Quand un enfant voit ses parents se séparer, un chamboulement émotionnel peut le traverser : la tristesse, la culpabilité, la colère… Mais également une perte dans ses repères. Pour l’aider à traverser cet événement, Catherine Viès-Duffau a écrit “Mes parents se séparent, et alors ?”, publié aux éditions De Boeck Superieur. Celle-ci est thérapeute, directrice-fondatrice de l’école associative Arborescence destinée aux enfants à haut potentiel.
Elle a pensé cet ouvrage comme un guide, avec diverses ressources pour aider les enfants de 5 ans à l’adolescence à comprendre la situation, à exprimer ce qu’ils ressentent, mais aussi à être acteur d’une situation qu’ils ne maitrisent pas. Le but est ainsi que l’enfant puisse trouver les clés de son épanouissement dans ce nouveau schéma familial.
Selon l’Insee, en 2020, quatre millions de mineurs avaient des parents séparés, soit 27% de cette population.
Catherine Viès-Duffau nous partage les ressources pour y faire face
La conviction de Cécile Gagnant est entière. Elle a changé de vie en créant celle qui lui ressemble. Après 15 ans de salariat et des envies qui ne rentraient pas dans les normes, elle a suivi son intuition. Celle-ci l’a guidée vers des voyages et des destinations inattendues, loin du tourisme de masse.
Pour elle, chaque voyage apporte, en plus du dépaysement, des prises de conscience, une ouverture d’esprit et des enseignements. Elle nous parle de ses rencontres inspirantes, qui « donnent envie de vivre sa meilleure vie parce qu’on en a qu’une ». Cécile incite à être audacieux et à oser rêver grand.
Elle nous emmène dans son sac à dos pour une évasion au bout du monde et à l’intérieur de soi. Elle nous explique l’évolution de ses attentes et de ses ressentis par rapport au voyage, et celle de ses choix de destinations. De la mode ou des publicités des voyagistes, elle est passée à l’écoute de son intuition. Son livre « Voyage autour du Soleil » (Globe Connexion éditions) nous invite à entrer dans une bulle d’évasion et à regarder le monde autrement. Son parcours est presque initiatique. Il retrace l’itinéraire d’une aventurière au cœur tendre, à travers une sélection de superbes destinations (Polynésie, Sri Lanka, etc.).
Aujourd’hui, Cécile se dit libre. Elle rentre d’un voyage extraordinaire de trois mois seule à l’étranger, en sac à dos, alors qu’elle pensait que ce n’était plus de son âge. « Tout est possible, dit-elle, quand on croit en la vie et ce qu’elle a à nous proposer ».
Au moins deux millions de personnes sont considérées comme dénutries en France, selon les chiffres de la Société francophone de nutrition clinique et de métabolisme (SFNCM). Un chiffre probablement sous-évalué, car basé sur les hospitalisations, explique le professeur Agathe Raynaud Simon qui estime que 30 % des personnes hospitalisées sont dénutries. Par ailleurs, une personne dénutrie sur deux a plus de 65 ans, mais 50 000 enfants sont également touchés, et des adultes sont souvent en lien avec une ou plusieurs pathologies sévères, précise le professeur.
Pour lever le voile sur cette maladie silencieuse, invisible et surtout méconnue du grand public, le professeur Agathe Raynaud Simon a coécrit avec la cheffe pâtissière Sandrine Baumann Hautin « Pâtisserie santé dénutrition », paru aux éditions Vuibert. Elles sont toutes les deux nos invitées.
Pour aller plus loin > « Pâtisserie santé diabète », pour concilier gourmandise, plaisir et santé
“Régime”, “bonne volonté”, “craquage”, “corps idéal”… Ces mots, banalisés dans notre langage quotidien, masquent une réalité plus sourde et plus douloureuse : la pression constante qui entoure notre rapport à la nourriture, au corps et à nous-mêmes.
Avec “Manger sans culpabiliser”, publié aux éditions Solar, la thérapeute et formatrice Zina Mebkhout signe un ouvrage essentiel pour comprendre, déconstruire et enfin se libérer de ces injonctions qui pèsent bien plus lourd que n’importe quel chiffre sur une balance.
Avant d’accompagner les autres, Zina Mebkhout a traversé elle-même des années de relation compliquée à l’alimentation. Une lutte intime, marquée par la culpabilité, le contrôle et le sentiment d’échec permanent. Elle a ainsi décidé de faire de cette expérience une force. Elle s’est donc formée à l’accompagnement thérapeutique, avec une approche à la fois sensible, pédagogique et profondément humaine.
Son livre ne donne pas de “méthode miracle” ni de solution rapide. Il propose une désintoxication mentale et émotionnelle de tout ce que la culture des régimes nous a fait croire. Manger moins, bouger plus ? Non, écouter son corps, reconnaître ses besoins, déconstruire les automatismes, voilà le cœur de son message.
Zina Mebkhout explore toutes les dimensions de cette relation parfois chaotique à la nourriture. Elle montre comment l’alimentation intuitive peut devenir un véritable outil de réconciliation avec soi-même. C’est là que son approche thérapeutique prend toute sa forme : accompagner sans juger, guider sans forcer, donner des clés sans imposer de modèle unique.
Son livre interroge aussi la société qui nous pousse à surveiller notre corps, à contrôler nos assiettes, à valoriser la minceur au détriment de la santé mentale. À travers ses pages, Zina tend la main à celles et ceux qui veulent enfin se libérer du poids invisible du jugement, du contrôle, de la honte, et réapprendre, simplement, à se nourrir.
Entre 141 200 et 243 500 cas de cancers de la peau sont diagnostiqués en France chaque année. Dans 8 cas sur 10, ils sont dus à une surexposition aux ultraviolets. Alors, afin de sensibiliser le public sur cet enjeu de santé, la Ligue contre le cancer a lancé une nouvelle campagne de sensibilisation, au ton humoristique, sur la protection solaire : « On n’est pas des saucisses ».
On y voit deux copines saucisses en train de prendre le soleil. L’une d’elles ne se protège pas, car elle veut « bien griller ». Mais le slogan de cette campagne rappelle le bon réflexe à adopter : « Été comme hiver, sous le soleil ou les nuages, on se protège ».
Quelles sont les précautions à prendre ? Emmanuel Ricard nous en détaille quelques-unes. Ce dernier est médecin de santé publique et directeur de la prévention et de la promotion du dépistage à la Ligue contre le cancer.
Le Dr Mario Beauregard est un neuroscientifique canadien. Il a œuvré à l’Université du Texas, à Houston, à l’Université de Montréal ainsi qu’à l’Université de l’Arizona (Tucson). Ses recherches sur les neurosciences lui ont valu d’être sélectionné par le World Media Net comme l’un des « cent pionniers du XXIe siècle ».
Ses travaux ont ainsi connu une couverture médiatique internationale. Il est notamment le créateur de trames sonores comprenant des sons isochrones et dont l’écoute favorise la relaxation, la créativité et l’intuition. Il nous décrit les aspects neuroscientifiques du bonheur – c’est-à-dire les substances neurochimiques et les hormones du bonheur que nous pouvons consciemment produire –, mais aussi la capacité de notre cerveau à créer de nouveaux réseaux neuronaux tout au long de notre vie.
Les éléments scientifiques qu’il nous partage permettent de comprendre les mécanismes qui sont derrière nos intuitions et notre créativité. Nous pouvons alors les mettre davantage en application au travail, comme dans la vie personnelle. Cela favorise la prise de bonnes décisions et renforce la communication, la santé et la capacité d’adaptation. Le docteur Mario Beauregard nous parle des activités comme la marche ou la méditation. Ces dernières ont une influence sensible et positive sur la plasticité de nos cerveaux, et donc sur nos vies.
À l’approche de l’été, les magazines regorgent de régimes miracles et de conseils pour perdre rapidement du poids. Pourtant, derrière cette obsession saisonnière se cache une réalité bien plus profonde. Et si les kilos que vous portez n’étaient pas qu’une question de calories, mais aussi de blocages cellulaires inconscients ? Cette question fondamentale, Stéphanie Abellan y répond dans son nouvel ouvrage “Le Grand Livre des kilos émotionnels”, paru aux éditions Le Courrier du livre.
En effet, au-delà d’un excès de poids, les kilos émotionnels englobent votre anxiété, vos émotions non digérées, vos souffrances refoulées, créant un dysfonctionnement dans votre rapport à la nourriture. Cette approche novatrice nous invite à regarder nos comportements alimentaires sous un angle totalement différent.

Stéphanie Abellan est, depuis de nombreuses années, thérapeute spécialisée dans la libération et le nettoyage des mémoires cellulaires. Elle est par ailleurs l’auteure du best-seller “Le Grand livre des 12 libérations énergétiques” (éd. Le Courrier du livre). À l’origine également de nombreux ouvrages et jeux sur le développement personnel, Stéphanie Abellan met un point d’honneur à rendre l’ésotérisme accessible à tous.
Au fil des pages, elle explique comment se libérer des kilos émotionnels grâce à 10 autosoins énergétiques et de nombreux exercices pratiques. Ces outils deviennent ainsi de véritables alliés pour entamer un chemin de transformation durable, en douceur et à son rythme.
Pour aller plus loin, Stéphanie propose également un challenge de 21 jours destiné à déprogrammer les anciens schémas et initier un véritable renouveau. Un accompagnement concret et motivant, à retrouver sur son compte Instagram.
C’est une histoire des plus communes dans un cadre qui peut l’être moins. En tout cas, dans un livre jeunesse. À l’occasion du Mois des fiertés, nous découvrons la nouvelle parution de la maison d’édition On ne Compte pas pour du beurre, intitulée “Moumou 1er”. Chloé Vivarès, au texte, et Margot Farnoux, au dessin, y évoquent une famille multiparentale, sans en faire le sujet principal de l’ouvrage.
Sur la quatrième de couverture, on peut lire : « Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Vasco. Mais avant de partir à l’école, il s’aperçoit que Moumou manque à l’appel. Vasco se met alors à la recherche de son doudou et demande de l’aide à toute la maisonnée : Maman Lulu, Maman Lolo, Papa Jojo, Papa Frédo, et d’autres encore. Mais personne ne l’a vu et Vasco semble être le seul à vraiment s’inquiéter de cette disparition. Il part à l’école désespéré, en ignorant que la journée sera finalement remplie de nombreuses surprises. Et surtout de beaucoup d’amour ! ».
Derrière cette histoire plutôt anodine, cette structure familiale multiparentale propose plus de représentativité dans les livres jeunesse. « On se promène à l’intérieur d’une maison dont on comprend qu’elle a été achetée par plusieurs personnes, qu’ils ont l’air de beaucoup s’aimer sans bien comprendre leur relation », explique l’autrice.
Un album à découvrir à partir de 3 ans.
Thibault Gouttier est hypnothérapeute, mais aussi créateur de contenu. Sur sa chaîne YouTube, il partage sa voix et ses compétences sur l’hypnose à travers des vidéos suivies par des centaines de milliers de personnes.
Dans cette interview accordée à AirZen Radio, il revient sur son parcours, sa visio de l’hypnose, le cadre à poser pour que les séances se déroulent au mieux.
Le thérapeute ne croit pas à l’hypnose qui agirait comme un coup de baguette magique, même s’il considère que, parfois, une séance peut suffire. Dans ce cas de figure, cela signifie que « la personne était prête, que c’était le bon moment ».
Thibault Gouttier pose un regard neuf et rassurant sur l’hypnose. Tout en étant sur YouTube, il continue à proposer des séances individuelles
Respirer en conscience est une pratique qui transforme, apaise et dynamise. La respiration consciente est en effet un véritable outil de mieux-être, au croisement des neurosciences, de la sophrologie et des pratiques de santé intégrative. Cette technique est utilisée, notamment, dans de plus en plus de domaines de la santé. D’après “Les Superpouvoirs de la respiration” (éd. Albin Michel), de Thomas Similowski et Guillaume Jacquemont, la respiration agit comme un chef d’orchestre de nos fonctions cognitives. Elle régule l’attention, stabilise l’activité neuronale et soutient la mémoire.
Inspirer lentement par le nez, puis expirer en profondeur, n’est ainsi pas anodin : cela permet au cerveau de passer du mode panique au mode focus. Dans les IRM et les électroencéphalogrammes, on observe par ailleurs une activité cérébrale plus cohérente chez les personnes qui respirent de manière consciente. Résultat : une meilleure concentration, une mémorisation optimisée et une réduction de la charge mentale.
Selon un article paru dans “National Geographic”, respirer lentement pendant quelques minutes diminue également jusqu’à 20 % le taux de cortisol – l’hormone du stress. Le souffle profond stimule, par ailleurs, le nerf vague, qui déclenche la réponse parasympathique, ce fameux « frein » naturel du corps. Ainsi, en quelques minutes, la respiration :
« Quelques minutes par jour suffisent pour ressentir les bienfaits de la respiration », explique Cyndia Davidoff, sophrologue. Une à trois minutes de respiration consciente peuvent ainsi suffire à calmer l’émotion, rééquilibrer le mental et mieux dormir. Et comme un muscle, plus on s’entraîne, plus c’est efficace : au bout de quelques semaines, la respiration devient un réflexe de résilience face au stress.
La respiration est au cœur de la sophrologie. Cette méthode psycho-corporelle, inventée par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo associe respiration, mouvements doux et visualisations positives. Longtemps cantonnée au développement personnel, elle gagne aujourd’hui ses lettres de noblesse scientifique. IRM, électroencéphalographie, études cliniques… les preuves s’accumulent. Aussi, de plus en plus de professionnels de santé – médecins, kiné, psychologues, sages-femmes – la recommandent, voire s’y forment.
Respirer en conscience, c’est gratuit, sans effets secondaires, et quasiment immédiat. En période d’examens ou en plein rush au travail, c’est souvent le plus court chemin vers un mieux-être.
Surpoids, caries précoces, troubles du comportement ou encore mauvaise régulation de l’appétit sont autant de signaux d’alerte. À l’origine d’une prise de conscience partagée par de nombreux parents, le sucre est désormais au cœur des préoccupations nutritionnelles dès le plus jeune âge.
Avec leur livre « Moins de sucre pour mon enfant », paur aux éditions Vuibert, Justine Marie et Marie Lombard, diététiciennes pédiatriques et fondatrices du compte Instagram Manger et Grandir, proposent un guide accessible et concret. Loin des injonctions culpabilisantes, elles proposent 50 recettes allégées en sucre pour petits et grands, tout en posant les bases d’une éducation alimentaire durable.
Le sucre ne se réduit pas à un ingrédient : il est aussi une récompense sociale et affective, parfois malgré nous. Justine Marie en témoigne avec lucidité : « Il faut éviter que la sucrerie devienne une récompense. Sinon, l’enfant associe systématiquement le sucre à un moment de joie ou de réussite. »
Ce conditionnement, largement répandu dans les familles et les structures d’accueil, crée une appétence émotionnelle pour les produits sucrés. Conséquence : plus tard, l’enfant cherchera ce réconfort dans les aliments. « Ce n’est pas grave de manger une glace un jour de beau temps. Ce qui devient problématique, c’est la fréquence », insiste-t-elle.
À partir de 4 ans, les besoins en sucre sont limités à 60 g par jour, selon les recommandations officielles. Pourtant, un petit-déjeuner sucré, un goûter industriel et un dessert suffisent à dépasser largement ce seuil. « Un yaourt aromatisé, un verre de jus d’orange, quelques biscuits et les 88 g de sucre dans la journée sont atteints, sans s’en rendre compte », alerte Justine Marie.
Ces excès répétés peuvent conduire à de l’hyperactivité, à une fatigue chronique ou à un déséquilibre métabolique. À cela s’ajoute la recrudescence de caries, que les dentistes observent de plus en plus tôt. « De nombreux enfants de 3 ans ont déjà plusieurs caries, c’est un signal fort », ajoute-t-elle.
Éduquer son enfant à une consommation plus raisonnable de sucre implique souvent de modifier ses propres habitudes alimentaires. Les autrices encouragent avec bienveillance cette forme de rééducation commune. « On ne parle jamais de zéro sucre. On parle de bon sens, de plaisir, sans que le sucre soit systématique », précise Justine Marie.
Le modèle parental, les sorties au marché, la cuisine en famille sont autant d’opportunités pour reconstruire ce rapport à l’alimentation. « Si on les implique dans le choix d’un fruit ou la préparation d’un gâteau, on favorise une curiosité alimentaire précieuse. »
S’il est difficile d’envisager un quotidien sans sucre, il est possible de limiter sa place. L’école, les grands-parents, les goûters d’anniversaire sont autant de sources extérieures qu’on ne maîtrise pas toujours. « L’idée n’est pas de bannir le sucre, mais de faire en sorte qu’il ne soit pas omniprésent. Un bonbon à une fête, ce n’est pas un problème. Un bonbon tous les jours, oui. »

L’objectif est clair : désacraliser le sucre, le replacer dans un usage occasionnel, sans en faire ni un interdit, ni une routine. Un équilibre à trouver et non à imposer.
L’invitée.
Justine Marie (à droite sur la photo) est diététicienne pédiatrique depuis près de 15 ans. Elle a créé avec sa consœur Marie Lombard Manger et Grandir, une plateforme d’accompagnement pour épauler les familles, notamment dans les déserts médicaux.
Elles proposent ainsi aux parents des consultations en visio, personnalisées et bienveillantes, pour les aider à faire face aux pathologies ou aux troubles alimentaires de leurs enfants, petits et grands, ou, plus simplement, pour leur conseiller des bonnes habitudes alimentaires à adopter.
Franck Martin propose de transformer notre vision du conflit. Il incite à le considérer comme une opportunité de croissance et d’harmonie, plutôt que comme un obstacle. Cela en explorant les racines profondes des tensions humaines : notre ego, nos attentes d’amour inconditionnel, nos incompréhensions, etc. L’auteur montre comment accueillir et transformer les conflits en occasions d’apprendre, de pardonner et de renforcer nos relations. Un vrai motif d’optimisme !
Ancien publicitaire aujourd’hui spécialisé dans la communication et le management des équipes, il se passionne et s’investit depuis des années dans ces valeurs essentielles que sont la gentillesse, la bienveillance, le respect et l’optimisme. En s’appuyant sur des concepts psychologiques et des exemples concrets, il nous invite à anticiper et à revisiter le conflit, non pour l’éviter, mais pour bâtir des relations plus authentiques et sereines.
Franck Martin affirme qu’il n’y a pas de cause extérieure au conflit. Il n’y a que des sentiments et des émotions intérieurs niés. Les conflits sont toujours créés par nous. Jamais par les autres. L’enfer, c’est nous-mêmes ! Nous nous sommes enfermés avec nos egos. Son livre « Accepter le conflit pour adoucir sa vie », publié aux éditions Eyrolles peut être un guide pour cultiver l’empathie, le dialogue et la paix intérieure. Il y parle aussi d’amour.
Franck Martin est également l’auteur de “La Contagion du bonheur”, paru aux éditions Eyrolles.
Fromages, yaourts, desserts lactés, crème, beurre… L’École nationale de l’innovation, des laboratoires, de l’eau et de l’alimentation (ENILEA) est une école spécialisée dans l’agroalimentaire et le secteur de la transformation laitière. Cette institution a vu le jour en 1888, sous l’impulsion du ministère de l’Agriculture.
L’école se déploie sur deux campus : un à Mamirolles (Doubs) et l’autre à Poligny (Jura). Et ce n’est pas un hasard. La Franche-Comté est en effet le berceau de délicieux fromages comme le comté, le morbier, le Mont d’Or ou la cancoillotte.
Chaque année, 500 apprenants, du CAP au BAC+3, sont formés en lien étroit avec les entreprises. Ces formations sont accessibles par voie scolaire, en apprentissage, en formation continue ou en reconversion professionnelle. Les adultes qui ont le désir de changer de vie pour un métier gourmand et porteur de sens peuvent ainsi suivre une formation dans cet établissement.
L’ENILEA favorise par ailleurs des stages à l’étranger et envoie régulièrement des apprenants au Canada, aux États-Unis ou au Luxembourg. Des apprenants internationaux s’inscrivent, à l’inverse, chaque année aux différents cursus de l’école. Il reste d’ailleurs des places pour la prochaine rentrée.
Pour Stéphanie Oudar, assistante sociale depuis 15 ans et sophrologue certifiée depuis juin 2024, cette méthode psychocorporelle est bien plus qu’un simple outil de relaxation. Elle incarne une manière d’accompagner les femmes enceintes, les enfants et les familles endeuillées avec douceur, écoute et respect du vécu.
« La grossesse est un moment magique, merveilleux, mais aussi un véritable tsunami émotionnel et hormonal », confie Stéphanie Oudar. Pour cette maman de deux petites filles et d’un petit ange, accompagner les futures mères, c’est d’abord leur offrir un espace pour elles. Un cocon où elles peuvent se recentrer sur leur corps, leurs émotions et créer un lien avec leur bébé.
Elle définit la sophrologie comme une « trousse à outils pour le corps et l’esprit ». Ainsi, la sophrologie permet aux femmes enceintes de prendre conscience de leur grossesse et de faire face aux éventuelles peurs liées à l’accouchement. Elle permet, surtout, de s’autoriser à accueillir leurs émotions sans jugement. « Je n’aime pas trop parler de gestion des émotions, je préfère parler d’accueil. Toutes les émotions sont légitimes. »
Techniques de respiration, visualisations positives, exercices doux adaptés à chaque étape de la grossesse : tout est mis en œuvre pour que la maman puisse vivre cette période avec plus de sérénité. « C’est à deux qu’on traverse cette grossesse. C’est à deux qu’on vivra l’accouchement », souligne-t-elle, évoquant le lien qui se tisse dès les premières semaines entre la mère et le bébé.
Stéphanie Oudar propose par ailleurs des séances pour les enfants, en individuel ou en duo parent/enfant. L’objectif est ainsi d’aider les plus jeunes à apprivoiser leurs émotions, vaincre leurs peurs, renforcer leur confiance en eux ou encore améliorer leur concentration.
« À la fin de chaque séance, les enfants repartent avec des outils concrets à utiliser au quotidien », explique-t-elle. Les séances en duo permettent de renforcer les liens familiaux et d’apporter des clés pour mieux accompagner l’enfant dans son développement.
Sujet encore trop souvent tabou, le deuil périnatal occupe une place importante dans la pratique de Stéphanie Oudar. Elle-même confrontée à cette douleur, elle mesure l’importance de légitimer la souffrance des parents. « C’est un deuil invisible aux yeux du monde, mais d’une puissance inouïe », dit-elle.
La sophrologie, dans ce contexte, ne prétend pas effacer la douleur. Elle offre un espace pour déposer les émotions et reconnecter avec un corps parfois devenu étranger. Ainsi, à travers des rituels symboliques ou des visualisations, il est possible de trouver une manière d’honorer l’enfant perdu. « On n’oublie pas. Mais on peut apprendre à traverser. »

Pour Stéphanie Oudar, il est essentiel d’avancer « pas à pas, en douceur ». Elle insiste également sur l’importance de l’écoute et de l’adaptation : « C’est la sophrologie qui s’adapte à la personne, jamais l’inverse. »
L’invitée.
Stéphanie Oudar est assistante sociale depuis 15 ans, sophrologue certifiée depuis juin 2024 et maman de deux petites filles et d’un petit ange. La sophrologie est entrée dans sa vie à un moment où elle avait besoin de ralentir et de revenir à l’essentiel.
Ses spécialisations :
La suivre sur Instagram : @stephanie_family_zen
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
« L’art sculpte et caresse notre cerveau », c’est la conclusion de Pierre Lemarquis, neurologue. Depuis plus de dix ans, l’association SKIN s’engage pour le mieux-être des personnes atteintes d’un cancer ou en rémission, en plaçant la création artistique et le lien humain au cœur du chemin vers la résilience.
Le projet principal de l’association repose sur des binômes patient·e–artiste, réunis pour créer une œuvre originale. À travers cette collaboration, SKIN offre un espace de rencontres, de plaisir et de temps pour se reconstruire, se transformer et s’accepter.
L’association propose également tout au long de l’année des ateliers créatifs, des sorties culturelles pour les adhérents et adhérentes. Afin de soutenir et de découvrir le travail proposé par SKIN, des événements artistiques sont programmés, cette fois-ci à destination de tout un chacun.
Parmi eux, le Art Talent Show, organisé par Studio 16. Ce spectacle mettra en scène, le 13 juin prochain, 8 « femmes SKIN » s’exprimant sur un tableau du spectacle à travers la danse, le chant, la lecture ou encore le mime. Tous les fonds récoltés seront versés au profit de SKIN.
Le 21 juin, à l’occasion de la Fête de la musique, l’association organise également le Rallye des Amazones, un événement festif et solidaire dont les fonds seront également reversés à SKIN.
Depuis un an, l’établissement de santé Béthel d’Oberhausbergen, près de Strasbourg, propose à ses patients d’utiliser un vélo immersif et adapté. « Un entraîneur thérapeutique par le mouvement », qui se compose d’un pédalier face à un écran. Le cycliste peut ainsi choisir une destination à parcourir parmi plus de 700 proposées.
Ces immersions sonores et visuelles favorisent donc l’activité physique des patients et sont un bon moyen de reprendre confiance en soi. Équipé d’un moteur, le vélo s’adaptent aux différentes capacités et envies des patients. Depuis son arrivée, le dispositif a été utilisé tous les jours. Son financement a été permis grâce au don de la Ligue contre le cancer du Bas-Rhin.
Alors qu’elle est enfermée chez elle à cause de la crise sanitaire, Sandra Giacomoni imagine un moyen de visiter des sites culturels sans bouger. Après plusieurs mois de réflexion, elle fonde Travel Me, une start-up qui conçoit des voyages culturels à distance et en direct.
En plongeant au cœur du patrimoine français, cette solution s’adresse à des structures accueillant des publics vulnérables et/ou isolés. Ainsi, les seniors ou personnes en situation de handicap peuvent voyager sans bouger et continuer à découvrir l’histoire.
Il était important pour Sandra de préserver le lien social entre les personnes tout en agissant sur la stimulation cognitive. La visite se fait ici au travers d’une plateforme de live streaming. Elle garantit une interaction fluide entre les participants et le guide, présent sur le site culturel. Ces derniers reçoivent d’ailleurs une formation pour assurer la visite à distance. Ils échangent par ailleurs en temps réel avec les visiteurs et n’hésitent pas à leur poser des questions pour favoriser leur curiosité.
Travel Me est aujourd’hui présent dans 400 établissements en France et a déjà fait voyager culturellement plus de 50 000 seniors.
Dans la ville de Petit-Couronne, près de Rouen, en Seine-Maritime, il n’y a plus de médecin généraliste depuis septembre dernier. Alors, Valérie De Sousa, infirmière libérale, s’est mise en tête de tout faire pour permettre aux habitants de continuer à bénéficier de soins. Elle imagine ainsi de nombreuses solutions pour y parvenir : navettes, téléconsultations ou maison de santé… Elle nous explique.
En 2023, plus de 3,3 millions de personnes travaillaient avec le statut d’indépendant en France. Depuis la pandémie du Covid-19, 300 000 personnes supplémentaires ont choisi de se tourner vers ce statut.
Jade Sarah, coach et créatrice de contenus, a vécu, comme beaucoup, une crise de sens lorsqu’elle était salariée. Elle a donc décidé de quitter son CDI pour se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.
“Dans l’entreprise, de façon générale, il y a, selon moi, un mauvais équilibre entre le collectif et l’individu. En entreprise, le collectif prime toujours. Or, avec le Covid, les gens ont appris à travailler avec plus de flexibilité. Les modes de travail ont évolué, ces personnes ont de nouvelles attentes, elles recherchent plus d’humanité, d’indépendance… Mais cela n’a pas que du positif puisque, parfois, le télétravail renforce le sentiment d’isolement et peut mener à moins de performance. Il y a tout un monde à inventer et à rénover”, explique la coach diplômée d’HEC.
“Je ne crois pas que l’auto-entrepreneuriat soit une réponse à tout. C’est un statut insécurisant, instable. Chacun doit se poser la question de ses besoins. Est-ce que je nourris mon besoin de reconnaissance, d’appartenance ? Mes besoins financiers ?” détaille Jade Sarah. “Mais je suis très confiante sur les évolutions positives à venir des entreprises. Elles n’ont clairement pas d’autres choix que de se réinventer et de réenchanter le monde du travail.”
Pour apprendre à mieux se connaître, Jade Sarah a publié “Manyfest journal”, aux éditions Eyrolles. Cet ouvrage est conçu comme un guide introspectif et s’appuie sur la philosophie, la psychologie et la sociologie.