankorstore en octobre 2023. Menée auprès de 300 commerçants indépendants de France, elle révèle un optimisme peut-être sous-estimé de la profession. En effet, sept commerçants indépendants sur 10 gardent le moral à l’approche de la fin d’année. Pourtant, deux mois plus tard, le moral est-il toujours aussi bon ? Il semblerait que oui si l’on en croit Jennifer Girault, cofondatrice des Glaneuses, épicerie vrac et zéro déchet à Paris.
Voilà trois ans que la boutique propose aux riverains et touristes des produits éthiques et responsables. « Les chiffres de 2023 sont supérieurs à ceux de 2022. On sent que les clients sont plus en recherche de cadeaux que l’année dernière et le moral est bon », explique-t-elle.
C’était l’une des craintes des commerçants indépendants, selon l’étude d’Ankorstore : 27% des sondés citent la baisse du pouvoir d’achat comme la principale difficulté redoutée pour leur commerce en cette fin d’année. Suivent la concurrence des géants de la distribution et du e-commerce (21%), les coûts logistiques et fournisseurs (20% et 16%) et la baisse de fréquentation (16%).
Selon Jennifer, « les personnes qui passent le pas de la porte savent qu’ils trouveront des produits à la hauteur de leurs exigences de produits durables et écologiques. Ils posent des questions sur la composition, la provenance… » Il semblerait que le consommateur dépense moins d’argent de façon futile, mais davantage de façon réfléchie. Les commerces indépendants éthiques et responsables seraient donc, par leur positionnement, intéressants pour les clients.
C’est une bonne nouvelle pour des commerçants qui, comme Jennifer ou d’autres, ne pratiquent pas de réductions comme lors du Black Friday. « On n’incite pas les gens à acheter plus que ce dont ils ont besoin. Et on se rémunère au plus juste sur toute l’année, donc on ne participe pas à cela », explique Jennifer. Les fêtes de fin d’année restent ainsi un moment crucial avant les Jeux olympiques, très attendus par les commerçants indépendants parisiens qui resteront probablement ouverts tout l’été.
Créée en 2018, l’association Kabubu a pour objectif de favoriser l’inclusion des personnes exilées grâce au sport. Elle propose un accompagnement au niveau social et professionnel et organise notamment des séances de sport pour créer du lien entre les personnes. Football, basket, danse… Ouvertes à tous, elles sont gratuites. Près d’une vingtaine d’activités hebdomadaires sont proposées à Paris, dont certaines réservées uniquement aux femmes.
Des animations sont également mises en place pour faciliter la création de lien social et l’inclusion. Autre axe développé par l’association : la formation professionnelle. Depuis 2020, elle propose de former des personnes exilées légalement accueillies en France à différents métiers du sport. L’objectif : créer des vocations, des opportunités d’emploi et accompagner tout au long du processus. Kabubu s’attache également à sensibiliser aux sujets de migration.
L’association est née d’une envie de plusieurs amis, Mehdi, Paula et Noémie. Ce désir de favoriser l’inclusion des personnes exilées grâce au sport est né lors d’un tournoi de football, organisé pour réfléchir à l’héritage des Jeux 2024. Kabubu est un terme swahili qui désigne un état d’esprit favorisé par les rencontres et l’amitié tissées grâce au sport. Il désigne également un type de lutte traditionnelle au Congo. En plus de l’antenne de Paris, Kabubu est aussi présente à Lyon et Strasbourg.
Avec plus de 24 millions de billets de train Intercités, TGV et Ouigo vendus, « nous avons battu le record absolu de fréquentation de l’histoire du train en France », a annoncé cet été le ministre des Transports, Clément Beaune. Si le train a la cote en France, il permet aussi de faire de belles rencontres.
Et ce sont les rencontres qu’on aime sur AirZen Radio ! Alors, lors d’un trajet en train par un soir glacé de novembre, nous avons rencontré une inconnue, dans le wagon n°8 d’un TGV au départ de Paris et en direction de Toulouse.
Notre inconnue avait autour de 70 ans. Le visage souriant et ouvert. Elle portait des petites lunettes rondes et s’assurait, auprès des autres voyageurs, de l’heure d’arrivée en gare de Toulouse-Matabiau. Puis, nous nous sommes pris à discuter. De tout, de rien.
La retraitée, originaire de Belgique, nous a raconté qu’elle voyageait en France de temps en temps, « pour sortir de [sa] bulle ». Pour échapper à un quotidien familial parfois dur. Entre deux anecdotes de son passé d’enseignante, elle a fini par confier, les yeux brillants, que son enfant était atteint d’un lourd handicap.
« C’est dur pour une mère. Mais j’ai beaucoup d’admiration pour lui, pour son courage. Nous étions proches, mais cette épreuve nous a davantage rapprochés », confie-t-elle. Et d’ajouter : « J’essaye toujours de tirer du positif de tout. Et notre relation, notre complicité, c’est du positif ! »
Sur une note plus légère, notre inconnue nous a chuchoté à voix basse la recette des frites à la belge. « J’en mange au moins une fois par semaine », s’amuse-t-elle. Et alors, ce secret ? Laisser refroidir les patates entre deux cuissons. « Si vous ouvrez un resto, pensez à moi », précise-t-elle.
La voix de la SNCF a résonné dans le wagon n°8. L’heure de l’arrivée. Tout juste le temps de ranger notre micro. Et si on veut la retrouver ? Il existe une page Spotted SNCF sur Facebook paraît-il. Mais au moment de dire au revoir, elle nous a lancé : « Je m’appelle Michèle, et j’ai été ravie de faire ce trajet avec vous. » Nous aussi Michèle. Nous aussi.
La grande force du massage suédois : il est à la fois complet et polyvalent. Il offre en effet une multitude de choix. Ce type de massage peut être orienté vers la relaxation, avec une tonalité douce et sédative ou alors au contraire tonique et stimulant, souligne le Studio Formation Massage.
Cette école a été créée par Michaël Tabakrétine, un passionné et spécialiste du massage suédois qui s’est formé au Québec. Là-bas, ce soin est utilisé pour ses vertus thérapeutiques. De fait, les praticiens et praticiennes de ce soin connaissent parfaitement le fonctionnement du corps humain. « C’est un massage biomécanique qui obéit aux règles de fonctionnement des différents systèmes et appareils du corps humain », précise l’école.
Cette thérapie manuelle se pratique à l’huile et a été inventée au 19ᵉ siècle par Henrik Ling. Depuis, ce type de massage est devenu le plus pratiqué en Amérique du Nord. Outre la détente et la relaxation, il permet d’éliminer en profondeur les tensions musculaires et nerveuses.
Il n’y a pas un massage suédois type. Le praticien apprend ses gammes, sa partition avant de pouvoir commencer à jouer et à s’adapter, explique le directeur de l’école. Frictions, vibrations, tapotements, les techniques utilisées par le praticien sont nombreuses. Pas toujours agréables sur le moment, elles sont nécessaires pour débloquer certains blocages. Aucun massage ne se ressemble, le praticien doit s’adapter à la morphologie et à l’histoire du client. Le massage est également susceptible d’évoluer pendant la séance, en fonction des besoins du client.
“On est la ludothèque la plus accessible de France”, affirme Benoit de l’association Accessijeux. Cette ludothèque du 12ᵉ arrondissement de Paris propose 1500 jeux de société. Parmi ces références, 450 sont adaptées aux déficients visuels. Ici, tout le monde peut jouer au “Uno” ou au “1000 bornes” : les cartes sont pourvues de petits autocollants en relief qui permettent aux personnes malvoyantes de les identifier.
“On pose ces stickers tactiles sur la majorité de nos jeux. Les inscriptions ne sont pas en braille, car peu de personnes savent lire et écrire le braille en France. Sur les 1,7 million de déficients visuels français, seulement 20 000 personnes savent en effet le lire.” L’association Accessijeux a donc inventé un système de codage qui se décline sur tous ses jeux, afin que toute personne malvoyante puisse les lire.

“Xavier a créé cette asso parce qu’il jouait régulièrement avec des amis, mais il éprouvait de plus en plus de difficultés à lire les cartes. Il s’est donc reconverti professionnellement pour créer cette association, et réfléchir sur comment rendre les jeux de société accessibles au plus grand nombre.” L’association Accessijeux a ainsi été créée en 2015 pour permettre aux personnes atteintes de déficiences visuelles, mais aussi d’autres handicaps, de jouer.
“Sur les jeux que l’on édite, nous avons aussi créé des règles en langue des signes, accessibles via un QR code. Mais le handicap visuel nous semble celui qui a le plus besoin de matériel d’adaptation.” Accessijeux fait partie de l’Union des éditeurs de jeux de société. La structure travaille en collaboration avec des grands éditeurs, qui les consultent régulièrement sur l’accessibilité de leurs jeux. “On nous demande conseil sur les contrastes des couleurs, sur les formes présentes sur les cartes… Nous avons aussi été missionnés pour appliquer le label Colorblind. Ce dernier certifie que les jeux sont accessibles aux daltoniens, et s’ils ne le sont pas, on leur indique les modifications à faire.”
“Plantes Pour Tous a commencé en 2017 avec Léo, mon associé. Nous sommes deux architectes paysagistes de formation, plutôt passionnés de plantes intérieures. À cette époque-là, on avait un petit budget et c’était assez cher de se procurer des plantes. Puis niveau accessibilité, c’était toujours un peu compliqué. Sur le choix de plantes, il y avait peu de variété dans les jardineries que l’on fréquentait”, explique Julien Morelli, l’un des fondateurs de Plantes pour tous.
En 2017, Léo et Julien décident de créer un concept événementiel appelé “Grande vente de plantes”. Ils louent alors une grande salle et proposent des plantes à un prix concurrentiel, entre 20 et 30% moins élevé qu’ailleurs. La première vente dure une heure et demie à la place d’un week-end. Le concept cartonne. Ils décident alors de fonder Plantes pour tous, des jardineries urbaines ouvertes toute l’année.

En France, il n’existe aucune production de plantes d’intérieur. Léo et Julien se fournissent donc entre l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Belgique. “Comme la mode, l’industrie des plantes et des fleurs est très mondialisée. Il existe une filière horticole française, qui n’est malheureusement pas encore à même de proposer des prix aussi compétitifs que les autres pays européens.” Toute une équipe se déplace à travers l’Europe pour rencontrer les producteurs et leur expliquer comment on souhaite travailler avec eux.

Léo et Julien ont créé une méthode logistique qui leur permet de jeter très peu de plantes. Ils affichent ainsi uniquement 2% de taux de pertes. Ils proposent par ailleurs des plantes à un prix de départ de 1,90€. 80% de leur gamme s’élève jusqu’à 29,90€.

Toutes leurs plantes sont par ailleurs labellisées MPS, un label international qui vise à mesurer l’impact sur l’environnement des productions horticoles. Dans une démarche de développement durable, les entreprises adhérentes s’engagent alors à contrôler les intrants de leur exploitation, tout comme l’eau, l’énergie, traitements phytosanitaires et la récupération des déchets produits.
Cette année, les fondateurs de plantes pour tous ont décidé d’arrêter l’utilisation des barquettes en plastique. “C’est un super projet. Nous avons vraiment investi dedans. Et nous sommes la première société de France à le faire. Ça va se déployer sur 2024. Avoir des barquettes consignées qui ne seront plus jetable. C’est pas mal d’action que l’on met en place petit à petit pour tendre vers un avenir durable”.
C’est devenu le rendez-vous incontournable des familles franciliennes. Depuis cinq ans, le Muséum national d’Histoire naturelle propose une promenade tout en lumière dans le Jardin des Plantes. Après une édition consacrée à la faune minuscule, ce sont les forêts tropicales humides qui sont, cette fois-ci, à l’honneur.
“Les forêts tropicales sont réparties sur quatre continents : l’Asie, l’Océanie, l’Amérique du Sud et l’Afrique. Elles abritent plus de deux tiers des espèces animales et végétales connues dans le monde”, détaille Estelle Tual, chef de projet culturelle au Muséum. Avec cette déambulation et ces structures lumineuses XXL, les équipes du Muséum national d’Histoire naturelle souhaitent faire découvrir ces espèces aux visiteurs.
“On a conçu ce parcours avec les chercheurs du Muséum. On l’a travaillé avec le même sérieux qu’une exposition que l’on pourrait donner au sein de la Grande galerie de l’évolution, par exemple. Nous avons réalisé beaucoup de recherches sur les espèces animales en amont”, explique Estelle Tual.
Tout au long de la déambulation, des panneaux apportent des précisions sur ces espèces, ainsi que leur indice d’UICN, qui montre l’état de menace de ces espèces végétales et animales. “Toutes les structures sont conçues à la main, artisanalement, dans la région du Sichuan. Les ouvriers chinois reprennent la tradition des lanternes traditionnelles, méticuleusement, à la main. Elles sont ensuite montées au Muséum puis éclairées avec des ampoules basse consommation.”
“Jungle en voie d’illumination”, jusqu’au 21 janvier 2024. Plus d’informations ici.
“C’est un lieu dédié au textile responsable et qui propose une alternative à la consommation de masse. On a plusieurs activités à la Textilerie, comme la recyclerie textile. Nous allons récupérer tous les dons de textile, comme des vêtements, du linge de maison, de la mercerie que les personnes nous apportent à la boutique. On va ensuite les revaloriser, les vendre à petits prix ou les redistribuer via le don”, explique Elisa, salariée à la Textilerie, située dans le 10ᵉ arrondissement à Paris.
En tant que lieu dédié au textile, l’équipe a pour volonté d’apprendre aux personnes qui le souhaitent de se réapproprier le vêtement. Une fois par mois, un Repair café gratuit est ainsi organisé. L’occasion d’apporter un vêtement troué ou déchiré et d’apprendre à le réparer. Les couturières de la Textilerie accompagnent alors le client dans sa réparation.

“Les participants viennent pour réparer leurs vêtements, pour effacer des trous ou raccourcir un habit. Parfois, il y a une ou deux personnes, et d’autres six-sept. Je vais leur proposer des alternatives pour réparer leurs vêtements avec des points de broderie ou des bouts de tissu. On peut faire beaucoup de choses”, détaille Khadija, couturière qui anime le Repair café. Le but est ici de transmettre des connaissances, des savoir-faire et des pratiques textiles qui permettent à chacun et chacune de développer sa créativité et son autonomie vestimentaire.
La textilerie collecte, trie et valorise toutes les pièces liées à l’univers du textile et de l’habillement. Les missions du lieu sont d’allonger la durée de vie des textiles en les faisant circuler localement pour réduire les déchets. Mais aussi de proposer une offre d’habilement qualitative et accessible à toutes les bourses. Enfin, l’objectif est aussi de sensibiliser à une consommation plus raisonnée en matière d’habillement et d’informer sur le fonctionnement de la filière de la revalorisation textile.
Une fois les textiles déposés, ils sont ainsi triés. Ceux en très bon état sont revendus à bas prix après avoir été étiquetés, défroissés ou réparés. Ceux en bon état sont donnés lors de vestiaires solidaires organisés tous les vendredis matin avec des bénéficiaires d’association. Les vêtements qui ne peuvent pas être réemployés en l’état mais dont la matière est intéressante sont quant à eux réutilisés lors des cours de couture. Enfin, les textiles impossibles à valoriser sont récupérés par leur partenaire, l’entreprise d’insertion Bis Solidaire qui réoriente les tissus vers des filières de recyclage.
Pratique.
Horaires de dépôt : du mardi au vendredi 11h-19h30 et le samedi 14h-18h
22 rue du Château Landon – Paris
“Nous organisons quatre festivals d’hiver pour les quatre week-ends qui précèdent Noël, histoire de hacker la dynamique un petit peu consumériste qu’il peut y avoir à ce moment de l’année. Avec toujours cette idée d’organiser des marchés de Noël, mais aussi d’aller plus loin en réfléchissant à sa consommation, au rapport au vivant et à la question de la solidarité dans ces périodes-là”, explique Simon, responsable de la programmation à la Recyclerie. En cette fin d’année 2023, plusieurs festivals ont déjà eu lieu au sein de ce lieu bien connu des Parisiens, comme le festival Résiliences, le festival afrovegan, ou encore le festival d’artisanat.

En partenariat avec la Recyclerie, l’association Tunis-sur-Seine a conçu un écovillage à l’image d’une fabrique de partage de connaissances, de savoir-faire, de compétences et d’initiatives écoresponsables. Lors de cet événement seront présents des artistes et des acteurs engagés.
Les 16 et 17 décembre, vous pouvez y retrouver différentes activités, comme des concerts acoustiques et des DJ set, mais également un souk de créateurs, de producteurs et d’artisanat contemporain venant de Tunisie et d’autres horizons. Il y aura aussi des ateliers d’initiation artistique, des ateliers participatifs d’agriculture urbaine, des tables rondes et une Tombola pour faire gagner différents cadeaux à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Cet évènement est l’occasion de soutenir l’association Tunis-sur-Seine, qui a été officiellement créée le 1ᵉʳ juillet 2021. Elle a pour objectif la promotion de la culture, des arts et des musiques du monde. Cet écovillage lui permettra de continuer à proposer des projets libres et engagés et de créer des passerelles ouvrant de nouveaux dialogues entre les deux rives de la Méditerranée.
« Le lieu a déjà mille et une vies », explique Paul Priam, membre de l’équipe de direction du Philanthro Lab. « Au Moyen Âge, les Parisiens venaient ici, au « port aux bûches », pour s’approvisionner en bois de chauffe », raconte-t-il. Ils apportaient aussi de la viande pour la saler et la faire bouillir, puis la distribuer aux indigents. Le lieu a également accueilli la première faculté de chirurgie de Paris. Confisqué à la Révolution, réquisitionné par les Allemands pendant l’Occupation, le lieu a servi d’atelier, mais aussi de maison close, de cabaret ou encore de maison des étudiants. Plus récemment, il a servi de bureau pour les œuvres sociales du personnel de la Ville de Paris, jusqu’à ce qu’en 2014, la mairie choisisse ce lieu parmi les 23 bâtiments historiques sélectionnés pour le concours Réinventons Paris.
Ce défi a plu à Philippe Journo, fondateur de la Compagnie de Phalsbourg et propriétaire des lieux depuis 2014. Il décide d’y installer le Philanthro Lab. Depuis septembre 2020, une vingtaine d’associations louent à petit prix des espaces de coworking. On y retrouve des acteurs déjà connus comme Microdon, L’Armée du Salut ou encore des structures plus petites. Plusieurs promotions, chacune d’une dizaine d’acteurs, ont aussi été accueillies dans l’incubateur, qui les a aidées à structurer leur projet grâce à des formations gratuites. « L’idée, c’est de créer un écosystème pour développer la philanthropie et aider ceux qui veulent faire le bien », résume Philippe Journo. Tout un programme !

Crédits photos : Paul Priam / Philanthro Lab

Wolfgang Früh façonne des luths, les rénove, et les propose même à la location. Cela fait près de 28 ans qu’il est installé dans son atelier du 18ᵉ arrondissement de Paris. “J’entretiens des luths du monde occidental et oriental. Aujourd’hui, cet instrument, on le retrouve dans des petites formations baroques, ou des petits orchestres. On peut aussi en écouter dans des morceaux actuels où il y a des mélanges d’influences arabes ou de musiques du monde. À l’époque médiévale, cet instrument était joué dans des ensembles de trois ou quatre personnes”, explique Wolfgang. Le luth existe sous différentes formes selon les pays du monde, depuis l’antiquité. Cet instrument est composé d’une caisse de résonance et d’un manche plus ou moins long. Sur ce manche, se trouvent des cordes à pincer. Certaines d’entre elles sont doublées, contrairement à une guitare.

“La caisse d’un luth est en forme de poire. Pour jouer, les accords sont différents d’une guitare. Mais aussi, ce qui différencie réellement ces deux instruments, ce sont ces paires de cordes”, détaille l’artisan. Qu’il soit oriental ou occidental, le luth est toujours pourvu d’ornements en bois d’inspiration orientale. Avant d’ouvrir son atelier, Wolfgang a travaillé pour d’autres luthiers et pour la Cité de la musique. “J’étais en fin de contrat, alors je me suis lancé dans l’aventure en ouvrant mon propre atelier. J’ai été formé dans une école de lutherie en Angleterre, spécialisée dans la musique ancienne. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que deux fabricants de luths à Paris. Je cherche toujours à former des passionnés pour transmettre mon savoir-faire, mais c’est assez difficile à trouver aujourd’hui… L’artisanat est un monde qui peut faire peur, car cela rapporte souvent peu d’argent. Mais c’est un beau métier dont on ne se lasse pas.”
Trouver du temps pour faire soigner Médor peut parfois être compliqué, surtout quand il lui arrive un imprévu. La direction de l’entreprise parisienne Wamiz a donc proposé à ses collaborateurs trois jours de congés payés pour emmener son animal chez le vétérinaire. “Ces congés sont découpables en demi-journées et sont à utiliser en cas d’urgence. L’animal peut avoir, par exemple, de gros examens à passer, comme des échographies ou des radios. Ce n’est pas valable pour un petit vaccin déjà prévu à l’avance”, explique Clarisse Drot de Wamiz. Des initiatives similaires ont été aperçues en Angleterre ou aux États-Unis, mais rien n’est prévu dans le Code du travail pour qu’un maître puisse prendre du temps pour son animal.
L’entreprise parisienne accordait déjà trois jours de congés payés par an aux parents d’enfants malades. C’est sur cette même règle que l’entreprise s’est calquée pour définir ce nouveau congé pour les animaux. “Aujourd’hui, on voit que la société a beaucoup évolué sur le lien entre l’animal et son propriétaire. On parle même de “pet-parent”. Cela montre bien qu’on peut avoir un lien émotionnel très fort avec son animal. Adopter un chien est un choix de vie semblable à celui d’avoir des enfants.”
Chiens, chats, ou rongeurs : tous les types d’animaux de compagnie sont concernés par cette règle. Pour éviter les abus, une facture doit être demandée au vétérinaire. “On a décidé de ne pas hiérarchiser l’importance des animaux de compagnie. Et en 2021, notre entreprise nous avait déjà accordé un jour de congé payé en cas de décès d’un animal”, précise Clarisse Drot.
Le monde des glaces se renouvelle. À la fois dans les talents qui les créent, mais aussi dans les parfums toujours plus étonnants. Depuis quelques années, devant l’ultra transformation des glaces industrielles, quelques jeunes marques ont émergé pour finalement revenir à l’essentiel : le produit.
Pour une crème glacée, c’est simple : de la crème, des œufs, du sucre et une saveur. La plupart du temps, on y ajoute un stabilisant qui va améliorer la texture de la glace.
Bon Dimanche, une jeune structure créée dans les Yvelines par deux jeunes ingénieurs en agronomie, Éléonore Beau et Édouard Fouquet, a décidé de ne garder que le meilleur de la crème glacée et d’enlever, justement, ce stabilisant.
La micro-laiterie Bon Dimanche travaille avec une coopérative laitière qui regroupe plusieurs petites laiteries bio et peut ainsi transformer la belle production lactée en délicieuses crèmes glacées : chocolat, marron, caramel beurre salé, ou encore thé matcha et amande-cannelle.
En ayant fait le choix d’être présent en magasin à un maximum de 99 km de la micro-laiterie, Bon Dimanche fait le choix de l’ultra-local, ultra-gourmand.
Manger local, acheter des produits en vrac, utiliser des contenants durables, faire réparer au lieu de jeter sont plusieurs pistes proposées aux familles participant au défi zéro déchet. Durant sept mois, chaque foyer devra peser ses poubelles pour tenter d’atteindre l’objectif de réduction des déchets. “Sur cette période-là, on leur propose de nombreux ateliers sur différentes thématiques, comme ce que l’on peut jeter au quotidien et les leviers pour petit à petit réduire ses déchets”, explique Anne Courtier, cheffe de projet du défi zéro déchet.

Le profil candidat est le profil historique du défi. Ce sont des participants actifs du défi. L’habitant va peser ses déchets et participer aux ateliers. Cette pesée va permettre de montrer l’impact du défi. Depuis 2020, un deuxième profil de participation existe, c’est le profil riverain. Ce profil permet de suivre le défi zéro déchet et de connaître les actualités en matière de réduction des déchets. “Avec ce profil, on peut s’inscrire durant toute la durée du défi, ce qui est vraiment un plus. Si jamais on loupe la période d’inscription, ce n’est pas grave, on peut quand même prendre le train en marche. Et donc recevoir toutes les actualités du défi”, raconte Anne Courtier. En moyenne, un participant à ce défi produit moitié moins de déchets qu’un habitant du territoire. Au niveau national, un Français moyen produit un kilo de déchets par jour et par personne. À l’échelle du territoire de Vallée Sud-Grand Paris, un habitant est autour de 800 grammes de déchets par jour, contre 400 grammes pour un participant du défi.
“Il ne faut pas être zéro déchet pour y participer. Le zéro déchet n’est pas un sujet de niche, ce n’est pas que pour les écolos. Justement, il faut juste repenser son mode de consommation. Il y a une participante qui a fait le calcul de ses économies grâce au zéro déchet et c’était assez impressionnant. De nombreuses personnes pensent que faire du zéro déchet prend beaucoup de temps, mais c’est faux. Ça ne prend pas plus de temps que de traîner au centre commercial ou de lire un livre par exemple. C’est juste une autre manière de faire”, explique Anne Courtier.
Il est encore temps de s’inscrire au défi zéro déchet de Vallée Sud-Grand Paris en tant que profil riverain !
Ils ne seraient qu’une soixantaine à pratiquer ce métier en France. Au pinceau ou à la plume, l’enlumineur dessine les lettrines et les ornements des manuscrits anciens. La peinture est constituée de pigments naturels, et peut parfois être rehaussée de feuilles d’or ou d’argent. L’enluminure se pratique sur des papiers d’art ou des parchemins. “C’est un art médiéval qui couvre à peu près 1000 ans d’histoire, de 500 jusqu’en 1500. Cela consiste à mettre en lumière un texte. Cela permettait aux personnes qui ne lisaient pas au Moyen Âge de comprendre les histoires. Aujourd’hui, l’enlumineur réalise le travail des illustrateurs, tout en faisant perdurer des techniques médiévales”, détaille Fabien Pandraud.
Au salon du Made in France à Paris, cet habitant des Deux-Sèvres a présenté sa version du poème du Jaberwocky dans Alice au pays des merveilles. La petite héroïne, vêtue de sa robe bleue, traverse un miroir couvert de feuille d’or.
“Déjà, en tant qu’enlumineur, on se doit d’effectuer un travail de recherche sur les traditions et les techniques médiévales. Par exemple, là, on est sur une reproduction d’une Bible italienne du 15ᵉ siècle. La calligraphie est faite à la plume d’oie avec une encre que j’ai moi-même fabriquée. Les pigments, je les prépare en suivant une recette médiévale”, explique l’artisan.

Pour confectionner certaines couleurs, Fabien utilise de l’éther, des coquilles d’œuf et des sarments de vignes brûlés. Pour maitriser cet art ancien, Fabien a suivi une formation au sein de la seule école européenne qui décerne un titre d’enlumineur : l’ISEEM, à Angers. “J’ai appris toutes les techniques : le dessin, la peinture, l’histoire… Je voulais faire ce métier depuis l’enfance, mais je ne savais pas du tout dessiner. C’est vraiment dans cette école que j’ai tout appris”, explique Fabien.
Un bon moyen de réduire notre empreinte carbone : voyager juste à côté de chez soin. Pas besoin d’aller très loin pour se sentir dépaysé, même en plein cœur de Paris : bienvenue chez Mamabali.
C’est le seul spa en France dédié à Bali depuis 2011. Il est aussi partenaire de l’Ambassade d’Indonésie. Audrey a eu envie de créer ce havre de paix, car elle a eu un véritable coup de cœur pour Bali. C’est elle qui nous accueille. Une présence chaleureuse et lumineuse, « à l’image des balinais », explique-t-elle.
Ses valeurs, elle y tient : « bien-être, générosité, authenticité, exception et émotion ». La décoration du spa invite immédiatement à l’évasion. Une partie de l’équipe de thérapeutes est aussi balinaise. Audrey l’a recrutée sur place. Ensemble, ils forment maintenant une petite famille, ce qui explique surement que l’on s’y sente tout de suite très à l’aise. Petit à petit, l’ambiance de Paris s’efface pour laisser place aux sensations.
Ici, pas de massage type. Car la praticienne ou le praticien s’adapte à chaque histoire et à chaque corps. Les soins sont individualisés et évoluent tout au long de la séance en fonction du besoin du client, mais aussi du ressenti du masseur.
Caroline est l’une des praticiennes de chez Mamabali : « On fait des massages thérapeutiques donc l’intention première est de détendre, soulager la personne. Il y a quelque chose que l’on appelle la présence du masseur, car le masseur est là pleinement. »
Le massage est énergique et énergétique à la fois, mais toujours dans la bienveillance. Il faut parfois venir appuyer sur certains blocages pour libérer les tensions.

Adresse : Mamabali, 6 r Guillaume Bertrand, 75011 Paris
C’est la 39ᵉ édition d’un événement qui attire aussi bien les grands que les petits : le salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis. Il a lieu du 29 novembre au 4 décembre à Montreuil avec de nombreux temps forts, notamment les Pépites et La Grande Ourse, les prix littéraires du salon. Il y aura également la 1ʳᵉ édition de « Toccata, la Seine-Saint-Denis en poésie », avec la poétesse belge Lisette Lombé. Sylvie Vassalo est la directrice de ce salon, qui est devenu une référence dans l’hexagone, depuis 2001. AirZen Radio s’est entretenue avec elle.
Ce salon du livre jeunesse est aujourd’hui le plus grand événement littéraire pour les enfants et les jeunes en Europe. Donc ce n’est pas rien. Il s’agit aussi, en Île-de-France, du plus grand événement culturel pour le jeune public. On reçoit 180 000 visiteurs dont des dizaines de milliers d’enfants. C’est toujours un grand moment pour fêter le livre, la lecture et la littérature.
Je crois que c’est surtout parce qu’il appartient à tout le monde. Il appartient aux auteurs qui sont, en France, très qualitatifs en matière de littérature, de jeunesse. Il appartient aussi aux éditeurs en leur permettant de montrer tout ce qu’ils publient en une année. Il est pour les libraires et les bibliothécaires qui défendent passionnément la littérature jeunesse au quotidien. Et enfin, on constate que les enfants aiment s’y retrouver. Le salon constitue un rendez-vous important à la veille de Noël. On a en France une édition et une littérature jeunesse particulièrement créatives et reconnues. Il y a donc un support culturel important, qu’on est heureux de pouvoir fêter ensemble.
Oui, ils viennent de partout. Ils viennent même parfois d’autres territoires que celui national. Ils vont être à peu près 2 000 à dédicacer des livres. Et les 280 auteurs, qu’on appelle « Au programme », sont ceux qui vont rencontrer directement des enfants ou des jeunes, dans des salles dédiées. Cela va donner lieu à 400 rencontres environ. C’est vraiment une ébullition culturelle importante.

Parce que le corps, quand on est enfant, est quelque chose d’important. Dans un laps de temps qui est court, en une vingtaine d’années, on passe de tout bébé à jeune adulte. Des métamorphoses en chaîne s’opèrent. Des questions existentielles très importantes se posent alors : sur le corps, sur le sexe, sur le genre. Il nous a semblé important de se demander comment la littérature jeunesse accompagnait ces transformations. Surtout dans un moment où la question du corps et du genre est un enjeu pour cette jeune génération, peut être encore plus que pour d’autres. On y aborde d’autres sujets comme les questions de harcèlement sexuel à l’école. La littérature de jeunesse est donc un endroit où l’on parle de la vie aux enfants et avec les enfants. Nous avons utilisé ce terme de tectonique pour dire que ce mouvement-là n’est pas toujours doux, mais qu’il est important.
Oui, il y a énormément de choses prévues et particulièrement une exposition qui s’appelle « La tectonique des corps », avec quatre illustrateurs qui, chacun à leur façon, déconstruisent les stéréotypes de corps et de genre. C’est une exposition immersive et interactive. C’est-à-dire que ce ne sont pas seulement des images à regarder. On va pouvoir bouger ces dernières avec son corps, jouer avec, etc. Et puis les 280 auteurs invités au programme, vont tous aborder cette thématique d’une manière ou d’une autre, par des lectures spectaculaires, des lectures musicales, des lectures, des cinés. En outre, il y aura des rencontres et des discussions tout en simplicité.
Il y aura des historiens, des psychiatres et des sociologues qui aborderont cette question et aussi des associations qui travaillent contre les violences faites aux enfants. Puisque évidemment, sur un sujet de ce type, on ne pouvait pas passer à côté du fait qu’aujourd’hui cette question des violences faites aux enfants est importante. Et donc on pourra en débattre avec eux aussi, avec des associations.
En fait, j’ai surtout envie d’inviter tout le monde à venir nous retrouver ici à Montreuil. Mais si jamais cela ne vous est pas possible, vous pouvez bénéficier du salon en distanciel. Tous les soirs, de 17 h à 20 h, il y a un décrochage télé, « la télé du Salon », où vous allez retrouver dans des émissions littéraires et dans des séries les auteurs invités. Puis avant et après le salon slpj.tv, vous pouvez aussi accéder à tout ce qui a été créé les autres années, autour de la littérature de jeunesse. Donc voilà, même si vous êtes loin, vous pouvez profiter du salon.
Tarifs : entrée gratuite pour tous les publics les mercredi 29 novembre, jeudi 30 novembre et vendredi 1ᵉʳ décembre. Présentation du billet obligatoire, samedi 2, dimanche 3 et lundi 4 décembre. Entrée payante pour les plus de 18 ans. Gratuite, sous certaines conditions, se référencer au site du salon du livre et de la presse jeunesse.
Partage, générosité, ambiance chaleureuse… Ce sont les valeurs de Noël et celles d’Emmaüs Défi, que l’organisation met en avant lors de son évènement annuel « Super Noël ». Cet évènement est l’occasion de partager un moment convivial, et surtout, d’acheter ses cadeaux à petits prix, de manière écoresponsable et solidaire. Sur place, il sera possible de trouver des jouets et des jeux, neufs ou d’occasion, mais le tout à petit prix. Pour l’occasion, près de 180 bénévoles ont été mobilisés sur le terrain. Particuliers et entreprises, partenaires, tous ont répondu présents à l’appel pour préparer l’évènement, collecter et envoyer des dons.
“La journée du 2 décembre prévoit d’être un peu spéciale”, explique Corentin Parvy, chargé de développement Amistocks pour Emmaüs Défi. “En plus de pouvoir acheter ses cadeaux de Noël à petits prix, de nombreuses animations seront organisées. Le père Noël a prévu de faire un petit passage dans les boutiques. Une fanfare et une playlist de Noël doivent venir enchanter les tympans des participants pendant leurs achats. Enfin, pour rendre cette journée mémorable, il sera possible d’utiliser un photomaton dans la boutique de Riquet”, détaille ce dernier.
La vente spéciale « Super Noël » aura lieu le samedi 2 décembre de 10h à 17h45, dans les boutiques de Riquet (40 rue Riquet, Paris 19) et au Centquatre (5 rue Curial, Paris 19). Pour prolonger la magie de Noël, Emmaüs Défi a également décidé de décliner la fête tout au long du mois de décembre dans toutes ses boutiques Emmaüs Campus : Grands Moulins (Paris 13), Forum des Halles (Paris 1), Césure (Paris 5). Le 9 décembre, une vente Noël kitsch pour acheter sa décoration à petit prix sera par ailleurs organisée chez Emmaüs Campus Césure.

Depuis plusieurs semaines, avec Jeanne Métivier, nous vous faisons découvrir les coulisses des Opéras de Paris. Nous rencontrons des passionnés, impliqués et généreux, qui aiment transmettre et parler de leur métier.
Pour une dernière escale, nous nous sommes rendues dans le bureau du directeur de la danse de l’Opéra National de Paris, José Martinez. Il a pris ses fonctions en 2022 et a succédé à Aurélie Dupont. Généreux et authentique, il se livre avec beaucoup de cœur sur son expérience et sa passion.
« J’ai commencé par hasard. Je ne savais pas ce que c’était que d’être danseur professionnel, ni ce qu’était une compagnie de danse. C’est ma petite sœur qui faisait de la danse. Un jour, une fête déguisée a été organisée à son école et je suis allé l’aider à se déguiser. Et la professeur qui était là m’a proposé de rester », explique José.
« La danse est un métier d’exigence », ajoute le directeur de la danse. « On travaille avec notre corps. Il faut le pousser au maximum, tout en faisant attention à ne pas se blesser. C’est notre instrument de travail. C’est pour ça qu’être danseur est un métier exigeant. Il faut amener le corps à faire ce que l’on veut, sans dépasser pour autant ce maximum », complète ce dernier.
Après des années de travail, José est nommé danseur étoile en 1999. Son unique regret est de n’avoir pu être nommé devant le public comme cela se fait actuellement. Il tient donc absolument à ce que les prochaines nominations se fassent en public. L’objectif est que la surprise soit totale pour la danseuse ou le danseur. Le métier de danseur est certes un métier difficile, mais José Martinez tient à rester humain pour permettre à ses équipes de pouvoir s’épanouir pleinement.