AirZen Radio – 1ère radio 100% positive
EN DIRECT
AirZen Radio
1ère radio 100% positive

Jean-Baptiste Fontanaud  et Charles Huet ont eu l’idée de créer la première carte-cadeau dédiée aux produits fabriqués en France. Cette aventure a commencé il y a 5 ans pour ces fervents défenseurs du Made in France.

« Tout part d’un constat : un million d’emplois perdus en 20 ans dans l’industrie française, 50% des émissions de carbone de la France dues aux importations », expliquent les deux fondateurs. Ces derniers ont alors eu envie de trouver une solution et de créer ce concept unique qui met en lumière la fabrication française.

« Le Made in France, c’est trois fois plus d’emplois directs et neuf fois plus d’emplois indirects. Cela permet aussi de financer les services publics et les emplois sociaux. »

La Carte Française permet d’offrir des cadeaux venant de plus de 700 enseignes partenaires.

Dans le cadre de France 2030, l’ADEME, agence de la transition écologique, accompagne les différents acteurs et créateurs de la filière (des fournisseurs de matériel automobile, des petites start-up, des fabricants de vélo, etc.). Ils travaillent ensemble à imaginer et concevoir les véhicules légers du futur. Il s’agit de nouveaux moyens de transport de biens et de livraison, mais aussi destinés aux familles. Les initiés parlent de véhicules intermédiaires ou de voiturelles.

Toutes les propositions ont un point commun : les véhicules sont légers, sobres, durables, recyclables et fabriqués en France.

Les concepteurs de la Biro Small par Biro France et de la Maillon Capitole par Maillon Mobility nous en disent plus. Nous avons essayé et approuvé ces véhicules d’un futur très proche en les testant sur leur facilité d’utilisation.

Quels seront les moyens de transport du futur ? Tous les véhicules seront-ils électriques ? Quels moyens de transport en ville entre le vélo et la voiturette ?

« On a déjà reçu 100 ou 200 jouets d’un même parent », se souvient François Truong. Le cofondateur de Kidibam nous reçoit dans les locaux de l’entreprise, dans le 19ᵉ arrondissement. Un grand hangar rempli de cartons desquels débordent des jouets en tout genre. Depuis deux ans, la jeune entreprise française a déjà revalorisé 50 000 jouets. Elle vient par aillers de lever 700 000 euros de fonds pour devenir leader sur le marché du jouet de seconde main.

Kidibam : enlever les freins pour favoriser la seconde main

Pour limiter l’empreinte écologique, autant privilégier les jouets qui ont déjà été aimés. Pour autant, les mettre en vente un par un et gérer les envois devient rapidement chronophage, pouvant conduire à abandonner la tâche. L’essor des plateformes comme Kidibam est intéressant en cela. Il suffit en effet d’envoyer une photo des jouets inutilisés, la plateforme les chiffres et donne un prix. Si l’offre est acceptée, il faut envoyer le produit et l’entreprise se chargera de le nettoyer et le revendre deux fois moins cher que son prix sur des sites Internet ou en magasin.

Des jouets dans les placards, il y en a beaucoup. Selon l’Ademe, un jouet est utilisé en moyenne 8 mois alors que sa durée de vie est de 15 ou 20 ans. Le reste du temps, il reste donc dans un placard en espérant en sortir un jour.

« J’ai appris beaucoup de choses et je vais le refaire chez moi », confie une des participantes à un atelier d’alimentation durable coanimé par Fairéco et Cocagne Alimenterre. Nous sommes à Toulouse. Cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre des Défis familles portés par Fairéco, nous a permi de plonger au cœur de cette initiative innovante. 

Depuis 2020, Fairéco agit dans des quartiers prioritaires, comme Bagatelle ou Empalot à Toulouse. L’association y accompagne les habitants à intégrer des pratiques écologiques concrètes. « Ces quartiers sont les plus impactés par le changement climatique, mais aussi les plus réceptifs et moteurs lorsqu’il s’agit d’écologie », explique Mélanie Tuffreau, cofondatrice de Fairéco. 

L’atelier auquel nous avons participé, qui arrive au terme des 6 mois du “défi famille”, illustre cette dynamique : astuces pour cuisiner durable, réflexion sur le gaspillage et discussions sur l’importance de consommer local et de saison.  

Nous avons suivi des familles pendant plusieurs mois, témoignant de leur progression. Une preuve que l’écologie pratique, adaptée aux besoins locaux, peut transformer durablement les habitudes et les liens sociaux. 

790 millions de touristes ont voyagé à l’étranger lors des sept premiers mois de l’année 2024, selon le baromètre ONU Tourisme. La France est par ailleurs la première destination touristique mondiale, suivie par l’Espagne et les États-Unis. Mais derrière ces constats se cache une autre réalité, celui du poids de l’empreinte environnementale du tourisme.

À titre d’exemple, en 2022, l’ADEME révélait que le secteur du tourisme avait émis 97 millions de tonnes de dioxyde de carbone, en France. Cela équivaut à l’empreinte carbone annuelle de 10,5 millions de Français. La mobilité représente d’ailleurs plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre et le transport aérien 29%.

Ces données peuvent alors nous conduire à réfléchir à nos pratiques touristiques. Mais aussi au rôle qu’ont les acteurs du secteur dans la création de récits autour du tourisme, en tenant compte des enjeux sociétaux et écologiques. Sans oublier le poids des politiques dans la mise en place des mesures. Saskia Cousin, professeure de sociologie et anthropologue, s’est d’ailleurs exprimé sur ce sujet, notamment aux Universités du Tourisme Durable. Elle nous partage certaines de ses réflexions.

« Les feuilles mortes qu’on utilise ne viennent pas des forêts […] L’Ademe nous dit qu’environ 1,5 million de tonnes de feuilles transitent dans les déchetteries françaises. 10% sont brulées et le reste termine en composte. C’est très bien, mais on peut mieux faire » explique Bertrand Chevalier, directeur des opérations de Releaf Paper France.

« Il y a plein de possibilités de développement à partir de simples feuilles mortes »

Et la demande est forte. Avec la fin du plastique, les industriels cherchent en effet à produire du papier ou du carton. L’innovation de Releaf Paper France permettrait ainsi d’être une partie de la réponse.

Les ingénieurs planchent sur le problème depuis au moins 100 ans, mais il aura fallu qu’un jeune Ukrainien, Valentyn Frechka, s’empare du problème pour trouver une solution. C’est dans la commune des Mureaux, dans les Yvelines, qu’il a décidé de lancer le projet pilote.

Pour réduire l’empreinte carbone du procédé, il travaille en circuit court. Releaf Paper réceptionne ainsi les feuilles mortes dans un rayon de quelques kilomètres grâce à son partenaire InoeBois. « On reçoit des feuilles, des mégots, des morceaux de plastique, des cannettes… On doit toujours retrier et laver la feuille avant de la sécher, la couper et la travailler en fonction du produit que l’on souhaite atteindre. Il y a plein de possibilités de développement à partir de simples feuilles mortes », poursuit Bertrand Chevalier.

Les feuilles finissent donc en copeaux. Les demandes pleuvent, mais l’entreprise doit d’abord s’assurer que les machines sont performantes avant de lancer une production à grande échelle. Une trentaine de papeteries attendent des échantillons de Releaf Paper, mais Bertrand Chevalier le confesse volontiers : l’entreprise n’est pas encore calibrée pour y répondre en totalité.

« Parce qu’acheter du papier cadeau pour le déchirer et le jeter dès la première utilisation est un non-sens écologique, les emballages durables sont une évidence », expliquent les deux fondatrices d’On s’emballe à la française. Marie et Lou ont alors décidé alors de trouver une alternative. Après avoir testé différentes propositions d’emballages auprès de leur entourage, elles se son lancées dans la création de leur entreprise.

Une production 100% française

« Nous voulions trouver une matière qui tienne, qui soit et jolie et réutilisable. Retrouver l’univers du papier cadeau. Et ça nous tenait à cœur de trouver quelque chose qui soit fabriqué en France, développé dans un circuit le plus court possible, avec des partenaires engagés. » 

Pour sa 7ᵉ édition, le Christmas Corner rassemble essentiellement des artisanes au sein de l’Atelier Muguette, dans le 6ᵉ arrondissement de Lyon. Treize artisanes locales viennent ainsi présenter leur travail et mettent en avant le savoir-faire lyonnais.

Lyon : Un Christmas Corner met en lumière des artisanes locales
Le coin des ateliers d’initiation au sein du Christmas Corner – Alix Hédou

Pour Alix Hédou, céramiste à l’Atelier Muguette et organisatrice de ce Christmas Corner, ce rendez-vous est une chance pour les Lyonnais de découvrir des créations inédites. Que ce soit de la couture et du tricot de la marque Hermanitas, de la borderie fleur d’Hisia Borderie ou encore des bijoux en laiton plaqué de Feste, ces créations à petit prix répondent aux goûts de toute la famille.

Lyon : Un Christmas Corner met en lumière des artisanes locales
L’intérieur du Christmas Corner au sein de l’Atelier Muguette à Lyon – Alix Hédou

Ce Christmas Corner met par ailleurs en lumière des valeurs écoresponsables. Marie-Hélène Rivière, par exemple, y présente ses foulards en soie sous la marque Ames Sœurs Édition. Elle rappelle qu’elle travaille uniquement avec des artistes lyonnais et ses matières premières viennent de pays voisins à la France. Pour Amélie Gozard, d’Oh My Goz qui propose des illustrations et du papier, ces rendez-vous sont indispensables pour soutenir l’artisanat local tout en valorisant des fêtes de fin d’année locales et responsables.

Infos pratiques : Le Christmas Corner se situe au sein de l’Atelier Muguette,138 Rue Bugeaud, 69006 Lyon.

Original, futuriste, compact. Voici quelques-uns des adjectifs qui viennent à l’esprit pour décrire le véhicule de la start-up Midipile, créée en 2020 par Benoît Trouvé, ingénieur. Ce moyen de transport est à la croisée d’un vélo électrique et d’une voiture cargo.

Le fondateur de la jeune entreprise a en effet la volonté de proposer des utilitaires qui ont un impact environnemental faible lors de leur production. Le premier produit s’appelle 9h23. Il sera commercialisé au deuxième trimestre 2025 au prix de 15 000 euros.

Quels sont les caractéristiques de ces micro-utilitaires ? Quels matériaux sont utilisés ? À quel public Midipile s’adresse-t-il ? Benoît Trouvé nous eplique tout en détails, ainsi que les motivations qui l’ont poussé à créer son entreprise.

Faire des cocktails est tout un art. C’est pour cela que, la plupart du temps, on laisse les bartenders ou les mixologues les réussir à notre place… Maintenant, comment peut-on réussir à faire des cocktails chez soi quand on n’a pas de spécialiste à portée de main ?

Il existe des solutions, et parmi elles : Infuse me. C’est très simple. Prenons par exemple une base de gin ou encore de boisson sans alcool, laissons infuser pendant cinq minutes dans la solution liquide. Ajoutons des glaçons et du tonic, hop, c’est prêt ! 

Chloé Laigre a l’idée de ces petites infusions durant la période du covid. Enfermée chez elle, elle imaginait déjà son métier au moment de la reprise quelques semaines plus tard. « Comment gagner du temps ? », se demandait-elle. Alors que la plupart des mixologues ont pour habitude de préparer des bases de cocktails ou des recettes personnelles, elle a l’idée de sécher plantes et fleurs et ainsi de les infuser à l’avance. L’idée fonctionne. Infuse me vient de naître. 

Une gamme de six saveurs existe dorénavant. Pink Me est à base de fraise, framboise et d’hibiscus. Purple Me fait la part belle aux baies de genièvres, au poivre de Madagascar, aux baies roses et aux fleurs. Green Me se compose de verveine citronnelle, de citron vert et d’une pointe d’anis. Avec Yellow Me, on part sur des saveurs de gingembre, curcuma, citron jaune et orange. Pour Orange Me, la créatrice a choisi des notes d’oranges fumées au bois de hêtre et de thé noir Lapsang Souchong. Et enfin, Black Me permet de goûter aux saveurs de camomille, d’orange et d’une pointe de cannelle. 

Une grande part des produits est française, une autre résulte d’une recherche minutieuse d’excellents produits du monde, choisis avant tout pour leur qualité organoleptique. Les produits sont fabriqués en Bretagne, les petits sachets et les emballages sont confectionnés par les femmes de la prison de Rennes mais également par un ESAT (Établissement et service d’accompagnement par le travail) en banlieue rennaise.

Infusions, spiritueux, bières, pétillants, vins désalcoolisés, jus, cocktails… L’offre des boissons sans alcool continue de se multiplier et de se diversifier. Bien que le marché soit encore de niche, ce secteur trouve peu à peu son public, et se développe bien « 15 % de croissance par an en France », rappelle Augustin Laborde. Il est le fondateur de la première cave sans alcool de Paris, Le Paon Qui Boit, située dans le 19ᵉ arrondissement. On peut y retrouver près de 600 références.

Couverture du livre "Sans alcool"

Afin d’aider sur cette clientèle d’acquise, ou non, à savoir comment allier différents mets et boissons sans alcool, le chef d’entreprise a co-écrit le livre « Sans alcool 1001 boissons pour un nouvel art de vivre » publié aux éditions Massin, avec Maud Catté et Fabien Humbert. Cet ouvrage fait des suites à un premier sur ce sujet.

On peut y lire des anecdotes de personnalités telles l’écrivaine Claire Touzard, la journaliste et auteure Victoire Tuaillon, ou encore le chef étoilé San Hoon Degeimbre ainsi que des réflexions sur la question du sans alcool et des recettes pour créer ses propres cocktails sans alcool. Mais concrètement, que signifie ce nouvel art de vivre ? Augustin Laborde nous l’explique.

Eva est une passionnée de restaurants. Elle a créé son compte Instagram L’Estomac sur pates, où elle incite à consommer de saison. Mais la saisonnalité ne s’arrête pas aux portes de sa maison. Il est également possible d’en faire cas au restaurant

“Plus des trois quarts des clients de cafés ou restaurants citent au moins une dimension RSE pour motiver leur choix”, explique-t-elle. Il fait ainsi de plus en plus partie de nos habitudes de vérifier les pratiques responsables d’un établissement avant d’y manger.  

Le “fait-maison”, le respect de la saisonnalité ou le choix des produits entrent donc clairement en ligne de compte. Il existe par ailleurs un outil qui permet d’en savoir plus. Il s’agit du macaron écotable qui, à l’image des étoiles Michelin, récompense les établissements aux pratiques vertueuses. 

Pour en apprendre davantage, écoutez l’interview d’Eva qui vous ouvrira sans doute un peu l’appétit.  

Elle est un intermédiaire facilitateur. Créée en 2019, l’association Servi en Local propose de mettre en lien les agriculteurs des micro-fermes proches de Bordeaux avec des professionnels de la restauration.

Concrètement, la structure « fait les courses » dans les fermes et livre les produits dans les restaurants et cantines scolaires à des professionnels qui vont sublimer et valoriser le travail des agriculteurs. Le principe : favoriser une agriculture saine tout en soutenant une économie locale.

Améliorer la valorisation des produits et des revenus

Tout est parti d’un projet universitaire de recherche sur les micro-fermes auquel a participé Lucile Ducler, ingénieure agronome de formation. « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait plus de 300 micro-fermes en Gironde et donc un potentiel énorme sur la qualité des produits. En mettant les produits de ces producteurs entre les mains des chefs, il y avait la possibilité d’améliorer la valorisation de leurs produits et de leurs revenus. »

L’agroécologie et l’agriculture biologique sont au cœur du projet. « Les micro-fermes ont des pratiques agricoles durables », précise Lucile Ducler. 

De la sensibilisation auprès des enfants

L’association se rend par ailleurs dans les cantines des écoles pour des ateliers de sensibilisation auprès des enfants. « C’est un volet très important. Si les cuisiniers se mettent à davantage travailler des produits frais, il faut que les enfants soient prêts. Les habitudes alimentaires sont un vrai sujet à travailler », reconnaît Lucile Ducler.

« Travailler avec l’ensemble des acteurs de la chaine alimentaire permettra de déclencher petit à petit tous les leviers. Et la restauration collective est un acteur très important. L’enjeu est de manger local, manger bon, soutenir et valoriser le travail des agriculteurs locaux. La source est là ! » 

Aujourd’hui, la vigne représente 4% de l’agriculture et 20% des pesticides utilisés. Pour changer cette dynamique, la marque activiste du vin Oé accompagne et soutient les vignerons dans leurs parcours autour de la transition agroécologique. Elle finance ainsi des actions de régénération dans les vignes tout en relançant le réemploi des bouteilles en France. Pour transformer cette agriculture, l’équipe Oé s’appuie sur des partenaires comme EcoFarms ou encore Biomede.

En 2024, Oé décide d’aller plus loin en achetant son premier domaine viticole. Situé dans la vallée du Rhône, ce Domaine Oé de Chapelle Saint-Pierre est labellisé AB depuis 2023. Avec cette nouvelle aventure, le cofondateur Thomas Le Mal souhaite favoriser la régénération des vignes. Il espère également sensibiliser aux bonnes pratiques. En étant au plus près des vignes et des vignerons, Oé peut ainsi vivre la réalité du monde viticole et ainsi développer d’autres solutions innovantes.
Pour découvrir les bonnes actions mises en place par Oé pour assurer un schéma bas-carbone, écoutez notre sujet dès maintenant.

Le Musée des Arts et Métiers de Paris est initialement destiné au progrès et à la révolution industrielle. Étonnant donc d’y trouver une exposition destinée à l’empreinte carbone. Il n’y a « pas d’opposition, mais une nouvelle grille de lecture. Nous sommes un centre de culture scientifique et c’est notre rôle de décrypter les sujets d’actualité. L’empreinte carbone en est un », explique Anaïs Raynaud, cheffe de projet de l’exposition. Vous y trouverez trois modules destinés à expliquer ce qu’est l’empreinte carbone, à quoi elle correspond et les solutions qui permettent de la réduire.

Et côté empreinte carbone de l’exposition en elle-même ? « On a travaillé à ce que l’exposition soit la moins carbonée possible. L’ossature est en échafaudage, c’est une location qui deviendra peut-être une scène en plein air l’été prochaine. On réemploie et on a aussi travaillé avec une ressourcerie », détaille Anaïs Raynaud. Pour réduire l’empreinte carbone du musée, vous pouvez d’ailleurs vous rendre à l’exposition en limitant les transports trop polluants.

L’exposition temporaire est à retrouver jusqu’au 11 mai 2025 au Musée des Arts et Métiers, à Paris.

Après Paris, Nantes, Aix-en-Provence, Lille ou encore Strasbourg, c’est au tour de Bordeaux d’accueillir une cave sans alcool. Une première dans la capitale Girondine. Son nom : Belles Grappes. Installée au sein du centre commercial Saint-Christoly, situé près de la place Pey-Berland, dans le centre-ville, elle a ouvert le 5 novembre.

Cette enseigne est le fruit de longs mois de travail pour Anne et Alexandre Kettaneh. Le couple y propose différentes familles de boissons sans alcool : des jus, des bières, des spiritueux, des pétillants, des vins désalcoolisés (blanc, rouge, rosé)… Au total, il y a plus de 120 références.

Comment est née la cave sans alcool Belles Grappes ? À qui s’adresse cette boutique ? Qu’en est-il des prix ? Anne Kettaneh a reçu AirZen Radio pour lui raconter son histoire.

Dans le 7ᵉ arrondissement de Lyon, le restaurant Trattino se démarque par sa superficie étonnante. À l’intérieur, plus de 380 m² accueillent les clients autour d’un bar-café et d’une épicerie. La terrasse de 350 m² attire également les foules tout au long de l’année. Ce restaurant italien est dédié à l’éco-alimentation et propose ainsi des produits 100% bio, locaux et en circuits courts. Cette spécificité fait de Trattino le plus grand restaurant bio de France et le deuxième d’Europe.

En suivant les valeurs de la Nonna des fondateurs (la grand-mère en italien), Trattino propose un espace convivial autour du bien-manger. Ce tiers-lieu écoresponsable propose une expérience inédite et fait dialoguer l’épicerie avec le bar et la programmation culturelle. Pour Davide Fontana, le cofondateur, il était essentiel de lier ce restaurant avec la culture. Régulièrement, la pièce principale se transforme en ateliers de cuisine ou de réflexion autour de la transition écologique.

Venez vous régaler en écoutant notre sujet et découvrez les valeurs et l’engagement de Trattino, ce restaurant italien, 100% bio.

Léa Nature renforce son engagement écologique et social avec un pacte ambitieux, qui va bien au-delà de la RSE classique (responsabilité sociétale des entreprises). Charles Kloboukoff, son fondateur, souligne l’importance, depuis trente ans, de proposer des produits naturels, certifiés bio à plus de 90 %, respectueux de la santé et de l’environnement. Ce pacte fixe une trame d’engagements commune, adaptée aux spécificités de chaque métier, car produire des cosmétiques ou des aliments implique des enjeux différents.

En 2021, Charles Kloboukoff a transmis la majorité de son héritage au fonds de dotation FICUS (Fonds de soutien aux Initiatives Citoyennes Utopiques et Solidaires), pour garantir l’indépendance de l’entreprise et pérenniser ses valeurs. Depuis 2007, Léa Nature participe aussi à 1% for the Planet, en reversant 1 % de son chiffre d’affaires à des associations environnementales. Ce pacte confirme ainsi une vision cohérente et durable, à l’abri des pressions économiques.

Avez-vous une recette qui vous vient de votre grand-mère ? Oui ? Normal, nous en avons quasiment tous. La recette doudou que nous adorons faire les jours gris, cela vient d’elle…

ll y a quelques années est né un drôle de projet autour de la transmission des recettes de grand-mère. Jonas Parienté est documentariste et treize ans plus tôt, il a eu l’idée de demander à sa grand-mère paternelle d’origine égyptienne, s’il pouvait la filmer pendant qu’elle lui montrait ses recettes préférées.

De cette idée, a émergé un projet qui a réuni au fur et à mesure du temps différents petits enfants – tous documentaristes – du monde entier et leurs grand-mères. Le Grandmas Project vient de naître. 

Ainsi, une web-série collaborative a été créée sur le site grandmasproject.org et un livre vient de paraître aux éditions Hachette Pratique. Le livre réunit les 20 recettes de la web-série, auxquelles s’ajoute une trentaine d’histoires inédites des « compagnons de route » de Jonas Parienté (graphistes, stagiaires, journalistes, etc.) et de leurs grands-mères.

Chose amusante, dans les dernières pages, il est possible d’écrire les recettes de vos propres grands-parents. 

Grandmas project « Transmettre en cuisine le plus délicieux patrimoine de l’humanité » – Hachette Pratique – Jonas Parienté – 35 euros

Vous avez sûrement entendu parler de ce phénomène. Peut-être y avez vous-même participé : le déstockage de colis via des colis dits mystères au kilo. Ce phénomène vient des pays anglo-saxons, notamment des États-Unis.

L’idée est simple : tous les colis perdus ou non réclamés sont revendus au kilo aux particuliers sans savoir ce qui se trouve à l’intérieur. Les livreurs revendent ainsi à des sociétés des palettes de colis à réintégrer dans le circuit. Et ce, de manière totalement légale.

En effet, depuis 2022 et la loi anti-gaspillage, il est interdit de jeter. Cela concerne donc également les produits de consommation reçus lors de livraisons.

Nous nous sommes donc rendus à Destock Colis à Saint-Maur, dans le Val-de-Marne, afin de rencontrer le cogérant de la boutique Adar Erol.

Pour aller plus loin > Hipli : le colis réutilisable et responsable pour le e-commerce